Petite Oreille avait 8 ans lorsque nous sommes parties 15 jours à Madère. Nous avons choisi de loger à Seixal, dans le nord de l’île : proximité des piscines pour se baigner après les randos, et coin le plus sympa de l’île !
Les randos que nous avons préférées
Spots photos, jolis villages
& activités à faire avec les enfants
Je crois que j’écris la même chose dans chacun de mes articles quant il s’agit de faire marcher les enfants : aucun enfant aime spontanément marcher. Il faut lui donner envie et, surtout, s’adapter à lui.
Pour ce qui est de lui donner envie, rien de plus simple à Madère : les randonnées sont souvent très ludiques ! Entre la végétation qui donne l’impression de pénétrer dans la jungle à la poursuite d’Indiana Jones, les passerelles, les tunnels, les cascades... Les randonnées à Madère sont rarement monotones !
Quant au fait de s’adapter à l’enfant, rien de plus simple ! Il suffit de marcher en suivant son rythme, en s’arrêtant pour enjamber le cours d’eau, pour regarder un oiseau ou un lézard, en prenant des pauses pique-nique au pied de jolies cascades pour mettre les pieds dans l’eau...
Enfin, il y a une dernière astuce : la technique, hautement pédagogique de la carotte. C’est-à-dire, la promesse d’une chose qui fait envie, à la fin de la rando. Et à Madère, c’est tout trouvé : nous avons terminé chaque journée en allant nager dans les piscines naturelles ! C’est gratuit, c’est agréable, et c’est motivant !
Les levadas font partie des éléments emblématiques de Madère, attirant de nombreux randonneurs et amoureux de la nature. Mais qu’est-ce donc ? Ce sont tout simplement des canaux d’irrigation construits pour transporter l’eau des montagnes et zones humides vers les parties plus sèches de l’île. Les portugais ont commencé à creuser des levadas au XVIe siècle, et continué jusqu’à la moitié du XXème siècle. Comme il est possible de marcher le long des levadas, celles-ci forment ainsi un formidable réseau de sentiers de randonnée (2000km, tout de même !). Les levadas, même s’il s’agit toujours de suivre un cours d’eau, sont très différentes les unes des autres.
Les veredas, quant à elles, sont des sentiers pédestres traditionnels qui relient les villages et les zones rurales de l’île. Ces chemins sont souvent plus anciens que les levadas et traversent des terrains accidentés, montant et descendant les montagnes de Madère.
Liste non exhaustive, minimum à prévoir :
Distance : 7km
Point de départ : parking Baia d’Abra
Dénivelé positif : 431m
Difficulté : la marche n’est pas difficile, même si le sentier est parfois caillouteux. Toutefois, certains passages peuvent mettre en difficulté les personnes sujettes au vertige. Attention, ni ombre ni point d’eau potable sur le chemin (mais un bar juste avant, ou après, la petite ascension).
La randonnée est parfaitement balisée.
La randonnée de la pointe de São Lourenço à Madère est un vrai coup de cœur ! Située à l’extrémité est de l’île, le sentier PR8 vous emmène le long de falaises vertigineuses et dévoile des panoramas époustouflants sur l’océan.
C’est une des randonnées incontournables de l’île, qui ne ressemble à aucune autre sur Madère. Ici, pas de fougères ni de forêt luxuriante, mais une terre aride qui offre un contraste saisissant avec le bleu intense de la mer.
Le début de la randonnée ne présente pas de difficulté. On commence par longer la baie d’Abra, où un petit chemin permet d’accéder à une plage de galets, en contrebas, peu fréquentée (et pour cause, il faudra ensuite reprendre le chemin dans le sens de la montée !).
Peu après, un virage du sentier révèle la pointe do Castello et ses rochers volcaniques qui se dressent hors de l’eau. La vue sur la falaise est spectaculaire. Les vagues viennent s’écraser contre les parois rocheuses. Le spectacle est impressionnant, entre le bruit des vagues, l’odeur de l’océan, et la vue imprenable. C’est sans doute l’un des plus beaux panoramas de l’extrémité est de l’île.
