Comment prendre de belles photos d’animaux en safari ? Petit guide pratique pour choisir son matériel, composer ses photos, et réussir ses réglages !
Photographier les animaux en safari : le matériel
La photo animalière fait partie de ces (rares) cas où le matériel importe beaucoup dans la réussite des photos. Alors voici quelques conseils pour bien vous équiper.
N’oubliez pas d’ajouter dans votre sac des batteries de rechange et des cartes mémoire (retrouvez ma check-list pour sac photo ici), bien sûr, mais aussi de quoi nettoyer votre matériel de la poussière (des lenspen, par exemple).
Acheter un objectif ou en louer un ?
Pour les animaux sauvages, globalement, on pourrait se dire qu’on va tout photographier au 70 – 200, le téléobjectif classique. Oui mais voilà, celui-ci est bien trop court pour de nombreux animaux, surtout les petits, comme les oiseaux.
Si vous voulez photographier les animaux lors d’un safari, il vous faudra un très bon objectif, avec une focale longue. Comme les animaux sont plutôt actifs le matin et le soir, ce téléobjectif devra, en plus, être assez lumineux. Conclusion : du matériel cher, voire très cher.
Alors, si vous faîtes beaucoup de photo animalière, que vous êtes passionnés d’ornitho, ce sera peut-être un investissement intéressant, mais si vous ne faîtes qu’un safari par an, la location sera bien plus avantageuse : j’avais dédié un article à ce sujet, ici. L’investissement est bien moindre tout en vous permettant de profiter de matériel haut de gamme pour des photos de qualité.
Quel objectif choisir ?
À titre personnel, après avoir loué le 100 – 400 de Canon, j’ai finalement investi dans un 150 – 600, chez Tamron. Je l’ai emmené sur plusieurs voyages (Afrique du Sud, Tanzanie, mais aussi en Amérique Centrale) et j’en suis ravie.
Il faut toutefois savoir que ce genre d’objectif est très lourd, et ne peut donc pas être compatible avec tous les voyages.
Pour votre safari, je vous conseille de choisir, autant que possible des objectifs stabilisés : cela vous évitera les photos floues. Essayez également de choisir un objectif avec un moteur de mise au point rapide (le sigle USM chez Canon, par exemple).
Méfiez-vous des objectifs trop bas de gamme : la qualité sera rarement au rendez-vous, avec des photos qui manqueront de piqué, surtout en bout de zoom.
Et les doubleurs ou multiplicateurs de focale ?
Les doubleurs, ou multiplicateurs de focale, sont des accessoires que l’on place entre le boîtier et l’objectif, pour un zoom plus important. Ils agissent un peu comme une grosse loupe.
Le soucis, c’est que seuls certains objectifs sont compatibles avec les multiplicateurs : on peut perdre l’autofocus, ce qui est un peu gênant en safari, tout de même !
De plus, les multiplicateurs font également perdre en luminosité. Et là encore, c’est gênant pour photographier les animaux, sauf à avoir un objectif très lumineux ou un appareil qui gère très bien la montée en ISO.
En clair, investir dans un multiplicateur n’est pertinent que si vous avez déjà un bon téléobjectif lumineux et pleinement compatible. Si vous avez le 70 – 200 2.8 de Canon, par exemple, vous pouvez le transformer en 140 – 400 grâce à ce téléconvertisseur.
Vérifiez bien la liste des objectifs compatibles avant d’acheter un multiplicateur de focale.
L’accessoire indispensable : le bean bag, ou sac de haricots
C’est quoi un bean bag ? C’est ça.
Vous allez vous retrouver pendant des heures à scruter l’horizon et mitrailler dans une voiture, avec du matériel très lourd. Le bean bag vous permet de poser votre objectif sur la portière. Vous épargnez vos bras, et vous gagnez en stabilité. Parce qu’en bout de zoom, à 600mm, avec 5kg de matériel dans les mains, c’est pas facile de ne pas trembler !
Comprendre la différence entre les focales
On a souvent tendance a limiter l’effet de la focale au zoom : à 35mm, on a un plan large tandis qu’à 400mm, on a un plan serré. C’est vrai, mais c’est plus compliqué de ça.
