Le nombre de touristes voyageant avec un reflex ou un hybride étant aujourd’hui élevé, il est peu probable que vous rencontriez le moindre problème en prenant l’avion avec votre matériel photo. Néanmoins, voici quelques conseils afin de partir plus sereinement.
Personne n’a envie de devoir choisir entre embarquer ou se voir confisquer son matériel. Voici donc quelques conseils pour voyager avec votre matériel photo (mais rassurez-vous, il est peu probable que vous ayez un soucis !)
Matériel photo : en soute ou en cabine ?
Avant de partir, veillez à bien préparer votre sac photo. Personnellement, je commence par le vider intégralement afin de vérifier qu’il ne reste aucun oubli d’un précédent voyage dans les petites poches. Ensuite, je pose à côté le matériel que j’ai envie ou besoin de prendre pour ce voyage. Et enfin, j’essaie d’optimiser le sac pour que tout soit bien rangé et protégé.
Lorsque vous préparez votre sac photo, pensez à ne pas le surcharger, et gardez en tête qu’il vous faudra certainement l’ouvrir et le vider pour passer la sécurité. N’hésitez pas, également, à vous renseigner sur la compagnie aérienne que vous allez emprunter : toutes ont des règles différentes quant à la taille du bagage cabine. Sur un vol low-cost, par exemple, il vaudra généralement mieux éviter un sac trop gros.
Si vous avez du mal à choisir quel matériel photo emporter selon votre type de voyage, vous trouverez quelques exemples sur cet article.
L’appareil photo et les objectifs : en cabine !
Il y a une règle d’or : tout ce qui a de la valeur, et/ou est fragile, reste avec vous. C’est une évidence, mais j’entends régulièrement des histoires de photographes ayant laissé leur beau 5D tout neuf en soute sans le retrouver à l’arrivée. Quand bien même il n’y aurait aucun risque de vol, vous avez vu l’état des valises sur le tapis ? Les petits chocs peuvent faire bouger les lentilles à l’intérieur des optiques, et rendre les objectifs inutilisables, alors imaginez si on le lance par terre ou si on empile 5 valises de 23kg chacune dessus !
Donc, vraiment, ne mettez rien de fragile et de valeur en soute, même si c’est bien protégé dans les vêtements ! À commencer par votre appareil photo, ses objectifs, et tous les accessoires fragiles. L’appareil photo, qu’il s’agisse d’un gros reflex ou d’un petit compact, va en cabine, avec vous. Et les objectifs aussi.
Les ordinateurs et tablettes
De la même manière, l’ordinateur ne va jamais en soute. Jamais. Sous aucun prétexte. Même s’il est gros et lourd.
Si vous y tenez, si vous tenez aux fichiers qui sont dessus, prenez-le avec vous en cabine. S’il ne loge pas dans votre sac photo, et que vous n’avez pas de housse de transport pour votre ordinateur, glissez-le dans un sac en tissu (tote bag) : il sera toujours mieux là que dans votre valise ou sac en soute.
Et c’est pareil pour les tablettes : ça ne va jamais en soute. Sauf si vous voulez vous en débarrasser...
Sac photo et poids autorisé en cabine
Le problème, c’est le poids. Je pourrais vous dire que personne n’a jamais pesé mon bagage à main, mais nuançons en reprenant mon premier point : personne n’a ENCORE pesé mon bagage, et ça m’arrivera peut-être la prochaine fois. Donc, renseignez-vous auprès de la compagnie quant au poids et à la taille des sacs admis en cabine et n’abusez pas : si vous voulez être sûrs de pouvoir garder votre matériel avec vous, évitez la grosse valise de 30kg ; préférez le sac à dos normal. Si vous êtes au-dessus du poids, retirez ce qui peut l’être : l’énorme Lonely Planet devrait survivre en soute, par exemple.
Si vous êtes accompagnés, passez en premier, vous pourrez laisser un objectif à un ami en cas de problème. Vous pouvez également passer votre appareil autour de votre cou, glisser des objectifs dans vos poches !
Sachez que la question du poids du sac photo se pose quasi-exclusivement à l’enregistrement. C’est le seul moment où le personnel de la compagnie fait vraiment attention au sac.
