En Mars dernier, mon Belge et moi sommes partis passer un mois aux États-Unis. J’avais raconté le voyage sur ce blog, mais pour les retardataires, l’idée était de traverser le pays en train. Et c’est justement dans le train pour New York que mon appareil photo a rendu l’âme. Oh, il a bien eu quelques soubresauts le matin suivant, mais ce fut pour mieux s’éteindre définitivement. J’ai eu de la poisse, mais pas tant que cela, puisque cela aurait pu m’arriver n’importe où, dans la jungle laotienne un mois plus tôt, dans le bled paumé des chutes du Niagara quelques jours plus tard, mais non, nous étions à New York : l’une des rares villes, en dehors de Paris, où je sache où aller pour acheter du matériel photo.
C’est donc cette malencontreuse aventure qui m’inspire l’article du jour !
1 – Ne pas protéger son appareil de la pluie
J’ai longtemps pensé que mon appareil était solide. Il m’est arrivé plusieurs fois de prendre la saucée avec un sac à dos sans housse de protection, de retrouver mes paquets de gâteaux fichus, mes cartes de fidélité avec les points effacés, mais à chaque fois l’appareil photo se rallumait. Il a survécu à la mousson indienne, mais pas à une journée de pluie étasunienne. Je ne pense pas que nos appareils soient si fragiles que ça, mais je sais à présent qu’un sac plastique n’est pas suffisant pour une journée, et qu’il vaut mieux le ranger quand il commence à trop pleuvoir ! On peut photographier la pluie tout en étant à l’abri !
2- Ne pas protéger son appareil de l’humidité
Il n’y a pas que la pluie, il y a aussi l’humidité qui risque d’oxyder votre appareil. Pour cela, je vous en avais déjà un peu parlé, mais il existe les merveilleux sachets de Silicat. Vous savez, quand vous achetez un sac ou des chaussures, il y a ces petits trucs avec des billes à l’intérieur ? Hé bien gardez-les, et mettez-les dans votre sac photo pour y absorber l’humidité.
3- Tester le choc thermique
Choc thermique est peut-être un peu fort, mais il faut bien des titres accrocheurs ! Bref, si vous êtes sortis par ‑15°C et vous rentrez vous coller au chauffage laissez votre appareil tranquille dans le sac pendant quelques minutes. Le passage d’un extrême à l’autre crée de la condensation.
4- Se pencher quand on a l’appareil autour du cou
Oui, ça peut paraître idiot, mais ça arrive souvent. De manière générale, j’ai tendance à penser qu’il vaut mieux porter l’appareil en bandoulière qu’autour du cou : il reste plus près du corps. Le cas classique, ça va être une table, un muret. On se baisse rapidement, l’appareil se balance et zbam, c’est l’objectif qui prend tout (et là, on est content d’avoir un filtre ou un paresoleil)
5- Laisser son sac photo ouvert
Ne riez pas, mais je connais quelqu’un qui a noyé son appareil photo comme ça. Le sac est ouvert, on remet l’appareil dedans, on pense à autre chose, et quand on s’apprête à reprendre son sac, le contenu se vide, sur le sol, ou ailleurs... En l’occurrence, ma « connaissance » venait de finir un week-end en canoë ! C’est particulièrement vrai avec les sacs à ouverture par le dos.
6- Laisser une bouteille d’eau ouverte
Alors on va le dire une fois : on ne met pas de bouteille d’eau dans un sac photo. Ou alors on l’enveloppe dans un sac plastique. Et on vérifie qu’elle est bien fermée. C’est souvent la faute à pas de chance, un bouchon mal remis, et elle va se vider doucement sans qu’on puisse s’en rendre compte... Certains sacs, comme le Flipside 400, ont des filets sur les côtés ; idéal pour y placer une gourde ou une bouteille. Dans les magasins de sport, on trouve des accessoires pour fixer une bouteille d’eau à un mousqueton ; ce peut être une idée pour la garder loin de votre matériel aquaphobe !