En réalité, il faut bien comprendre que reculer et zoomer ne donne pas le même résultat qu’utiliser un grand-angle. Ce n’est pas une affaire de qualité. C’est une affaire de rendu, et de choix..
Voici un exemple, qui vous permettra de mieux comprendre la différence entre les focales, et surtout, l’impact que ça peut avoir sur une photo :

À 35mm, avec le canon 16 – 35 (très proche de l’éléphant !)

À 450mm, avec le tamron 150 – 600 (plus loin de l’éléphant)
Ces deux éléphants ont été photographiés le même jour, au même endroit (en Tanzanie). La lumière est sensiblement la même. Les deux photos ont été prises avec un reflex full frame. L’éléphant occupe sensiblement le même espace dans l’image.
Mais d’un côté, j’avais un grand angle, et de l’autre, un téléobjectif. Ce qui a changé, c’est la distance entre l’éléphant et moi. En effet, être plus loin et zoomer permet de créer de la profondeur, là où le grand-angle a tendance à écraser les plans, voire à déformer.
De plus, en safari, on se trouve bien souvent dans des voitures assez hautes, ce qui donne des photos assez peu naturelles lorsque l’animal est très proche : photographier un éléphant en plongée ne le met pas trop en valeur. Le fait d’être plus haut que le regard de l’animal est atténué lorsqu’on se trouve assez loin de lui.
Si on schématise, on peut résumer ainsi : le télé-objectif permet de donner un impression de grandeur au sujet en l’isolant, là où le grand-angle permettra de laisser plus de place au contexte.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner :
prendre deux boîtiers en safari
J’ai toujours pris deux boîtiers avec moi en safari, et je vous le recommande vivement, même si l’un des boîtiers est tout vieux. Pour mon premier safari, au Kenya, il y a quelques années, j’avais pris mon 5d avec mon précédent boîtier, un 550d. Comme ce second est APS‑c, j’ai mis mon télé-objectif dessus, afin de profiter du facteur de crop. Les APS‑c ont des capteurs plus petits, qui rognent dans l’image. Ainsi, un 50mm sur un APS‑c donnera un résultat assez proche (en terme d’échelle) à un 85mm, et un 400mm équivaudra à un 600mm !
Afin d’illustrer mon propos, et de mieux vous expliquer l’importance des deux boîtiers, je vais vous raconter une anecdote.
Je me trouve en safari en Tanzanie. Je suis là pour réaliser une vidéo pour un grosse agence de voyage française (c’est là, pour les curieux), et je fais quelques photos entre deux plans, pour le plaisir. Le soleil est en train de se coucher quand nous tombons sur un groupe d’éléphants. La lumière est magnifique. Nous restons à les observer jusqu’à ce que le troupeau se mette en route.
J’ai deux boîtiers autour du cou : un 6d, et un 5dII, me permettant d’alterner les gros plans et les plans larges. Et je passe mon temps à jongler. Je suis ainsi beaucoup plus réactive que si je devais changer d’objectif toutes les 3 secondes, et je peux varier les cadrages sans difficulté.
Ainsi, lorsque arrive un guépard, je n’ai qu’à attraper le bon appareil, celui qui a le télé-objectif !
Safari photo : conseils pour composer ses images
En safari, n’hésitez pas à travailler en série. L’idée est d’avoir des images qui se complètent entre elles, qui racontent une histoire. Certaines images fortes pourront marcher toutes seules, d’autres permettront un panorama complet dès que présentées ensemble. L’important est donc de varier les cadrages.
Photographier l’animal dans le paysage
Avec l’excitation liée à l’apparition d’un animal, on a tendance toujours essayer de zoomer au maximum, sans forcément réfléchir au cadrage, ni à ce qui fera une belle photo : on veut l’animal en gros !