Mon sac photo fait en général entre 10 et 15kg. Je n’ai eu un soucis qu’une seule fois, avec une compagnie qui assurait des liaisons avec des tout petits avions entre des îles du pacifique : le poids autorisé par passager était de 3kg, soit le poids de mon appareil avec un objectif. J’ai dû payer un supplément hors de prix pour garder mon matériel avec moi. J’avais fait l’erreur de ne pas me renseigner sur la compagnie au préalable.
La question des batteries
Les batteries sont supposées voyager chargées et placées dans l’appareil ou dans des étuis de sécurité. Elles sont strictement interdites en soute en raison de leur caractère hautement inflammable.
Jamais personne ne vous dira rien pour des batteries de reflex. Par contre, transporter des batteries de drone peut s’avérer plus : elles sont beaucoup plus grosses. Afin de ne pas avoir de soucis, je vous conseille vivement d’investir dans un petit étui conçu à cet effet : sac Lipo pour batterie de DJI Mavic, par exemple, ou l’équivalent pour des batteries du DJI spark.
Peut-on prendre un trépied en cabine ?
Le trépied, il va en soute. Si vous cherchez sur le net ou demandez autour de vous, vous trouverez des tas de gens qui ont fait ci ou ça et n’ont pas eu de problème. C’est formidable, mais ça ne veut pas dire que vous n’en aurez pas quand ce sera votre tour. À titre d’exemple, la douane indienne a tenu à vider intégralement mon sac et à tout fouiller pendant qu’un ami passait tranquillement à côté avec une seringue dans le sien, sans qu’on ne lui en demande l’ordonnance.
Selon les destinations, les compagnies, et gens que vous aurez en face de vous, ça peut varier énormément. Ne prenez pas de risque, la copine du cousin de la voisine est peut-être passée avec son trépied, mais ça ne vous garantit pas qu’il en sera de même pour vous.
Qu’est-ce qu’on ne doit surtout pas prendre en cabine ?
Certains objets sont interdits en cabine. Vous êtes déjà au courant pour les couteaux, ciseaux et dangereuses bouteilles d’eau, mais quid des accessoires photo ?
Si vous emportez des produits liquides pour nettoyer vos optiques, veillez à respecter la règle des 100ml maximum. Évitez également de mettre dans votre sac cabine des bombes d’air sous pression ; nettoyer votre ordinateur pourra attendre quelques heures.
Enfin, comme précisé plus haut, rangez votre trépied dans votre bagage en soute, sous peine de vous le faire confisquer.
Le drone, on le met où ?
Le drone, il reste dans le bagage cabine, à moins d’avoir une valise de transport rigide spécialisée. Quant à ses batteries, elles sont tout simplement interdites en soute : vous avez obligation de les prendre en cabine avec vous, pour des raisons de sécurité (les batteries au lithium peuvent prendre feu facilement). Si vous avez des batteries de rechange, veillez à les placer dans des étuis de sécurité.
Comment réagir si on vous dit que
votre sac photo est trop lourd pour aller en cabine ?
Si on vous dit que vous ne pouvez pas prendre votre sac, qu’il est trop gros, que faire ?
Restez cordial et présentez ce qu’il contient à votre interlocuteur. Il y a de fortes chances que la compagnie ne prenne pas le risque de mettre du matériel coûteux en soute, ils n’ont pas envie d’en prendre la responsabilité ! Dans tous les cas, restez poli et souriant, ça se passera mieux qu’en s’énervant.
Si vraiment ça ne suffit pas, hé bien sortez ce que vous pouvez du sac pour le garder avec vous : appareil autour du cou, objectif le plus lourd vissé dessus. Là encore, si vous êtes accompagné, demandez à placer un objectif dans le sac d’un de vos amis.
Les sacs lourds (dépassant le poids autorisé par la compagnie pour un bagage cabine) doivent être placés sous le siège devant vous et non dans les compartiments. Personnellement, mes sacs photos ne logent pas tous sous le siège (l’un d’eux n’est pas si grand mais est « bombé »), et j’ai donc toujours ignoré cette règle.
Mais si on vous dit que votre sac est trop lourd pour aller en cabine, n’hésitez pas à vous engager à ne pas placer votre sac dans le compartiment supérieur.
