Le Groenland, on y va comment ? On y fait quoi ? Faut-il emmener un équipement spécifique ? Peut-on vraiment y voyager avec un jeune enfant ?
Cet été, j’ai emmené ma fille au Groenland. Elle avait presque 2 ans, et quatre mois plus tard, elle en parle encore. Elle fait semblant de mettre une écharpe, attrape une de ses petites valises en carton, et fait un signe de la main en disant « au revoir, à plus tard, je vais en vacances au Groenland, voir les ahïbegues ». (Elle a toujours du mal à prononcer iceberg...)
On pourra dire ce qu’on veut sur le fait que voyager avec un enfant en bas âge ne sert à rien, qu’ils ne s’en souviendront pas, je reste persuadée que c’est bien gravé quelque part, et ce voyage a été une véritable chance pour elle, et pour moi. Même s’il y a eu un gros boulot de préparation !
Peut-on vraiment emmener un enfant au Groenland ?
Spoiler : la réponse est oui.
Et c’est même un gros oui tant tout a finalement été très simple. Le Groenland peut être cette terre de jeu pour aventuriers en quête de sensations fortes prêts à se glisser dans la moindre crevasse sur un glacier, mais c’est aussi un pays accueillant, où il est très facile de voyager en famille.
Les risques sanitaires ? La sécurité ?
Néant ! Ainsi, si vous regardez le site le plus anxiogène au monde pour tous les voyageurs, aka le site du Ministère des Affaires Etrangères, vous verrez... qu’il n’y a aucun risque. Rien de rien. Ils n’ont même pas trouvé une petite histoire d’ours pickpocket ou d’attaque de gangs de renards polaires.
Le seul danger peut venir des chiens mais ils sont tous attachés et il faut surtout expliquer à l’enfant de ne pas s’en approcher s’ils ont une chaîne : nous entrerions sur leur territoire. Cela dit, je suis me suis retrouvée nez à nez avec un chien sans le faire exprès (j’étais seule à ce moment-là, je n’avais pas vu sa « zone » dans les hautes herbes) et il a semblé plus intrigué qu’agressif...
Bref, pendant trois semaines, à aucun moment, je n’ai eu peur pour la sécurité ou la santé de ma fille.
Coucher de soleil sur Illulisat
Il fait froid ?
Nous partions mi-aout, à la fin de la haute saison touristique. Quelle température attendre à cette époque ? Hé bien c’est difficile à prévoir : nous avons eu des journées en t‑shirt où les petits groenlandais se baignaient dans les lacs, et des journées où nous mettions les polaires sous les manteaux.
La température ressentie dépend du soleil et du vent. Quelques nuages, et il fait froid. Mais rien d’insurmontable : il suffit d’avoir le bon équipement !
Et surtout, ne pas tomber dans l’effet inverse en se couvrant trop. Il faut choisir des vêtements chauds, certes, mais se garder la possibilité d’enlever des épaisseurs facilement si jamais cela se réchauffe pendant une randonnée.
Les infrastructures
Il y a des jeux pour enfants absolument partout. Dans chaque quartier des « grandes » villes, dans chaque village, chaque aéroport. Oui, à l’aéroport. A Kangerlusuaq, l’aéroport où se font la plupart des connections du Groenland, il y a ainsi une grande dînette à l’intérieur et toute une aire de jeu dehors, avec vue sur les avions. Du coup, non seulement ils ne s’ennuient pas pendant la correspondance, mais en plus ils se défoulent !
Aéroport de Kangerlusuaq : Petite Oreille s’est fait des copains en attendant l’avion
Faut-il emmener des couches d’avance ?
Oui, c’est la petite question pratique que tout parent d’un enfant en bas âge se pose avant chaque voyage : combien de couches on prend ? Parce que mine de rien, ça remplit vite un sac !
Je voyais le Groenland comme un endroit cher, et j’ai donc décidé de prendre assez de couches pour tenir 3 semaines. Ce fut en fait un très mauvais choix : les couches coûtent exactement le même prix au Groenland que dans mon supermarché habituel ! (note : j’habite en Île-de-France, tout coûte légèrement plus cher, 40c/couche environ)
Bref, vous trouverez les couches et les lingettes facilement sur place, dans les supermarchés de tous les villages !
