Voyager en cargo pour ne pas prendre l’avion, voyager lentement, observer les paysages et la vie à bord de ces géants des mers.
Conseils pour organiser votre voyage en cargo et récit de mon aventure sur le Marco Polo de la CMA CGM.
Un voyage en cargo : pour qui, pourquoi ?
Un voyage en cargo, ce n’est pas une croisière Costa : pas d’animations le soir, personne pour vous masser, il va falloir trouver comment vous occuper tout seul(s) ! Bon, les marins seront souvent ravis de discuter, de montrer leur travail, mais ils auront aussi besoin qu’on ne soit pas dans leurs pattes constamment. Du coup, le voyage en cargo est quand même réservé à des gens qui ne sont pas hyperactifs, et qui sont capables de rester longtemps à regarder le travail dans un port, à contempler le paysage.
Il faut supporter l’inactivité !
J’aurais tendance à pense que c’est le genre de voyage qui est surtout intéressant dans le cadre d’une expatriation, d’un retour, ou d’un voyage au long cours : lorsqu’on n’est pas pressés et qu’on veut sentir les distances au lieu d’être catapultés à 5000km par avion (Sarah, par exemple, avait pris un cargo depuis la Malaisie pour conclure son tour du monde et rentrer en France).
Les conteneurs passent à quelques mètres des sabords de notre chambre
Les questions que vous vous posez peut-être avant d’organiser votre voyage en cargo
Ci-dessous, j’ai essayé de réunir toutes les questions que vous pourriez vous poser si voyager sur un porte-conteneurs vous attirait. On pourrait croire que c’est exceptionnel et rarissime, mais pas du tout : au contraire, il y un pont (étage) réservé à des cabines passagers sur tous les cargos, et tout est prévu pour transporter des civils, même si ça n’est pas forcément très courant (l’avion faisant tout de même une sacrée concurrence).
Il y a des chambres plus ou moins grandes, mais toutes ont une salle de douche et un espace salon.
En plus du salon de la chambre, on trouvera le « mess », ou « carré » : un lieu de vie où les gens peuvent se retrouver. Il y aura celui des marins, celui des officiers et, sur le Marco Polo, celui destiné aux passagers. A l’intérieur, on peut discuter affalés dans les canapés, boire un jus de fruits mis à disposition dans le frigo, ou regarder la télé (ou des DVD, on ne doit pas capter grand chose au milieu de l’Atlantique).
Peut-on embarquer en famille ?
Un enfant peut monter à bord à partir de 5 ans et, jusqu’à 12 ans, il bénéficiera de 30% de réduction sur son billet. Pour autant, si c’est un gamin turbulent qui n’aime pas trop rester assis à lire, les journées risquent d’être longues pour lui, et pour vous (il faut également garder à l’esprit que le Capitaine du vaisseau peut parfaitement faire descendre qui il veut, et de force s’il le faut, dans n’importe quel port) ! Mais si l’enfant est calme, ce sera un voyage super où il découvrira un monde à part et apprendra plein de choses, et élargira son vocabulaire (positivement).
Pour les personnes âgées, c’est réservé aux moins de 80 ans : il faut une bonne condition physique en cas de pépin avec le bateau : enfiler la combinaison, rejoindre le canot de sauvetage, etc.
Qu’est-ce qu’il se passe si on est malade ?
Il n’y a pas de médecin à bord. D’où l’obligation d’avoir une assurance pour couvrir un éventuel rapatriement. Mais si vous ne courez pas sur les passerelles humides, il ne vous arrivera rien, rassurez-vous !
Une femme enceinte peut-elle voyager sur un cargo ?
Non. Etant donné l’absence de médecin, il est impossible d’embarquer enceinte. En effet, selon les itinéraires, il est fréquent de passer plusieurs jours sans passage dans le moindre port. De la même manière qu’une femme enceinte évitera de partir bivouaquer en autonomie loin de la civilisation, voyager en cargo est également à proscrire.
Peut-on fumer à bord ?
Oui. Il y a même certains espaces intérieurs qui sont accessibles aux fumeurs. C’était notamment le cas de notre chambre, où il était juste demandé de ne pas fumer dans le lit. Par contre, veillez à garder vos mégots pour vous (ne les balancez ni par la fenêtre le sabord, ni par-dessus bord : ça pollue, vos trucs.
