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Saint-Pierre & Miquelon

par Madame Oreille
Voyage à Saint-Pierre et Miquelon

Voyage à Saint-Pierre et Mique­lon, le seul ter­ri­toire fran­çais d’A­mé­rique du Nord : de petites îles très photogéniques !

Pourquoi visiter Saint-Pierre et Miquelon ?

Je suis res­tée une semaine, en étant basée à Saint-Pierre. C’est une bonne durée pour visi­ter l’ar­chi­pel, mais j’au­rais pu trou­ver à m’oc­cu­per encore une semaine faci­le­ment, tant les pos­si­bi­li­tés de ran­don­nées sont nom­breuses ! Chaque ran­don­née fut l’oc­ca­sion de décou­vrir des pay­sages dif­fé­rents, en ne croi­sant qua­si­ment jamais per­sonne, mais en obser­vant de nom­breux animaux.

Car Saint-Pierre et Mique­lon est aus­si un para­dis pour qui aime obser­ver ou pho­to­gra­phier les ani­maux. Si on trouve peu de mam­mi­fères ter­restres ici, il y a, par contre, une grande varié­té d’oi­seaux : maca­reux, bécas­seaux, ful­mars, aigrettes, mouettes, bruands, har­fangs... La liste est longue : on en dénombre plus de 300 espèces dans l’archipel !
En lon­geant les côtes, ce sont les phoques que l’on peut obser­ver, éta­lés sur les rochers au bord de l’eau. Plus loin, ce sont les dau­phins, ror­quals et baleines à bosses qui viennent pro­fi­ter d’une nour­ri­ture abondante.

Mes bonnes rai­sons pour visi­ter Saint-Pierre et Miquelon :

  • Le calme et la tranquillité !
  • Les nom­breuses ran­don­nées (et la faci­li­té de faire du hors sen­tier : impos­sible de se perdre trop long­temps sur de si petites îles !)
  • L’ac­cueil cha­leu­reux des habi­tants : on trouve tou­jours quel­qu’un avec qui bavarder !
  • La faune !
  • Le plai­sir de décou­vrir la culture et l’his­toire de ce petit bout de France : le seul ter­ri­toire fran­çais d’A­mé­rique du Nord !

Ça ressemble à quoi, Saint-Pierre et Miquelon ?

Si avant d’ar­ri­ver, je pou­vais vague­ment situer Saint-Pierre et Mique­lon sur une carte, je ne savais pas à quoi res­sem­blait l’ar­chi­pel. Était-ce plat ou mon­ta­gneux ? Très urbain ou très sauvage ?

Alors, avant de vous en dire plus, voi­ci quelques images de mise en bouche pour vous mon­trer quels types de pay­sages on peut trou­ver ici.

Saint-Pierre et Miquelon, paysages du Cap Miquelon

l'île aux Marins et ses petites maisons en bois

Vue sur Saint-Pierre

Doris au port

lever de soleil sur Saint-Pierre

Pointe du Diamant

l'île aux Marins

Où ça se trouve, Saint-Pierre et Miquelon ?

Petites îles per­dues au milieu de l’At­lan­tique ? Non. Archi­pel iso­lé par la ban­quise tout l’hi­ver ? Non plus.
Saint-Pierre et Mique­lon, c’est un petit bout de France à côté des côtes cana­diennes, à quelques kilo­mètres de Terre-Neuve. C’est une col­lec­ti­vi­té d’outre-mer, un ter­ri­toire fran­çais avec un sta­tut spé­ci­fique. À Saint-Pierre et Mique­lon, on parle donc fran­çais et on uti­lise l’eu­ro, tout comme à La Réunion, en Gua­de­loupe, en Nou­velle Calé­do­nie ou en Polynésie.

L’ar­chi­pel est consti­tué de trois îles prin­ci­pales habi­tées : Mique­lon et Lan­glade qui sont reliées par un isthme, et Saint-Pierre où se concentre la majo­ri­té de la popu­la­tion (un peu plus de 6000 habi­tants dans l’archipel).

carte de l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon

Que faire et que voir à Saint-Pierre et Miquelon ?

L’his­toire de l’ar­chi­pel est liée aux aven­tures de marins, des pêcheurs de morue aux trans­por­teurs d’al­cool de contre­bande pen­dant la prohibition.

Saint-Pierre et Mique­lon, c’est avant tout un para­dis pour les ama­teurs d’ac­ti­vi­tés de plein air, de ran­do, de nature, d’ob­ser­va­tion d’a­ni­maux. Les mai­sons étant toutes concen­trées en ville, la nature y est très pré­ser­vée, et il suf­fit de mar­cher quelques minutes pour se retrou­ver seule au milieu de nulle part !

Miquelon et Langlade

Mique­lon et Lan­glade sont deux îles reliées par une fine bande de terre et de sable. Il y a envi­ron 650 habi­tants ici, et qua­si­ment tous habitent dans la ville de Mique­lon. Autant dire que la ville est très calme, pas très éten­due, et qu’on se retrouve vite en pleine nature loin des habitations !

Se dépla­cer à Mique­lon et Langlade

Venir à Mique­lon depuis Saint-Pierre est simple : il y a des liai­sons en fer­ry plu­sieurs fois par jour mais il est dif­fi­cile de visi­ter les deux pres­qu’îles sans véhi­cule. L’i­déal pour explo­rer Mique­lon et Lan­glade est donc de louer un vélo ! Vous pour­rez en trou­ver à Saint-Pierre et les embar­quer à bord du ferry.

Toutes les infos dans la rubrique com­ment se dépla­cer.

Miquelon, maisons colorées au centre-ville

La ville de Miquelon depuis le Cap Miquelon

Vieille maison en bois à Miquelon
Proche à Miquelon (tambour)
Fenêtre de maison colorée à Miquelon

Ce qui frappe en visi­tant Mique­lon, c’est la sen­sa­tion de se retrou­ver dans un film. Des mai­sons en bois, sou­vent très colo­rées, qui bordent les rues calmes, avec les mon­tagnes en arrière-plan. Des fenêtres sans volets mais avec des rideaux bro­dés, presque tou­jours. Des sas d’en­trée, appe­lés tam­bours, qui per­mettent de se déchaus­ser et de se dévê­tir avant de péné­trer dans la mai­son, sans faire ren­trer le froid.

