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Loire-Atlantique : 3 itinéraires de cyclotourisme en famille

par Madame Oreille

Trois idées de pro­me­nades à vélo à faire en une jour­née en Loire-Atlan­tique pour décou­vrir Nantes, pro­fi­ter du canal et explo­rer le littoral.

Pourquoi faire du cylco-tourisme en Loire-Atlantique ?

  • Parce que se dépla­cer à vélo, c’est agréable. On prend le temps de pro­fi­ter du pay­sage, de dis­cu­ter avec les habitants.
  • Parce que les pistes cyclables nous per­mettent d’ac­cé­der à des endroits où les voi­tures ne passent pas.
  • Parce que c’est facile de rejoindre Nantes en train et de louer un vélo sur place.
  • Parce que la Loire-Atlan­tique offre une grande varié­té de pay­sages et d’itinéraires.

Ici, je vais vous par­ler de trois pro­me­nades courtes à faire en quelques heures, idéales pour les voya­geurs qui veulent prendre leur temps ou pour les familles.
Trois pro­me­nades très dif­fé­rentes : un iti­né­raire urbain à Nantes, une sor­tie en bord de mer à la Tur­balle, et enfin une pro­me­nade sur un che­min de halage.

Retrou­vez toutes les infos concer­nant les iti­né­raires vélo en Loire-Atlan­tique sur le site de l’Of­fice de Tou­risme.
Vous pour­rez aus­si décou­vrir d’autres cir­cuits dans la région nan­taise chez les Glo­be­blo­gueurs.

Nantes,Cyclo-tourisme urbain le long de la ligne verte

L’i­ti­né­raire à Nantes : suivre la ligne verte

La ligne verte, ini­tia­le­ment peinte pour Le Voyage à Nantes, l’événement qui anime la ville en été, per­met de par­cou­rir la ville en décou­vrant les lieux les plus ico­niques. La ligne, tra­cée au sol, nous guide entre les monu­ments, les beaux quar­tiers, les incon­tour­nables : la place Royale, la Tour Bre­tagne, le pas­sage Pom­me­raye, le Jar­din des Plantes, la cathé­drale, le châ­teau des ducs de Bre­tagne et bien sûr l’île de Nantes, avec le quai des Antilles et les fameuses machines de l’île. À vélo, il fau­dra la quit­ter par moment pour évi­ter un esca­lier ou un sens inter­dit, mais elle passe dans beau­coup de rues pié­tonnes, ce qui la rend très agréable à suivre.

Vous pou­vez com­men­cer le tra­jet de n’im­porte quel endroit et suivre la ligne jus­qu’à reve­nir à votre point de départ. N’hé­si­tez pas à poser régu­liè­re­ment le vélo pour visi­ter cer­tains lieux.

Louer des vélos à Nantes
Nous avons pas­sé la jour­née sur des vélos élec­triques de chez Bike’n Tour. Si l’as­sis­tance élec­trique n’est pas fran­che­ment une néces­si­té à Nantes, c’est tout de même un confort plus qu’a­gréable dans les mon­tées, sur­tout avec une car­riole ! La socié­té pro­pose des tours gui­dés mais aus­si des loca­tions. Nous avons récu­pé­ré les vélos à côté de la Tour de Bre­tagne, point de départ idéal pour notre promenade ! 

Par­tis de la Tour Bre­tagne un dimanche matin, nous avons mar­qué notre pre­mier arrêt devant le pas­sage Pom­me­raye, une belle gale­rie mar­chande cou­verte qui a la par­ti­cu­la­ri­té d’être construite sur trois étages, autour d’un esca­lier cen­tral. Outre le fait qu’on y trouve quelques petites bou­tiques sym­pas, le lieu est aus­si et sur­tout connu pour son archi­tec­ture (il est d’ailleurs clas­sé monu­ment his­to­rique depuis long­temps !). Avec ses sta­tues, ses colonnes, ses ver­rières et ses voûtes, il fait par­tie des incon­tour­nables à visi­ter à Nantes.

vélo à Nantes

On pour­suit la pro­me­nades en s’ar­rê­tant aux fon­taines, aux jolies places. Il fait beau, Petite Oreille s’a­muse à mettre ses mains par­tout où ça mouille. On admire les églises, les façades. Le centre ville, superbe, témoigne de la richesse de la ville.

