fbpx

Mali épisode 1 : découvrir Bamako

par Madame Oreille

Je ne sais pas com­ment vous racon­ter notre voyage au Mali. La ver­sion chro­no­lo­gique n’est cer­tai­ne­ment pas la meilleure, tant il n’y a pas de logique dans notre iti­né­raire. Nous sommes, par exemple, allés trois fois à Bama­ko et trois fois à Ségou, mais je ne vais pas faire trois articles par ville. Alors mon récit va être un peu en vrac, bour­ré d’el­lipses, et avec autant de retours en arrière... Mais fina­le­ment, connaître l’ordre des évé­ne­ments n’a peut-être pas une grande importance.

C’est le same­di matin que nous enta­mons nos sacs (pour par­tir le jour-même, évi­dem­ment). Ce n’est pas un détail ano­din, c’est ce qui va expli­quer que nous oubliions trois choses essen­tielles : notre lampe de poche à dyna­mo, du papier toi­lette, et notre Opi­nel. Pen­dant trois semaines, nous nous éclai­re­rons au télé­phone por­table. Oh, on essaie­ra bien d’a­che­ter une des lampes chi­noises qu’on trouve au Mali, mais elle ne s’al­lu­me­ra que trois fois... Or, si on a sou­vent eu une ampoule dans nos héber­ge­ments, les toi­lettes sont tou­jours à l’ex­té­rieur sans éclai­rage. Ce qui m’a­mène direc­te­ment au deuxième oubli : le papier toi­lette. Le Belge a pro­vo­qué l’hi­la­ri­té en essayant d’ex­pli­quer le concept à quelques com­mer­çants (les locaux uti­lisent leurs doigts et un peu d’eau...). Heu­reu­se­ment, nous avons pu en piquer dans le seul vrai hôtel où nous avons séjour­né ! Ouf !

Mais ils font com­ment les maliens, au juste ? Hé bien, ils uti­lisent ça :

Oui, c’est une bouilloire. Elle est en plas­tique, impos­sible de faire bouillir de l’eau avec. Ce pour­rait être le sym­bole du Mali. On en trouve par­tout, et sur­tout autour des « salles de bain ». On la rem­plit d’eau, et elle sert aus­si bien pour les mains avant le repas, les pieds avant la prière, ou pour se rin­cer aux toilettes...
Quant aux toi­lettes, il s’a­git géné­ra­le­ment de quatre murs avec un trou don­nant sur une fosse (et des blattes noc­turnes de 5cm), un peu à l’é­cart de la mai­son. Pas besoin de détails sca­breux, disons juste qu’on peut y croi­ser quelques insectes (une fois, j’ai cru que c’é­tait en ébul­li­tion... avant de réa­li­ser qu’il s’a­gis­sait de cen­taines d’as­ti­cots !). On fait éga­le­ment la toi­lette dans cette « pièce » : un petit pot et un seau d’eau ! L’as­tuce consiste à se laver de jour, quand il fait encore chaud, voire à lais­ser le seau dix minutes en plein soleil !

Mais reve­nons à Paris, le jour de notre départ. Nous arri­vons à l’aé­ro­port avec l’a­vance rai­son­nable dans ces situa­tions, mais décou­vrons une queue mons­trueuse. On com­prend rapi­de­ment : l’a­vion est tel­le­ment plein qu’on nous offre même de l’argent pour retar­der notre départ (ce sera pareil au retour, 150€ cha­cun si on accepte de par­tir le len­de­main et d’être logés aux frais de la com­pa­gnie !), mais on pré­fère par­tir. Nous voi­là au milieu des expa­triés qui vont voir la famille, et rentrent avec « quelques cadeaux ». Cha­cun a un cha­riot avec des bagages énormes. C’est en par­tie à cause de ça que nous met­trons plus de deux heures, à l’ar­ri­vée au Mali, pour récu­pé­rer nos deux pauvres sacs par­mi les cen­taines de bagages posés manuel­le­ment, un par un, sur l’u­nique tapis de l’aé­ro­port de Bama­ko. Des télés gigan­tesques, des robots de cui­sine, des cabas pleins à craquer...