Certains de ces rochers ont des noms, liés à des ressemblances paréidoliques avec, notamment, une tête de gorille. Mais bon, nous, on a juste trouvé le paysage hyper beau !
La randonnée continue ensuite vers la péninsule et la Pointe do Furado dont le petit sommet à 120 mètres offre une vue sur les îlots de Cevada et de Farol.
Avant de reprendre le chemin dans le sens du retour, nous avons fait une pause à la Casa do Sardinha, le petit bar. Petite Oreille y a joué avec les nombreux lézards qui peuplent le lieu. Son idée : poser les mains et attendre que les lézards approchent. Et figurez-vous que ça fonctionne !
Je crois que l’un des détails les plus saisissants de cette randonnée est la possibilité d’observer simultanément les deux côtés de l’île. Au nord, les falaises sont constamment battues par les vagues, tandis qu’au sud, les baies offrent une mer calme.
Distance : 7,1km
Point de départ : parking de Rabaçal
Dénivelé positif : 313m
Difficulté : facile.
Plusieurs cartes disponibles en ligne proposent un retour alternatif (variante retour par la levada do Pico da Urze) : on continue après la cascade, on traverse la rivière puis on rejoint une autre levada qui mène à un barrage. Au moment de notre voyage, la dernière partie du sentier n’était plus accessible. Nous avons dû nous frayer un chemin dans la végétation pour revenir. Je vous déconseille de le tenter sans GPS ou carte.
La randonnée de la levada do Alecrim et celle de la levada des 25 fontaines (fontes) partagent le même point de départ : un parking dans la zone de Rabaçal. Et on comprend vite que les 25 fontaines sont très, très, très fréquentées, même en arrivant tôt. Cette randonnée est citée dans tous les guides et, naturellement, tous les voyageurs à Madère ont envie d’y aller. Et nous avons donc choisi... de l’éviter. Si on en en vacances à Madère, c’est pas pour avoir l’impression d’être à Chatelet un samedi après-midi !
La randonnée de la Levada do Alecrim est superbe. Et si j’en juge par les photos que j’ai pu voir de celle des 25 fontes, je pense qu’elle n’a rien à lui envier !
Une longue voute de bruyères arborescentes nous mène jusqu’à un toboggan pour levada. C’est parti pour plusieurs heures à alterner entre cascades, trouées dans la végétation permettant d’admirer la vue et observation de la faune et de la flore.
Distance : 6km
Point de départ : Achada do Teixeira, sur le parking situé au bout de la route EN-101 – 5
Dénivelé positif : 362m d’après internet, 492m d’après mon GPS
Difficulté : moyenne (c’est court mais ça monte, quoi !). Sentier bien aménagé.
Le Pico Ruivo domine Madère à 1860 mètres d’altitude. Ce n’est pas très haut, mais sachant qu’on peut commencer et finir chaque journée les pieds dans l’océan...
Il existe plusieurs sentiers pour accéder au Pico Ruivo. Avec une petite fille de 8 ans, j’ai opté pour le point de départ le plus simple, les autres randos étant réputées très exigeantes. En outre, la randonnée des crêtes de Pico do Ariero à Pico Ruivo, ou le départ de Bocca da Encumeada, imposent d’avoir quelqu’un qui peut vous déposer au point de départ et vous attendre à l’arrivée.
En arrivant assez tôt, on peut profiter des paysages dégagés ou jouant à cache-cache avec les nuages avant que le brouillard ne se lève. J’avoue apprécier ce côté un peu mystérieux, caché, et Petite Oreille était totalement fascinée par la mer de nuages que nous dominions, après une longue pause au sommet.
Distance : 12 km
Point de départ : départ PR14 sur la route ER209
Dénivelé positif : 800 m
Difficulté : aucune !