A Saqqaq, petit village de 159 habitants, il y avait trois magasins ! Un magasin d’alimentation (et de ce qu’il faut pour le bricolage), une boutique avec quelques vêtements et un petit « kiosk » pour acheter à manger quand le supermarché ferme !Et pour la nourriture ?
Ma fille mange comme nous depuis qu’elle a un an (même si on adapte les repas pour qu’ils lui conviennent). Nous sommes principalement restés dans des maisons, ce qui nous permettait d’avoir accès à une cuisine (certains hôtels proposent également une kitchenette, et partout nous avons eu une bouilloire pour faire chauffer de l’eau). Nous n’avons donc pas vraiment mangé groenlandais, mis à part quelques restaurants, et fait beaucoup de pâtes...
Quel équipement choisir pour partir au Groenland ?
Pour nous, adultes, c’est facile, on prend quelques vêtements chauds, des sous-vêtements thermiques, un bon manteau, et hop. Mais pour un bébé ou un enfant en bas âge, ça demande un peu plus de questionnement... Voici donc la liste de ce que nous avons emporté pour ce voyage : trois semaines dans la région de Disko, fin août.
Les vêtements
Pour elle comme pour nous, la technique d’habillage est la même. On appellera ça la « technique de l’oignon » : superposer les couches pour ne jamais avoir ni chaud ni froid. Ainsi, je préfère lui mettre un petit pull, une polaire et une veste plutôt qu’un seul gros manteau : ça permet de jongler facilement avec les vêtements en fonction de la météo. Au cour d’une même randonnée, il pouvait faire très bon puis très frais, selon que les nuages cachaient le soleil ou que l’on se rapprochait des icebergs.
Ma fille avait déjà un petit ensemble Quéchua (polaire, pantalon de rando et petite veste), bien étrenné pendant l’été, et pour le reste nous avons suivi les conseils des Petits Baroudeurs, un site spécialisé dans l’équipement des enfants pour les activités outdoor. Je leur ai expliqué quels étaient nos besoins, et non seulement ils connaissent bien tous leurs articles, mais en plus ils venaient d’équiper une autre famille pour le Groenland !
D’après moi, adulte comme enfant, il ne faut pas négliger les sous-vêtements : rajouter une couche avant le T‑shirt et le pantalon.
J’ai pris quelques body à manches longues, ainsi que deux paires de collants (ceux qu’elle mettait déjà, sous ses robes). L’avantage des collants, c’est que ça prend aussi le pied et permet de ne jamais avoir la peau des jambes à l’air libre (vous savez, quand vous prenez l’enfant dans les bras et que le pantalon remonte systématiquement !).
Pour les jours de grand froid, j’ai pris des vêtements techniques un legging laine mérinos Icebreaker et un body thermique Climakid Protec. Le legging est fin, et permet de mettre facilement n’importe quel pantalon dessus, et le body est bien chaud, tout doux.
C’était très efficace !
Sur cette première couche, je lui mettais des vêtements normaux (t‑shirt à manches longues, pull) puis, bien sûr, une couche chaude. Nous avions déjà une polaire, j’ai donc pris une veste Softshell Lego (ils font des bons vêtements d’hiver !) ainsi qu’une doudoune sans manche enfant Patagonia.
Pour le bas, elle avait un pantalon Quéchua et un pantalon de randonnée Patagonia Baby Summit (dont je n’aime pas trop la coupe, soit dit en passant, elle nage dedans !). Elle pouvait faire des collections de cailloux dans les nombreuses poches, et jouer par terre !
Enfin, elle avait ses gants et son bonnet, et on a acheté un buff ainsi qu’une paire de chaussures de rando. Le buff c’est un tour de cou qui protège du froid et des UV, et qu’on remonte plus ou moins en fonction de ce qu’on vaut protéger. C’est beaucoup plus pratique qu’une écharpe !
Si jamais vous projetez d’aller au Groenland avec un enfant, pensez à adapter son équipement à la région où vous voyagerez et la période de l’année que vous choisissez. En plein août, dans le sud, il n’y a pas besoin d’une combinaison de ski ! Et si je préconise la technique de l’oignon, c’est parce qu’il faut aussi avoir la possibilité de s’habiller plus légèrement pour les jours où il fait très beau !