Il fait nuit. Mous­ta­pha, l’hôte local de La Case à Voyage nous attend dehors depuis 4h. Nous rejoi­gnons la vieille Peu­geot qui va nous emme­ner à Lafia­bou­gou, le quar­tier où nous séjour­ne­rons. Le capot est ouvert, le véhi­cule semble bien mal en point et grince de par­tout pen­dant le tra­jet, mais nous arri­vons à bon port. Le temps de faire un peu connais­sance avec ce vieux céli­ba­taire et nous nous couchons.

Il fau­dra attendre le len­de­main pour décou­vrir un peu ce qui nous entoure. Et grâce aux efforts conju­gués de l’i­mam et du coq, nous serons debout très tôt !

Mous­ta­pha est céli­ba­taire (il a quelques enfants épar­pillés sur le globe...) mais habite avec une famille. Cha­cun a sa chambre, fer­mée, qui donne sur la cour. Il est ain­si très agréable de s’as­seoir pour regar­der ce qu’il se passe. Les femmes de la mai­son essaient de m’ap­prendre quelques mots de bam­ba­ra, et rigolent quand je pro­nonce mal. La grand-mère héberge notam­ment sa fille et la dizaine d’en­fants qui va avec. C’est ain­si que je ren­contre Awa et Ma, dont je vous ai déjà par­lé.

Mal­heu­reu­se­ment, nous consa­crons presque entiè­re­ment nos deux pre­miers jours à ces fichus sou­cis de carte bleue. On aura quand même le temps de se rendre sur une petite île per­due au milieu du Niger. Mous­ta­pha et un ami à lui nous y amènent en moto. Quelques sif­flets et mou­ve­ments de bras plus tard, nous grim­pons dans une petite embar­ca­tion qui tangue tel­le­ment qu’elle semble prête à se ren­ver­ser au moindre mou­ve­ment. Nous essayons de res­ter immo­bile, bien droits, au milieu, et res­tons au sec jus­qu’à l’arrivée !

L’île est mignonne, un peu à l’é­cart. Le deal pour y accé­der est simple : on doit ache­ter des bon­bons sur place et les dis­tri­buer à tout le monde, enfants comme adultes. Ce n’est pas le genre de chose que nous aimons, for­cé­ment, mais en y réflé­chis­sant, nous concluons que c’est plus de l’ordre de la taxe de pas­sage que de la réelle dis­tri­bu­tion, puis­qu’on les prend dans l’u­nique bou­tique locale, et qu’on fait donc vivre ce commerce.
En effet, les guides gagnent de l’argent mais pas les vil­la­geois, et il faut bien com­pen­ser le flot de touristes.
Les papiers jetés à terre, que ça soit par les enfants, les adultes, ou même Mous­ta­pha, nous font mal au cœur. Comme en Inde, tous les déchets sont mis au sol et par­fois balayés plus loin, lors­qu’il s’a­git de la cour. Avant l’ar­ri­vée du plas­tique, c’é­tait un bon sys­tème : il y a par­tout des ani­maux pour venir man­ger les éplu­chures. Mais avec le plas­tique, c’est dra­ma­tique. Les rives du Niger sont jon­chées de déchets... Le Bur­ki­na Faso, pays voi­sin, a d’ailleurs inter­dit les sacs plas­tiques, et il est ques­tion que le Mali fasse de même prochainement.

Nous don­nons les bon­bons, un peu gênés même si tout se passe bien, et je sors rapi­de­ment la Pogo, qui étonne et ravit les femmes du coin. Ce petit cadeau, guère plus cher qu’une sucette, m’a sem­blé bien plus apprécié !

Poursuivre la lecture vers un autre article..