Passer la sécurité de l’aéroport avec du matériel photo
Pour le passage de la sécurité, ça sera différent à chaque fois. Lisez les instructions (on peut vous demander d’ouvrir le sac, de le vider, etc.), ne tentez pas l’humour, et n’ayez pas peur pour vos cartes mémoires, elles ne risquent rien. Les rayons X des machines ne peuvent pas endommager votre matériel. La seules exception reste les pellicules. Vous pouvez demander à ce que leur vérification soit faite à la main, par un agent.
Passer la douane avec son matériel photo
Le but de la douane, c’est de vérifier que vous avez bien payé les taxes sur votre matériel (je pars du principe qu’aucun de vous n’exporte de drogue, donc on va se concentrer sur la photo).
Afin de prouver que c’est bien votre matériel acheté en UE, il y a plusieurs solutions ; certaines plus efficaces que d’autres...
Voyager avec ses factures de matériel photo ?
Vous pourriez envisager de prendre vos factures avec votre appareil, afin de prouver à la douane où vous avez acheté votre matériel. Je le lis de temps en temps, et c’est une grosse ânerie. On ne transporte jamais ses factures avec son matériel. Si vous vous faîtes voler, vous offrez la preuve d’achat en prime, et vous galérez pour vous faire rembourser par votre assurance. Les factures, elles restent chez vous, au chaud et au sec, mais surtout pas dans votre sac.
Une seconde option serait de faire des photocopies des factures, ou une copie sur le smartphone. C’est toujours mieux que de prendre les originales, mais ce n’est pas toujours très pratique.
La carte de libre circulation
La meilleure solution, est la carte de libre circulation. On en parle beaucoup moins et pourtant c’est à la fois beaucoup plus pratique et beaucoup plus officiel : c’est établi par la douane, avec le cachet de la douane, et reconnu à l’international, bien sûr.
En gros, vous avez un carton qui ressemble à ça :
(j’ai effacé le nom de l’agent et sa signature, et j’ai déménagé depuis, héhé)
Ce sera le passeport de votre matériel (ça peut servir aussi à autre chose que des appareils photo, mais restons sur le sujet qui nous concerne). La carte de libre circulation est nominative, gratuite, et présente les numéros de série de chacun de vos objectifs ou boîtiers. Ainsi, en un coup d’œil la douane saura qu’elle peut vous laisser passer : l’effet tampon officiel.
Il n’y a que 4 cases, et c’est en théorie un appareil/objectif par case. L’employé du bureau des douanes risque donc de vous conseiller de vous limiter au matériel cher, ou de placer plusieurs objectifs par case, même la rigueur voudrait plutôt qu’il établisse une seconde carte de libre circulation, voire une troisième.
Comment l’obtenir ? C’est simple :
- Réunir le matériel et les factures. Pas la peine de faire inscrire le moindre accessoire sur la carte non plus. Concentrez-vous sur ce qui a de la valeur : objectifs, boîtiers, éventuellement trépied. Pour le matériel acheté hors Union Européenne, il vous faut prouver que vous avez payer la TVA dessus.
- Repérer où se trouvent les numéros de série, ça facilitera le boulot du douanier.
- On met tout ça dans le sac nouvellement acheté.
- On se rend à un bureau des douanes.
- On tombe en général sur quelqu’un de gentil et c’est très rapide.
Résultat, on perd une fois 30 minutes mais on a une carte valable 10 ans et renouvelable qui facilitera les choses.
Et si vous avez acheté du matériel à l’étranger ?
Si votre matériel provient d’une zone hors UE, que vous l’aillez acheté sur internet ou vous même en Asie ou aux Etats-Unis (à lire : acheter du matériel photo en voyage), vous êtes supposés vous acquitter des taxes. Je ne vais pas vous conseiller de le faire ou non, à vous de voir !
57 commentaires
Oh merci pour le truc, je ne connaissais pas du tout... Ça marche pour les ordis aussi ?
Oui, ordi, téléphone portable, tout ce que tu peux avoir l’habitude de prendre dans tes bagages, en fait.
Aaaah l’article que j’attendais !
Du coup j’apprends un truc, le coup de la carte de libre circulation, première fois que j’en entends parler. Je note pour le coup !
Cela est bien pour du matériel récent ! En général on a les factures. Mais pour le cas de vieux matériel argentique ? car j’ai un vieux moyen format Pentax de 1989 (de mon grand père) et un vieil HorizonT datant de 1968 encore marqué « Made in USSR »(trouvé dans une brocante) et niveau factures je n’en ai pas du tout !