La nourriture
Pour boire, Petite Oreille avait sa propre gourde Camelbak. C’est pratique pour avoir de l’eau partout, impossible à renverser, mais assez pénible à nettoyer !
J’avais pris quelques paquets de gâteaux d’avance, et surtout des compotes (les Pom’potes, tellement pratique pour tous les déplacements !) et du lait en poudre (on en trouve sur place, mais je voulais garder notre marque habituelle).
Comme nous avions prévu de faire à manger sur place, j’ai aussi emporté une petite popote de bivouac qui permet de servir de casserole, d’assiettes et de boite dans laquelle on met tout ce qui va être utile : des couverts, un couteau, un peu de sel, un peu de sucre pour les cafés, une éponge (coupée en deux pour prendre moins de place), etc.
Le couchage
Nous ne faisions pas de camping. J’aurais aimé, mais nous étions déjà encombrés et j’avais comme impératif de charger mes batteries régulièrement. Pour des voyageurs avec des sacs plus légers, c’est tout à fait possible, et certains sites de camping sont vraiment magnifiques...
Nous étions donc soit en hôtel, soit en maison, mais avions besoin de sacs de couchage pour notre semaine à Saqqaq. Pour les adultes, nous avions déjà les nôtres, et pour Petit Oreille, j’ai pris le sac de couchage bébé Little Star Exp de Deuter.
Il est conçu pour les enfants à partir de 2 ans, et a la petite particularité d’avoir une extension en bas, pour quand l’enfant grandi. il suffit d’ouvrir la fermeture éclair et hop, on gagne 30cm ! Je crois que tous les parents apprécieront d’acheter quelque chose qui dure plusieurs années... L’encombrement est le même que celui de mon duvet (un Lafuma qui descend à ‑10°C) mais il est bien chaud avec une température de confort à 5°C.
Le portage
Qui dit randonnée avec un jeune enfant dit « maman je veux plus marcher », et donc solution de portage (parce que les épaules c’est chouette, mais pas trop longtemps !).
Depuis ses neufs mois, je la trimbale régulièrement dans un porte-bébé de rando (j’en avais parlé dans l’article où je racontais ma première année de voyages avec elle). A l’époque j’avais choisi un Osprey Poco, et on en est toujours content. Il tient le choc de toutes les soutes d’avion dans lesquelles il voyage, et reste confortable pour Petite Oreille avec tous les réglages qu’il propose. Et j’aime toujours autant le fait de pouvoir le poser par terre facilement sans qu’il soit instable.
L’itinéraire
Ce voyage était un petit peu particulier : nous suivions un précédent voyage effectué par mon père en 1980. Nous avons donc séjourné à Sisimiut, Illulisat, Saqqaq et Qeqertarsuaq, quatre municipalités situées dans la région de Disko, sur la côte ouest du Groenland.
Sur place, nous avons utilisé des cartes de rando Aventure Nordique ainsi que le petit guide édité par Grand Nord Grand Large (vous le trouverez à l’agence). Il faut juste être conscient que les villes grandissent vite et que les cartographes ne peuvent pas se remettre à jour tous les ans !
Mon père en 1980, à Qeqertarsuaq, sur l’île de Disko / Mon père, Petite Oreille et moi 36 ans plus tard.
Les trajets
Il faut savoir une chose : il n’y a pas de route au Groenland. Tout du moins pas pour aller d’une ville à l’autre. Il vous faudra donc obligatoirement soit passer par les airs, soit passer par la mer.
Tous les déplacements ont été réservés par l’agence Grand Nord Grand Large : je leur ai dit où je voulais aller et on a regardé ensemble quelles étaient les possibilités, puis ils ont réservé les billets d’avion et de bateau.
Avec un enfant, je ne voulais pas prendre le risque d’improviser sur place, et certains villages, comme Saqqaq, ne sont desservis qu’une fois par semaine par le bateau ! En outre, comme l’agence est spécialisée sur les régions arctiques, ils nous ont aussi donné des conseils et permis d’avoir un contact sur place à Saqqaq, village qui ne reçoit généralement pas de touristes...