20 commentaires

Minami-o 8 février 2012 - 11:36

Ah ! J’at­ten­dais le début de ce récit avec impa­tience, et je ne suis pas déçu !
Mer­ci de par­ta­ger ces moments et ces belles images avec nous ! 🙂
C’a l’air sym­pa, ce sys­tème d’hé­ber­ge­ment « chez l’ha­bi­tant ». Je n’y aurais pas pen­sé pour l’A­frique, mais en fait ça doit être un des meilleurs endroits où le pra­ti­quer, pour cotoyer ces popu­la­tions accueillantes mais inac­ces­sibles depuis les « enclos pour blancs » que sont les hôtels et autres résidences...
Vite ! la suite ! 😀

Répondre
tewoz 8 février 2012 - 12:03

Mer­ci pour ce pre­mier article !
vive­ment la suite (oui, je sais, ca se voit que ce n’est pas moi qui écrit...)

Répondre
jims34 8 février 2012 - 14:02

Je l’at­ten­dais avec impa­tience moi aus­si. Bra­vo pour l’ar­ticle et les images ramenées.
Je n’i­rai jamais en Afrique (c’é­tait pour­tant un rêve de gamin). Alors mer­ci de par­ta­ger ton voyage avec nous.

Répondre
Adil 8 février 2012 - 16:51

Cool comme his­toire. Je com­prends pour­quoi tu veux pas faire cela de manière chronologique. 

Per­so j’au­rais prit l’argent pour tout retar­der (ça vous aurait per­mis de prendre ce qu’il vous man­quait :P)

Répondre
Pyrros 8 février 2012 - 17:29

voi­la qui donne un peu plus envie de voya­ger que les pré­cé­dents mes­sage pos­tés depuis le mali ... 

Vive­ment la suite ...

Répondre
Estelle 8 février 2012 - 20:44

Ha ha ! Vrai­ment, les 3 choses qu’il ne fal­lait pas oublier, vous les avez oubliées...
J’aime beu­coup ta pho­to du gosse cou­ché sur la moto !

Répondre
Curieuse Voyageuse 9 février 2012 - 8:07

Oua­hou la dame avec le tur­ban bleu en bas à gauche est magni­fique... et comme je com­prends ton pin­ce­ment au coeur pour les papiers, dif­fi­cile de ne rien faire sans pour autant entrer dans la case « qui apprend la vie » aux locaux...

Répondre
Oreille 9 février 2012 - 9:34

Minami‑o : je crois aus­si que c’est un excellent endroit pour faire de l’hé­ber­ge­ment chez l’ha­bi­tant, ne serait-ce que parce que nous avons une langue en com­mun ! Il y a un réel échange, et les gens sont heu­reux de nous faire décou­vrir leur vie. Nous avons, à contre cœur, séjour­né dans un hôtel à Mop­ti, et même s’il était très bien, c’est net­te­ment moins agréable... Et puis, on se serait ennuyé sans l’a­ni­ma­tion de la famille !

Tewoz : j’es­saie d’é­crire tant que c’est frais ! La suite demain 😉

Jims34 : C’est indis­cret de te deman­der pour quelle rai­son tu penses ne jamais y aller ?

Adil : sur le moment, nous ne savions pas que nous avions oublié quelque chose ! Et puis, Mous­ta­pha était pré­ve­nu de notre arrivée...
Et acces­soi­re­ment, ça nous aurait juste flin­gué la jour­née du dimanche, et ça vaut pas 300€ !

Pyr­ros : les pré­cé­dents mes­sages étaient un peu des défou­loirs, j’a­voue ! Mais pas très repré­sen­ta­tifs de notre voyages, heureusement !

Estelle : il ne nous avait pas vu au début, et fai­sait l’i­diot sur la moto trop grande pour lui... Com­ment ne pas aller le photographier !
(du coup, en ren­trant, je suis allée cher­cher des lampes fron­tales à décath­lon, pour la pro­chaine fois !)