Donc ma question est : est-il possible de faire une carte de circulation avec du matériel mais sans facture !
Quelqu’un a‑t-il déjà eu cette problématique ?
Vu que je commence a préparer mon prochain voyage, au début je voulais faire l’aller-retour qu’en train, mais vu qu’il faut déjà une semaine pour y aller, je pense que le retour se fera en avion.
Pour l’instant je n’ai voyagé qu’en train et je n’ai jamais eu aucun contrôle des douanes ! (dans les trains la nuit ils doivent pas avoir envie de fouiller 😀 )
Bon dimanche tout le monde !
MK : Franchement, pour du vieux matériel, personne ne va t’embêter, de même que pour les petits compacts. Rentrer d’Asie ou des États-Unis avec un 5DII neuf, de gros objectifs peut laisser penser que tu as tout acheter sur place. Rentrer de Bosnie avec un vieil argentique, un peu moins ! Le « petit matériel » (même si certains argentiques peuvent valoir cher) ne les intéresse pas.
Tu pars où ? Balkans ?
J’ai déjà eu quelques contrôles dans les trains, mais ils semblaient plus s’intéresser aux drogues ou à la contrebande (en Russie, ton sommeil, ils s’en foutent un peu !). De toute façon, ce n’était pas le genre de pays où on va pour acheter des appareils photo moins chers !
Nan les Balkans en train pas de soucis, justement jamais de contrôle des sacs aux passages des frontières. Bon c’est sur que pour de vieux appareils il y a peu de chance que l’on m’embête avec, mais le Pentax il est assez gros quand même ! Et je n’ai jamais voyagé avec encore (vu le poids je risque de changé d’avis d’ici là et de le laisser à la maison ! 😀 ) mais le HorizonT aux Balkans no problem ! J’ai quasiment fait toutes les frontières : Slovénie/Croatie – Croatie/Bosnie – Croatie/Serbie – Bosnie/Serbie – Serbie/Monténégro – Serbie/Hongrie. Je dirais même que le seul contrôle ou l’on nous a emmerdé c’est dans le trains Paris/Munich où les douaniers français se la jouer cow-boys (et où leurs collègues allemands se foutaient presque de leur gueules ! 😀 )
Sinon ma prochaine destination c’est l’Iran. Je pense prendre le train jusqu’à Istanbul (déjà une cinquantaine d’heures de train) puis ensuite le Trans-Asia Express qui part d’Istanbul jusqu’à Téhéran (le trajet dure 3 jours!). Vu la durée du trajet « aller » le retour je pense que je le ferais en avion, d’où ma question !
Bon après à l’aéroport ce qui m’inquiète plus c’est le passage des films aux rayons‑x.
En Slovénie, il parait qu’ils contrôlent pas mal... Mon bus a fait un « pot commun » à offrir aux douaniers, mais j’ai rencontré plus tard des voyageurs qui étaient restés plusieurs heures à attendre que le leur soit fouillé. Mais ils ne cherchaient que des cigarettes de contrebande.
L’Iran doit être passionnant, et le train jusqu’à Istanbul aaah, ça doit être génial ! 🙂
Pour les films, rien à craindre, mais si tu veux, tu peux (tu as le droit) demander à ce qu’ils ne passent pas aux rayons. Un agent les regardera alors à l’œil nu.
Pour l’instant je n’ai fait que Paris/Bar (Monténégro) en train, il y en a pour plus de 36h si le train n’a pas de retard ! 😀
Et la traversé de l’Autriche, de la Slovénie et de la partie nord du Monténégro valent le détour ! Le train sillonnant au milieu des montagnes, voire carrément à fleur de falaise... Il y a beaucoup de passage au milieu des arbres mais dès qu’il y a une ouverture je vous laisse deviner le spectacle... Juste grandiose !
Pour le contrôle manuel des films je sais qu’il est possible de faire contrôler directement par les autorités, mais beaucoup disent que sa dépends aussi de l’humeur de l’agent (et de la tête du client!) Du coup j’hésite a prendre un sac spécial rayon‑x, cela ne doit pas protéger grand chose mais c’est peut-être mieux que rien en cas de contrôle forcé au scan.