7- Laisser son appareil dans sa valise, en soute, pour prendre l’avion
Ça aussi, j’en ai déjà un peu parlé, mais pourtant j’entends régulièrement des histoires d’appareils qui n’ont pas survécu au trajet. Il va y avoir deux problèmes mais une seule solution : le sac va être « visité » ou « maltraité », donc dans tous les cas l’appareil et ses objectifs doivent rester avec vous.
8- Le sable qui s’infiltre
Le sable, ainsi que la poussière, sont des plaies bien plus dangereuses que l’eau. Il va falloir être encore plus précautionneux pour changer d’objectif lorsqu’on est en milieux hostile, voire opter pour des sacs hermétiques à l’intérieur même de votre sac.
9- Offrir son appareil à un étranger
On a parfois honte d’être un touriste, avec notre gros appareil autour du cou, et on serait tenté d’être discret en gardant l’appareil à la main. C’est envisageable si, et seulement si, vous enroulez la sangle autour de votre poignet. En effet, la meilleure manière de revenir sans son appareil, c’est de se le faire voler. Ça va du vol à l’arrachée en pleine rue, au sac sans surveillance au restaurant. Et surtout, ne croyez pas que l’auberge de jeunesse est plus sécuritaire, vos compagnons voyageurs seront plus au fait de la valeur de votre matériel qu’un gamin des rues. Bref, ne jamais quitter son sac, l’utiliser comme oreiller dans un train de nuit, et fermer sa chambre d’hôtel à clef, ou utiliser les coffres parfois mis à disposition.
10 – Offrir son appareil à une baleine, ou lui faire faire de la chute libre
Bon, je plaisante un peu, mais pas tant que ça. Ce point est particulièrement dédié aux possesseurs de compacts. Mon estmoac se noue souvent quand je suis sur un bateau, ou au sommet d’un immeuble : je les vois tenir leur appareil entre quatre doigts et ne peux m’empêcher de penser qu’à la moindre bousculade, au moindre sursaut, celui-ci ira s’écraser plusieurs centaines de mètres plus bas (peut-être sur quelqu’un), ou plongera photographier les poissons.
Les compacts sont souvent munis de dragonnes, petites sangles qui se resserrent autour du poignet (comme sur les manettes bizarres d’une console de jeux vidéos blanche qui nous oblige à gigoter comme des bonobos sous ecstasy devant notre télé...), idéales pour éviter toute chute !
Cette liste est loin d’être exhaustive, il existe encore bien des manières de bousiller son appareil. N’hésitez pas à partager les vôtres en commentaire !
Sachez juste que, dans mon cas, j’ai gardé l’appareil mort dans mon sac jusqu’au retour, pour le porter au SAV, où il a fait dix jours de réanimation, couvert par la garantie de base. Donc si un pépin vous arrive, ne paniquez pas non plus, il y a peut-être une chance. La garantie ne couvre pas tout, mais on peut essayer, ou au moins demander un devis. Renseignez-vous également sur l’assurance de votre logement qui peut, parfois, couvrir un accident de ce type.
22 commentaires
Tu m’as beaucoup fait rire avec cet article : super ton, et si vrai dans le fond...
Pour ma part, ce fut lors d’un retour de Marseille que je suis revenue sans : mon sac est resté au sol alors que je piquais un somme dans le train... Il n’y était bien sûr plus à mon réveil !
Excellent, j’ai du me frotter les yeux plusieurs fois avant de comprendre où tu voulais en venir. Bon je crois que tu as fait assez bien le tour 🙂
Le sable m’inquiète mais mon appareil a déjà pris des saucées sans problème, c’est l’intérêt d’avoir une grosse berta armée contre la pluie !
Voilà, bon je touche du bois hein !!!
Lors de mon voyage en Thailande, en pleine période de mousson (plus de 50cm d’eau dans les rue de banhkok en 30min), j’ai tendu mon appareil photo à ma p’tite femme le temps que je mette noter grosse valise sur mon petit dos. Forcément elle l’a mal attrapé (ou je l’ai mal tendu), le fait est qu’il a fait plouf.