Plusieurs points de départ possibles pour une boucle qui permet d’associer la levada dos Cedros et la zone de Fanal. Utiliser une carte pour trouver les sentiers permettant de revenir vers le point de départ depuis le zone de Fanal sans avoir à emprunter la route.
Sous les lauriers et les cèdres, la levada Dos Cedros offre une jolie immersion dans la laurissilva, la forêt luxuriante de Madère.
Cette partie de l’île est particulièrement humide, il y est d’autant plus important de porter des chaussures appropriées à des sentiers pouvant être boueux et glissants.
Distance : 8km
Point de départ : Ginjas, dans la commune de São Vicente
Dénivelé positif : 700m
Difficulté : les tunnels peuvent impressionner
Attention, lampe torche ou frontale indispensable !
C’est une rando toute simple mais qui a eu un franc succès auprès de Petite Oreille, et ravira sans doute la plupart des enfants (même les enfants intérieurs des plus grands). La levada suit tout d’abord une rangée de sequoias, avant de s’enfoncer dans une végétation très dense et de traverser, plusieurs fois, d’imposantes montagnes via des tunnels ! Et ça, les tunnels, eh bien c’est amusant ! On n’en voit pas toujours le bout, il faut marcher en baissant la tête et regarder où on met les pieds, mais, lampe frontale vissée sur la tête, l’enfant joue à l’aventurier !
Distance : 11km
Point de départ : église de Lombada
Dénivelé positif : 850m
Difficulté : la randonnée est facile MAIS une grosse partie de la levada Nova s’effectue sur des sentiers étroits, à flanc de falaise, sans rambarde. C’est donc à déconseiller aux personnes sujettes au vertige (et potentiellement aux jeunes enfants).
Il s’agit d’une des randonnées phares de Madère, avec un avantage rare sur l’île : la possibilité d’effectuer une boucle pour revenir à son point de départ. On part donc en suivant une levada, et on revient en suivant l’autre.
En chemin, on admire la vue plongeante sur la vallée, on traverse des tunnels, on pique-nique au bord de la rivière, et, surtout, on admire les cascades, point d’orgue de la levada Nova.
Parties de l’église de Lombada, à côté de Ponta do Sol, nous avons d’abord emprunté la levada do Moinho avant de revenir par la levada Nova. Des escaliers permettent de passer d’une levada à l’autre. C’est relativement bien indiqué, mais se référer à une carte ou à une application de rando reste le meilleur moyen de suivre les bons chemins !
La levada nous mène jusque sur les hauteurs du village. Il n’y a plus qu’à rejoindre l’église en regardant les plantations en terrasses et les jolies maisons.
Ce fut l’une de nos randonnées préférées à Madère, car très différente des randonnées suivant des levadas plus classiques.
La portion levada Nova demande une attention constante à cause du précipice mais contient de nombreux passages ludiques : passerelles, escaliers, cascades... La vue est souvent aussi belle que vertigineuse !
NB : Petite Oreille avait 8 ans. Elle est globalement calme et dégourdie, je sais que je peux lui faire confiance sur ce genre de sentier. Je ne le conseillerais pas à tous les enfants, encore moins à des enfants plus jeunes.
Ici, il s’agit plus de se promener que de randonner. Je ne vous donne donc pas d’informations relatives aux distances ou au dénivelé : chacun ira à son gré, selon ses envies et ses goûts. les façons d’explorer les lieux sont multiples.
On accède à la forêt de Fanal par une longue route sur un plateau peuplé de troupeaux de vaches. L’atmosphère brumeuse et le paysage radicalement différent du reste de Madère donnent l’impression de pénétrer dans un autre monde. Un petit côté mystique, mystérieux. Une forêt de Brocéliande Madeirienne.