Curieuse Voya­geuse : La dame, c’est le tout pre­mier por­trait que j’ai fait au Mali. Elle était tel­le­ment chou quand je lui ai don­né son petit tirage... Le moi­tié des gens ne com­pre­naient d’ailleurs pas que c’é­tait pour eux, et qu’il ne fal­lait pas me le rendre !
Quant aux papiers, impos­sible de dire quoi que ce soit, on s’est conten­té de gar­der les nôtres dans nos poches. Mais rah, que ça fait mal de voir les rives du Niger, ou les abords de cer­tains vil­lages, ain­si cou­verts de déchets...

Répondre
jims34 9 février 2012 - 10:19

Pour rai­sons de san­té. Je suis han­di­ca­pé. Mon tou­bib, une fois que j’a­vais évo­qué un voyage en Afrique ou en Inde me l’a­vait décon­seillé. Alors c’est plu­tôt dans l’hé­mi­sphère nord que je voyage de temps en temps.

Je ne veux pas plom­ber l’am­biance ! J’at­tends la suite avec beau­coup d’impatience !

Répondre
Oreille 10 février 2012 - 13:41

Jims34 : tu ne plombes pas l’am­biance, c’est même un sujet très inté­res­sant. Je ne sais pas quel est ton han­di­cap, mais je sais que c’est déjà com­pli­qué en France, et for­cé­ment pire dans des pays où il n’y a aucune infra­struc­ture. Pour autant, avec un fau­teuil, par exemple, j’au­rais envie de croire que ça n’est pas tota­le­ment inen­vi­sa­geable, en pré­pa­rant un peu le voyage. Il fau­drait avoir un fau­teuil qui ne se bloque pas sur des che­mins de terre pas très plats, et pro­ba­ble­ment pas­ser par un chauf­feur pour les tra­jets entre les villes. Mais les mai­sons à étages sont assez rares, et les villes sont plates. On trouve juste quelques sur­éle­ve­ments pour les pluies, mais géné­ra­le­ment il y a une « pente ». Et puis, au Mali, les gen­tils sont d’une extrême gen­tillesse. Dépendre d’eux pour bou­ger sera aga­çant, je le conçois, mais ils ne te lais­se­ront jamais sur le car­reau. Bref, à moins d’a­voir besoin d’un contrôle médi­cal constant, je suis sûre qu’un voyage en Afrique de l’Ouest est orga­ni­sable ! (après tout, des han­di­ca­pés, il y en a là-bas aus­si, et ils tra­vaillent, se déplacent...)

Répondre
jims34 13 février 2012 - 0:16

Ça me ten­te­rait bien, c’est sur... Je suis hémi­plé­gique, je marche, de plus en plus dif­fi­ci­le­ment, je suis pas en fau­teuil donc. C’est sur, qu’un voyage en Afrique est envi­sa­geable, en pre­nant quelques risques. Je suis aus­si fra­gile du cœur et c’est sur­tout ça qui serait dangereux. 

Je viens de lire ton 2eme épi­sode et je me suis réga­lé de tes textes et de tes pho­tos. J’at­tends la suite...

Répondre
Donlope 13 février 2012 - 8:30

Super, un pre­mier article, que dis-je 2 articles !
Sym­pa celui là avec ces anec­dotes sur la vie quotidienne...et les pho­tos sont top...y’a même un stu­dio por­table pour la pho­to de la bouilloire !

Répondre
Oreille 13 février 2012 - 10:47

Jims34 : je ne vais pas te pous­ser à prendre des risques, mais tu devrais deman­der l’a­vis d’un autre méde­cin, idéa­le­ment un de ceux qui tra­vaillent dans des endroits comme l’ins­ti­tut Pas­teur et connaissent bien les risques de chaque conti­nent. Cer­tains méde­cins ont ten­dance à être hyper fri­leux pour tout et n’im­porte quoi, et, sans être incons­cient non plus, recou­per quelques infos peut être utile. Enfin... 🙂

Pro­chain épi­sode : mer­cre­di, Ségou !

Don­lope : oui, quelle magni­fique pho­to de bouilloire 😉

Répondre
Leslie 13 février 2012 - 20:13

En voyant tes pho­tos je ne peux m’empêcher d’a­voir la chan­son « un dimanche à Bama­ko » en tête. Je com­prends main­te­nant la dou­ceur, la légè­re­té qui se reflète dans la chanson !