On s’est tous les deux penchés pour plonger nos mains dans cette eau pas franchement propre pour ressortir l’appareil.
Après 3jours de séchage il a refonctionné, mais on a donc été privé de 3 jours de photos.
Très bon !
Justement, cela m’est arrivé une fois au Népal : j’avais mal refermé le bouchon de la bouteille dans le sac...Résultat : mon zoom (un bon en plus!) ne fonctionnait plus !
Heureusement, à Katmandou, j’ai trouvé un labo qui me l’a réparé pour pas cher (comparé à la France...) et depuis pas de problème !
Depuis, je met plus de bouteille et de reflexe dans le même comportiment:-)
Ye Lili : c’est malheureusement classique... Il a failli m’arriver un truc un peu similaire il y a quelques années. Je n’avais dans mon sac aucun appareil photo, mais des logiciels « empruntés » à ma boite de l’époque. Je travaillais de nuit, et j’habitais en banlieue. Un matin, je m’endors dans le RER et je me réveille pile quand les portes sonnent à ma station. Je saute dehors mais me rends compte que je n’ai pas mon sac. Du coup, je re-saute dedans, mais pas dans le bon wagon, et je balise sur le fait de m’être fait voler mon sac pendant mon sommeil. Heureusement, à la station suivante, j’ai pu courir l’attraper, et rien n’avait été piqué. Depuis, mon sac reste contre moi !
Dans les trains, je sais qu’il y a aussi beaucoup de vols dans les « étagères » entre les wagons. Les mecs entendent le départ, se servent et partent en courant pile quand les portes se ferment...
Bruno : depuis que j’en ai tué un, j’ai arrêté de dire « c’est pas si fragile » ! Tu as un boîtier tropicalisé ?
Tewoz : ahaha, joli ! Tiens, j’aurais pu le dire dans l’article, mais on préconise, en cas de noyade dans des eaux salées ou douteuses, de rincer à l’eau claire, parce qu’il n’est plus à ça près niveau humidité mais que les impuretés peuvent être encore pire. Tu as vu une différence au niveau des photos, d’ailleurs ?
Fabrice : nickel, tu prouves donc que ce sont des erreurs bêtes mais fréquentes, qui peut arriver à n’importe qui... Un moment d’inattention... Il n’était plus sous garantie le zoom ?
Une autre idée : faire des photos par la fenêtre d’un 4×4 sur une piste poussiéreuse en Crète...
Mon boîtier n’a pas toussé (merci la tropicalisation) mais le 18 – 70 qui était dessus est devenu un 25 – 40, lol.
Complètement grippé, sans que je sache si c’est une conséquence de la poussière ou des secousses. J’ai trouvé un tuto mais je n’ai jamais eu le courage de l’autopsier, il repose en paix dans son sarcophage en attendant que la science (ma science) fasse des progrès.
Salut Oreille, non la marque ne l’appelle pas tropicalisé mais résistant, je cite : « Boîtier en alliage de magnésium ultra-résistant mais néanmoins léger, pour une protection optimale contre les projections d’eau et la poussière. »
J’adore le néanmoins léger ! 1 kg 😀
On verra ce que ça a donné à la fin de l’année, c’est un bon test, je souhaite pas sa mort mais j’aime bien m’en servir sans y faire trop attention.
Chouette article, instructif, et amusant (quand ca arrive aux autres ;))
Une autre idée, pas plus bête que les autres finalement : oublier son appareil dans le taxi
(fonctionne mieux avec un compact, de préférence après un long voyage bien fatigant)
Je dirais aussi ne pas bien attacher le capuchon de son objectif comme il le faudrait et le perdre en pleine forêt sans espoir de le retrouver, sans moyen de protection alternatif et à des kilomètre de toute boutique proposant du matériel de rechange. Rayures/salissures assurées !