Les trajets en avion
Nous avons pris Air Greenland, pour arriver par Copenhague (selon l’itinéraire, il est aussi possible de passer par l’Islande, et ça peut être moins cher). Ils ont un gros avion qui rejoint Kangerlussuaq, et de là des tout petits. L’avion est vraiment petit, mais nos vols étaient tous très courts et le service à bord étonnement bon : cabine propose, et systématiquement quelque chose à boire et des biscuits ou des bonbons !
Par contre, ils sont connus pour les retards réguliers... (qui tiennent aussi du fait des conditions météorologiques locales)
Les trajets en bateau
Nous avons pris Disko Line pour rejoindre Saqqaq depuis Illulisat, puis l’île de Disko (Qeqertarsuaq) toujours depuis Illulisat. Les deux bateaux était très différents, adaptés au public à bord : l’île de Disko est beaucoup plus touristique que Saqqaq.
Les trajets sont longs, le bateau s’arrête presque dans chaque ville, en chemin : c’est lui qui transporte le courrier. A chaque fois, il était possible d’avoir une place assise à l’intérieur, mais aussi de sortir régulièrement prendre l’air et profiter des magnifiques paysages. Par contre, pour Saqqaq, il n’y avait aucune nourriture disponible à bord, juste un accès à une plaque chauffante et du café. Il vaut donc mieux prévoir de quoi grignoter.
Nous avions réservé les trajets en bateau à l’avance, en même temps que les avions, pour ne pas nous retrouver coincés. Le petit point compliqué fut de comprendre de quel terminal nous partions : il y a deux lieux d’embarquement possibles dans le port d’Illulisat, à l’opposé l’un de l’autre. Comme nous prenions le taxi pour rejoindre le terminal, ce sont les chauffeurs qui se sont renseignés pour nous, mais il y a un bureau Disko Line à Illulisat qui permet de réserver les trajets et doit répondre à ces questions !
Les taxis
Toutes les villes que nous avons visitées se pratiquaient sans soucis à pied. Mais pour arriver depuis l’aéroport, ou transporter nos sacs, nous avons plusieurs fois opté pour des taxis. Dans certaines villes, les taxis sont si nombreux qu’on se demande comment ils peuvent en vivre ! Mais leur présence est logique : les habitants sont dans la même situation que nous, sans le besoin d’une voiture au quotidien, mais devant faire des déplacements qui en nécessite une de temps en temps. (Je ne parle pas de Saqqaq, où il n’y avait aucune route, et seulement quelques quads !)
J’ai essayé à deux reprises de réserver un taxi par téléphone à Illulisat. C’est dans la théorie assez simple, mais personne n’est jamais venu, malgré ma relance téléphonique. A Illulisat, il était plus simple de se mettre sur le bord de la route principale et d’attendre : il en passe régulièrement. Dans les autres villes, nous n’avons eu aucun problème en les commandant soit par téléphone, soit via la réception de l’hôtel (notez aussi que certains hôtels proposent des navettes).
Les hébergements
Il est parfaitement possible de faire du camping au Groenland, même avec un jeune enfant. En d’autres circonstances, je n’aurai pas hésité. Le camping revient bien sûr beaucoup moins cher, mais permet aussi et surtout de se coucher et de se lever dans les plus beaux paysages. Les enfants n’ont aucun problème à dormir sous tente, surtout au milieu de leurs parents !
Néanmoins, nous transportions beaucoup de matériel photo/vidéo que je devais pouvoir recharger régulièrement. Le camping était dès lors exclus.
Là encore, il m’a paru plus simple et plus rassurant de faire confiance à des spécialistes. L’agence Grand Nord Grand Large et l’Office de Tourisme du Groenland nous ont aidé à trouver les meilleurs endroits où dormir. Trouver un hôtel à Illulisat n’est pas compliqué, trouver une maison l’est déjà un peu plus, et quand il s’agit de trouver un hébergement à Saqqaq, là c’est carrément compliqué !
Nos hébergements
Les hôtels sont aux standards européens, globalement. Par contre, notez qu’Internet n’est jamais inclus et est hors de prix ! (Nous payions entre 3 et 5€ pour 30 minutes de connexion !)
Sisimiut
A Sisimiut, nous avons fait simple et dormi dans le principal hôtel de la ville, l’hotel Sisimiut. A quatre (mon père, Petite Oreille et Monsieur Oreille), nous avons pu avoir une suite familiale : une chambre double et une salle de bain partagée entre nous. C’était propre, moderne et simple.