Pour autant, photographier l’animal plus petit dans le cadre, en soignant la composition, permet à la fois de valoriser le sujet, mais aussi de donner un contexte. Ce n’est pas un guépard dans un zoo, c’est un guépard en Tanzanie, devant le Kilimandjaro. Ce ne sont pas deux girafes au zoo de Vincennes, mais deux girafes sauvages devant le mont Kenya.
Quand vous photographiez les « gens », il est toujours intéressant de varier les portraits serrés et les scènes de vie qui montrent aussi le lieu, le contexte. Il en est de même avec les animaux, et ce même lorsqu’ils ne sont pas devant des montagnes iconiques : montrez leur habitat autant que les détails de leur pelage.
Jouer avec les détails et les textures
N’hésitez par à faire, de temps à autres, de très gros plans : captez un regard, isolez une texture. La peau fripée de l’éléphant, les taches de la girafe, les motifs du zèbre ou le pelage d’un fauve sont autant d’éléments graphiques à photographier. Amusez-vous !
Jouer avec la lumière
Les lumières de d’Afrique australe sont magnifiques. Le soir, le soleil rasant donne des couleurs dorées au paysage. Vous pouvez cherchez ces backlights naturelles, qui, lorsqu’elles arrivent par derrière le sujet, créent un liseré lumineux faisant ressortir l’animal. Vous pouvez aussi jouer avec les ombres chinoises (en gérant la sous-exposition ou la zone de la mesure) lorsque l’animal se place devant le soleil.
Enfin, n’hésitez pas à chercher les endroits secs au coucher du soleil : la poussière, levée par un éléphant, par exemple, permet de jolis jeux de lumière.
Exemples de focales
Voici quelques exemples de photos prises à travers mes voyages au Kenya, en Afrique du Sud et en Tanzanie.
Les objectifs utilisés dans ces photos sont le 100 – 400 de Canon, 150 – 600, chez Tamron, ainsi que le 16 – 35 de Canon.
De 16 à 35mm, au grand-angle
Autour de 100mm
De 150 à 300mm
De 300 à 400mm
À 600mm
Les réglages : comment ne pas faire des photos floues en safari
Enfin, vous pouvez choisir de faire des photos floues, hein ! Vous pouvez vous amuser avec les flous de mouvement, par exemple. Mais cela supposera un petit peu d’entrainement, et ce n’est pas ce dont on va parler ici.
La mise au point
À moins d’avoir de très très très bons yeux, que vous soyez très réactif et très agile, il est probable que vous utilisiez l’auto-focus de votre appareil. Il existe deux modes, entre lesquels il faudra jongler selon les situations. (En fait, il en existe d’autres, mais pour la photo de safari, il n’y a que ces deux là qui nous intéressent)
Si l’animal ne bouge pas : AF‑S / one shot, l’auto-focus statique. Dans ce mode, on utilise le collimateur central (appuyer à mi-course pour faire la mise au point), puis on décale l’appareil photo pour faire son cadrage, et déclencher. La mise au point est précise, et figée.
Si l’animal est en train de courir : AF‑C / AI servo, l’auto-focus continu. Dans ce mode, on fait sa composition, puis on sélectionne le collimateur en fonction de son cadrage. La mise au point suit alors le sujet.
Les réglages : quel mode choisir ?
Toujours dans l’optique d’être le plus réactif possible, je vous conseille d’utiliser les modes Priorité Vitesse et Priorité Ouverture (si vous êtes perdu dans ces notions, rendez-vous ici pour apprendre les bases de la photographie : vous verrez, c’est simple !). En photo animalière, vous pourrez choisir un mode ou l’autre, selon votre façon de travailler, et le résultat attendu.
Le flou de bougé
Quel que soit le mode pour lequel vous optez, si vous n’avez pas un objectif stabilisé, il vous faudra néanmoins toujours prendre en compte le flou de bougé. Ce flou correspond aux tremblements de l’humain qui tient l’appareil. Avec un grand-angle, il est à peine perceptible, mais plus la focale est longue (et le zoom important), plus le flou de bougé peut être grand. Il faut donc éviter les vitesses trop basses avec un télé-objectif.