Ce sen­ti­ment d’être au croi­se­ment de plein d’in­fluences, avec des mai­sons et une ambiance qui rap­pellent des pays scan­di­naves comme la Fin­lande, mais éga­le­ment le Groen­land ou le Cana­da. Et pour­tant, nous sommes en France, un petit bout de France en Amé­rique du Nord.

Vélo à Miquelon

Rando au Cap Miquelon

Le Cap Mique­lon est une petite presqu’île au nord de Mique­lon. La ran­don­née est donc assez courte (3h) mais pré­sente un avan­tage non négli­geable : la varié­té des pay­sages qu’on y ren­contre. Au départ de l’é­tang de la Roche, où se trouvent le par­king et la table d’o­rien­ta­tion, on tra­verse des landes et des tour­bières, on longe des lacs et des falaises et on se laisse englou­tir par la forêt boréale et ses arbres tor­tu­rés. Les déjec­tions de renards jalonnent le che­min de caille­bo­tis, lais­sant devi­ner la pré­sence en nombre de l’animal.

Le clou de la ran­don­née, c’est le point de vue sur la val­lée de la Cor­mo­ran­dière : deux lacs, les falaises et la mer. L’en­droit est repo­sant. Et c’est pré­ci­sé­ment à cet endroit qu’un cerf de Vir­gnie est appa­ru devant moi, rejoi­gnant le lac pour s’y abreuver.
Renards et cerfs ne sont pas des espèces indi­gènes de Saint-Pierre et Mique­lon. Si on ne sait pas trop com­ment sont arri­vés les renards, les cerfs ont, quant à eux, été intro­duits dans les années 50 par les chas­seurs (je vous laisse devi­ner pour quoi faire...). Le cerf de Vir­gi­nie, pré­sent par­tout en Amé­rique du Nord, s’est très bien adap­té à Mique­lon et Lan­glade, si bien qu’a­jourd’­hui, trop abon­dant, il est deve­nu une menace pour l’é­co­sys­tème local et la fra­gile forêt boréale...

forêt boréale au cap miquelon
cap miquelon, des paysages magnifiques
les linaigrettes, flore de saint pierre et miquelon

L’isthme du Grand Barachois

L’isthme relie les pres­qu’îles de Lan­glade et Mique­lon et offre une vision assez spec­ta­cu­laire : une longue et fine langue de terre, bor­dée par une plage et des mon­tagnes à chaque bout. Une petite route longe l’o­céan pour rejoindre Lan­glade par la terre. En che­min, je croise des dizaines de che­vaux. On pour­rait les croire sau­vages, mais ce sont en réa­li­té des che­vaux domes­tiques lais­sés en liberté.

Isthme du Grand Barachois, entre Miquelon et Langlade

chevaux en liberté à miquelon et langlade

Langlade

Au bout de l’isthme, on découvre Lan­glade. Ici, ce sont prin­ci­pa­le­ment des rési­dences secon­daires de saint-pier­rais aisés. Les locaux viennent pro­fi­ter du calme et du front de mer, loin de l’ef­fer­ves­cence (toute rela­tive, hein !) de la capi­tale. Peu de voi­tures : les rési­dents viennent en bateau, moyen de trans­port le plus rapide.

Langlade et sa plage
Les petits chemins vers les maisons de Langlade
Les maisons secondaires à Langlade

Saint-Pierre

L’île et la ville portent le même nom. C’est ici que se concentrent 90% de la popu­la­tion de l’ar­chi­pel. C’est une ville calme, où il est agréable de par­cou­rir les ruelles à pied, entre les mai­sons colo­rées et quelques sur­prises, comme un grand fron­ton de pelote basque ! On joue à la pelote basque ici ?! Eh oui ! Et pour cause, les habi­tants de Saint-Pierre et Mique­lon sont des des­cen­dants aca­diens, bre­tons... et basques ! Les trois iden­ti­tés sont très pré­sentes. On peut voir ça et là des dra­peaux, des bérets, des bateaux peints aux cou­leurs des ancêtres. Et puis sur­tout, on recon­naît les ori­gines dans les noms de famille, bien sûr.

La ville est éton­ne­ment com­pacte, construite entre le port et la mon­tagne, lais­sant vierge le reste de l’île, pour le plus grand plai­sir des ama­teurs de nature. Mais même si on est là pour les ran­don­nées, flâ­ner dans les rues de Saint-Pierre reste incon­tour­nable, ne serait-ce que pour échan­ger quelques mots avec les habitants !

Phare de Saint-Pierre
crépuscule dans les rues
Lune sur l'île aux marins

Saint-Pierre, lever de soleil Lever de soleil sur Saint-Pierre

Saint-Pierre
Rues de Saint-Pierre
Saint-Pierre
Maisons en bois à Saint-Pierre
Saint-Pierre
Saint-Pierre
Saint-Pierre
Saint-Pierre

Les maisons colorées de Saint-Pierre Saint-Pierre sous la brume

Saint-Pierre

En quelques minutes de mon­tée, on sur­plombe la ville (un che­min rejoint l’ob­ser­va­toire de l’Anse à Pierre depuis la rue Daguerre) pour une plon­gée vers la nature. Une nature miné­rale où les rochers tutoient les fou­gères et les petits rési­neux. C’est par­fait pour mar­cher au hasard sans jamais se perdre !