On mange quoi ?
Alors, euh... Vous aimez les patates ? Non mais c’est bon, les pommes de terre, et en plus y a plein de choses à faire avec : des frites, de la purée, des potatoes, des petits dés sautés, au four...
Bon, blague à part, j’ai apprécié mon potage à chaque repas : c’est revigorant et ça réconforte. En dessert, nous avions des fruits, des glaces... Bref, ne vous attendez pas à de la haute gastronomie : on mange la même chose que les officiers (les marins philippins avaient des trucs légèrement différents, question de culture). C’est simple, mais c’est bon.
On s’occupe comment ?
On regarde le paysage, on lit, on fait la sieste. Comme je le disais plus haut, il faut aimer le calme. Mais il y a aussi une salle de sport (la notre servait de débarras, mais on aurait pu taper dans un sac de sable ou jouer au ping-pong) ; il y a aussi une petite bibliothèque (vide sur le Marco Polo, au moment de notre passage, vu que le bateau est tout neuf), une salle télé dédiée aux passagers, et même une piscine (extérieure donc, en plein décembre, elle était vide !).
Le salon des officiers, et celui des passagers
Plus pragmatique : comment rejoint-on le bateau ?
Effectivement, on ne peut pas entrer dans un port comme dans une église. C’est d’ailleurs réellement immense : à Rotterdam, entre l’entrée du port et le quai où était amarré le Marco Polo, on a bien roulé pendant quelques dizaines de minutes. De plus, sur les océans, on quitte facilement l’espace Schengen. Il y a donc un passage obligé par le bureau de l’immigration, qui n’est pas forcément à côté du port (en tout cas, ce n’était pas le cas à Rotterdam). Pour l’occasion, la compagnie CMA CGM avait mis à notre disposition un taxi privé pour nous mener d’un bout à l’autre de la ville jusqu’à nous déposer à l’escalier extérieur d’appontage, sur le quai. Je ne connais pas les conditions habituelles mais il est toujours possible de se renseigner directement auprès de la compagnie choisie : elles ont forcément des pratiques semblables.
Les couloirs pour rejoindre la gigantesque salle des machines (plus gros navire au monde = plus gros moteur au monde !)
Un voyage en cargo : comment, à quel prix ?
Le voyage en cargo reste relativement cher : 100€ par jour et par personne pour un couple, 110€ pour une personne seule. Si on se dit que ça remplace un trajet en avion et que c’est en pension complète (ni hôtels ni restaurants à payer), ça paraît plus raisonnable. C’est le genre de voyage qu’on envisage pour des occasions exceptionnelles et où il n’est pas grave de faire un gros chèque !
Pour plus d’infos sur les itinéraires, et les destinations de la CMA CGM : ici. Et pour plus d’infos sur le Marco Polo, c’est par là.
Du 16 au 19 Décembre 2012, mon Belge et moi-même étions à bord du plus grand porte-conteneurs au monde (et plus grand navire, tout type confondu, par là même), le Marco Polo (de la compagnie CMA CGM). Nous avons embarqué à Rotterdam pour descendre au Havre, un trajet court et pas vraiment exotique, mais parfait pour s’initier à l’univers des voyages en cargo. Nous avons appris l’origine de l’expression célèbre du capitaine Haddock « mille milliards de mille sabords », et quelques rencontres nous ont fait rajouter les Philippines sur la longue liste des pays que nous voulons voir.
Extrait de mon carnet de bord.
J’écris ces quelques lignes depuis Zeebrugge. Il n’est pas loin de minuit. Marc dort, à côté de moi. Nous avons laissé un rideau ouvert et les lumières du bateau projettent sur le mur des ombres chinoises étranges. Des monstres d’acier s’affairent, passent et repassent à quelques mètres de nous. Ils ont des airs d’insectes géants.
Bercée par les cliquetis métalliques, j’en oublierais presque où je me trouve. En chiffres concrets, 25 rangées de conteneurs dans le sens de la longueur, 20 dans le sens de la largeur, 8 sur la hauteur (sans compter ceux présents dans la cale), le tout en partance pour la Chine grâce à un moteur de 110 000 chevaux (également le plus grand du monde).
