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L’aventure aux portes de Paris : vélo, nature & culture en famille le long de la Scandibérique en Seine-et-Marne

par Madame Oreille

Notre iti­né­raire et nos idées de visites et acti­vi­tés pour une semaine de dépay­se­ment en Seine-et-Marne : cyclo-tou­risme le long de la Scan­di­bé­rique, visites de châ­teaux, ran­don­nées, kayak, culture et repos !

La Scandibérique,
itinéraire vélo en Seine-et-Marne

L’Eu­ro­vé­lo 3 tra­verse l’Eu­rope de la Nor­vège à l’Es­pagne en pas­sant par la France. Si de nom­breux cyclo-tou­ristes empruntent l’i­ti­né­raire com­plet, on peut aus­si pro­fi­ter des infra­struc­tures et pistes cyclables pour des séjours plus courts. Et c’est ce qu’on a fait en Seine-et-Marne !
Suivre la Scan­di­bé­rique dans le dépar­te­ment per­met un dépay­se­ment com­plet. On longe la Seine, puis le Loing, on tra­verse la forêt de Fontainebleau.

Le par­cours nous a emme­nées à la décou­verte de jolis villes et vil­lages, sou­vent mar­qués par l’art comme Moret-sur-Loing et le peintre Sis­ley, Grez-sur-Loing et l’é­cri­vain Ste­ven­son, Samois-sur-Seine et le musi­cien Djan­go Rein­hardt. On ne l’a pas fait, mais il est aus­si pos­sible de faire un cro­chet par Bar­bi­zon, à 8km de Bois-le-Roi, haut-lieu de la pein­ture impres­sion­niste. Les peintres, comme nous, venaient cher­cher un contact avec la nature dans la Forêt de Fontainebleau.

Petite Oreille dans la forêt de Fontainebleau

Pause culture au château-musée de Nemours

La Seine-et-Marne est très acces­sible, avec de nom­breuses gares et des tran­si­liens fré­quents. Nous avons sui­vi l’i­ti­né­raire de la Scan­di­bé­rique de Bois-le-Roi à Souppes-sur-Loing. L’i­ti­né­raire est bien indi­qué, glo­ba­le­ment facile à suivre, et sur­tout, très sou­vent en voie cyclable éloi­gnée des voitures.

Je suis par­tie avec ma fille de 4 ans dans la car­riole. Nous aurions, certes, pu tra­ver­ser la Seine-et-Marne dans la jour­née, mais nous avons choi­si de res­ter une semaine afin de faire de nom­breux détours pour visi­ter les châ­teaux, les jolis vil­lages et aller pro­fi­ter de quelques acti­vi­tés en pleine nature ! Petite Oreille s’est bien amu­sée, a ren­con­tré des gens ado­rables et appris plein de choses ! Et puis sur­tout, on a pas­sé de bons moments mère-fille.

Pause en bord de Seine

La Scandibérique le long du Canal du Loing

Que voir et que faire en famille dans le Sud de la Seine-et-Marne

Les activités nature

Avec la Forêt de Fon­tai­ne­bleau et les fleuves, les acti­vi­tés nature ne manquent pas en Seine-et-Marne ! On en a tes­té quelques unes tout au long de notre par­cours, cer­taines plus spor­tives que d’autres, mais toutes adap­tées aux familles. Toutes ces acti­vi­tés peuvent se décli­ner en micro-aven­tures à vivre le temps d’une jour­née ou d’un week-end si vous avez moins de temps que nous.

Randonner avec un âne à Bois-le-Roi

Ânerie Bacotte en Seine-et-Marne

Nous ren­con­trons Michel à Bois-le-Roi, en lisère de forêt. Ce pom­pier tient, avec sa com­pagne Moni­ka, l’­ne­rie Bacotte.
Pas­sion­né, il nous pré­sente ses dif­fé­rents ânes et leurs acti­vi­tés, vastes, allant du maraî­chage au pedi­bus sco­laire, en pas­sant par le tou­risme et le tra­vail avec les per­sonnes en situa­tion de han­di­cap. Il nous parle éga­le­ment des carac­té­ris­tiques des ânes : ter­ri­to­riaux et intel­li­gents, s’ils n’a­vancent pas tou­jours, c’est ils ana­lysent chaque situation.

Âne­rie Bacotte

Che­min de Samois
77590 Bois-le-Roi
Contact : Michel au 06 03 32 38 66

Petite Oreille est aux anges. Elle caresse le bau­det du Poi­tou, mas­sif, puis Coco, le petit âne minia­ture récem­ment recueilli. Ce der­nier avait été ini­tia­le­ment acquis par des gens qui ne mesu­raient pas le tra­vail quo­ti­dien que demande un âne, même minia­ture, et n’a­vaient pas réa­li­sé qu’un âne vit beau­coup plus long­temps qu’un lapin nain ! (Car un âne vit en moyenne 35 ans !)