L’île aux Marins

L’île aux Marins fait par­tie des visites incon­tour­nables de tout séjour à Saint-Pierre. L’île aux Marins a connu son heure de gloire à la fin du XIXème siècle. Elle abri­tait alors plus de 600 per­sonnes, prin­ci­pa­le­ment des pêcheurs de morue. Aujourd’­hui, l’île est un lieu de pro­me­nade et de vil­lé­gia­ture. Cer­tains de ces bâti­ments, comme l’é­glise, sont classés.

arrivée à l'île aux marins

Vue sur l'île aux marins
l'église de l'île aux marins
Com­ment aller à l’île aux Marins

La navette le P’tit Gra­vier assure des liai­sons plu­sieurs fois par jour, pour 6€ l’aller-retour.
Si vous vou­lez faire le tour de l’île, visi­ter le musée et l’é­glise, comp­tez au mini­mum 2h sur place. L’île est, certes, petite, mais il y a beau­coup de choses à voir !

Maison Jézequel sur l'île aux Marins Maison sur l'île aux marins

Maison jaune sur l'île aux Marins
cimétière de l'île aux marins

église de l'île aux marins

Le long de la côte est, entre l’é­glise et le cap Bau­dry, repose l’é­pave d’un navire. Sur la car­casse rouillée on peut encore lire Trans­pa­ci­fic. Il n’en reste pas grand-chose, juste le nez. Une nuit de tem­pête, en 1971, la brume et les rochers ont pié­gé un gros car­go et son capi­taine, pour­tant expé­ri­men­té. Nulle catas­trophe ici, per­sonne ne fut blessé.

Le Trans­pa­ci­fic était un car­go à vapeur alle­mand, par­ti du golfe Saint-Laurent. Peu après le départ, il avait ren­con­tré des sou­cis tech­niques, et deman­dé l’as­sis­tance des tech­ni­ciens de Saint-Pierre et Mique­lon. Il aurait dû res­ter au mouillage quelques jours ici, le temps d’ef­fec­tuer les répa­ra­tions, mais à son arri­vée, la brume enro­bait l’archipel.

La suite, les saint-pier­rais la racontent en sou­riant : le navire s’est échoué sur un banc de pierre. Impos­sible de l’en déga­ger. Il fut donc déci­dé d’a­ban­don­ner le car­go. Le capi­taine don­na un ultime dîner à bord, avec tout le faste qu’on peut ima­gi­ner. Puis les pêcheurs saint-pier­rais se char­gèrent de vider la car­gai­son (ou de la piller, selon les points de vue...) avant que le bateau ne soit brû­lé : il s’a­gis­sait alors d’é­vi­ter une pol­lu­tion mas­sive des eaux alentour.

Et c’est ain­si que le pre­mier juke box, qui se trou­vait ini­tia­le­ment sur le car­go, est arri­vé à Saint-Pierre et Mique­lon, tan­dis que les flots rame­naient le nez du Trans­pa­ci­fic vers la plage de l’île aux Marins, où il gît toujours.

épave du Transpacific sur l'île aux marins
phare de l'île aux marins
église de l'île aux marins
Maison en bois sur l'île aux Marins
Détail d'une maison de l'île aux marins : fenêtre et façade en bois
Fenêtre et façade en bois coloré
Maison en bois sur l'île aux Marins

Rando du Grand Colombier

Le Grand Colom­bier est une île située tout au nord de Saint-Pierre. Elle n’est pas habi­tée, sauf par des mil­liers d’oi­seaux en été ! Manque de bol pour moi, je suis arri­vée à Saint-Pierre et Mique­lon quelques jours après de départ des maca­reux et autres oiseaux migra­teurs. Il ne res­tait plus sur le gros rocher que quelques mouettes tri­dac­tyles. Mais la ran­do vaut néan­moins la peine pour les pay­sages qu’elle offre !

Le grand colombier apparait à la fin de la rando

Pour rejoindre le point de vue du Grand Colom­bier, j’ai sui­vi le sen­tier de l’anse à Hen­ri, au départ du par­king de l’é­tang Fre­cker (au-des­sus des grosses cuves). Le sen­tier est bien bali­sé, avec des pas­se­relles en caille­bo­tis pour tra­ver­ser les rivières et les tourbières.
Ce jour-là, la brume ne se levait pas, mal­gré le vent. Les pay­sages pre­naient des allures mys­té­rieuses. Les col­lines jouaient à cache-cache avec les nuages. Je n’ai croi­sé, pour seule âme qui vive, qu’un lièvre arctique.

Rando du Grand Colombier
Rando du Grand Colombier
Rando du Grand Colombier
Rando du Grand Colombier
Rando du Grand Colombier
Rando du Grand Colombier

Rando du Grand Colombier

J’ai croi­sé ce lièvre arc­tique sur le che­min du retour. Au milieu des pier­riers, dans sa four­rure esti­vale, il était dis­cret ! Il a détal­lé une pre­mière fois, allant se per­cher sur une col­line plus éloi­gnée. Je l’ai sui­vi du regard, enra­geant inté­rieu­re­ment d’a­voir lais­sé le télé­ob­jec­tif à l’hô­tel. J’ai vis­sé ma focale la plus longue, un mal­heu­reux 85mm. J’ai posé mon sac au sol avant de com­men­cer à m’ap­pro­cher, le plus dou­ce­ment pos­sible, en ram­pant dans les cailloux... Morale de l’his­toire : à Saint-Pierre et Mique­lon, il faut tou­jours être prêt pour la pho­to animalière !

J’ai rejoint la ville en lon­geant la mer. Impos­sible de se perdre, sur­tout en ayant pour point de repère l’île aux Marins voi­sine, bien visible depuis les hau­teurs du nord de Saint-Pierre.

Rando du Grand Colombier

Rando dans la vallée des 7 étangs

C’é­tait une après-midi de grand soleil. Pas la meilleure lumière pour la pho­to, mais quel plai­sir pour la ran­do ! Le sen­tier de la val­lée des 7 étangs fait lon­ger des lacs et tra­ver­ser des bois, en réa­li­sant une petite boucle. Le point d’orgue de la pro­me­nade est sans aucun doute la vue sur les étangs et, au loin, l’île aux Marins.

randonnée dans la vallée des 7 étangs

Randonnée dans la vallée des 7 étangs
Randonnée dans la vallée des 7 étangs

La pointe du Diamant

Tout au sud de Saint-Pierre, il y a ce petit cap qui se détache : le Dia­mant. Un sen­tier per­met d’en faire assez rapi­de­ment le tour. C’est une balade appré­ciée, ici.
Quelques che­vaux pro­fitent de l’air marin, tan­dis que des épaves mor­ce­lées de bateaux sont cares­sées par les vagues, dans la baie.