C’est notre deuxième nuit à bord, nous la passons à quai. Nous avons quitté Rotterdam la nuit dernière, pour arriver à Zeebrugge avant le lever du jour. Je me suis réveillée plusieurs fois, juste pour voir le bateau en mer, mais en pleine nuit, on ne voit pas grand chose. Allongée, j’essayais ensuite de me concentrer pour sentir le mouvement, très peu perceptible, du plus grand navire du monde. Rien à faire, même pas un mini bercement, inutile d’envisager le moindre mal de mer !
Au matin, les grues étaient déjà à l’œuvre. Des milliers de conteneurs à prendre ou à déposer, et elles n’ont cessé depuis, leur manège. De grandes marionnettes de métal, avec ces longs câbles pour soulever les boîtes de métal.
Nous avons fait la connaissance des marins qui passeront, en tout, 9 mois sur le Marco-Polo. Trois nationalités : deux ingénieurs chinois, des officiers croates, et beaucoup de philippins.
Dante est intendant, et assiste Monsieur Navarro à la cuisine. Il a une chance, par rapport à Richard : c’est qu’il reste à l’intérieur (les journées dehors, dans la pluie et le froid, doivent être bien fatigantes). Il a un fils, qui n’a que sept mois, et ne voit sa femme que deux mois par an, entre deux « missions » sur les cargo. Tout comme Richard, sa famille lui manque, mais il ne se plaint pas : il gagne beaucoup plus d’argent ainsi, puis il y a toujours les mails et le téléphone.
Les journées de travail sont longues mais ils sont bien lotis, sur le Marco-Polo : chacun a sa cabine, et ils ont une salle commune pour regarder la télé, fumer, discuter, se détendre.
Richard m’a confié être un peu frustré de ne jamais avoir le temps de descendre du cargo pour aller plus loin que les « clubs de marin ». Il aimerait voir Paris, mais a calculé que l’escale au Havre était trop courte pour faire l’aller-retour dans la journée.
Nous ne sommes pas les seuls passagers à bord. Une peintre est montée dix jours plus tôt. Vivi Navarro est spécialisée dans le monde de la mer, et elle partage avec nous son expérience. Elle nous apprend le mot « sabord » au lieu de « fenêtre », elle nous parle des pilotines, du port de Hambourg sous la neige, de la vie à bord des différents bateaux sur lesquels elle a embarqué. Elle prépare ici son prochain livre, pour lequel elle reviendra, bientôt, à bord du Marco-Polo.
Ce n’est pas une surprise, mais l’ambiance sur le bateau est loin de « La Croisière s’amuse ». Aucune activité, pas de karaoké ni de magicien, pas de soirées dansantes, pas de menus compliqués, et pas d’alcool, d’ailleurs. Voyager sur un cargo, c’est fait pour les gens calmes et solitaires qui réussissent à s’occuper sans qu’on leur propose quoi que ce soit. On va observer la vie autour de soi, regarder les grues et les paysages, apprécier le repos, trouver une passerelle où s’installer pour lire, écrire ou dessiner. On discutera avec l’équipage et, éventuellement, on profitera un peu de la salle télé. C’est un rythme qui nous convient bien avec le Belge, à l’image de nos longs voyages en train à travers la Russie ou les États-Unis, on réapprend à aimer la lenteur.
Port de Zeebrugge, en Belgique.
La journée a été longue : c’était le cocktail pour l’inauguration du Marco-Polo, le porte-conteneur géant et flambant neuf de CMA CGM. Tous les dirigeants et clients importants étaient là, accompagnés de journalistes. On s’est faits et sentis petits, et on a préféré rester un peu à l’écart.
Cocktail pour le voyage inaugural du Marco-Polo
A 18h, le cargo était enfin à nouveau vide, ou presque. Une trentaine de marins, une équipe d’un JT français, un journaliste d’un grand quotidien, une peintre, et nous ! Et le lendemain, nous descendrons tous au Havre, laissant Dante, Richard, Miloš et les autres prendre la route vers Malte, Dubaï puis Shangaï.
Nous naviguons de nuit, et pour la première fois, nous sommes autorisés à pénétrer la cabine de pilotage. C’est très impressionnant. Pour pouvoir distinguer quelque chose pendant la manœuvre, l’équipage a habitué ses yeux à l’obscurité pendant de longues minutes avant le départ. Tout est éteint, à l’exception de minuscules loupiotes rouges permettant de distinguer le tableau de bord. On perçoit même les bandes phosphorescentes placées sur les bords des ameublements de la cabine pour éviter de s’y cogner. Le silence est absolu, un grand rideau bloque la lumière et chacun essaie de ne pas bouger afin que la concentration soit maximale.