Chère Madame Oreille,
Ton article a remué le couteau dans la plaie... Je viens juste de briser un 18/200, il s’est écrasé sur le sol en le sortant du sac... cassé en deux ! Avez vous des conseils pour faire jouer une assurance quelconque ?
Une question : pensez vous que l’altitude puisse aussi jouer sur le bon fonctionnement d’un appareil ? J’ai le souvenir d’un Canon EOS 350D (un peu vieux d’accord...) en Bolivie qui ne marchait plus du tout en dessus de 4000 m... Et il remarchait en redescendant !
Pour le sable je vous conseille de mettre votre appareil dans un sac congelo type Albal (un grand modèle), c’est super pratique et très étanche !
Très bon article en tout cas, bien pensé !
Julien
C’est vrai que dans certain cas, les conditions climatiques extrêmes nuisent au bon fonctionnement des appareils numériques.
Je me souviens que dans le centre du Vietnam, par une journée particulièrement humide (la pluie, mais aussi la grosse chaleur et le taux d’humidité dans l’air) j’avais eu des problèmes avec mon appareil photo numérique (à l’époque un bridge fuji, il avait fonctionné 10mn avant de se mettre en off, impossible de le rallumer). Le lendemain il refonctionnait parfaitement.
Excellent article 🙂
Pour l’avoir vécu, au Portugal avec une pluie battante et mon envie de photographier tout et n’importe quoi sous la pluie, c’est clair que je conseille également d’éviter toute humidité ou gros écarts de température.
C’est pas l’appareil qui est mort pour ma part, mais la carte mémoire qui contenait les 3 derniers jours de trip... C’est encore plus énervant pour les souvenirs 🙁
tangosierra : Ah ça, c’est vraiment moche ! Je crois que je n’oserais pas trop l’ouvrir non plus. La « connaissance » qui a plongé son 5DII dans l’eau a voulu démonter lui-même l’objectif qui était monté dessus (le devis pour la réparation était aussi élevé que l’objectif neuf, et il s’agit d’un truc pro à quelques milliers d’euros..). Résultat, il a découvert qu’il y avait un roulement à billes à l’intérieur... en ramassant toutes celles qui étaient tombées !
Bruno : Ouais, ils se couvrent quoi... On fait de la pub sur le « résistant » mais on dit dans la notice que c’est pas incassable... C’est aussi pour ça que j’aime les petits boitiers, on n’a moins de scrupules !
Sam : oh, on en rit quelques semaines plus tard ! Mais pas sur le moment, c’est sûr ! L’oubli c’est peut-être encore le mieux, et le plus simple ! Dans certains guides, ils conseillent de noter les plaques des taxis, pour les retrouver au besoin, mais on y pense rarement, il est vrai... Tu avais d’autres cartes mémoires ailleurs ? (sous-entendu, tu as perdu toutes tes photos ?)
Mélissa : Ah, là, je ne me moque pas, il m’est presque arrivé la même chose... sauf que deux kilomètres plus loin je m’en suis rendue compte, et l’ai retrouvé dans un bas côté boueux, avec mon Lonely tombé au même moment ! Là, on est content d’avoir un filtre UV pour limiter la casse sur la lentille !
(en plus, ce bout de plastique ridicule est bien cher quand il faut le racheter seul)
Julien : Bonjour Julien, et bienvenue ici. On peut se tutoyer, c’est plus sympa 😉
Je te conseillerais de commencer par voir avec le SAV, si l’objectif est sous garantie, ils peuvent être arrangeants. Sinon, certaines assurances habitation couvrent ce genre d’accident (même à l’étranger), tu n’as rien à perdre à te renseigner avec la tienne.
Pour l’altitude, je ne sais pas, mais il est probable que certains appareils n’aiment pas la pression. Quoique 4000m, ça me parait plutôt bas pour ça. Peut-être faisait-il froid, par contre ?
Pour le sac albal, je suis bien d’accord, c’est imparable !
Tewoz : t’es quand même vachement chanceux d’avoir des appareils qui se rallument toujours !