Puis ma fille aide Michel à pré­pa­rer Solei­man, l’âne du Coten­tin avec lequel nous allons par­tir mar­cher quelques kilo­mètres dans la forêt. Il faut le bros­ser, ins­tal­ler le bât, répar­tir le poids dans les sacoches. Impas­sible, Solei­man se laisse papouiller par ma fille.
Pen­dant ce temps-là, Michel notre explique la dif­fé­rence entre âne­rie et asi­ne­rie, ain­si que l’o­ri­gine du mot « bacot », qui désigne les habi­tants de Bois-le-Roi : jadis, ceux-ci devaient emprun­ter un bac pour tra­ver­ser la Seine et rejoindre la ville.

rando avec un âne en Seine-et-Marne

Michel nous donne une carte des sen­tiers fores­tiers, avec dif­fé­rents iti­né­raires pos­sibles selon la durée de la balade. Petite Oreille écoute les der­nières ins­truc­tions, et c’est par­ti ! « Solei­man, marche ! » et l’âne s’exé­cute. Il faut lui par­ler, le mettre en confiance (et ça tombe bien, Petite Oreille est un mou­lin à paroles !).
Et puis il faut tenir la corde proche. Nul besoin de tirer, il faut sim­ple­ment lui mon­trer le che­min. Ah, et il ne faut pas le lais­ser man­ger, sous peine de ris­quer d’être coin­cés sur place ! Les ânes sont des gour­mands qui peuvent man­ger toute la journée !
Solei­man tente d’al­ler vers l’herbe fraîche au début, mais Petite Oreille lui explique qu’il ne faut pas man­ger main­te­nant. Ses bras d’en­fant de 4 ans n’ont guère la force pour lut­ter face à un âne, mais Solei­man obtem­père sans sou­cis. On sent bien l’âne très doux, habi­tué aux enfants.

Je laisse Petite Oreille se débrouiller avec l’âne pen­dant toute la ran­do, et cela se déroule très bien. La marche lui paraît plus ludique ain­si. Au-delà du fait de lais­ser por­ter des affaires à l’âne, c’est ce rap­port à l’a­ni­mal qui me paraît inté­res­sant, et vrai­ment agréable avec un enfant !

rando avec un âne en Seine-et-Marne

rando avec un âne en Seine-et-Marne

rando avec un âne en Seine-et-Marne

Descendre le Loing en canoë / kayak

À côté du canal du Loing, le Loing sau­vage ser­pente jus­qu’à la Seine. Et si le canal est réser­vé aux péniches, la rivière est le royaume des kayaks et canoës. L’oc­ca­sion d’une décou­verte en dou­ceur... enfin, presque ! Presque, car ça secoue un petit peu à la fin !

Nous retrou­vons Pierre au bord de la rivière. C’est lui qui loue les embar­ca­tions, et éga­le­ment lui qui donne les ins­truc­tions et consignes de sécu­ri­té. Ici, aucun dan­ger, il suf­fit de suivre le fil de l’eau !

Apikopa
Contact : Pierre au 06 21 09 37 50

Nous par­tons en amont de Moret-sur-Loing. On range quelques affaires dans le bidon, au sec, et c’est parti !
Petite Oreille est trop jeune pour pagayer (ça ne l’a­muse par très long­temps, et ça me com­plique sacré­ment la tâche pour manœu­vrer !). Elle s’ins­talle devant pour pro­fi­ter du paysage.

La rivière est calme, avec suf­fi­sam­ment de cou­rant pour ne pas avoir à trop for­cer. Il est pos­sible de s’ar­rê­ter en che­min, pour peu qu’on arrive à accos­ter. On peut alors se bai­gner, se repo­ser, faire un pique-nique ou tout se qu’on veut (en lais­sant les lieux propres der­rière nous, bien sûr).

Nous croi­sons quelques pois­sons et oiseaux en che­min. Des canards, bien sûr, mais aus­si des poules d’eau et des cygnes. On se laisse por­ter, tranquillement.

La seule, dif­fi­cul­té, qui n’en est pas vrai­ment une, est le pas­sage du déver­soir, à l’ar­ri­vée en ville. Pierre nous a bien expli­qué l’i­dée : un espèce de tobog­gan à kayaks et canoës, pour per­mettre le pas­sage d’une chaus­sée de mou­lin. Il faut donc se mettre dans l’axe, lever la pagaie au des­sus des épaules, et se lais­ser glis­ser. Ok. Rien de plus simple. Enfin, dans la théorie.