Quand à l’Iran, plus je me documente dessus et plus j’ai envie de partir mais il y a beaucoup de contraintes qui m’oblige à préparer le voyage (par exemple le fait qu’il soit impossible d’utiliser une carte bancaire, sans parler des choses à éviter de photographier ou filmer sous peine « d’embêtements » par les flics en civil, etc.)
Pour mes escapades dans les Balkans c’était limite du freestyle 😀
Le coup du pot commun, des français rencontrés à Guca nous ont raconté un épisode un peu similaire mais qui c’était passé en Croatie et même que le pot se sont les chauffeur du bus qui se le sont gardé !
Pour le seul passage de frontière en bus que j’ai fait (Bosnie/Serbie) cela n’a pas duré plus de 10min ! Juste le temps au chauffeur de récupérer les passeports, d’aller au poste et de nous les rendre ! Par contre toutes les voitures passaient à la fouille intégrale.
Voilà pour les péripéties balkanique ! Du coup j’emmerde tout le monde en m’éloignant du sujet ! 😀
Je parle pour moi, mais je ne pense pas que tu emmerdes qui que ce soit. Au contraire, j’ai tendance à penser que les commentaires, de manière générale, enrichissent le propos de l’article. Alors quand ils font état d’expériences personnelles, c’est encore mieux !
Au début j’étais assez parano sur les rayons X, et je demandais à chaque fois à ce que ma petite boîte soit fouillé à la main. Si c’est demandé poliment, et que tout est fait pour faciliter leur travail, ça devrait passer. Essaie d’avoir déjà tes pellicules à la main, dans une trousse ou n’importe quoi qui permette de voir rapidement ce que c’est. Si c’est au fond de ton sac et que l’agent doit attendre dix minutes que tu les sortes une à une, ça risque effectivement de l’agacer rapidement !
Je m’étais un peu renseigné avant de partir et du coup je connaissais ce truc là. Hum, je n’ai pas payé la TVA sur mon appareil :-$ alors je me voyais mal me pointais à la douane. J’aurais peut-être pu le faire pour mon ordinateur et les objectifs...
Je me trimbale avec les scans des factures dans l’ordi et uploadé sur dropbox pour éventuellement faire jouer une assurance.
Voilà !
Je suis une adepte de DropBox également, pour conserver à distance ce genre de documents (passeport, factures en cas de vol sur place à déclarer immédiatement, etc...). Mais DropBox lors d’un contrôle, ça ne sert pas à grand-chose, c’est vrai.
Par contre je dois dire qu’on ne m’a JAMAIS demandé de justifier mes titres de propriété pour mon matériel photo, nulle part ! J’ai toujours sur moi la copie de facture de mon MacBook Pro 17″, un peu trop visible. Et celle de mon boîtier principal, le Canon 7D. Mais rien pour les objectifs, comme tu le dis au final cela fait trop de paperasses à embarquer partout et à force ça pèse. Mais encore une fois jamais on ne m’a demandé ces factures.
Mais... je peux témoigner qu’au passage du sac photo en contrôle de douanes on ne me casse les pieds qu’en France ! A Roissy, ou Orly, systématiquement et au choix : vidage complet du sac photo et de ses compartiments, contrôle des câbles de connectique, et j’ai même du de temps en temps ouvrir les bouchons d’objectifs à l’arrière pour prouver que je ne dissimulais rien à l’intérieur ! Aux douanes US on se contente parfois de regarder attentivement les compartiments du sac photo ou d’y passer un petit papier de contrôle de poudre, mais on ne me fait jamais tout sortir comme en France.
Alors oui, prévoyez une petite demie-heure pour ce contrôle aéroport si vous partez avec plusieurs objectifs...
🙂
Bruno : oui, c’est sur que dans ton cas, on va éviter ! Mon dernier boitier, je n’ai pas payé de TVA dessus non plus (j’ai du l’acheter en plein voyage, pour remplacer son prédécesseur, en panne), il faudrait que je me renseigne, mais je pense que le risque est suffisamment minime pour que ça ne vaille pas le coup (cela dit, la seule fois où je n’ai pas payé le bus, je me suis fait contrôlée..)