Il faudra plus d’une heure pour finir la manœuvre et pour que les pilotes qui sortent le bateau du port s’en aillent, avant que nous ne naviguions véritablement en mer. Mais à aucun moment on ne sentira le moindre remous, le Marco Polo étant bien trop gros pour ça !
On est donc allés manger, puis se coucher, en sachant que, le lendemain, on serait au Havre...
76 commentaires
Voyager lentement en prenant le temps de penser. Je crois que j’aimerai ça.
Photos magnifiques, comme toujours.
Encore de chouettes photos notamment celle avec les éoliennes en fond.
J’ai l’impression que le voyage permet plus de proximité avec les professionnels du bateau que l’on ne rencontre pas sur une croisière « traditionnelle » sauf pour les photos des touristes
très intéressant !
Super ton reportage.Faisant parti de la Marine je connais bien ces monstres d’acier mais pas de l’intérieur.Une façon originale de voyager aussi qui fait découvrir un monde que les gens connaissent peu.Bonne année 2013 et au plaisir de te lire 🙂
Gaspard : je crois que c’est particulièrement adapté pour les voyages au long cours : lorsqu’on rentre d’un tour du monde (comme Sarah, d’ailleurs), ou quand on est en plein dedans et qu’on va d’un continent à l’autre. C’est peut-être moins apaisant lorsqu’on traverse l’atlantique un jour de tempête, mais je crois que ça nous fascinera toujours !
Pyrros : Il n’y a qu’une trentaine d’hommes à bord, et on mange dans la même pièce que les officiers. Donc ouais, l’ambiance est très différence !
Cyrille : bonne année à toi également ! Tu passes ta vie sur quel genre de bateau, du coup ?
sur une frégate de la Marine.Je rentre de mission en océan indien et c’était le top.D’ailleurs encore merci pour tes conseils photos,ils m’ont été très utiles!Tu peux voir les résultats sur ma page fb si tu veux.
Très beau reportage, ça donne envie d’aller faire une petite traversée en cargo, autrement plus tentant qu’une croisière Fram !
Je note que tu as immédiatement vu ce qu’était un équipage de phillipins.
Ce sont de grand marins bien formés .
Souvenez vous de leur attitude lors de l’affaire lamentable et tragique du naufrage du Costa Concordia .
tous les passagers rescapés ne tarissent plus d’éloges sur leur professionnalisme qui le a amèné à risquer leur propre vie pour accomplir ce qui est le rôle de tout marin de navire à passager.
Magnifique papier et merci pour les dessins et les esquisses .Madame Oreille devient un vrai rendez vous
Bel article ! Un univers bien particulier s’échappe de tes photos et de tes écrits. Je découvre ton blog aujourd’hui, j’aime beaucoup 🙂
Bonne année Oreille et tous mes voeux à tous les deux !
Mais il est tout neuf en plus, le Marco Polo. Là, je confesse, je suis jalousie. ;D Et comment fait-on pour réserver sa cabine sur ce monstre des mers ?
Je suis chaude comme une barraque à frites pour me laisser porter à son bords.
Magnifique les dessins 🙂
Pour les photos, je ne fais pas de compliments, tu en as déjà assez 😉
Bonne année à vous 2.
Quelle expérience atypique. Elle me donne envie au niveau photographique. Mais peut être pas l’idéal pour un voyage familial. Mais un ravissement à lire et à regarder.
[...] Tweet TweetDu 16 au 19 Décembre 2012, mon Belge et moi-même étions à bord du plus grand porte-conteneurs au monde (et plus grand navire, tout type confondu, par là même), le Marco Polo (de la compagnie CMA CGM). [...]
Ça me tenterait bien ce type de voyage en cargo. La « Croisière s’amuse » ce n’est pas trop ma tasse de thé 😉
J’aime beaucoup les photos de conteneurs et le traitement que tu as réalisé. Le ciel menaçant vient ajouter un côté dramatique.
Quelle spectacle, le récit et les visuels donne une image très présente de l’ambiance de ce bref voyage maritime, en tout cas, la plume, le crayon et la photo sont à l’honneur de bien belle façon, bravo…
On s’imagine aisément avec toi à bord du cargo.