Répondre
Revue de web de la photo février 2012 15 février 2012 - 11:03

[...] Mali épi­sode 1 : décou­vrir Bama­ko : Madame Oreille nous pro­pose de décou­vrir son voyage au Mali au cours de plu­sieurs sujets dont cer­tains sont encore en cours de rédac­tion. De nom­breuse pho­tos agré­mentent les récits. [...]

Répondre
Mélissa 16 février 2012 - 0:29

Mora­li­té de l’his­toire, il me faut une pogo ! ;D

Répondre
Julien 16 février 2012 - 22:41

Un grand clas­sique l’a­vion avec les gens qui vont voir leurs familles et qui partent avec 56 valises rem­plies à ras-bord !

Je ne sais pas si tu as éga­le­ment remar­qué mais en géné­ral ils sont très bien habillés pour prendre l’a­vion contrai­re­ment aux occi­den­taux qui ont l’air de ploucs :p

Pour la pol­lu­tion sur les rives du Niger, on ne peut pas dire que les afri­cains soient por­tés sur l’é­co­lo­gie, ce n’est pas ren­tré dans les moeurs. Je crois que le pire que j’ai du voir en Afrique de l’Ouest c’é­tait à Lomé, des rues pleines de déchets !

Répondre
gaspard 17 février 2012 - 16:19

Très chouettes les por­traits des deux petites.

Sinon, je crois qu’il y aurait un livre à faire sur toutes les anec­dotes autour des toi­lettes en voyages. Les pra­tiques locales, les façons de faire et toutes les aven­tures qui peuvent décou­ler d’une simple envie d’al­ler faire pipi...

Répondre
Marie 16 janvier 2013 - 13:05

Bama­ko, j’y ai séjour­né quelques jours. Ma pre­mière approche du Mali, en arri­vant de Koro­gho (Côte d’i­vore), que nous avions quit­té à regret. Nous étions un peu malade (un gla­çon dans une bois­son en était la cause). Arri­vées de nuit, com­pli­qué de trou­ver un hôtel digne de ce nom... Nous en avons croi­sé plu­sieurs, peu fré­quen­tables (chambres louées à l’heure, pas d’eau, ou pas d’élec­tri­ci­té), fina­le­ment, nous nous sommes rabat­tues sur un hôtel plus cher et luxueux, la fatigue a eu rai­son de nous, et nous ne res­tions que deux nuits, avant de par­tir pour Ségou.
Pre­mière approche du Mali com­pli­quée, c’est peut-être pour ça que j’ai moins aimé Bama­ko. Oppres­sée par la ville, embê­tée par des his­toires de retraits d’argent, pas des guides qui ne ces­saient de nous pro­po­ser divers ser­vices... et aus­si, gros sou­ve­nir de cha­leur, sur un mar­ché bon­dé. Seule la soi­rée au bord du fleuve reste un bon sou­ve­nir, mais mal­gré tout, j’ai très envie d’y retour­ner, explo­rer plus longuement...
Les toi­lettes et la douche dans le même genre d’en­droits que celui que tu décris, j’ai fait aus­si, mais plus tard, à Ségou. On se lave très vite, dans ces endroits là....

Répondre
kadija 3 juin 2017 - 10:37

Je suis Fran­co Malienne, expa­triée depuis peu au Came­roun (après 15 ans de vie pari­sienne ). Je trouve vos condi­tions de vie à Bama­ko très dif­fi­cile, Sur­tout que Lafia­bou­gou est très bruyant comme quar­tier. J’es­saye de voya­ger aus­si en Afrique chez l’ha­bi­tant quand je peux. Il vaut mieux viser des classes moyennes ou jeunes couples pour avoir le juste milieu en terme de confort (on peut être très vite déçu !). Contente de vous lire, je vais rat­tra­per les autres articles rapi­de­ment. Courage
Kadija

Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.