Un Monde Ailleurs : ah, je dois avoir la poisse, parce qu’on ne m’a pas cassé les pieds qu’en France... Mais là encore, ils cherchaient surtout par rapport à la sécurité, parce que le sac multipoches, ça n’inspire pas toujours confiance !
Mais bon, je préfère avoir une carte qui ne me sert (pour l’instant) à rien, que ne pas l’avoir le jour où quelqu’un me demandera un justificatif.
Tout à fait d’accord, il vaut mieux avoir la carte sur soi !
Bonne idée ça !
C’est vrai que moi je voyage avec du matos sans aucun justificatif d’achat, et je compte uniquement sur ma bonne étoile pour que les douaniers ne me cassent pas les noix...
La seule fois ou j’ai eu à faire aux douaniers c’était en rentrant de Thailande, ils ont vidé toutes nos valises, et ont voulu me faire payer une taxe sur un guitare que je m’étais acheté la bas.
Finalement, comme on n’avait acheté aucune contrefaçon, pas une bouteille d’alcool ni un paquet de cigarette, qu’on avait juste des statuettes thai, ils nous ont laissé partir.
Enfin, je note quand même l’idée.
Sur une guitare ? Hé ben, ils ne doutent de rien ! C’était « officiel » ou ils essayaient de te soutirer de l’argent ?
C’était soit disant officiel, car la guitare en question, une folk électro acoustique, était le seul objet « de valeur » qu’on avait.
Bonne astuce, j’irai m’en occuper quand j’aurai le temps, avant de partir en voyage.
Deux petites questions :
– est-elle remise immédiatement ?
– qu’en est-il du matériel d’occasion ? Si on a la facture et lettre de cession, ça passe ?
Tewoz : mouais... Je ne te sens pas très convaincu 😉
Bastien : oui, c’est immédiat, tu repars avec le bout de carton, et si tu as la facture et la lettre c’est nickel, ça passera sans soucis !
Voilà une riche idée ... j’avais l’intention de partir avec mon mini pc portable et un nouvel appareil photo, je vais faire ça pour plus de sûreté.
😉
Je ne connaissais pas du tout l’existence de ce document.
Brioche : en plus, dans les grandes villes, on n’a pas besoin de faire de km pour un bureau de douane, on n’a aucune excuse !
Tiens, je me pose une autre question :
Comment ça se passe côté pro : si le matos a été acheté par une boîte (exemple pour les photographes pro ou pour les journalistes avec leur ordi portable) ?
Bastien : alors là, je sèche. Je pense que la boîte en question doit régler tout ça... Mais à vérifier !
Je vais essayer de me renseigner à l’occaz, je vous dirai les réponses obtenues.
Faut dire que ça m’intéresse, mon Macbook Air est payé par ma boîte et je me déplace avec régulièrement à l’étranger ...
Bonjour
Je reponds 15 ans après mais il faut faire une déclaration auprès de la douane ou un commissionnaire en statut exportation temporaire et faire la même chose au retour au statut importation suite à une exportation temporaire.
Je veux bien la réponse, oui ! Mais je pense que c’est à la boîte de s’en charger, non ?
Intéressant, j’ai franchi pas mal de frontières avec beaucoup de matériel photo et pour autant je n’ai jamais été ennuyé ! Mais je garde ça sous le coude.
J’ai posé la question par mail au bureau de douane le plus proche de chez moi, s’ils me répondent je vous tiens au courant.
Oui aucune excuse en effet surtout pour une parisienne 😉
Jamais eu de problèmes ni ne contrôle de mon matos, cela doit être rare.
Mais le carnet, je ne connaissais pas, un bon plan !
Par contre à Roissy,à chaque fois, j’ai droit à un contrôle et des questions. Une trentenaire routard, ca doit ramener de la drogue et tout c’est sûr, ha ces clichés !
Jamais de contrôle à l’arrivée, les douaniers sont toujours en train de papoter (on pourrait presque les assimiler à des chauffeurs de Tuk-Tuk). Maintenant que mon appareil est usé, j’ose espérer qu’on m’embêtera pas.
Je n’ai jamais de problème avec mon matériel mais c’est toujours bon à savoir. Mieux vaut prévenir que guérir. 🙂
Fabrice : c’est la barbe...