A chaque fois, tes dessins m’impressionnent. Joli coup de crayon !
Ouhaou, superbes dessins...
Le voyage en cargo est un type de voyage qui m’attire depuis très longtemps. En me renseignant, j’étais juste étonnée par le prix assez élevé.
Comment as-tu organisé ce voyage-ci ?
Et bonne année voyageuse bien sûr !
Ah j’en rêve d’un long voyage en cargo. Les prix sont assez élevés c’est vrai, mais nourri et logé ce n’est pas si mal pour une telle expérience je trouve.
Du coup, vous avez envie d’embarquer pour plus longtemps ?
Je pense qu’on pourrait le refaire dans un cadre expatriation ou long voyage. Toi, tu pourras le prendre pour rentrer, entre Southampton et Le Havre (il y a 10 jours : il passe par l’Allemagne entre les deux) ^^
Excellent article, c’est bien écrit, le sujet est étonnant, on a un contexte, des personnages et les photos sont top ! Ca donne envie en tout cas de découvrir cet autre mode de voyage !
Au passage, qu’est ce que c’est graphique un empilement de containers !
oui, très graphique ! Il faudrait pouvoir obtenir les autorisations pour se promener au milieu et faire des photos « géométriques ». Les ports eux mêmes, avec les grues, le métal, sont très intéressants, et il est frustrant de ne pas avoir le droit d’y marcher !
[...] Madame Oreille a été invitée à dormir dans le plus grand bâteau du monde, et j’en suis vert de jalousie. Tant pis, j’essaierai de me trouver un bâteau à moi, un voilier, en mer, qui navigue et bouge et tangue et donne envie de passer par-dessus bord, dormir sur un bâteau planté au milieu de l’Océan et crier, dans son sommeil, l’un des jurons préférés du Capitaine Haddock. Mais si vous préférez la formule classique de l’hôtel confortable en voyage, rien ne vous empêche d’aller puiser votre inspiration sur un site comme Hotelclub.fr. [...]
Je crois que c’est une expérience qui me plairait assez...
Merci pour cette article fort interressant. Il est vrai que c’est relativement chère mais cela doit-être uns sacrée expérience
Tres interressant!!!
Merci Rachel ! C’est le genre de voyage qui te tente ?
ouep...j’ai y souvent pensé...mais l’homme est malade en mer 🙂
Bonjour et merci pour cette série d’article vraiment très intéressant.
Je me posais une question sur la vie à bord : Est ce qu’il est possible de communiquer avec l’extérieur (telephone/internet)?
Techniquement, il y a les mails et le téléphone, mais c’est à usage restreint, il me semble. En gros, tu ne peux pas appeler tous les soirs la famille ni passer ton temps sur skype ^^
Sur un cargo, on ne tangue pratiquement pas, il n’a pas d’excuse !
C vrai ! :=
En tout cas super...j’etais tellement curieuse de savoir comment c’etait...ton article comble cette lacune ...;)
C » est clair que 100 euros par jour par personne ce n’est pas donné mais comme tu le mentionnes justement, on ne peut pas que pour le prix du voyage, on peut l’hébergement aussi.
Je pense que c’est exactement ce qu’il me faudra pour clore un grand voyage comme un tour du monde... sur les pas de Sarah.
Une cure de désintoxication d’internet aussi, j’imagine 🙂
Oui, si on se dit qu’on a le prix du transport, plus le nourri logé, et l’expérience, ce n’est pas si cher. Même si l’addition fait mal et peur !
C’est super intéressant ! Mais trop lent et j’ai été refroidi par le prix...
Insolite et intéressant. Je pensais que c’était moins cher que ça par contre !
L’article était très intéresser. J’ai été très impressionnée par les dimensions ! cela semble gigantesque mais comme beaucoup j’ai aussi été refroidie par le prix....
J’aime beaucoup la photo de filé au moment de votre départ du quai. elle est bien faite !
Vraiment cool ces photos et pas courantes... J’adore les cadrages et couleurs !
C’est une expérience à rajouter sur ma liste de voyages insolites. Sans votre blog l’idée ne me serait jamais venue
C’est vrai qu’on est loin d’une croisière !
Très original ton article....je ne pensais même pas que c était une option !