Notre petit grain d’Asie : ah ça, je supporterai mal aussi... les pertes matérielles, c’est pas dramatiques, même si ça gâche un peu les vacances, par contre les pertes de données, ça ne se remplace pas... C’est entre autre pour ça que je n’aime pas trop l’idée des grosses cartes mémoires ou des videurs de cartes : on perd beaucoup plus en cas de pépin.
Cela dit, il existe certains logiciels pour aller retrouver les fichiers effacés d’une carte mémoire, à supposer qu’elle ne soit pas grillée.
Non plus sous garantit et en plus c’était un Sygma 18 – 50 à 2.8 que j’utilise toujours encore !
Ha le coup de stresse que j’ai eu !
Au Vietnam, l’appareil n’a rien eu, c’était juste du aux conditions climatiques un peu extrêmes. Je pense que ca doit être une sorte de sécurité pour ne pas endommager l’appareil.
En Thaïlande, j’ai eu plus de chance effectivement. Mais globalement, les appareils électronique supportent plutôt bien les bains je trouve, le tout c’est de les laisser sécher suffisamment longtemps sans les rallumer.
Oreille : Oui c’est un peu ça. Bon il a l’air solide quand même. Mais il faut garder en tête qu’au prix d’un haut de gamme, on peut acheter un doublet en entrée de gamme !
tewoz : Pareil ! A une époque j’ai eu un PC refroidi à l’eau et une légère inondation qui s’est plutôt bien terminé après un coup de sèche cheveux dans la bécane 🙂
Fabrice : tu m’étonnes ! Sur le moment, ce n’est jamais agréable, même si j’essaie de plaisanter sur le sujet
Tewoz : je connais un 5D qui a juste perdu l’autofocus après un plongeon, alors que mon 550d ne s’est jamais rallumé après trois pauvres gouttes (bon, ok, une journée de pluie). Mais oui, il vaut mieux commencer par laisser l’appareil sécher tranquillement ! (même si on voudrait faire des on/off en boucle jusqu’à ce qui se réveille !)
Bruno : clairement ! Quand j’en ai changé, je n’ai d’ailleurs pas revendu le vieux (j’en aurais tiré quoi ? 300 ou 400 grand maximum) pour en avoir un de rechange. Je ne l’emmène pas en voyage, mais ça peut toujours servir, ne serait-ce que pour faire des photos d’appareil photo afin d’illustrer mes articles ici 😉
Est ce que tu fais des sorties avec les deux appareils autour du cou ?
Honnêtement non. Enfin, ça m’est arrivé une ou deux fois d’être en reportage avec deux appareils, mais en voyage, c’est pas franchement discret, ni franchement utile (enfin, à mon niveau).
Il y a quelques semaines j’ai croisé un américain avec deux 5DII grippés autour du cou, l’un avec un 24 – 70, l’autre avec un 70 – 200. Il visitait Budapest avec sa copine, qui elle avait un 7D. Je me dis que son dos devait souffrir, et je me suis demandée quelle pouvait bien être l’utilité de tout ce matériel, affiché ainsi, à part se faire suivre...
prendre la ligne de train Calcutta Delhi est aussi très risqué
connus pour « ses pickpockets » cela m’a coûté un F6 flambant neuf et 4 objectifs
et je ne suis pas le seul à qui s’est arrivé .
Merci pour cet article tr
Merci pour ces anecdotes qui malheureusement « n’arrivent pas qu’aux autres « . En voulant alléger mon cou j’ai acheter un sac à dos très léger mais pratique pour mettre mon sony alpha 230 avec téléobjectif . Super sauf au moment de changer de main...la deuxième n’a pas réussi à attraper le sac..... pare soleil cassé (et ça c’est ce qui a amorti le plus!!!), capteur décalé, rideau qui se bloque.....devis de réparation équivalent à 60 % du pris d’achat..... Maintenant j’ai un super sac et une sangle accrochée en permanence pour mon Sony alpha 77v)