La région de Fanal constitue l’une des vastes forêts de lauriers de Madère, nichée au Nord-Ouest de l’île. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999 en tant que Patrimoine naturel de l’humanité, cette dense forêt est également protégée par le Parc Naturel de Madère depuis 1982. La particularité de la forêt de Fanal, c’est son environnement humide : en raison du climat subtropical de l’île, la région est souvent plongée dans la brume et le brouillard. Et c’est justement ce qui confère son aspect mystique à la forêt de Fanal : des arbres torturés enveloppés dans le brouillard !
La zone de Fanal, par temps dégagé, ça donne quoi ? Hé bien, ça ressemble à ça !
Nous y sommes repassées quelques jours plus tard, depuis le plateau de Paul Da Serra pour faire la boucle de la levada Dos Cedros, et, franchement, le soleil c’est agréable, mais le brouillard dans la forêt, ça a quand même son charme !
Madère a beau être une île, j’ai du mal à la voir comme un haut-lieu du tourisme balnéaire, et je ne la conseillerais pas à quelqu’un qui cherche avant tout de belles plages. Mais après une rando, on apprécie d’aller se baigner, et les enfants encore plus ! Les piscines naturelles, creusées dans la roche volcanique, offrent un cadre assez unique pour cela (et franchement, c’est canon).
Seixal fut sans conteste le lieu préféré de ma fille pour se baigner, et à en juger par la fréquentation, c’est un avis partagé par de nombreuses familles ! Je vous conseille donc d’y venir en fin de journée, quand la plupart des touristes repartent vers Funchal (elle se vide d’un coup !) ou le matin (personne !).
À Seixal, nous avions l’embarras du choix : une plage de sable noir, et deux piscines naturelles, une à côté de la plage (idéal quand l’eau de la mer commence à devenir trop fraiche !) et une autre piscine naturelle à l’ouest de la ville.
La plage était splendide, mais je confesse, à titre personnel, une préférence nette pour la piscine naturelle la plus excentrée : ma fille adore les vagues, mais moi nettement moins ! (Elle a beau nager bien mieux que moi, ça reste une tension que de la surveiller dans les vagues !)
Au nord ouest de Madère, Porto Moniz offre deux options possibles pour la baignade : une gratuite, et une payante.
Pour la version payante, comptez 3€/adulte pour l’entrée (et location de transats, etc. en sus). Il s’agit d’une piscine naturelle aménagée, avec des espaces pour s’assoir et entrer dans l’eau sans marcher pieds nus sur la roche volcanique. C’est très familial et pas désagréable.
Quant à l’option gratuite elle se trouve juste à côté, à proximité du restaurant « cachalote ». Ici, le cadre est beaucoup plus naturel (et, à mon sens, plus agréable) avec des petits recoins à explorer au milieu des formations de roche volcanique. Il faudra par contre faire attention aux plus jeunes enfants dont les petits pieds pourraient heurter les parois ou le sol : la roche volcanique, ça fait vraiment mal !
Les piscines naturelles de Doca do Cavacas sont souvent citées et recommandées. Proches de Funchal, elles ont l’avantage d’être facilement accessibles pour les voyageurs logeant dans la capitale. L’entrée est payante, légèrement moins chère que celle de Porto Moniz. Toutefois : c’est beaucoup plus petit et très facilement blindé avec des transats partout. Bref, ça ne nous a pas tentées : ça manque de charme !
S’il y a peu de plage où il est possible de se baigner avec un enfant sur la côte Nord, il y en a par contre tout le long de la côte sud. Ici, les vagues sont beaucoup plus calmes, et on sent bien la volonté de développer un tourisme balnéaire avec, notamment, des plages de sable à Calheta.
Je vous avoue que j’ai trouvé, globalement assez peu de charme à ces plages dans des zones très urbaines.