En appro­chant de Morêt-sur-Loing, et donc de ce fameux déver­soir, je m’ar­rête sur le bord, pour remettre mon appa­reil pho­to au sec, dans le bidon. Pierre nous a bien pré­ve­nues : pas­ser un déver­soir, ça mouille. C’est là que nous croi­sons un sexa­gé­naire en kayak. Nous avions déjà échan­gé quelques mots, plus tôt. Le mon­sieur est un habi­tué, très gen­til. Il me pro­pose de l’aide pour qu’on puisse se mettre par­fai­te­ment dans l’axe.
En effet, le déver­soir est à peine plus large que le kayak, et assez dif­fi­cile à dis­tin­guer quand on arrive. Il insiste éga­le­ment pour que je range mes lunettes, m’ex­pli­quant que des binocles jonchent le font de la rivière, car on peut les perdre faci­le­ment en se ren­ver­sant. Bref. En vou­lant m’ai­der, ce gen­til mon­sieur com­mence à me faire peur, et à me faire sérieu­se­ment dou­ter quant à l’i­dée de pas­ser ce fameux déver­soir. Mais qu’importe,je garde mes lunettes, sans quoi je ne vois pas le bout de ma pagaie, et je tente ma chance (de toute façon, on porte des gilets de sauvetage !).
Sur le quai des lavan­dières, face au déver­soir, de nom­breuses per­sonnes dégustent des glaces (de chez Mille et Une Glaces, voir plus bas dans l’ar­ticle !) en regar­dant les canoës et kayaks pas­ser. Je sens bien qu’ils n’ont qu’une attente : voir une embar­ca­tion rater le tobog­gan et se retour­ner. Mais je ne leur don­ne­rai pas ce plai­sir, et toc !

Au final, ça n’a­vait vrai­ment rien de com­pli­qué, et c’é­tait même plu­tôt amu­sant ! Ma fille aurait d’ailleurs vou­lu le refaire !

Se promener à cheval dans la forêt

Avoine et Picotin, rando équestre en Seine-et-Marne

Natha­lie pro­pose des ran­don­nées à che­val dans le mas­sif fores­tier de Fontainebleau.
En Seine-et-Marne, les clubs hip­piques ne manquent pas (il fau­drait faire des sta­tis­tiques sur les seine-et-mar­nais férus d’é­qui­ta­tion tant il est sûr qu’ils sont nom­breux !), mais chez Natha­lie on vient pour la promenade.

Avoine et Picotin
14 route de Nanteau
77167 Poligny

Il est pos­sible de venir à la jour­née depuis Paris : tran­si­lien ligne R jus­qu’à la Gare de Souppes Châ­teau Lan­don, Avoine et Pico­tin assure ensuite le trans­fert sur place.

Lorsque nous arri­vons à Poli­gny, Natha­lie est à table avec ses cava­liers du jour. Il y a Alex, son ancien élève et futur asso­cié, deux tren­te­naires pari­siennes venues pas­ser la jour­née au grand air, ain­si qu’un cava­lier venu du nord de la Seine-et-Marne. Cha­cun a ame­né quelque chose à man­ger ou à boire, et tout le monde par­tage, en racon­tant des anec­dotes de che­val. L’am­biance est à la convi­via­li­té, on est ici en famille. (à tel point que nous par­ti­rons de chez Natha­lie après 19h, soit avec plus de 3h de retard... mais que vou­lez-vous, on était bien !)

Petite Oreille va pou­voir mon­ter à che­val seule pour la pre­mière fois. Et si la pers­pec­tive d’être toute seule sur son che­val, sans un adulte à côté, la met véri­ta­ble­ment en joie, elle est tout aus­si ravie de pré­pa­rer Pépite, la jument. Aller la cher­cher au pré, la bros­ser, et puis la cajo­ler, bien sûr.

Nous par­tons faire une pro­me­nade en forêt, juste à côté d’A­voine et Pico­tin. Natha­lie a non seule­ment choi­si un che­val par­fait pour une jeune enfant, mais elle a aus­si adap­té l’i­ti­né­raire : à 4 ans, afin de pro­té­ger le dos, on évite de par­tir plus d’1h30.
Natha­lie aide Petite Oreille à grim­per sur Pépite, enfourche sa mon­ture, et ouvre la route. Dans un pre­mier temps, elle tient une longe, pour gui­der Pépite. Mais assez rapi­de­ment, elle laisse ma fille en auto­no­mie sur son che­val. Il faut dire que Pépite est par­ti­cu­liè­re­ment calme, et qu’elle connaît la route. Ma fille s’é­clate, juchée sur sa jument, très fière !

(Atten­tion, je vous décon­seille cette acti­vi­té si nous n’êtes pas prêts à entendre « maman je veux prendre des cours d’é­qui­ta­tion » tous les jours pen­dant les semaines qui vont suivre !)

Faire de l’accrobranche à Bois-le-Roi

La com­mune de Bois-le-Roi est non seule­ment en lisère de forêt, mais éga­le­ment dotée d’une Île de Loi­sirs où pra­ti­quer des acti­vi­tés spor­tives : équi­ta­tion, stand up paddle et canoë, golf... Nous avons opté pour l’ac­cro­branche. Il existe plu­sieurs par­cours, dont un dédié aux plus jeunes, qui leur per­met d’é­vo­luer à 1m du sol, en auto­no­mie sans avoir besoin qu’un adulte les accompagne.