Bruno : peu de chances en effet, même si on ne sait jamais. D’ailleurs, on conseille à ceux qui l’ont acheté à l’étranger de ne pas garder la facture avec eux. Personnellement je suis rentrée des États-Unis avec l’appareil dans sa boîte et avec la facture, et c’est passé sans soucis. (Je préférais garder la boîte et payer, vu que je ne gardais pas l’appareil) Mais bon, on ne sait jamais !
Rémi : on est bien d’accord ! Le 0,2% de probabilités tombe toujours sur quelqu’un !
J’ai découvert cet astuce cette année et jamais on ne m’avais mentionné cet aspect lors de mes voyages aux usa. Tout est enregistré maintenant, même les vieux équipements. Je voyage souvent en auto aux usa et ils fouillent souvent régulièrement les automobiles et heureusement ¸a ne m,estv pas encore arrivé.
Je reviens de la douane justement.
j’ai retenu 3 points :
– Attention aux achats d’occasion, il faut une facture (d’achat d’occasion si c’est en magasin, l’originale si c’est à un particulier et en espérant que les douaniers soient sympas)
– La carte de libre circulation n’a de valeur qu’à l’entrée en France (en tous cas, c’est ce que l’agent m’a dit)
– Certains matériels n’ont pas à y figurer (ils ont hésité pour mon macbook, ils l’ont mit parcqu’il avait un numéro de série [= signe distinctif] au cas où)
La Carte de libre circulation est très pratique lorsque l’on habite à proximité des frontières où les contrôles sont parfois présents... C’est notamment le cas à proximité d’Andorre.
Merci Aurélie ! 🙂
Tiens, j’ai la question inverse : je viens d’acheter un objectif ici en Indonésie. Tu sais comment faire pour dédouaner l’article avant de payer la taxe de retour au pays ?
Rgs : ça s’est passé comment finalement ? Il me semblait qu’on faisait ça en arrivant sur le sol français, mais je dis peut-être une bêtise...
Bon, en fait quand tu achètes à l’étranger, tu dois demander un papier au magasin spécialement pour la détaxe. Je crois qu’ils peuvent te demander un passeport voire ton ticket d’avion. Ensuite à la douane du pays, tu peux demander le remboursement de la TVA. Dans les aéroports, ils ont parfois un guichet à l’intérieur, après le check-in. Ayant loupé l’étape une, je n’ai rien pu me faire rembourser.
De retour dans mon pays d’origine, je suis allé déclaré l’objet au passage de la douane où ils calculent la TVA d’après la quittance et le taux du jour. En Suisse, il faut déclarer les objets importés si la valeur totale dépasse les 300.CHF, je ne suis pas au courant pour la France. Voila voila
[...] [...]
Et encore merciiiiii !!!!!!
Bonjour,
Je suis tombée sur ton article suite à des recherches pour mon voyage au Japon.
Je compte emmener plusieurs affaires de valeur (appareil photo, pc, console portable, etc.) et ce système de carte m’a l’air vraiment bien.
Le hic, je n’ai pas la facture de ma DS (cadeau de Noël d’il y a au moins 5 ans) et seulement une photocopie de la facture de mon pc (acheté à quelqu’un d’autre il y a 2 ans)...
Je me demande si cela suffira pour le pc (car ce n’est pas à mon nom) et comment faire pour ma DS ? :/
As-tu une idée ou vu un cas similaire ? J’ai tenté d’appeler le bureau de douane près de chez moi mais ça ne répondait pas...
Merci d’avance !
erysfoly
Olallaal merci beaucoup pour cette infos!!!
Je ne savais pas du tout que nos petits appareils ont droit eux aussi à un passeport 🙂
je pars bientôt en Indonésie avec pleins de nouveaux petits matos, alors on ne sait jamais !
Merci pour toutes ces petites astuces bien pratiques ! De plus je me lance dans le reflex, toute débutante et ton site est un réel plaisir pour les yeux!!
A bientôt !
Super comme article !
[...] [...]
Bonjour
Une personne qui a vécu plusieurs mois (années) à l’étranger et ayant acheté du matériel sur place, doit-elle payer la TVA à son retour en France ?
Merci
Ca m’intéresse, tiens, car c’est mon cas.
Acheté mon matos alors que je vivais en Corée du Sud et je n’ai jamais déclaré... parce que je ne savais pas qu’il fallait déclarer quoi que ce soit. Je ne sais même pas où est la facture.