Pointe du Diamant Pointe du Diamant

Observer les phoques

Dans le port de Saint-Pierre, il est tout à fait nor­mal de voir un groupe de phoques se pré­las­ser. On peut les voir depuis les quais, mais rien ne vaut la pro­me­nade en zodiac (ou en kayak) pour les appro­cher et aller voir ceux qui se trouvent un peu plus loin.

Entre deux bains de soleil, ils jouent dans l’eau, sautent, plongent, et observent ces curieux bipèdes dans leurs embarcations...

Phoque à Saint-Pierre, dans le port
phoque gris curieux

Phoque à marée basse dans le port

Les phoques jouent dans le port de Saint-Pierre
Phoque sur les rochers
Phoques se prélassant devant les maisons colorées de Saint-Pierre
Sor­tie en zodiac à Saint-Pierre

L’é­cole de voile pro­pose, pen­dant l’é­té, des sor­ties en zodiac pour aller décou­vrir le milieu marin de l’ar­chi­pel. La pro­me­nade dure entre 1h30 et 3h et per­met une nou­velle pers­pec­tive sur la ville mais aus­si et sur­tout d’ap­pro­cher quelques espèces : les oiseaux du Grand Colom­bier, les phoques sur les rochers voi­sins, etc.

Les départs se font Quai Eric Tabar­ly. Comp­tez 22€/adulte et 18€/enfant.
On vous four­ni­ra une grosse com­bi­nai­son imper­méable et chaude afin que vous n’ayez pas froid sur le bateau.

Observer les oiseaux

Saint-Pierre et Mique­lon est très répu­té pour l’or­ni­tho­lo­gie. En sai­son, des mil­liers d’oi­seaux migra­teurs viennent séjour­ner ici. On dénombre dans l’ar­chi­pel plus de 300 espèces typiques de l’A­mé­rique du Nord et des régions arc­tiques ! Maca­reux, bécas­seaux, ful­mars, aigrettes, mouettes, bruands, har­fangs, il y a de quoi faire !

Si je n’y étais pas au meilleur moment pour la plu­part des espèces, j’ai quand même pu obser­ver quelques sternes, mouettes, et sur­tout les paru­lines, des petits pas­se­reaux endé­miques d’A­mé­rique du Nord.

Sternes sur les rochers
paruline

Sortie en doris avec les Zigotos :
ramer dans un bateau de pêcheur traditionnel

L’é­té, en fin de jour­née, il y a de l’a­ni­ma­tion autour des salines, ces bâti­ments colo­rés : ce sont les Zigo­tos qui redonnent vie à une tra­di­tion locale, les doris. Les doris, ce sont les bateaux de pêche tra­di­tion­nels de Saint-Pierre et Mique­lon, de petites embar­ca­tions en bois, dans les­quelles prennent place plu­sieurs rameurs.

Aujourd’­hui, les pêcheurs ont tous, bien sûr, des bateaux modernes, mais une asso­cia­tion de pas­sion­nés conti­nue de res­tau­rer ces bateaux, et d’or­ga­ni­ser des sor­ties, les soirs d’été.

Sortie en doris avec les Zigotos

Les salines
Un doris de Saint-Pierre

Dès qu’il fait beau, tous se retrouvent en fin d’a­près-midi, aux salines. La pre­mière saline est un petit musée retra­çant l’his­toire des doris et de la pêche à Saint-Pierre et Mique­lon. La saline voi­sine, n°20, est le lieu de ren­dez-vous des Zigo­tos. Lorsque je m’y rends, plu­sieurs sont déjà atta­blés, à dis­cu­ter. Au fur et à mesure, d’autres arrivent.
Se retrouvent ici des mayous (nom don­né aux métro­po­li­tains) et des saint-pier­rais, de tous âges. Il y a l’a­do­les­cente, fille et petite-fille de pêcheurs, qui parade devant ses copines parce qu’elle va aller ramer. Il y a la den­tiste pari­sienne, venue pour quelques mois dans l’île, et qui a trou­vé ici une nou­velle famille. Il y a ce retrai­té qui passe ses soi­rées dans la saline n°20, parce qu’i­ci, on retrouve tou­jours les copains. Cer­tains font par­tie des Zigo­tos depuis le début, il y a 20 ans, d’autres ne viennent qu’oc­ca­sion­nel­le­ment, mais tous ont plai­sir à remettre à l’eau le doris en bois.

Les zigotos et un doris
Doris devant les salines
Mise du doris à l'eau

Doris, bateau de pêche tradition à Saint-Pierre et Miquelon

Doris
Doris
Doris

Je grimpe dans un doris à moteur, pour suivre les rameurs. Ils font le tour du port. La mer est belle, presque sans vague. C’est un jour par­fait pour une sor­tie en doris. On longe l’île aux Marins tan­dis que le soleil décline dou­ce­ment. Tout le monde sourit.

Pen­dant ce temps-là, ça s’af­faire dans la saline : on pré­pare le repas. Car, après l’ef­fort, tout le monde reste pour par­ta­ger le repas. C’est ain­si tout l’é­té. On vient à la saline, car on sait qu’on trou­ve­ra avec qui papo­ter et pas­ser un bon moment. Per­pé­tuer la tra­di­tion du doris, c’est aus­si une bonne occa­sion pour pas­ser du temps ensemble.

Soirée avec les Zigotos

La saline des Zigotos

Doris
Saline des Zigotos, à Saint-Pierre

Regarder le soleil se lever sur Saint-Pierre

Le petit bel­vé­dère de l’Anse à Pierre domine la ville. Et tout autour, de petits che­mins mènent à tra­vers les tour­bières pour atteindre les som­mets des col­lines qui dominent Saint-Pierre. Regar­der le soleil se lever sur la ville encore endor­mie, voir les rayons éclai­rer pro­gres­si­ve­ment les mai­sons colorées...