Après une mati­née à visi­ter le Nantes des beaux quar­tiers et des bâti­ments anciens, nous avons rejoint l’île de Nantes pour une autre facette de la ville. Ici, un grand han­gar a été recon­ver­ti en bar-res­tau­rant (kid-friend­ly !) : c’est la Can­tine du Voyage. Il ne faut pas s’at­tendre à de la haute gas­tro­no­mie, ce n’est pas le concept. Ici, on s’ins­talle sur des grandes tables pour un plat simple pen­dant que les enfants s’amusent.

Plus loin, les enfants font du skate board au pied d’arbres à paniers de bas­kets ; de gigan­tesques anneaux bordent le fleuve tan­dis qu’un élé­phant se balade en liber­té... L’île de Nantes est l’en­droit idéal pour se pro­me­ner en famille le dimanche, qu’on soit nan­tais ou touriste.

C’é­tait la pre­mière fois que Petite Oreille voyait le fameux élé­phant, et comme tous les enfants, elle était fas­ci­née. L’a­ni­mal, figure des Machines de l’Île et du savoir-faire de la com­pa­gnie Royal de Luxe, déam­bule sur la place en arro­sant avec sa trompe petits et grands. Entre le Car­rou­sel des Mondes marins, les dif­fé­rents manèges et la Gale­rie des Machines dont sort une grande branche, il y a de quoi émer­veiller toute la famille avec de nom­breuses créa­tures ima­gi­naires ani­mées. On y sent l’in­fluence de Jules Verne, bien sûr, (l’é­cri­vain est né à Nantes), avec un petit côté steam punk.

Petite Oreille s’est bien amu­sée dans le Car­rou­sel, mais je vous recom­mande, si vous n’a­vez pas le temps de tout voir, de plu­tôt visi­ter la Gale­rie : le car­rou­sel me parait cher alors qu’il ne per­met de tes­ter qu’une seule machine pen­dant quelques minutes. Dans la Gale­rie, la com­pa­gnie pré­sente notam­ment son tra­vail en cours. En ce moment, on y trouve donc des insectes et des oiseaux, tous géants bien sûr !

Ce par­cours est vrai­ment agréable. Il est une bonne intro­duc­tion à Nantes, per­met­tant d’en appré­cier les points prin­ci­paux. On pour­rait avoir peur de cir­cu­ler en vélo en ville, mais ici les auto­mo­bi­listes sont assez res­pec­tueux, et sur­tout, le par­cours se fait en bonne par­tie dans des zones pié­tonnes, en toute sécu­ri­té, ou sur des bandes cyclables.

Plus d’in­for­ma­tions sur le cyl­co-tou­risme urbain à Nantes

Autour de La Turballe

L’i­ti­né­raire à La Turballe

Il existe plu­sieurs iti­né­raires de dif­fé­rentes durées mais sans réelles dif­fi­cul­tés : c’est glo­ba­le­ment plat (le moment le plus dif­fi­cile de notre jour­née fut de pous­ser les vélos dans le sable pour quit­ter la plage !)
Vous trou­ve­rez le détail des dif­fé­rents iti­né­raires réa­li­sables à vélo ici. De notre côté, nous avons donc sui­vi l’i­ti­né­raire n°7 pour pro­fi­ter du front de mer, de la cam­pagne, des marais salants et enfin de la Pointe de Pen Bron, un très joli lieu de pro­me­nade, par­fai­te­ment amé­na­gé pour les cyclistes. 

Louer des vélos à la Turballe
Vous trou­ve­rez des vélos en loca­tion assez faci­le­ment dans le centre-ville de la Tur­balle, et notam­ment à l’hôtel Chants d’Ailes, qui pos­sède éga­le­ment des carrioles.

On cir­cule sur des pistes cyclables pen­dant la qua­si tota­li­té du par­cours, ce qui le rend très agréable. On pédale à notre rythme, sans stres­ser à cause des voi­tures qui pour­raient s’im­pa­tien­ter et cher­cher à nous dou­bler n’im­por­ter com­ment. Ici, on se sent en sécu­ri­té, et c’est chouette !

Après la cam­pagne et un arrêt aux marais salants (je vous laisse décou­vrir cela dans la vidéo !), j’ai eu un gros coup de cœur pour Pen Bron. Cette petite bande de terre s’a­vance dans l’o­céan jus­qu’à quelques cen­taines de mètres du Croi­sic, dont on dis­tingue par­fai­te­ment le port. De part et d’autre de la route, les pins, l’o­céan et des bandes de sable. Tous ces points de vue sont autant de lieux qui appellent à la pause. Regar­der les vagues, pro­fi­ter du calme et de la vue. Aller mettre les pieds dans l’eau, prendre le goû­ter et écou­tant les oiseaux.