L’ac­cro­branche, comme l’en­semble du site, est gérée par l’UC­PA : pour 5€, un enfant peut pas­ser toute l’a­près-midi à s’é­cla­ter sur les tyro­liennes et autres ins­tal­la­tions perchées.
Le par­cours pour les plus jeunes a été très bien pen­sé, en étant décom­po­sé en plu­sieurs petits tron­çons avec des « obs­tacles » tous dif­fé­rents. Ce qui leur per­met aus­si de refaire en boucle leur mor­ceau pré­fé­ré du par­cours ! (spoi­ler : y’a des chances que ça soit une des tyroliennes)

Accrobranche à Bois-le-Roi

L’Île de Loi­sirs de Bois-le-Roi se pré­sente comme un agréable et vaste parc arbo­ré (73 hec­tares tout de même !), autour d’un lac (avec un coin bai­gnade !). On peut y venir gra­tui­te­ment pour se pro­me­ner, pique-niquer, se détendre ou pra­ti­quer l’une des nom­breuses acti­vi­tés disponibles.

Île de Loisirs
Rue de Tournezy
77590 Bois-le-Roi

Explorer la forêt de Fontainebleau à vélo

Claude nous a accom­pa­gnées pen­dant une mati­née dans la forêt de Fon­tai­ne­bleau. L’oc­ca­sion de le suivre sur ses che­mins pré­fé­rés, de l’é­cou­ter racon­ter des anec­dotes bel­li­fon­taines, mais aus­si d’en apprendre un peu plus sur la flore locale.

Claude Lagarde, guide forestier

Contact : 06 86 38 69 58

Notre par­cours nous a notam­ment menés à la ren­contre de Némo­ro­sa, la reine des bois. Son his­toire est inti­me­ment liée à Claude-Fran­çois Dene­court. Celui-ci tombe amou­reux de la forêt de Fon­tai­ne­bleau un peu par hasard. Mili­taire de métier, il trouve son récon­fort au milieu des arbres. Nous sommes à la moi­tié du 19ᵉ siècle, et Dene­court va consa­crer toute sa vie à édi­ter des guides et cartes pour visi­ter la forêt de Fon­tai­ne­bleau, mais aus­si déve­lop­per des sen­tiers de promenade.

Ces sen­tiers sont l’oc­ca­sion pour Dene­court d’as­so­cier des légendes aux formes des rochers de la forêt. Cer­taines font réfé­rence à la mytho­lo­gie, d’autres à la lit­té­ra­ture. Dans le cas de Némo­ro­sa, il s’a­git d’une his­toire inven­tée par Alexis Durand en 1849. Le poète ima­gine qu’au 14ᵉ siècle, le che­va­lier René de Fon­tai­ne­bleau a ten­té de pro­té­ger sa chère et tendre d’un ter­rible Prince Noir en la cachant dans une grotte. Après la bataille, René est retour­né dans la forêt... pour retrou­ver le corps sans vie de son aimée, mor­due par une vipère. Il l’a pleu­rée des nuits durant jus­qu’à ren­con­trer Némo­ro­sa, une femme arbo­rant une cou­ronne de fleurs et des feuilles en guise de vête­ment. Ils tombent amou­reux et la légende raconte qu’ils ont quit­té le sol à tout jamais pour célé­brer leur union dans le ciel.

La Croix du Calvaire, un joli point de vue sur Fontainebleau

Le calvaire de la montée offre une récompense avec un panorama dégagé !

Visiter les châteaux de Seine-et-Marne

Sur Wiki­pé­dia, la liste non exhaus­tive des châ­teaux de Seine-et-Marne en recense 75. Il y a donc fort à faire ! On a admi­ré celui de Fon­tai­ne­bleau de l’ex­té­rieur, et on a choi­si d’en visi­ter trois très dif­fé­rents : Vaux-le-Vicomte, le châ­teau de Rosa Bon­heur, et le châ­teau-musée de Nemours.

Vaux-le-Vicomte

Vaux-le-Vicomte est sans doute le plus connu des châ­teaux de Seine-et-Marne. Et pour cause, ce n’est pas seule­ment un très beau châ­teau clas­sique du 17ᵉ siècle... Des­si­né par l’ar­chi­tecte Louis Le Vau, avec des pein­tures de Charles Le Brun et des jar­dins conçus par André Le Nôtre, le châ­teau de Vaux-le-Vicomte est construit pour le sur­in­ten­dant des finances de Louis XIV, Nico­las Fou­quet. Il y reçoit les grands esprits de l’é­poque, y donne des fêtes fastueuses.
Pro­blème : Louis XIV a l’é­go fra­gile. Le roi jaloux ordonne l’ar­res­ta­tion de Fou­quet puis se fait construire, par les mêmes arti­sans, une petite bicoque dans les Yve­lines. Oui, Vaux-le-Vicomte, chef d’oeuvre de l’ar­chi­tec­ture clas­sique, a ser­vi de modèle au châ­teau de Versailles.