Histoires locales

À Saint-Pierre et Mique­lon comme par­tout, ce sont les gens qui font les lieux. On appré­cie tou­jours un beau pay­sage, mais ce qui marque un voyage, ce sont sou­vent les belles ren­contres, non ?

Ici, je n’ai ren­con­tré que des gens cha­leu­reux, heu­reux de par­ler de leur archipel.

Rencontre avec Patrick, photographe ornitho

Patrick Haca­la m’a ouvert sa porte un jour de pluie. Chas­seur repen­ti, il consacre la tota­li­té de son temps libre à la pho­to­gra­phie orni­tho­lo­gique, au point d’a­voir amé­na­gé son jar­din pour les oiseaux : plan­ta­tion de tel ou tel arbre pour atti­rer cer­taines espèces, ins­tal­la­tion de per­choirs et de man­geoires pour l’hiver.

Voi­ci plus de 10 ans qu’il se consacre à l’ob­ser­va­tion, et il est inta­ris­sable. Il a réus­si à trans­mettre sa pas­sion conta­gieuse à sa famille, sa femme venant notam­ment cam­per avec lui sur le Grand Colom­bier, et l’un de ses fils ache­vant un doc­to­rat en écologie.

Il a accep­té de par­ta­ger avec moi quelques-uns de ses spots pré­fé­rés et ses astuces pour repé­rer les paru­lines. Vous trou­ve­rez ses (très belles) pho­tos sur la page e‑bird consa­crée à Saint-Pierre et Mique­lon, ou sur son pro­fil face­book.

Photographe ornitho à Saint-Pierre

Nous avons lon­gue­ment dis­cu­té de ce qui fait de Saint-Pierre et Mique­lon une des­ti­na­tion si pri­sée pour les ama­teurs d’or­ni­tho­lo­gie. Il y a tout d’a­bord la grande varié­té des oiseaux (on observe ici plus de 300 espèces dif­fé­rentes) et leur den­si­té pen­dant l’é­té. Et comme l’île de Saint-Pierre est toute petite, il n’y a jamais besoin d’al­ler très loin pour obser­ver des oiseaux.
Ce sont des oiseaux typiques de l’A­mé­rique de Nord ou des contrées nor­diques : on trouve donc des oiseaux très colo­rés et très photogéniques.
Enfin, Patrick appré­cie par­ti­cu­liè­re­ment la flore de Saint-Pierre et Mique­lon, sa meilleure alliée dans la recherche des oiseaux : les arbres bas per­mettent de trou­ver assez faci­le­ment les oiseaux et donc d’être à la bonne hau­teur pour les photographier.

Rencontre avec Leïla, éleveuse de chèvres et productrice de fromage

Leïla, éleveuse de chèvre et productrice de fromage à Miquelon

le seul élevage de chèvres de Miquelon

Leï­la avait un rêve un peu fou : quit­ter le pla­teau de Mil­le­vaches (une belle région, rurale, entre Cor­rèze et Creuse : voir l’ar­ticle que j’a­vais écrit sur ma visite de la région) pour s’ins­tal­ler comme agri­cul­trice au Cana­da. Et c’est en voya­geant dans la région qu’elle a eu le coup de cœur pour Saint-Pierre et Miquelon.
En 2008, elle a donc posé ses valises à Mique­lon pour créer le seul éle­vage de chèvres de l’archipel.

Les débuts furent com­pli­qués, sur tous les plans. Leï­la devait gérer en paral­lèle sa fille, encore bébé, et ses chèvres. Le tout dans des îles où les habi­tants n’é­taient pas, de prime abord, de gros consom­ma­teurs de fro­mage. Heu­reu­se­ment, ses pro­duits lai­tiers ont fini par convaincre et faire de nom­breux adeptes !

Les chèvres de Leï­la passent l’é­té dehors, avant de reve­nir au chaud pour l’hi­ver. À Mique­lon, ce n’est ni l’es­pace ni l’herbe qui manquent !

Aujourd’­hui, l’é­le­veuse et pro­duc­trice ne fait plus de vente directe, faute de temps. Pour ache­ter ses fro­mages et yaourts, il faut donc se rendre à l’épicerie.

Chèvre à Miquelon

Rencontre avec Gilles et Stéphane, pêcheurs

Dire qu’il ne fai­sait pas beau ce matin-là serait un euphé­misme. Je devais retrou­ver les deux pêcheurs à leur arri­vée au port, après deux nuits en mer. Je me suis donc levée avant le soleil, j’ai enfi­lé mon plus bel imper­méable et j’ai mar­ché jus­qu’au port sous une pluie bat­tante. Il n’y avait pas un chat sur les quais. Et pas un bateau non plus.
Me voi­ci donc, à 5h du matin, en train d’er­rer dans le port, sous des trombes d’eau. Au moment où je com­mence à déses­pé­rer, je repère deux phares de voi­ture qui approchent. Je m’a­vance vers le véhi­cule. Un homme ouvre sa fenêtre. Ce pour­rait être le début d’un film d’hor­reur où je finis décou­pée en mor­ceaux, à ser­vir d’ap­pât aux pois­sons dans le Golfe du Saint-Laurent. Mais comme nous sommes à Saint-Pierre et Mique­lon, tout se passe dif­fé­rem­ment : j’ex­plique que je cherche le bateau de Gilles et Sté­phane et le conduc­teur me rétorque « oh ben vas‑y, grimpe, je t’emmène, tu vas pas y aller sous la pluie ! »

C’est comme ça que je retrouve les frères Gilles et Sté­phane Poi­rier, des­cen­dants aca­diens et pêcheurs à bord du Cap Per­cé, qui viennent de ren­trer au port avec 10 tonnes de concombres de mer.