Illulisat
Illulisat est la ville la plus touristique du Groenland, et pourtant, en été, l’offre en hébergement n’est pas suffisante par rapport à la demande ! Il faut donc réserver en l’avance, sous peine de se retrouver sans toit.
L’hôtel le plus connu d’Illulisat est l’hôtel Arctic. Il surplombe le port, non loin de l’aéroport, mais assez excentré par rapport aux centre ville. Il est aussi relativement onéreux, même si la passerelle avec la vue sur le glacier est très sympa.
Nous avons passé une nuit à l’hôtel Icefiord, avec une vue superbe, mais nous arrivions tard et partions tôt, impossible d’en profiter réellement.
Mon coup de cœur à Illulisat fut une petite maison (2 chambres doubles), juste à côté du centre ville, surplombant le port, tout en vitres : nous avions une vue sur l’activité du port en permanence, hypnotisant ! Elle appartient à un certain Fleming (que je n’ai pas croisé) qui possède aussi une auberge de jeunesse à Illulisat. Pour le contacter : bissen[@]greennet.gl
Saqqaq
Saqqaq est un petit village de pécheurs. Il n’y a ici aucune infrastructure touristique, les quelques rares voyageurs qui s’y arrêtent partent randonner dans les montagnes, ou font une croisière et remontent dans leur bateau après quelques heures dans le village. Je vais dédier un article à la vie à Saqqaq bientôt !
Pour pouvoir y rester une semaine, nous avons loué une petite maison à un écrivain danois spécialisé sur le Groenland, qui vient ici en vacances régulièrement. La maison était minuscule mais on s’y est senti bien. Par contre, elle n’était bien sûr pas représentative d’une maison groenlandaise moderne, tant dans la décoration que dans l’équipement : pas de salle de bain, eau froide au bidon, chauffage au pétrole mais vue superbe !
Et ça, c’était la vue du salon :
Qeqertarsuaq
Qeqertarsuaq est une ville un peu étrange, à la fois touristique et vide. Ici aussi, nous avons loué une maison, moderne et confortable : chez Linda et Arkaluk Ostermann (téléphone : 00299 583 645). Ce coup-ci, avec une salle de bain, de l’eau chaude, une machine à laver et même internet (à payer en plus) !
Nous avions la petite maison rouge en bas à droite :
Et depuis le selon, nous avions une vue incroyable sur un ballet de baleines à bosses ! Pendant 4 jours, elle sont restées dans la baie, et nous avons pu les observer au quotidien. C’était magique.
Plus d’articles sur le Groenland
Mon matériel photo et vidéo sur ce voyage
Pour ce voyage un peu particulier (tournage de mon premier documentaire), j’étais plus chargée d’habitude !
Appareil reflex Canon 5d mark II // Appareil reflex Canon 6d
Objectif Canon 16 – 35 II // Objectif Sigma 20mm 1.4 // Objectif Canon 70 – 200
Intervallomètre Phottix // beaucoup de batteries ! // Trépied Manfrotto Befree carbone
Sac Manfrotto Bumblebee et Aviator D1 pour drone
J’ai aussi de temps à autre piqué le Sigma 105mm 2.8 de mon père pour quelques plans.
Partenaires
Ce projet a pu se réaliser grâce à la complicité de l’Office de Tourisme du Groenland et à l’aide précieuse de Grand Nord Grand Large.
Nous avons également été soutenus par Les Petits Baroudeurs pour les vêtements techniques et l’équipement de Petite Oreille, Quéchua pour les habits de toute la famille et les chaussures des grands, Aventure Nordique pour les cartes du Groenland et Chapka pour l’assurance voyage. Merci à eux !
28 commentaires
Depuis que j’ai lu ton premier article sur le Groenland, j’ai étudié le prix des billets d’avion, et il est conséquent. Mais tes photos et cette impression d’être seul au monde font que je me suis accrochée à cette idée « d’un jour peut être ». Par contre le fait qu’il n’y ait pas de route et que l’on doive donc utiliser avion ou bateau pour les déplacements doit considérablement augmenter le budget ? Merci en tout cas de nous faire partager cette aventure atypique, j’attends la suite avec impatience...