Gros stress, je voyage souvent avec ! Et du coup sans facture, c’est possible de faire la TVA à la douane ? Ils se baseraient sur quoi ?
Il se baserait sur le prix équivalent en France
Bon ben moi j’ai tenté de faire la carte mais mon douanier n’avait pas l’air motivé, il m’a expliqué que la carte ne marchait que j’avais acheté le matériel à l’étrange et fait le dédouanement en France.
Je testerai un autre bureau un jour.
Wahou encore une chose que j’apprend aujourd’hui grâce à ton blog ! (oui je viens de le découvrir et je lis quasiment tous tes articles !!!)
Je vais immédiatement réunir les factures pour me rendre au bureau des douanes, si un jour je me décide à prendre mon reflex en voyage (trop peur de l’abimer dans les pays humides et chauds comme la Thailande et)
… mais est-ce partout pareil ? J’ai passé plusieurs fois le Canada et les USA avec mon réflex et mon portable, sans être au fait qu’il était recommandé de trimballer les factures de mon matériel. Jamais je ne me suis faite questionnée. Je ferai dans quelques semaines, Canada – Équateur – Pérou, ce serait donc nécessaire d’avoir une copie des factures de mon nouveau réflex et de ma GoPro ?
En fait, cela n’a rien d’obligatoire, mais lorsqu’on est LA personne sur qui l’interrogatoire va tomber, on sera content d’avoir ces papiers (plus utiles au retour en France qu’entre deux pays, leur but étant surtout de faire payer les taxes !)
Bonjour,
J’ai découvert votre blog en cherchant précisément des réponses à ce questionnement évoqué par un ami passionné de photos...
Je suis donc passé en bureau des douanes françaises, hier, et j’ai obtenu « la » carte, ainsi que quelques précisions autour de cette démarche :
– aujourd’hui, c’est plutôt rare pour les particuliers, voire même inutile car il suffit d’avoir les factures des-dits appareils et ça fait le même office
– c’est donc « plutôt » destiné aux professionnels qui transportent du matériel afin de ne pas, éventuellement, re-payer des taxes au retour en France sur le matériel dont ils auraient déjà payé les taxes
– ils établissent le papier pour des objets de valeur – en ce qui me concernait : boîtier, objectifs, flash et j’ai insisté pour le trépied (sinon, sa valeur ne justifiait pas forcément et surtout, pas de n° de série) – ils ne le font même plus pour les téléphones portables, même de valeur, car tout le monde en a un!!!
– c’est 4 éléments par carte (car 4 cases par carte!), au-delà, ça dépasserait et ils devraient faire plusieurs cartes... et, là, tu sens que ça va les gonfler!!! : alors, ils groupent les objectifs dans une case, par exemple!!!
Donc, ils ont été sympa et m’ont délivré le précieux sésame, mais j’avoue que j’ai bien senti que j’étais venue troubler leur quiétude!!!
(surtout quand, attendant l’ouverture des bureaux, je les ai aperçu me guettant, cachés derrière les rideaux!!!)
Grosso modo, ils m’ont fait une jolie fleur de le faire par ce que, quand même, c’est pas pas pour les particuliers!!! (oui, oui, j’ai bien compris, mais c’est pas lui qui risque d’être embêté...)
Je vous dirai au retour, si cela a été utile...
... rdv après le voyage!!!
Et bien, voilà, de retour de notre périple Canada Etats-Unis et retour en France depuis New-York...
Alors, aucun questionnement autour du matériel photo, et, donc, pas de présentation des fameux « papiers » non plus!!!
😉
bonjour jer perdu les facture comment faire pour avoir la carte sens facture
Merci pour ces précisions, je ne connaissais pas du tout l’existence de cette carte !
Hello,
Est-ce que c’est jouable lors d’un voyage à New-york de ramener du matos photos neuf (pas dans leur boite évidement) Genre un Sony A7R3 et une optique sony G 24 – 70 ? sans payer la douane, ni la tva ?
merci
Pierre
Bonjour a tous, je vais partir au canada prochainement (1mois) en tant que touriste et j’ai l’intention de profiter a fond de lhiver pour prendre des photos avec mon matos. J’ai ht il y a un an seulement mon boitier reflex au canada es-ce que je pourrais etre embeter a la douane canadienne ?