Je garde l idée de vivre cette expérience et merci pour tous les infos;)
C’est vraiment hors du commun de faire un voyage en cargo, cela dit je m’attendais à moins de luxe et un tarif bien inférieur pour ce type de voyage !
Moi j’en rêve ! Un traversée du Pacifique ou de l’Atlantique en cargo j’espère un de ces 4 ! Merci pour les infos !
[...] Tweet TweetDu 16 au 19 Décembre 2012, mon Belge et moi-même étions à bord du plus grand porte-conteneurs au monde (et plus grand navire, tout type confondu, par là même), le Marco Polo (de la compagnie CMA CGM). [...]
Aaah... enfin la suite ! C’est tout à fait mon style de transport ! Lent, se prêtant à la contemplation.... Je m(y vois bien passer mes journées à lire et ) écrire en contemplant la mer et en écoutant les histoires de l’équipage. *soupir*
Alors, tu pars quand ?
Merci d’avoir partagé cette expérience surtout que j’envisage depuis quelques temps de rejoindre le Brésil de cette manière.
Après, c’est clairement un budget conséquent.! Les boissons sont comprises dans le prix ? (ça serait presque rentable pour moi dans ce cas là!)
Concernant internet, j’imagine que certains cargo doivent en être équipés maintenant, tu as des infos sur le sujet ?
Si par boisson tu entends alcool, il n’y en a pas à bord (trop dangereux je pense : il faudrait gérer les excès éventuels, et on a quand même à bord des marins qui laissent leur famille derrière eux pendant 9 mois..). Par contre, eau, jus de fruits, sodas, café, thé à volonté.
Pour le net, c’est limité aux mails, il me semble. Mais le but, c’est de déconnecter, non ? 🙂
Moi aussi j’aimerais rejoindre le Brésil en cargo ! mais je suis un peu refroidie par le prix... Savez-vous combien de jours en mer il faut compter pour se rendre au Brésil depuis l’Europe... France ?
Ce fut un réel plaisir entant que équipe de télévision d’être a bord pour le baptême du Marco Polo, nous aurions aussi aimer rester a bord et voyager avec se magnifique navire.
Voici donc les réponses aux questions posées dans l’article précédent.
Merci pour ce compte-rendu détaillé et ces infos pratiques, on sait à quoi s’en tenir. Le prix est bien dans l’ordre d’idée que j’avais en tête- mais ça reste super cher pour ce type de voyage à mes yeux.
Le prix est vraiment le gros poitn faible. N’y a t‑il pas possibilité de réduire la facture en travaillant sur le bateau ?
J’en doute : c’est pas un vollier privé, c’est un navire marchand, donc ça reste délicat d’avoir quelqu’un qui n’est pas habilité à se promener entre les conteneurs.
[...] [...]
Bonjour, merci pour ce récit qui fait rêver ^^
savez vous si l’on peut être accompagné d’un animal ( chien )
..... merci
Etienne
woow, génial cet article !!! et plein de belles images.
Etienne : en principe non, mais vous pouvez essayer d’obtenir des dérogations (voyager avec un animal est déjà compliqué en général, alors sur un navire marchand...)
merci 🙂
Merci pour toutes ces infos, cela doit être une super expérience !
Ca pourrait peut-être me convaincre de monter sur un bateau pour plusieurs jours 😉
[...] Tweet TweetDans l’article précédent, je vous racontais mes premières impressions sur le bateau, et nous rencontrions quelques marins. Je vais donc reprendre le récit depuis le port de Zeebrugge, en Belgique. [...]
L’idée de voyager à bord d’un cargo est vraiment intéressante ! Le prix me semble pas démesuré, c’est le même pris que pour une chambre d’hôtel moyen à Montréal, sauf qu’en plus, on a l’expérience du cargo, du port, et du vide lorsqu’on est sur les eaux internationales. L’expérience doit être trippante !
Très intéressant. Un voyage de rêve ! mais pour moi le prix c’est ....« inabordable » !
J’imaginais que le cargo était une façon économique de voyager lentement dans des conditions rudimentaires (je suis étonnée du grand confort à bord sur les photos)... on dirait presque une croisière en ferry (sans le GO)! Est-ce que ça dépend du standing du cargo ? (le Marco Polo est peut-être un cargo de luxe?) 🙂
Comme Adil l’a demandé plus haut, je me demandais si on pouvait toujours voyager en cargo (ou autre, longue distance) à bas prix, en participant à bord (en cuisine, au ménage, que sais-je cours de langue/échange de services, etc).....