Concrètement, si vous photographiez un lion immobile avec un 600mm, il faudra éviter d’utiliser des vitesses inférieures à 1/600ème de seconde. Si vous photographiez un éléphant, lui aussi statique, à 200mm, évitez une vitesse inférieure à 1/200ème.
Notez que si vous avez un reflex avec un capteur APS‑C, il faudra alors prendre en compte le facteur de crop. Le calcul sera alors, dans le cas de notre lion : 600 (focale) x 1,6 (facteur de crop chez Canon) = 960. On évitera donc de descendre en dessous de 1/1000ème, si on veut être sûr d’éviter tout flou de bougé.
Priorité Vitesse
Si vous n’êtes pas trop sûr de vous et voulez assurer le coup pour avoir toutes vos photos nettes : optez pour le mode Priorité Vitesse. C’est avec ce mode que vous pourrez figer l’animal, à tous les coups.
Lorsque vous faîtes les réglages, vous avez deux choses à prendre en compte : le flou de bougé (le fait que vous trembliez) dont nous parlions ci-dessus, et la vitesse de déplacement de l’animal (flou de mouvement).
Alors comment on photographie un lion ou un zèbre en train de courir ? Ou n’importe quel animal en mouvement ? Eh bien on ajuste la vitesse d’obturation à la vitesse de l’animal. Plus celle-ci est rapide, moins l’animal risque d’être flou, même s’il s’agit d’un guépard en pleine course. Photographier un éléphant qui marche nécessitera une vitesse moins élevée qu’immortaliser une gazelle en train de détaller, bien sûr.
Toutefois, photographier dans des vitesses très rapides peut vous imposer de monter les ISOs, surtout si votre objectif n’est pas assez lumineux. Sachez donc doser ces deux paramètres pour avoir des photos nettes, tout en évitant le bruit.
Priorité Ouverture
Le mode Priorité Ouverture est parfait si vous souhaitez maîtriser la profondeur de champ, de sorte à ce que le flou d’arrière ou d’avant plan fasse ressortir l’animal.
Il est tout à fait possible de faire toutes vos photos en Priorité Ouverture, afin de doser le bokeh, si vous gardez un œil sur la valeur Vitesse proposée par l’appareil lors de la mesure de l’exposition. Concrètement, ayez en tête la vitesse en dessous de laquelle vous ne voulez pas descendre, et surveiller les informations données dans le viseur.
32 commentaires
Hello Aurélie 🙂
J’ai prévu de faire un safari dans les 3 ans qui arrivent (oui c’est encore loin), je vais donc garder cet article dans un coin jusqu’au grand moment.
Tes photos sont magnifiques !!
Tu prévois longtemps à l’avance, là ! Tu veux aller où ?
Salut Aurélie !
Merci pour cet article bien complet. Est-ce que tu es satisfaite du Tamron 150 – 600 G2 ? Est-il bon en condition de basse lumière ? J’hésite depuis un petit moment entre celui là et le Sigma Sport. Comme j’aimerai bien faire de plus en plus d’animalier, j’ai envie d’investir dans un un bon caillou mais je n’ai pas du tout le budget pour une longue focale fixe (que je préférerai louer à l’occasion) et le Sigma Sport reste relativement cher.
Concernant le safari, est-ce que tu pourrai préciser comment cela fonctionne quand tu prends des photos ? J’imagine quand quand on y va pour faire de la promotion d’une agence de voyage ou autre, il est plus facile de demander à déplacer le véhicule pour tourner autour du sujet et trouver la composition souhaitée. J’ai un peu peur que cela me frustre lors d’un safari en groupe où on n’est pas forcément libre. Ça m’est arrivé au Pantanal et j’en suis ressorti un peu frustré, peu de déplacement possible et j’étais beaucoup trop court avec un simple 55−300…
Superbe photos en tout cas 🙂
Bonjour Clément,
Le Sigma n’était pas dispo quand j’ai acheté mon Tamron, mais je pense qu’il est légèrement meilleur (pour la stab, notamment). Toutefois, je suis quand même ravie du Tamron. (et je monte en ISO quand nécessaire)
Pour l’organisation, j’ai toujours vu les chauffeurs s’efforcer de proposer un bon service, surtout dans des pays où il est habituel de laisser un pourboire. Mais j’annonce toujours la couleur au début : je veux faire des photos. (et je privatise au maximum dans les pays où c’est possible)
Merci, c’était passionnant. Je retiens notamment l’idée de ressortir mon aps‑c pour bénéficier du crop !!