(à gauche, une plage de galets, proche de Funchal)
Attention, n’imaginez pas un village de maisons traditionnelles. À Santana, quelques palheiros, ces espèces de petites granges au toit de chaume, concentrent les touristes sur une petite placette. Il s’agit, en fait, de l’office de tourisme et de quelques boutiques destinées aux touristes. C’est mignon, ça vaut le coup d’œil, mais pas nécessairement le détour. Par contre, avec un peu de patience, on déniche, au gré d’une promenade dans la ville, d’autres maisons typiques, un peu cachées, un peu moins colorées, mais pas moins mignonnes.
Je voulais permettre à Petit Oreille d’observer les dauphins, tout en trouvant un prestataire respectueux de la faune (si antipathiques que soient les dauphins !). J’en ai choisi un qui m’a semblé sérieux. Au programme : surtout pas de nage avec les dauphins ! Les humains sont dans l’eau, ils se tiennent à une corde, attachée au bateau, avec interdiction de la lâcher, bien sûr, et les dauphins approchent, éventuellement, s’ils le désirent.
Petite Oreille était ravie : elle a vu des dauphins passer en dessous d’elle, et, surtout, elle a pu les entendre communiquer dans l’eau.
Il parait qu’un vieil anglais un peu connu venait ici, un premier ministre dans les années 40. Alors il y a sa photo, et des trucs à son nom. Et beaucoup de monde, proximité de Funchal oblige.
Mais nous, on a surtout aimé regarder les jeunes plonger dans le port, et déambuler dans le centre où tout est décoré avec des objets de récupération. C’est coloré, joyeux, festif, avec une ambiance de petit village.
Face A, une passerelle en verre qui surplombe mer et falaise. C’est beau, impressionnant, vertigineux. Petit Oreille écrase son nez contre la vitre pour mieux voir les vagues faire de même contre les rochers, quelques mètres plus bas. Oh regarde maman, celle-là elle était grosse !
Face B, le promontoire naturel, creusé au fil du temps par l’érosion. Celui où je crie Nan, n’avance pas plus, reste là !, celui où elle négocie nan mais je veux voir en bas, et où je réponds, nan, on ne s’approche pas du bord, c’est dangereux.
Mais celui où, quand même, qu’est-ce-que c’est beau. Bouge pas, je prends la photo !
Deux petits villages voisins, différents mais mignons. Ici, on apprécie les rues piétonnes et ces ruelles biscornues qui forment un charmant dédale pavé. On s’arrête regarder les maisons, on flâne sans but précis. Grosse préférence pour Jardim do Mar qui, sans être réellement photogénique, dégage un charme fou et une grande quiétude.
À force de voir ces gros rochers depuis la route entre Porto Moniz et Seixal, il a bien fallu s’y arrêter. Un petit autel en l’honneur de la vierge creusé dans la roche, un passage dans la falaise, et nous voici face à d’imposantes formations rocheuses battues par les vagues mais immobiles. Il y a quelque chose d’assez fascinant, surtout par jour de grand vent.
Et puis il y a des dizaines de photos prises au détour d’un arrêt « y’a écrit miradouro, doit y avoir une belle vue, allons‑y », de détours « et qu’est-ce qu’il y a là-bas », de randos jolies mais pas dans les préférées, de promenades diverses et variées.
Petit florilège, juste pour le plaisir de terminer l’article en photos.
Je suis photographe et j'ai la chance de voyager partout dans le monde. Sur ce blog, vous trouverez à la fois des récits de voyages (seule ou avec Petite Oreille, ma fille, que j'essaie d'emmener partout depuis qu'elle est bébé !) et des conseils pour réussir vos propres photos de voyage.
1 commentaire
Magnifiques photos comme toujours ! Je suis absolument jalouse de toutes les randonnées que vous avez pu faire. Quand j’y étais il faisait tellement mauvais que même les guides locaux annulaient leurs sorties, et les baignades dans les piscines « naturelles » étaient interdites... Merci pour ce retour à Madère. Ca me donne vraiment envie d’y retourner en meilleure saison.