Pour visi­ter le châ­teau, pré­voyez du temps ! Car c’est grand, très grand, et sur­tout si vous comp­tez explo­rer aus­si les jar­dins (et ce serait dom­mage de ne pas le faire !). Afin de rendre la visite ludique pour les plus jeunes, il est pos­sible de louer des cos­tumes d’é­poque. Oubliez la robe de prin­cesse fluo ou les paillettes, on fait ici dans le réa­lisme. Le but est avant tout que les enfants puissent s’im­mer­ger dans l’u­ni­vers de l’é­poque et en apprennent un peu plus sur l’his­toire de France, en s’amusant !

Châ­teau de Vaux-le-Vicomte
77950 Maincy
Détails des tarifs, horaires et évé­ne­ments spé­ciaux sur leur site web

Petite Oreille a donc fait le tour du Châ­teau, pièce après pièce, dans sa jolie robe (mais à l’ins­tar de Marie-Antoi­nette et ses Converses, ma fille a conser­vé sa montre flik-flak et ses bas­kets que­chua confor­tables : pour le look, on repassera !).

Le château de Rosa Bonheur

Kathe­rine a fait un pari un peu fou : rache­ter le châ­teau de Rosa Bon­heur pour en faire un lieu à la hau­teur de la plus grande peintre du 19ᵉ siècle.

Cha­teau de By
12 rue Rosa Bonheur
77810 Thomery
Atten­tion : réser­va­tion obli­ga­toire pour visi­ter le musée.

Salon de thé et res­tau­ra­tion pos­sible sur place. Il y aura éga­le­ment bien­tôt des chambres d’hôtes dans le château.

Katherine Brault devant le château de Rosa Bonheur

portrait de Rosa Bonheur par Anna Klumpke

Lors­qu’on pénètre dans le châ­teau de Rosa Bon­heur, on est immé­dia­te­ment plon­gé dans sa vie : ses héri­tiers ont tout conser­vé, presque reli­gieu­se­ment. On entre dans l’a­te­lier tel qu’elle aurait pu le quit­ter le matin même. Nous sui­vons Kathe­rine dans le bureau de Rosa, puis dans son ate­lier. Elle parle de l’ar­tiste avec une admi­ra­tion contagieuse.

Pour deve­nir la plus grande artiste du 19ème siècle, Rosa Bon­heur a dû cham­bou­ler quelques conven­tions : che­veux courts et pan­ta­lons, la peintre fré­quen­tait les foires aux bes­tiaux pour étu­dier tau­reaux, che­vaux et autres ani­maux. Car c’est dans l’art ani­ma­lier qu’elle a fait sa carrière.

Rosa Bon­heur est une femme qui a mar­qué son époque en bous­cu­lant les codes, avant de tom­ber dans l’ou­bli, les his­to­riens de l’art pré­fé­rant citer ses confrères mas­cu­lins. Pour­tant, au 19ème, ce furent ses œuvres qu’on s’ar­ra­chait à prix d’or. Ses pein­tures se ven­daient bien sou­vent à l’a­vance, le mar­ché de l’art spé­cu­lait sur ses œuvres (c’est la pre­mière artiste pour qui ce fut le cas de son vivant).

Kathe­rine nous montre les habits indiens offerts par Buf­fa­lo Bill à Rosa, lui qui avait tant sou­hai­té la ren­con­trer. Elle nous parle de l’im­pé­ra­trice venue remettre la légion d’hon­neur dans ces pièces, de l’é­cole voi­sine finan­cée par Rosa.

Rosa Bon­heur a ache­té le châ­teau de By pour y vivre et y implan­ter son ate­lier. Dans le parc, les ani­maux se pro­me­naient en liber­té. Kathe­rine nous raconte com­ment des lions ou des che­vaux sau­vages se sont retrou­vés ici, offerts à la peintre par ses nom­breux admirateurs.

La visite est pas­sion­nante. Et le châ­teau pro­met de livrer encore quelques sur­prises dans les greniers !

croquis du Chateau de Rosa Bonheur

Le château-musée de Nemours

Au cœur de Nemours se trouve un châ­teau du 12ème siècle par­fai­te­ment conser­vé. La for­te­resse a été trans­for­mée en musée au début du siècle der­nier, sur la volon­té de plu­sieurs artistes locaux. Le châ­teau-musée dis­pose d’un fond de col­lec­tion très large, qui lui per­met de pro­po­ser des expo­si­tions tem­po­raires thé­ma­tiques qui changent régulièrement.

Lors de notre visite, l’ex­po­si­tion était consa­crée aux sculp­teurs ayant reçu le Prix de Rome, comme ce fut le cas pour Jus­tin-Chry­so­stome San­son, l’un des fon­da­teurs du châ­teau-musée de Nemours.

