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Comment je sauvegarde mes photos pendant mes voyages

par Madame Oreille

Com­ment copier et pro­té­ger ses pho­tos pen­dant un voyage ?


Au fil de mes années de repor­tages à tra­vers le monde, j’ai déve­lop­pé à la fois une peur, et sa solu­tion. La peur, on la par­tage tous : perdre ses pho­tos avant d’at­teindre la mai­son. Se faire voler ses affaires, cas­ser son maté­riel, oublier son sac : j’ai enten­du des dizaines d’his­toires de voya­geurs ren­trant chez eux sans leurs images. Du coup, pour pal­lier à tout pro­blème éven­tuel, j’ai déve­lop­pé une cer­taine orga­ni­sa­tion, et deux règles.

Règle abso­lue 1 : copier ses pho­tos en double, tous les soirs

J’emmène avec moi un petit ordi­na­teur de voyage dédié au sto­ckage (et à Net­flix le soir à l’hô­tel, ok...). Tous les soirs, je copie mes fichiers des­sus et je les range cor­rec­te­ment, dans les bons dos­siers. Mais je ne confie pas la res­pon­sa­bi­li­té de mes images uni­que­ment à mon ordi­na­teur : je double sys­té­ma­ti­que­ment la sau­ve­garde en reco­piant les fichiers sur un disque dur externe.

C’est notam­ment le sys­tème que j’ai appli­qué lorsque je suis par­tie tour­ner mon docu­men­taire au Groen­land : impos­sible d’i­ma­gi­ner perdre 3 semaines de tour­nage en un plan­tage infor­ma­tique ou un café ren­ver­sé ! Je copiais donc tous les rushes et toutes les pho­tos à la fois sur mon ordi­na­teur et sur mon disque dur externe.

Règle 2 : ne pas lais­ser les deux sau­ve­gardes au même endroit

L’i­dée de la double sau­ve­garde est de s’as­su­rer qu’on puisse avoir un exem­plaire des fichiers en cas de sou­ci avec l’autre sau­ve­garde. Ain­si, si l’or­di plante, j’ai le disque. Du coup, c’est une évi­dence : on ne laisse pas l’or­di et le disque au même endroit ! Si l’or­di­na­teur est à l’hô­tel, le disque est dans le sac. Si l’or­di­na­teur m’ac­com­pagne au res­tau­rant pour tra­vailler, le disque externe reste dans la chambre. Bref, en cas de vol de mon sac, ou d’ac­ci­dent (j’i­ma­gi­nais mon sac tom­ber dans l’eau à chaque tra­jet en bateau au Groen­land...), je ne perds pas mes images. Je serai mal­heu­reuse et rui­née, mais au moins, je pour­rais don­ner mes pho­tos au client, ou finir mon travail !

Note : le seul moment où les deux sau­ve­gardes se retrouvent au même endroit, c’est pour le tra­jet retour en avion, où je mets tout au même endroit (c’est-à-dire en cabine, rien de valeur en soute !).

Choisir le bon disque dur externe pour copier ses photos en voyage
(ou pourquoi j’embarque le SanDisk Extreme 500)

Tous les disques durs ne se valent pas, et en voyage, on va recher­cher d’autres qua­li­tés que la fia­bi­li­té (même si celle-ci reste non négociable !).

Un bon disque dur externe de voyage est léger et compact.
Autant à la mai­son ou au bureau, on peut avoir un disque dur énorme, autant en voyage je compte les grammes. Mon sac pèse lourd, voire très lourd sur cer­tains voyages, et je tiens quand même à mon dos. Mon disque doit donc réus­sir à se frayer une place ou milieu des objec­tifs, et savoir se faire discret.

Un bon disque dur externe de voyage est rapide.
Le soir, après avoir mar­ché et pho­to­gra­phié toute la jour­née, per­sonne n’a envie de pas­ser deux heures à copier labo­rieu­se­ment ses pho­tos et vidéos. Si ça prend trop de temps, on aban­donne vite l’i­dée de le faire tous les soirs.