Tout au bout, une jetée en pierres donne des allures de bout du monde à la Pointe de Pen Bron. Ici, impos­sible d’al­ler plus loin, sauf à prendre le petit bateau qui fait la tra­ver­sée vers le Croi­sic. Mais nous, on a dû ren­trer, à contre cœur, parce qu’on serait bien res­tés ici jus­qu’au cou­cher de soleil...

Plus d’in­for­ma­tions sur l’i­ti­né­raire vélo autour de La Turballe

Le long du Canal de Nantes à Brest

L’i­ti­né­raire le long du Canal

La Vélo­dys­sée, c’est le tron­çon fran­çais de l’Eu­ro­vé­lo 1, un iti­né­raire cyclable qui relie le cap Nord au Por­tu­gal. De Ros­coff à Hen­daye, cette vélo­route longe l’At­lan­tique sur quelques 1200km (presque) entiè­re­ment amé­na­gés en pistes sécu­ri­sées. Si ces grands iti­né­raires font rêver, aujourd’­hui on va se conten­ter d’une petite pro­me­nade ! La Vélo­dys­sée passe par la Loire-Atlan­tique, lon­geant le Canal de Nantes à Brest. On pédale sur un che­min de halage, en totale sécurité !

Nous avons fait une étape de Saint-Nico­las-de-Redon à Guen­rouët, mais il serait par­fai­te­ment envi­sa­geable d’al­ler plus loin et de rejoindre ain­si Nantes !

Nous sommes par­tis de l’é­cluse des Bel­lions. Et je vais vous avouer un truc : l’é­clu­sier était tel­le­ment sym­pa, qu’on a pris BEAUCOUP de retard. Genre on est par­tis à l’heure où on aurait dû être qua­si­ment arri­vés pour man­ger. Mais l’é­cou­ter par­ler de la vie de l’é­cluse était pas­sion­nant. Il tra­vaille avec son com­pagne, vivant dans la petite mai­son de l’é­cluse (qu’ils devront quit­ter à la retraite). Ils sont chan­ceux, leur mai­son est celle de l’in­gé­nieur qui a conçu le canal : elle est plus grande que celle des autres éclu­siers du canal !
Pen­dant 6 mois, ils s’oc­cupent de lais­ser pas­ser les plai­san­ciers, et le reste de l’an­née ils par­ti­cipent à l’en­tre­tien du canal. C’est l’oc­ca­sion d’é­chan­ger avec les autres éclu­siers, et de mieux connaître le site. L’é­cluse des Bel­lions est moi­tié-manuelle, moi­té-auto­ma­tique, mais ne peut être enclen­chée sans éclu­sier. Ils s’ap­pliquent à tout entre­te­nir, à gar­der le jar­din fleu­ri et agréable.

À Guen­rouët, nous avons tro­qué les vélos contre un âne, le temps d’une pro­me­nade. Petite Oreille s’est remé­mo­ré ses sou­ve­nirs de l’é­té pas­sé où elle était par­tie deux jours à dos d’âne avec moi. L’oc­ca­sion de me dégour­dir les jambes, en mar­chant avec Lune, l’ânesse toute douce confiée par Char­lotte de Aux ânes etc.

La pro­me­nade en âne nous a menés de la ville à la forêt, en lon­geant à nou­veau un bout du canal. Petite Oreille était assise sur le bât, quelques cou­ver­tures épaisses assu­rant un confort maxi­mal. Elle a pris le plus grand plai­sir à gui­der l’âne de temps en temps, mais aus­si à le bros­ser et à net­toyer ses sabots, aux côtés de Char­lotte qui la gui­dait, de façon très patiente.

Nous avons fini la soi­rée dans un ton­neau. Non que nous ayons déci­dé de saou­ler Petite Oreille, mais nous dor­mions aux Pen­sions de la Baraque, une ferme située à côté du canal, qui accueille les cava­liers, les ran­don­neurs, les cyclistes en pro­po­sant un espace de cam­ping, une tente wig­wam pour les groupes, et des ton­neaux pour les couples et les familles. Les vélos sont ran­gés dans un espace sécu­ri­sé : tout est prévu !
Comme Anne-Thé­rèse pro­pose éga­le­ment une ferme péda­go­gique, Petite Oreille a pu pas­ser la soi­rée avec des poules et des chèvres, avant d’al­ler décou­vrir quelques jeux de socié­té dans l’es­pace salon com­mun. Pour elle, c’est l’hé­ber­ge­ment parfait !