Châ­teau de Nemours
1 rue Gau­tier 1er
77140 Nemours

Ouvert du mer­cre­di au dimanche.

Gra­tuit pour les enfants, 5€ pour les adultes en visite libre.

La visite per­met donc de visi­ter une par­tie du châ­teau, mais aus­si d’ad­mi­rer l’ex­po­si­tion. Ils ont main­te­nu quelques clins d’œils médié­vaux comme de faux anciens cachots. Nous visi­te­rons d’ailleurs les vrais, dans une cours fer­mée, à l’ar­rière. Ren­trer dans ces pièces lugubres, sombres, inté­gra­le­ment closes, fait froid dans le dos ! Et ima­gi­ner que cer­taines per­sonnes ont pu y res­ter enchaî­nées des jours durant (voire plus) n’est pas plus joyeux.

croquis du chateau de Nemours

Nous ter­mi­nons la visite du Châ­teau-musée de Nemours dans la cha­pelle. Elle est superbe avec son pla­fond voû­té, ses vitraux. C’est ici que Petite Oreille (et puis moi aus­si, après !) va pou­voir tes­ter une deuxième visite du châ­teau, mais cette fois-ci, ver­sion Moyen Âge. En enfi­lant un casque de réa­li­té vir­tuelle, on suit Gau­thier Ier de Vil­le­béon pour une visite à 360° de la for­te­resse. Le Sei­gneur de Nemours nous emmène, en vidéo, dans les pièces inac­ces­sibles au public. Le voyage his­to­rique se ter­mine en haut de la tour de guet, d’où on s’envole !

Ma fille s’est bien amu­sée à tour­ner la tête dans tous les sens pour regar­der le film, et c’est vrai­ment très bien fait. L’ex­pé­rience est offerte à tous les visi­teurs du musée !

Détente et farniente en Seine-et-Marne

Après l’ac­tion et la culture, place au repos !

Bateau jusqu’à Nemours

Pour nous rendre à Nemours, nous n’a­vons pas péda­lé : nous avons pris le bateau ! Le Zia a son quai à Mont­court. C’est de là que le bateau part pour une des­cente com­men­tée jus­qu’à Nemours, où il s’ar­rête à un quai, qua­si­ment au pied du châ­teau. Géné­ra­le­ment, le Zia sta­tionne à quai le temps que cha­cun puisse visi­ter le châ­teau-musée, avant de repar­tir vers le point de départ. Mais, nous, on a repris le vélo pour continuer !

Vedette pano­ra­mique du Loing
Le Zia
77140 Montcourt
Contact : Maria au 06 24 37 75 31

Le bateau glisse tran­quille­ment sur le Loing. Au micro, Maria raconte des anec­dotes sur le canal, les ponts, l’ar­chi­tec­ture, l’histoire.

Le canal du Loing date du 18ème siècle. Il suit le Loing pen­dant presque 50km, pour per­mettre le tran­sit des bateaux entre la Seine et la Loire. Et sur ces presque 50km, il n’y a pas moins de 21 écluses ! Mais ce long périple n’est pas au pro­gramme aujourd’­hui, on se contente d’ap­pré­cier la pro­me­nade en regar­dant les pay­sages défiler.

Se relaxer au Spa

Et si on se déten­dait après une jour­née de vélo ?
Nous nous sommes arrê­tées dans un petit spa à Bois-le-Roi. Dans ce beau bâti­ment en pierre, l’am­biance est calme et conviviale.

O de Sermaize
10 rue de l’île Saint-Pierre
77590 Bois-le-Roi

Sau­na, ham­mam, pis­cine, jacuz­zi et pos­si­bi­li­té de réser­ver une séance massage.
Atten­tion, les enfants ne sont pas autorisés.

Flâner à Moret-sur-Loing

Moret-sur-Loing est un de mes coups de cœur du séjour. La ville est toute sim­ple­ment superbe, avec son pont, sa rivière, ses mou­lins... La ville est notam­ment connue pour avoir héber­gé le peintre Alfred Sis­ley, l’un des grands noms de l’im­pres­sion­nisme. Il trou­va à Moret et sur les bords du Loing les lumières et matières de nom­breux tableaux.

croquis de Moret-sur-Loing

Saviez-vous que le sucre d’orge avait été inven­té en France ? Moi non. Il n’est ici pas ques­tion de la sucre­rie en forme de canne, rayé de rouge et de blanc, mais de la confi­se­rie ori­gi­nelle, telle qu’in­ven­tée à Moret-sur-Loing aux 17ème siècle, par des sœurs béné­dic­tines. Le petit bâton­net de sucre de canne cuit par­fu­mé à l’orge était ini­tia­le­ment des­ti­né à cal­mer les mots de gorge. Mais il a rapi­de­ment connu un grand succès.
Les reli­gieuses ont fabri­qué des bâtons de sucre d’orge jusque dans les années 70, avant de don­ner la recette à un confi­seur. Le musée du sucre d’orge des reli­gieuses de Moret raconte toute cette his­toire, en plus d’ex­pli­quer com­ment on le fabrique.