Stéphane et Gilles Poirier, pêcheurs à Saint-Pierre
Bateau de pêche, le Cap Percé
Retour de pêche, bateau au port
Le jour se lève sur le port
Concombre de mer
Retour de pêche
Phare de Saint-Pierre dans la brume
Concombre de mer (Holothurie)

Avant de vider la cuve du bateauDans la cuve du bateau, pleine de concombre de mer

Les concombres sont transportés directement à l'usine
Usine de tri et traitement des produits de la mer
Pêcheurs à Saint-Pierre
Saint-Pierre dans la brume

Gilles Poirier, pêcheur à Saint-Pierre

Le bateau de pêche reste amar­ré quelques heures à côté de la conser­ve­rie, le temps de vider le char­ge­ment. Les concombres sont aspi­rés direc­te­ment de la cale à la boîte de trans­port. Et en quelques minutes, les voi­là déjà sur le tapis, prêts à être triés.

Ces concombres, que les saint-pier­rais appellent couilles de bre­tons, seront réduits en poudre et ven­dus en Chine, pour leurs sup­po­sées ver­tus aphrodisiaques.

Rencontre avec Yoann, kite-surfeur

Yoann passe sa vie dans l’eau. Sca­phan­drier dans la jour­née, il change de com­bi­nai­son après le tra­vail pour aller pra­ti­quer le kite-surf. Je suis res­tée deux heures avec lui, à attendre le vent qui ne s’est jamais levé.
Si vous vou­lez lire son por­trait, ça se passe sur France.Fr.

Kite surf à Saint-Pierre et Miquelon
Yohan, kite-surfeur
Kite-surf
Kite-surf

Saint-Pierre et Miquelon : carnet pratique

Comment venir à Saint-Pierre et Miquelon ?

Com­ment venir depuis la France métropolitaine ?

Il existe depuis 2018, en été, un vol direct entre Saint-Pierre et Paris. La liai­son est assu­rée par ASL, en par­te­na­riat avec Air Saint-Pierre.

En dehors de l’é­té, il vous fau­dra faire escale à Mont­réal. Atten­tion : cela sup­pose donc d’être en règle avec l’im­mi­gra­tion cana­dienne, en fai­sant une demande d’AVE (7$) sur le site offi­ciel.

Com­ment venir depuis le Canada ?

Si vous êtes en voyage au Cana­da, vous pou­vez, très faci­le­ment, venir pas­ser une semaine dans l’ar­chi­pel fran­çais : il existe notam­ment un fer­ry entre For­tune, au Sud de Terre-Neuve, et Saint-Pierre et Miquelon.
Par avion, Air Saint-Pierre pro­pose des liai­sons depuis les îles de la Made­leine, Mont­réal, Hali­fax, ou Saint John’s.

Comment se déplacer à Saint-Pierre et Miquelon ?

Sans per­mis, j’ai par­fois pro­fi­té de la gen­tillesse de quelques habi­tants pour me faire dépo­ser au départ de quelques ran­don­nées, mais glo­ba­le­ment, tout se fait très bien à pied. Il est, selon moi, inutile de louer une voi­ture pour visi­ter Saint-Pierre (la ville étant, qui plus est, un dédale de sens uniques !). Pour explo­rer Mique­lon et Lan­glade, tou­te­fois, il vaut mieux louer un vélo afin de rejoindre plus rapi­de­ment les dif­fé­rentes zones de l’île.

Aller de l’aé­ro­port au centre-ville

L’aé­ro­port de Saint-Pierre est proche du centre-ville. Si vous n’êtes pas trop char­gé, il est donc tout à fait pos­sible de le rejoindre à pied. Sinon, il existe des ser­vices de taxi et de mini­bus avec chauffeur.

Tous les contacts sur le site de l’Of­fice de Tou­risme.

Louer une voiture

Ici, pas de grosse com­pa­gnie de loueurs, uni­que­ment des indé­pen­dants. Il vous fau­dra donc les contac­ter direc­te­ment si vous sou­hai­tez com­pa­rer les prestations.

Liste des loueurs sur le site de l’Of­fice de Tou­risme.

Aller de Saint-Pierre à Mique­lon et Langlade

Une liai­son régu­lière est assu­rée par fer­ry entre Saint-Pierre et Mique­lon ain­si qu’entre Saint-Pierre et Langlade.
Comp­tez 1h30 en moyenne pour la tra­ver­sée entre Mique­lon et Saint-Pierre, un petit peu moins pour aller de Saint-Pierre à Lan­glade. Vous pour­rez embar­quer avec votre vélo pour un sup­plé­ment de 4€.

Vous trou­ve­rez le détail des tarifs et des horaires sur le site de la com­pa­gnie.

La tra­ver­sée est très agréable, car elle longe les côtes, per­met de pro­fi­ter de beaux pay­sages et même, par­fois, d’ob­ser­ver quelques phoques !

bateau entre Saint-Pierre et Miquelon

Lever de soleil sur le port de Saint-Pierre depuis le ferry vers Miquelon

Liaison par bateau entre Saint-Pierre et Miquelon
Liaison par bateau entre Saint-Pierre et Miquelon

Où dormir ?

Il y a (très) peu d’hé­ber­ge­ments à Saint-Pierre et Mique­lon. Il est donc vive­ment conseillé de réser­ver avant votre venue !

Vous trou­ve­rez la liste des hôtels sur le site de l’Of­fice de Tou­risme, ain­si que deux B&B sur Boo­king.
Per­son­nel­le­ment, j’ai dor­mi à l’Au­berge Saint-Pierre. C’é­tait très bien.. Seul défaut : l’heure tar­dive du petit déjeuner !

Peut-on camper facilement ?

Il n’y a aucun cam­ping offi­ciel, mais le bivouac est très pra­ti­qué par les locaux ! Essayez sim­ple­ment de ne pas lais­ser de traces de votre pas­sage der­rière vous.
Même en été, pré­voyez une tente qui sup­porte vent et pluie, ain­si qu’un duvet chaud : les nuits peuvent être fraîches !

Où manger ?