Plus d’in­for­ma­tions sur la pro­me­nade à vélo le long du Canal de Nantes à Brest

Quelques conseils pour bien profiter de vos promenades en vélo en famille

Faîtes des pauses

Pour que ça reste ludique pour les enfants, et pour que les adultes en pro­fitent éga­le­ment, il ne faut pas rou­ler toute la jour­née sans s’ar­rê­ter. Le plus grand plai­sir du cyclo-tou­risme, c’est la liber­té que pro­cure le voyage lent : on s’ar­rête pour regar­der les cygnes, on s’ar­rête pour pique-niquer, on s’ar­rête pour visi­ter... Bref, on s’ar­rête quand on veut !

Pensez à la crème solaire

La seule fois de ma vie où j’ai eu des cloques liées à des coups de soleil, c’é­tait après une jour­née de vélo sous le soleil de Malte. Débar­deur + petit vent frais = je n’ai pas fait atten­tion. Et j’ai souf­fert. Alors main­te­nant j’ai rete­nu la leçon : on se pro­tège. Et sur­tout, on pro­tège les enfants dans les car­rioles. Avec le soleil sur le plas­tique, il peut vite faire chaud. À titre per­son­nel, j’aime bien lais­ser la car­riole ouverte s’il ne pleut pas et si la route est propre.

Mettez un casque

Depuis mars 2017, le casque est obli­ga­toire pour les enfants de moins de 12 ans, qu’ils soient sur leur vélo ou simples pas­sa­gers. Pour les adultes, c’est pas tou­jours rigo­lo d’en por­ter un, mais ça peu vous sau­ver la vie en cas de mau­vaise chute...

Vérifiez l’état du vélo avant de partir

Qu’il s’a­gisse d’un vélo de loca­tion ou de votre propre bicy­clette, tâtez les pneus et véri­fiez que les freins soient assez ser­rés. Une fois par­tis, il ne sera pas tou­jours simple de trou­ver un réparateur !

Prévoyez de l’eau et à manger

Parce que sur cer­tains par­cours le ravi­taille­ment n’est pas tou­jours chose facile, pen­sez à prendre de quoi vous hydra­ter, mais aus­si de quoi cal­mer un petit creux (sur­tout pour les enfants qui s’im­pa­tientent vite !).



Cette esca­pade a été réa­li­sée en par­te­na­riat avec l’Office de Tou­risme de Loire-Atlan­tique.

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9 commentaires

Ornella 9 juillet 2018 - 9:41

Pour­tant Bre­tonne, je connais pas du tout la Loire Atlan­tique, honte à moi, je connais mieux le Finis­tère et sur­tout les Côtes d’Armor !

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Madame Oreille 30 juillet 2018 - 13:50

C’est ce qui est for­mi­dable en France : on a une grande varié­té de pay­sages sur un petit territoire !

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Amélie 12 juillet 2018 - 13:26

Génial cet article, moi qui adore voya­ger à vélo c’est un article que je vais épin­gler sur Pinterest 🙂

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Madame Oreille 30 juillet 2018 - 13:33

Mer­ci 😉

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FX 14 juillet 2018 - 14:57

C’est sym­pa de décou­vrir son dépar­te­ment au tra­vers des yeux de ceux qui le découvrent :). Mer­ci pour les images !

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Madame Oreille 30 juillet 2018 - 13:33

Regard de tou­riste ver­sus regard d’ha­bi­tant, c’est tou­jours intéressant !

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Cô Ralie 26 août 2018 - 21:52

C’est pas trop tape cul, la car­riole sur les che­mins ? Ça donne envie en tous cas, et la loire à vélo va être obli­ga­toire pour nous, vivant à Tours ! Mer­ci pour ce joli article !
(Qq petites coquilles dans la par­tie sur l’écluse ?)

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Jean-Jacques 27 août 2018 - 13:01

Bon­jour
Mer­ci pour ces articles sur le pla­teau des Mil­le­vaches et la Loire-Atlantique. 

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Cécile et Charles de Velaouw 7 janvier 2020 - 10:42

Un beau récit et de belles pho­tos qui donnent envie de pédaler !
Sym­pa la ligne verte à vélo dans le cente ville de Nantes.

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