Pour aller encore plus loin dans le rêve il y a la croisière Aranui en Polynésie de Tahiti aux Marquis en passant par les Taumotu : Un grand rêve.
Un très beau article et les photos sont très belles aussi ‚ça me donne envie d’aller faire un voyage en cargo aux Caraïbes afin de profiter leur paysages sous marines extraordinaires.
Salut Aurélie !
Bravo pour les photos, l’effet est particulièrement réussi !
Merci aussi pour les détails sur le voyage, nous n’avons pas souvent l’occasion de savoir comment ça se déroule !
Nous sommes en voyage à vélo depuis maintenant 16 mois, mais nous avons un peu traîné lors du « trajet » aller, du coup nous cherchons un raccourci pour le retour : le cargo serait tout indiqué ! Le seul problème est évidemment le budget, et nous cherchons encore, comme le suggère Van, des possibilités du côté de bateaux « non équipés » pour les touristes, mais potentiellement ouverts aux voyageurs, à l’improviste... On ne sait jamais !
Si quelqu’un a des infos là dessus, nous sommes preneurs ! Vous pouvez nous contacter via notre blog cycloreveurs.fr.
En tout cas bravo encore pour les photos, les récits, et ce blog que nous découvrons juste mais qui est très agréable à parcourir !
Guilhem&Eglantine, les cyclorêveurs.
Depuis que ma copine à entendu parler de ça, elle me bassine pour que nous le fassion. moi j’attendrais plus mes vieux jours pour me lancer dans une telle aventure ...
Bon article ! très intéressant ! J’ai une petite question qui va certainement vous faire sourire mais savez vous si il est possible de prendre son chien ??
J’adore, super intéressant ! Merci pour le question/réponse, tu as répondu à tout ce que je voulais savoir.
Tes 3 articles m’ont fait penser à la série anglaise « 80 days around the world », d’après le livre bien entendu. C’est en fait plus un documentaire réalisé par la BBC dans lequel on suit Michael Pallin essayant de réaliser la même prouesse que Phileas Fog. Mes passages préférés sont les longs trajets en bateau, étant donné l’interdiction qu’il a de prendre l’avion... Ca fait rêver et ça donne envie !
P.S. : Comme il y a plusieurs séries appelées 80 days around the world, je te mets le lien wiki de celle dont je parle, si tu veux jeter un oeil ! http://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Palin:_Around_the_World_in_80_Days
Très bel article, les photos sont superbes, les petits dessins aussi !
Cela a du être une bonne expérience pour vous !
Un seul mot pour ces images du cargo : MAGNIFIQUES !
Merci pour ce partage d’expérience !
Ah mince, j’ai du louper le premier article !
J’ai tellement aimé les photos du cargos que j’ai pas regardé celui d’avant !
Je ne pensais pas que les chambres étaient si confortable dans un bateau de ce type !
Encore merci pour le partage de ces images qui ont vraiment du vous marquer l’esprit !
[…] idée préconçue et au fil des clics je me vois dans les Pouilles pour améliorer mon italien, voyager en cargo du côté des Pays-Bas… J’améliore mes connaissances géographiques et remplis […]
Bonjour,
Sympathique, je compte déménager en Guadeloupe et je trouve ce transport intéressant. Il y a une limite pour les bagages et pour une femme seule, ça va ? c’est sécurisé ?
Pour une femme seule il doit pas y avoir de soucis niveau sécurité je pense @Sophie
J’adore cet article un peu intimiste, on sens une ambiance paisible à bord à travers tes mots !
Je rêve de faire un bout de chemin en cargo depuis que petite, j’ai vu Tintin (l’épisode où il rencontre le capitaine Haddock), mais depuis, je suis montée sur un bateau et je souffre horriblement du mal de mer... Même à quai ! Donc j’ai un peu peur de me lancer pour plusieurs jours... Mais c’est vrai qu’un court trajet comme tu l’as fait doit permettre de tester sans partir directement pour un voyage de plusieurs semaines !
Merci encore de cet article !
excellent coup de crayon bien meilleur que le mien pourtant issu des arts appliqués de Lausanne...bravo ...........www.photospicy.com