La gas­tro­no­mie locale est très por­tée sur la viande et, bien sûr, les pois­sons ain­si que les fruits de mer. Tou­te­fois, j’ai tou­jours réus­si à avoir une option végé­ta­rienne, même si elle n’é­tait pas au menu. Dans la plu­part des res­tau­rants, il est conseillé de réser­ver à l’a­vance pour avoir une table. Mais il existe éga­le­ment quelques pos­si­bi­li­tés de snacks.

Si vous n’a­vez pas de pro­gramme pré­cis, et comp­tez sim­ple­ment vous pro­me­ner, je vous conseille de vous pré­pa­rer un repas à empor­ter le matin : il n’y a pas de res­tau­rant par­tout, cer­tains peuvent être fer­més, et vous ris­quez de vous retrou­ver sans rien.

Pour consul­ter la liste com­plète des lieux où man­ger dans l’ar­chi­pel, ren­dez-vous sur le site de l’Of­fice de Tou­risme.

La météo à Saint-Pierre et Miquelon

Saint-Pierre et Mique­lon n’é­tant pas dans les Caraïbes, on ne vient pas ici, bien sûr, en espé­rant y trou­ver la cani­cule. Ce serait même plu­tôt l’in­verse : c’est un bon endroit pour pro­fi­ter d’un été pas trop chaud ! Ain­si, la tem­pé­ra­ture moyenne oscille entre 15 et 19°C en été, et tourne autour de 0°C en hiver.
Le cli­mat esti­val est, en fait, assez simi­laire à celui de pays comme l’Is­lande ou le Groen­land : la météo est très chan­geante. On peut avoir de la pluie et du brouillard le matin, et un grand soleil l’a­près-midi, ou l’in­verse. Il est donc vive­ment conseillé de tou­jours avoir une veste avec soi, bien sûr.

La meilleure période pour visi­ter Saint-Pierre et Mique­lon dépend de vos attentes. Si vous venez pour la ran­don­née et les pay­sages, fin août/septembre est une très jolie période pour les cou­leurs et les lumières. En revanche, si vous espé­rez pho­to­gra­phier les oiseaux, il vau­dra mieux venir entre mai et juin.

brume sur Miquelon
Grand soleil sur Saint-Pierre
Brouillard sur l'étang Thélot

Quelques photos en plus

(juste pour ne pas ter­mi­ner sur des his­toires de pluie et de brouillard !)

Coucher de soleil sur Saint-Pierre


Un pro­jet en col­la­bo­ra­tion avec France.fr, le minis­trère des Outre-mer, Air Saint-Pierre et l’Of­fice de Tou­risme de Saint-Pierre et Miquelon.

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33 commentaires

Céline - La Marinière en Voyage 8 novembre 2019 - 7:26

Superbe éva­sion dans ce ter­ri­toire si peu connu et qui paraît si loin­tain ! Tes pho­tos sont magni­fiques et donnent vrai­ment envie de décou­vrir tous ces coins. On a l’im­pres­sion d’une île hors du temps...

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Soleri 8 novembre 2019 - 8:35

Tout sim­ple­ment magnifique 👍👍👍
Votre repor­tage donne vrai­ment envie de décou­vrir ces îles ! Et les pho­tos sont de toute beau­té !!! Tout ce que j’aime 👏🏻👏🏻👏🏻Bonne conti­nua­tion à vous

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Bourgeois-Théault Anne-Marie 8 novembre 2019 - 13:59

Bon­jour,
Je viens de regar­der avec bon­heur votre magni­fique repor­tage sur mon Archi­pel. Pho­tos magni­fiques ... repor­tage très com­plet, juste vous avez oublié les nor­mands dans nos ori­gines . Mes ancêtres venaient d’Avranches et Caen du côté pater­nel et du Pays Basque et Aca­dien et Bre­tons du côté Mater­nel ... beau mélange 😂 Mer­ci pour avoir su mettre en valeur notre Archi­pel, encore trop mécon­nu ❤️

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Bernard Gratton 8 novembre 2019 - 15:32

Bon­jour je suis fils de la grande famille Girar­din de St-Pierre. je vie à Matane Qué­bec. Mer­ci de l’excellent tra­vail que vous faites, merci.

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Madame Oreille 28 décembre 2019 - 20:33

Mer­ci à vous !

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Hacala 10 novembre 2019 - 8:28

Je n’ai pas pris le temps de lire ‚une autre fois ...pho­tos magnifiques.Bravo !pour avoir mis en valeur notre archi­pel !bonne continuation.

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lalydo 10 novembre 2019 - 15:39

Depuis que j’a décou­vert ton voyage via Ins­ta­gram, je n’ai plus qu’une envie : y aller ! Ces lieux res­pirent la sérénité...

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Madame Oreille 28 décembre 2019 - 20:32

C’est vrai, c’est plu­tôt calme et serein !

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Gauvain Christophe 13 novembre 2019 - 10:17

Natif de Mique­lon, que j’ai quit­té depuis de nom­breuses années, à mon grand regret.., j’a­vais 13 ans, j’ai vu avec grand plai­sir ce repor­tage, qui pour une fois est très bien racon­té, avec de magni­fiques pho­tos et pay­sages que j’ai arpen­té ??, (à che­val pour ceux qui ne connaissent pas)... Je le par­tage volon­tiers pour que ma famille et mes amis ne passent pas à côté..

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Madame Oreille 28 décembre 2019 - 20:31

J’es­père que vous avez l’oc­ca­sion d’y retour­ner régu­liè­re­ment, tout de même 🙂

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Francoise Beaupertuis 14 novembre 2019 - 19:46

Très beau repor­tage de mon archi­pel, il y aurait encore beau­coup à dire, sur la flore, les cueillettes de baies sau­vages, etc... mais votre article fait bien res­sor­tir le prin­ci­pal, mer­ci à vous.

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Madame Oreille 28 décembre 2019 - 20:30

Si j’a­vais l’oc­ca­sion de venir plus long­temps, je crois qu’il y a même matière à un beau livre tant il y aurait à dire ! (et à pho­to­gra­phier... quel regret de ne pas avoir vu beau­coup d’oi­seaux, ni les baleines...)