Merci à toi 🙂
Bonjour Aurélie,
Vous avez photographié un rare hybride entre le zèbre de plaine et le zèbre de Grévy. Il y en a très peut. Autrement merci pour cet article. Je suis guide safari.
Vous êtes guide dans quelle région ?
Je vous avoue que, autant j’arrive à reconnaître les girafes, autant je suis pas du tout calée en zèbres ! Alors merci beaucoup pour l’info !
cet article est superbe, en informations et en qualité d’images ! juste waouwww ! il ne fait qu’attiser les envies de safari... même ma fille s’est laissée happer par les photos en mode « et si notre prochain voyage... » je te laisse imaginer la suite !
Ahah, et les safaris c’est génial avec les enfants 😀
(et la mienne aussi veut absolument aller voir les éléphants d’Afrique et les girafes, je compatis !)
Effectivement on est vite court avec le 70 – 200. 😀
Mais le Tamron en 5.0−6.3 me fait peur sur la luminosité. :/
Tu le trouve comment à l’ombre / au crépuscule ?
En tout cas, merci pour ces conseils, certains rappels sont toujours utiles ! ^-^
Il est forcément un peu limité dès que la lumière manque, mais avec un boîtier récent, on compense assez facilement par la montée en ISO 🙂
Excellent ton article, plein de conseils pertinents. Tes images sont superbes. On envisage un voyage en Namibie ou en Afrique du Sud pour les prochaines années, on garde donc ton article de côté. Cela dit, se mettre au niveau du regard des animaux avec un 35 mm, ça ne doit pas être évident de rester serein ! 😀 On testera aussi au Québec !
Il y a un photographe assez connu (kaziras kyriakos) qui avait fait des séries entièrement au grand-angle sur des animaux africains, genre guépard etc. ! Donc c’est faisable, mais il devait avoir un bon guide-chauffeur !
(Après, j’avoue ne pas être fan du rendu)
Si vous testez sur les ours, j’espère que vous courez vite 😉
Superbe article, les photographies sont magnifiques. Je me renseigne de plus en plus pour faire un safari et cet article tombe à point, merci 🙂
Merci à toi 🙂
Bonjour Aurélie,
Encore une fois des photos magnifiques avec de très bons conseils !
Possédant un Olympus Omd Em1 et ayant prévu de faire un safari au Kenya pendant 2 semaines en Octobre, penses-tu que le 45 – 150 /f2.8 avec un convertisseur permette de couvrir l’ensemble des situations ?
Salut,
Merci pour cet article, super intéressant et avec de belles photos en prime ! Et surtout des conseils qui vont m’être bien pratiques !
Je vais pour la première fois faire un safari. Pour notre voyage de noce, on part en self-drive en Namibie et Botswana. Entre Etosha, Chobe, Moremi et d’autres parcs, on risque d’en prendre plein la vue. Et tes conseils seront bien précieux !
Comme on sera juste nous deux et notre 4×4 on sera plutôt flexible pour les photos.
Ma question porte plutôt sur le matos 🙂 Si tu un avis la-dessus, je suis preneur évidemment.
Actuellement, je possède un Nikon D750 + 24 – 120 f/4 et un 80 – 200 f/2.8 AF‑D new (non stabilisé).
J’aimerais évidemment acquérir un téléobjectif plus long que 200mm, soit un nikon 200 – 500 f/5.6 soit un sigma 150 – 600 f/5 – 6.5. En terme de piqué je pense que c’est assez similaire, autofocus léger avantage nikon mais range plus grand pour le sigma et ses 600mm. Avantage de l’ouverture constante sur le Nikon.
L’idée d’un 2ème boitier est en effet idéal pour être prêt à chaque instant.