Oui, c’est le principal point budgétaire, les transports. En tout, j’en ai eu pour plus de 2000€/adulte ! Après, on peut aussi réfléchir l’itinéraire pour limiter les transports, ou en tout cas les coûts.
Ouah, mais c’est magnifique ! Tes photos sont canons ! Je rêve d’aller là-bas un jour... ça a du être un chouette voyage en famille ! Merci de nous faire partager tout ça 🙂
Ca a l’air tellement simple vu comme ça ! J’aimerais beaucoup y aller, et comme d’hab tes photos sont magnifiques !
Whaou tes photos sont magnifiques et me donnent vraiment envie d’y aller. Merci pour cet article très interressant et qui m’a transporté à l’autre bout du monde ! 🙂
Ces paysages sont absolument incroyables !! Quelle chance pour Petite Oreille d’avoir déjà vu tout ça !
Et à te lire, le voyage à l’air très simple et sans difficultés particulières... ça enlève pas mal de doutes concernant l’idée d’aller au Groenland 🙂
Merci pour ce récit totalement inspirant. Une petite question, pourriez-vous donner une idée du montant total pour votre voyage ?
C’est une bonne idée, je vais rajouter ça dans l’article !
Mon prochain voyage ❤
Tu pars quand ?
Je suis libre à partir d’Aout/Septembre 2017. Un peu à ce moment là normalement. C’est une envie, je fais les économies avant que ça devienne trop rapide pour m’organiser :).
Super ! Faut réserver avant mars, en gros, pour les hôtels et les trajets ! C’est pas facile de prévoir aussi longtemps à l’avance !
super intéressant merci !!!!!
Merci 🙂
Mille mercis pour ce super topo voyage ! ....maintenant dans notre top liste de voyage en famille... juste, auriez vous une petite carte de votre itinéraire ?
Je vais rajouter ça !
L’arctique fond, pas forcément à cause du tourisme au Groenland... mais... doit on se poser la question avant d’aller y faire du tourisme ?
On doit surtout se poser la question sur sa manière d’y voyager (la mienne n’étant clairement pas la meilleure, soyons honnête), je crois 🙂
Super article, superbes photos, ne changer rien.
La lumière est extraordinaire, je suis subjuguée !
elle a un côté très « pure », là-haut ! (ce qui fait que c’est compliqué en journée, aussi, parce que le soleil est trop haut)
Merci pour ce retour d’un voyage extra-ordinnaire. Deux questions : est-ce facile de voyage toute seule ? Avez-vous vu des aurores boréales ? au plaisir de lire la suite
J’étais en famille et nous avons été épaulé par une agence pour l’organisation. En solo, ça aurait été très bien aussi, la seule problématique reste réserver les hébergements / transferts, où c’est sacrément plus facile avec une agence (même sans prendre ni guide ni activité).
Pour les aurores, nous étions encore trop tôt (il n’y avait pratiquement pas de nuit), il faudrait venir à partir de mi-septembre, je pense. Mais ça doit être magnifique sur les icebergs !
Les photos sont tellement belles. Cette lumière mais surtout un projet familial qui fait rêver... C’est un peu « Jamais sans mes enfants » et j’adore. Votre site est mon nouveau partenaire pour me perfectionner, plein d’astuces. Merci pour ce partage.
merci Marion 🙂
Merci pour cet article très complet et ces superbes photos ! Je m’y suis rendu seul en septembre et en garderai également un souvenir impérissable. Le Groenland est un lieu vraiment magique !
Hello 🙂
J’aimerais beaucoup voyager au Groenland et je découvre donc ton blog, qui est top ! Bravo ! Je vais parcourir tous tes articles sur cette destination afin de m’aider à préparer mon voyage. 🙂 Merci beaucoup !
Célia de http://voyagezfute.com
Bonjour,
Nous préparons un voyage par nous même au Groenland cet été
Nous avons déjà été de la même manière en Islande, novège, Laponie..
On devrait arriver à NUUK
J’ai compris qu’ensuite il y avait le Artci Umiaq line
Mais par ex comment faire pour réserver des arrêtes en montant dans le nord jusqu’à Disko Bay ?? par ex en 10 jours
Puis depuis Ilulissat, revenir en une fois sur NUUK
Idem vers le sud Qaqortoq
Merci merci pour ton aide
amicelement de France
JJ GEOFFROY