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Detcheverry 14 novembre 2019 - 23:27

Bon­jour,
Joli repor­tage, juste un regret... Qu’il n’y ait pas plus de pho­tos sur Mique­lon (île sou­vent oubliée par rap­port à St Pierre).
Mique­lon ne s’ar­rête pas au vil­lage et il n’y a pas que le Cap à voir à Mique­lon. Il y a plein d’autres balades.

Une Mique­lon­naise

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Madame Oreille 15 novembre 2019 - 20:04

Je veux bien vous croire ! C’est d’ailleurs une petite frus­tra­tion per­son­nelle que de n’a­voir pas plus explo­ré Mique­lon, et même Lan­glade. Je n’ai mal­heu­reu­se­ment pas pu consa­crer plus d’une (trop courte) jour­née aux deux presqu’îles...

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JEANNINE MASSON 23 novembre 2019 - 17:50

j’ai ado­ré !! magni­fiques paysages …………..
bravo

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Madame Oreille 28 décembre 2019 - 20:29

Mer­ci Jeannine !

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Ed 5 décembre 2019 - 16:30

Pu**** qu’est-ce que c’est beau ! L’ar­ticle est vrai­ment détaillé en tout cas, une bonne base pour pré­pa­rer son voyage.
Une des­ti­na­tion ori­gi­nale et sublime. Vous avez eu de la chance au niveau de la météo, par ailleurs 😉

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Madame Oreille 28 décembre 2019 - 20:28

J’ai eu pas mal de pluie, je vous rassure 😉
Mais la brume est très pho­to­gé­nique ici !

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VIGNEAU 21 décembre 2019 - 4:17

Même si je n’ai pas pris le temps de tout lire et regar­der toutes les pho­tos, je me demande quand-même avec quelle per­mis­sion vous avez pris des pho­tos des mai­sons de par­ti­cu­liers ???? en tout cas la notre
La pho­to N° 11 inti­tu­lée par vous « Vieille mai­son en bois à Mique­lon », est un mur de notre pro­prié­té en tra­vaux, cette pho­to n’a rien à faire sur votre site et je vous demande de la sup­pri­mer de cet article
Mer­ci d’ap­por­ter une correction

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Madame Oreille 28 décembre 2019 - 20:27

Bon­jour,

Le droit fran­çais auto­rise la pho­to­gra­phie des biens des par­ti­cu­liers dès lors que l’i­mage ne porte atteinte ni à l’in­ti­mi­té, ni à la digni­té, et que sa publi­ca­tion ne cause aucun trouble anor­mal. En outre, il s’a­git d’un détail de façade : la mai­son n’est abso­lu­ment pas localisable.
Le cas pré­sent, j’ai donc par­fai­te­ment le droit de publier ces photos.

Cor­dia­le­ment,
Aurélie

Répondre
Cuvier 6 janvier 2020 - 19:34

Bon­jour,
J’ai eu la chance d’y aller pro­fes­sion­nel­le­ment de avril à fin sep­tembre 2019, le récit de votre article est tout à fait repré­sen­ta­tif de spm, les pho­tos éga­le­ment, une aven­ture humaine extra­or­di­naire, un coin pai­sible au demeu­rant et une qua­li­té de vie incroyable en ayant eu la chance d’un bel été chaud et ensoleillé
Bra­vo pour votre récit
Cordialement

Répondre
B. Girard 29 décembre 2019 - 21:12

Mer­ci pour ce repor­tage et ces pho­tos sur un archi­pel qui m’a tou­jours fait rêver. En espé­rant pou­voir un jour y mettre les pieds pour de vrai.

Répondre
Aurélie 12 janvier 2020 - 19:40

Mer­ci pour ce très beau repor­tage ! Je rêve de cette des­ti­na­tion... pour­quoi pas pour y tra­vailler un an d’ailleurs, cela me ten­te­rait bien !

Répondre
zoize 1 mars 2020 - 19:34

mer­ci pour votre mer­veilleux reportage..j en reve depuis des années un jour peut etre....

Répondre
Lola de Prochains détours 12 avril 2020 - 8:16

Cet endroit a l’air magni­fique. Je rêve d’y aller grâce à ton repor­tage ! Merci.

Répondre
Sp97500 26 juin 2020 - 11:08

Un bel article accom­pa­gné de magni­fiques images.
Est-il pos­sible d’obtenir une pho­to en par­ti­cu­lier en for­mat HD ?

Répondre
Madame Oreille 30 juin 2020 - 22:33

Pour en faire quoi ?

Répondre
Rault Thierry 2 juillet 2020 - 22:56

Fan­tas­tique, mon grand père venait de Saint Pierre, une vue réelle et em même temps artis­tique de l’archipel.

Répondre
Daviaud-Godenèche 27 juillet 2020 - 0:44

Magni­fique repor­tage avec ces pho­tos qui me donnent vrai­ment envie d’aller visi­ter les lieux où ma grand-mère pater­nelle est née. Catherine

Répondre
Sylvia Duarte 6 août 2020 - 14:20

Repor­tage magni­fique ! Quelle belle décou­verte ! Cela m’a don­né encore plus envie de connaître et d’ex­plo­rer Saint Pierre et Mique­lon ! Mer­ci pour vos récits !

Répondre
Julien 20 janvier 2021 - 11:02

C’est un très beau repor­tage évi­dem­ment. J’ai tou­te­fois une ques­tion naïve : j’ai habi­té au Qué­bec et je me suis tou­jours deman­dé si les habi­tants de Saint-Pierre-et-Mique­lon avaient l’ac­cent canadien ?

Répondre
Madame Oreille 25 janvier 2021 - 13:04

Ahah ! Non, pas du tout.

Répondre
Sylvie 23 juillet 2022 - 7:24

Beau repor­tage ; je pré­pare un road trip à pied et vélo là bas pour y fêter mes 70 ans !! c « est deci­dé ! Mer­ci ! SYLVIE

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