1) Que conseillerais-tu comme second boitier ? D500 ? D4 ? (D5 hors de prix), autre ? Je cherche dans les occasions, car neuf ca sera hors budget. Je sais que tu es sur Canon, mais si tu connais aussi un peu les Nikon, je suis preneur. Et surtout, dans quelle mesure as tu souvent utilisé le mode rafale ?
2) Si j’arrive à acquérir d’ici là un second boitier et un télé, que conseilles-tu de laisser vissé sur chaque objectif ?
Exemple :
– D750 + 80 – 200 et D500 + 200 – 500 (=300 – 750 équivalent) ou 150 – 600 -> changer un des deux objectifs en cas de besoin de grand angle
– D750 + 24 – 120 et D500 + 80 – 200 (=120 – 300 équivalent -> changer un des deux objectif en cas de besoin de très longe focale)
Si tu peux m’éclairer dans ces choix, ca m’aidera aussi à pouvoir choisir ce dont j’ai besoin. Car c’est difficile de se rendre compte à l’avance la plage focale la plus utile en safari.
Nicolas
Hello Aurélie ! Article très aidant et magnifiques photos (comme d’hab)! As-tu eu l’occasion de tester le Sigma 160 – 600 ? Je dois grosso modo me décider entre le Tamron ou le Sigma, sachant qu’il me faudra un convertisseur puisque je suis en e‑mount. Apparemment le Sigma offre un poil plus de netteté, à cause la stabilisation pas aussi bien que le Tamron. Les prix semblent similaires. J’ai regardé 8756 vidéos et comparé autant d’articles de forum qui sont du vrai tirage de cheveux un par un et plus j’en regarde moins je m’en sors :p Peut-être as-tu une idée plus accessible pour le commun des mortels ? Je tente ma chance ! Merci d’avance ! (je veux photographier principalement des oiseaux)
A priori, il me semble que le Sigma est meilleur, mais je ne sais pas si notre œil de simple mortel arrive réellement à voir la différence 😉 En bref, si tu peux, prends-le plutôt que le Sigma, mais sinon, le Tamron est très bien.
Hello Aurélie, Merci pour cet article et Merci pour les superbes photos!!
Je pars en safari prochainement (avec un canon 80D), je vais suivre ton conseil et louer un teleobjectif plutot que de l’acheter. Tu me conseilles le canon 100 – 400 mm , le sigma 150 ‑600 Sport ou le tamron ?
Merci Aurélie 😀
Bonjour Aurélie, je découvre votre blog avec de belles photos et des informations pratiques (très interessant). je suis un néo retraité, je découvre la photo, je suis équipé d’un boîtier Sony A 77 II et un 24/70 f2.8 Tamron et j’aimerais acheter dans la même marque un 150/600, mais je ne le trouve pas pour mon Sony. pourriez vous m’aider ? A savoir si il y a une correspondance avec une autre monture avec une bague d’adaptation. merci pour vos conseils et bravo encore pour votre site. je vais de ce pas me procurer votre livre.
Amitiés. Philippe
Bonjour Aurélie
Superbes photos, et très joli cadrage
je pars dans 3 semaine au Botswana, et pense prendre un Canon 7D mark II, équipé d’un sigma 120 – 300 2,8 avec extendeur 1,4 et 2
ainsi qu’un Canon 5D mark IV avec un 16 35 2,8 quand pense tu
Super article, et photos sublimes. Je suis photographe de portrait de famille, j’ai donc beaucoup à apprendre sur les photos de faune et flore, cet article est une pépite, merci !
Bonjour Aurélie !!
Que de beauté dans tes photos !!
J’ai déjà fait un safari en Tanzanie à Ruaha ou je m’étais vraiment amusée pour la photo (je suis plutôt tournée portrait studio).