Musée du sucre d’orge
Rue du Pont
77250 Moret-Loing-et-Orvanne
Ouvert du mer­cre­di au dimanche de 15h à 19h de fin mars à septembre
Tarif 2€ pour les adultes et 1€ pour les moins de 10 ans

Les hébergements,
où dormir en Seine-et-Marne ?

Dormir sur une péniche à Samois-sur-Seine

Péniche Eden
21 quai de la république
77920 Samois-sur-Seine

Dans la famille de Flo­rence, on est bate­lière de mère en fille. Chaque chambre porte d’ailleurs le nom d’une des femmes de sa famille. Toutes ont navi­gué sur les fleuves d’Eu­rope, à la barre de grandes péniches.
Accom­pa­gnée de son second, Mar­cel le bichon, Flo­rence a amé­na­gé plu­sieurs chambres et un bar à bord de l’Eden.

Dormir dans un kota finlandais à Fontaine-le-Port

Le Clos de Nathalie
6 rue de Féricy
77590 Fontaine-le-Port

Le kota est un cha­let typique fin­lan­dais. Natha­lie a eu l’i­dée de les détour­ner pour en faire des petites cabanes amé­na­gées. On en compte quatre sur le ter­rain arbo­ré : deux chambres, un sau­na et un kota dans lequel on peut prendre les petits déjeuners.

Petite Oreille et moi avons dîné sur notre ter­rasse, pour pro­fi­ter des der­nières lueurs du jour et du calme. On regar­dait les oiseaux aller et venir dans le ciel, face à nous.

L’in­té­rieur est douillet, avec une salle de bain ouverte sur la chambre.

Une chambre à soi au cœur de Grez-sur-Loing

Au Grez du Vent
26 rue Vic­tor Hugo
77880 Grez-sur-Loing

Mar­tine tient cette jolie demeure d’une main de maître. Les deux chambres, spa­cieuses, sont amé­na­gées avec goût, des petits clins d’œil rap­pe­lant leurs thé­ma­tiques res­pec­tives. La notre était un hom­mage à Robert Louis Ste­ven­son, écri­vain voya­geur qui n’a pas sillon­né que les Cévennes, mais aus­si la Seine-et-Marne. C’est même ici, à Grez-sur-Loing, que l’a­ven­ture a com­men­cé pour lui. Le jeune Ste­ven­son rejoint son cou­sin à Paris. Celui-ci, artiste peintre, l’embarque pour Bar­bi­zon, le haut-lieu de la pein­ture impres­sion­niste. Ste­ven­son sillonne alors la forêt et séjourne 3 ans à Grez-sur-Loing, avant de pour­suivre son périple.

Grez-sur-Loing est une ville calme et agréable, avec beau­coup de charme. Mar­tine a amé­na­gé deux mai­sons mitoyennes en sup­pri­mant les cloi­sons. Férue d’art, de chine et de récup », elle a elle-même trou­vé nombre d’as­tuces qui décorent la maison.

Un hôtel kid friendly à Fontainebleau

Hôtel Victoria
122 rue de France
77300 Fontainebleau

Réser­ver sur boo­king.

L’hô­tel Vic­to­ria pro­pose des chambres agréables dans une jolie mai­son bour­geoise au cœur de Fon­tai­ne­bleau. Son atout charme, c’est sur­tout le parc der­rière l’hô­tel. On peut venir s’y repo­ser dans l’une des chaises, à l’ombre, ou alors pro­fi­ter des jeux pour enfants : tram­po­line, balan­çoires, tobog­gan, il y a de quoi s’amuser !

Les restaurants,
où manger en Seine-et-Marne ?

Bois-le-Roi

Il y a (au moins !) deux bonnes adresses à Bois-le-Roi : O mar­tin, que j’ai tes­té le soir (mais dont je n’ai pas de pho­to) et La Bacotte.
Si La Bacotte est spé­cia­li­sée dans la gas­tro­no­mie ita­lienne avec notam­ment des piz­zas, O mar­tin pro­pose une cui­sine tra­di­tion­nelle à base de pro­duits de saison.

O Martin
79 ave­nue Gallieni
77590 Bois-le-Roi
La Bacotte

92 ave­nue Maré­chal Foch
77590 Bois-le-Roi

Moret-sur-Loing

Un belle terrasse à Moret-sur-Loing

Le jar­din des Lys
14 rue du peintre Sisley
77250 Moret-sur-Loing

Le Jar­din des Lys est une adresse répu­tée, et c’est ample­ment méri­té : cui­sine créa­tive et géné­reuse dans un beau décor. Le Loing longe le jar­din, et on savoure ses plats au soleil et au calme.