J’ai tes­té et adop­té le San­Disk Extreme 500 :

  • j’ai choi­si le 240Go, qui me suf­fit pour ce que je fais au quo­ti­dien (mais il existe avec d’autres capa­ci­tés selon les usages)
  • il est plus petit que tous les disques que j’ai eu pré­cé­dem­ment, tout en étant très résis­tant (tant aux chocs qu’aux condi­tions extrêmes : « le disque SSD por­table San­Disk Extreme 510 est pro­té­gé contre la pluie, les écla­bous­sures, les pistes pous­sié­reuses tout en offrant une pro­tec­tion contre les chutes »)
  • en Pata­go­nie (au moment où j’é­cris ces lignes, je rentre de mon pre­mier work­shop là-bas), je met­tais moins de 10 minutes à copier mes pho­tos le soir venu (débit maxi­mal annon­cé en écri­ture : 340Mo/s)

Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat. 

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7 commentaires

Maoli 29 novembre 2017 - 14:50

Pareille­ment, j’emporte un ordi­na­teur por­table pour faire des sau­ve­gardes tous les soir. Par contre un jour j’ai oublié mes disques durs et j’ai fais mes sau­ve­gardes sur des cartes SD de 64Go (ce qui me suf­fit pour des séjours de 2 semaines). Au final j’ai trou­vé ça plus pra­tique car moins volu­mi­neux / lourd et c’est pro­ba­ble­ment moins sen­sible qu’un disque SSD (enfin à priori).

Je fais 3 backups : 1 carte SD que je garde, 1 carte SD sur la com­pagne, une disque SSD à l’hô­tel et je ne vide pas les cartes SD rem­plies par l’ap­pa­reil pour le 3eme empla­ce­ment (j’en prends donc un bon stock de 8 à 16Go, là encore pour divi­ser les données).

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Irene 29 novembre 2017 - 14:51

Mer­ci pour cet article qui me parle beau­coup, tout juste de retour de Mada­gas­car ! Mon sou­ci était que je suis par­tie sans ordi­na­teur, volon­tai­re­ment. J’ai pu pro­fi­ter cepen­dant de l’or­di­na­teur d’un ami pour faire des envoi via wetrans­fer, quel­qu’un en France se char­geant de téké­char­ger les fichiers. C’est le com­pro­mis que j’ai trou­vé, je pense qu’on peut envi­sa­ger de deman­der ça aux gen­tilles per­sonnes que l’on ren­contre sur le che­min, lors­qu’on est peu équipé 🙂

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Olivier 1 décembre 2017 - 11:33

L’op­tion ordi­na­teur por­table / disque dur externe est effec­ti­ve­ment la solu­tion la plus adé­quate quand on a la pos­si­bi­li­té de par­tir avec son maté­riel et c’est la solu­tion que j’opte la plus sou­vent. Cepen­dant, j’ai été obli­gé de voya­ger léger durant un mois cet été (sac à dos autour de 12kg) et j’ai trou­vé une solu­tion alter­na­tive qui me per­met­tait de faire des sau­ve­gardes une fois à l’hô­tel : j’ai ache­té un lec­teur de carte SD pour mon smart­phone (un tout petit cable qui coûte une dizaine d’eu­ros). Le soir, je trans­fé­rais mes pho­tos sur mon smart­phone qui les syn­chro­ni­sait en temps réel sur mon compte Drop­box (cela sup­pose bien-sûr d’a­voir une connec­tion WIFI). Une fois toutes les pho­tos trans­fé­rées sur Drop­box, je les sup­pri­mait de mon smart­phone pour libé­rer de la place. Une solu­tion un peu contrai­gnante mais qui me per­met­tait de mettre mes meilleurs cli­chés à l’a­bris. Et même si je me fai­sais voler toutes mes affaires, j’a­vais tou­jours une copie sur Dropbox !

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Moietmeszèles-Les pérégrinations d'une Mistouflette 1 décembre 2017 - 14:00

Top ! et ton idée cadeau pour mamie à Noël est géniale tes pho­to­gra­phies vendent du rêve comme tou­jours ! De quoi lui faire lacher le déambulateur 

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Ornella 2 décembre 2017 - 12:35

Mer­ci pour ces sou­pers tuyaux.

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Jérémy Coste 2 décembre 2017 - 19:49

240 Go te sont suf­fi­sants pour pho­tos et vidéos si tu pars 2 ou 3 semaines ?

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Totelae 7 juin 2018 - 7:32

Bon­jour,
As-tu déjà envi­sa­gé et/ou tes­té un hub usb/sd ? Pour s’af­fran­chir de trim­bal­ler un ordi­na­teur portable...

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