Dans un mois et demi nous partons en Namibie et je réfléchis actuellement à mon matériel. pour les paysages désertiques je pense emmener mon 24 mm sigma art f1.4 ou peut être le 14 – 70 f2.8. Mais pour le safari... j’ai un pauvre 70 – 300 sigma.. non stabilisé en plus... c’est clui que j’avais utilisé en Tanzanie mais j’ai envie de faire mieux en Namibie.. J’ai vu le 70 – 200 f2.8 ... et il me titille un peu. Cependant j’ai peur que les 100 mm de perte soit important. Que faire ? Avec mon 70 – 300 je vais perdre en luminosité et en stabilisation.
Salut,
Vous partez quand en Namibie ? Je pars le 12 novembre 🙂
On risque de se croiser :-p
Question matériel, j’embarque :
un 24 – 120 f/4
un 80 – 200 f/2.8
un 200 – 500 f/5.6
Je revendrai en rentrant le 200 – 500 dont je n’ai pas l’utilité au quotidien.
Je pense que 200mm sera un peu juste pour les animaux. A moins de le mettre sur un capteur apsc ? ca vous ferait un 300mm équivalent.
Salut Aurélie,
J’adore ton article =) Enfin c’est super utile et bien fourni.
J’ai une petite question sur les doubleurs de focales : est-ce que tu en as un, et question corollaire si la réponse est oui : en a tu des exemples ?
J’hésite un jour à m’en prendre un pour mon tank 80 – 200 2.8 de chez Nikon. Comme de nombreuses personnes je n’ai pas vraiment besoin d’un 400mm+ et la location, je suis tellement gauche, que ça me fait flipper !
Bonjour, vous conseillez de louer un 100 – 400 ou d’utiliser le crop mode sur un 70 – 200 sur Sony FE ? Le gain en poids est important, les images vont elles être différentes en termes de rendu ? Merci beaucoup
Bonjour Aurelie !
Tes photos sont splendides, quel bonheur de lire tes articles.
Je pars au Kenya ds deux semaines et vient d’acquérir le tampon 150 600 !
Un mastodonte pour moi.
J’ai bien lu tes conseils, y’a plus qu’a !
Tu fais des post traitements j’imagine ensuite ?
Merci !
Nathalie
Bravo déjà pour ces magnifiques photos ! Je pense qu’il n’y a rien de tel que la photographie animalière pour tester notre patience...
Merci pour tout ces conseils et pour l’accessoire indispensable 😉
J’ai toujours était attiré par cette spécialité mais je n’ai jamais osé me lancer, ton article m’a vraiment donner envie ! Alors encore merci 🙂
Bonjour Aurélie,
J’ai appris beaucoup de chose en lisant ton article. N’étant pas grand fan de la prise de photos en voyage, j’étais bien content d’avoir des smartphones avec une qualité maintenant très correcte. Cela fait donc des années que je ne prends même plus d’appareil photo en voyage. Je me suis rendu en Tanzanie en octobre dernier pour faire plusieurs safaris et avant de partir je me suis quand même dit qu’un vrai appareil avec un zoom digne de ce nom pourrait être intéressant. J’ai donc emprunter un bridge à un ami et je n’ai pas regretté de l’avoir emmené car au final, rien à voir avec la qualité d’une photo au smartphone. Cela m’a donné le goût de la photo et je m’intéresse donc maintenant un peu plus au matériel et aux réglages ! Merci donc pour cet article enrichissant
Bonjour,
Je « déterre » ce post car je vais faire un safari en Afrique du Sud en août prochain et je me pose la question des objectifs à prendre ou à louer.
J’ai déjà de base un 5DII et un 7D ainsi qu’un 70 – 200 f/2.8 et un 100 – 400 F/4.5 – 5.6. Je pensais louer sur place un 600mm mais le loueur me dit que mon équipement suffit déjà pour 90% des photos. En discutant avec un ami photographe qui a déjà fait un safari, il me conseille plutôt d’opter pour un 200mm mais très lumineux (f/1.8 ou f/2) afin de faire de belles photos en basse lumière (tôt le matin ou tard le soir)... Bref je suis un peu perdu.
Que me conseilleriez vous sachant que je serai 2 jours au Kruger seul puis 2 jours en réserve privée, là avec guide (donc possibilité peut-être de se rapprocher plus...) ?