Les meilleures glaces de Moret-sur-Loing

Il est une adresse que tous les enfants connaissent à Moret-sur-Loing, et où les parents ne rechignent pas à les accom­pa­gner : Mille et une glaces. Ici, on sert des glaces arti­sa­nales. On retrouve les par­fums indé­mo­dables comme la vanilles et les fruits mais aus­si des par­fums plus ori­gi­naux comme le coque­li­cot de Nemours (que je vous conseille de goûter !).
Outre le soin appor­té au choix des ingré­dients, Mickaël et son asso­ciée ont éga­le­ment opté pour des cou­pelles et des cuillères en ami­don de maïs (bio­dé­gra­dables).

Mille et une glaces
13 Rue de l’Église
77250 Moret-Loing-et-Orvanne

Pour des plats maison à Fontainebleau

Une bonne adresse pour déjeu­ner ou dîner à Fon­tai­ne­bleau. Char­ley et son équipe nous ont reçues avec le sou­rire, et Petite Oreille s’est réga­lée (et par­ti­cu­liè­re­ment avec le dessert !).

L’Air du temps
32 rue de France
77300 Fontainebleau

Le salon de thé du Château de Rosa Bonheur

Ici, on peut venir pour boire un verre de jus de fruits en dégus­tant des meringues mai­son, ou man­ger un repas com­plet à base de pro­duits frais (et autant que pos­sible, locaux). C’est très bon, et le lieu, avec sa grande ver­rière, est très agréable.

Musée Rosa Bonheur
Châ­teau de By
12 Rue Rosa Bonheur
77810 Thomery

Sud Seine-et-Marne,
carnet pratique

Comment venir

La ligne R du tran­si­lien des­sert de nom­breuses gares du sud de la Seine-et-Marne (Fon­tai­ne­bleau, Nemours, Bois-le-Roi, etc.) depuis Paris (gare de Lyon).
Tou­jours depuis Paris, le RER D vous per­met de rejoindre Melun.
Enfin, plu­sieurs gares, dont Fon­tai­ne­bleau et Bois-le-Roi, sont des­ser­vies par des TER.

Le trans­port de vélo est auto­ri­sé, et gra­tuit, dans les tran­si­liens, RER et TER.

Enfin, il est pos­sible de venir en vélo depuis Paris, Orléans, Tours ou même Bor­deaux, en sui­vant une plus grande por­tion de la Scan­di­bé­rique (Euro­vé­lo 3) : plus de détails sur l’i­ti­né­raire en France ici.

Combien de temps venir : planifier son itinéraire

Il est pos­sible de venir en Seine-et-Marne pour la jour­née depuis Paris, pour un week-end et quelques visites et acti­vi­tés, ou de res­ter une semaine afin de vrai­ment prendre l’air.
Vous pou­vez pla­ni­fier votre iti­né­raire en vous aidant de la carte au début de l’article.

Vous trou­ve­rez plus d’in­for­ma­tions sur le site Balad’­Na­ture 77 dédié aux ran­dos (pédestres, cyclistes, équestres...) ain­si que sur le site de l’Of­fice de tourisme.

Louer un vélo

Notre vélo et sa car­riole pro­viennent d’un loueur spé­cia­li­sé à Fon­tai­ne­bleau : We Are Whee­lers.
Si vous n’êtes pas équi­pés, ou ne sou­hai­tez pas trans­por­ter votre mon­ture dans le train, la loca­tion est une bonne option pour vous sim­pli­fier la vie.


Cet article a été réa­li­sé en col­la­bo­ra­tion avec Seine-et-Marne Attractivité.

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5 commentaires

Jérôme Barchietto 26 juillet 2019 - 10:48

Bel­li­fon­tain depuis 36 ans ou presque, c’est amu­sant de lire un repor­tage comme ça sur un blog que je suis régu­liè­re­ment depuis plu­sieurs années. Mer­ci de par­ler de notre belle région (et il y en a encore tel­le­ment à dire !)

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Madame Oreille 26 juillet 2019 - 11:53

J’ai fran­che­ment été conquise 🙂 C’est vrai­ment très agréable comme coin, et tu as bien de la chance d’y vivre !

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Laponico 26 juillet 2019 - 14:34

Très sym­pa de voir « chez soi » vu par un oeil exté­rieur !!! Pour venir chez nous, il y a aus­si un arrêt qui n’existe que le week-end, l’ar­rêt « Forêt » entre Bois-Le-Roi et Bleau. Tu peux par­tir en balade direc­te­ment depuis la forêt 🙂

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Céline - La Marinière en Voyage 14 août 2019 - 7:25

Très jolies balades et acti­vi­tés, cela donne vrai­ment envie ! On ne le dit pas assez, il y a de superbes lieux aux portes de Paris 🙂

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Laurette 29 septembre 2020 - 8:49

Eh bien, je ne pen­sais pas qu’il y avait autant de choses à faire dans ce coin ! C’est une très belle balade qui nous est racon­tée ici, mer­ci beaucoup !

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