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Bassin d’Arcachon : faire le tour à vélo

par Madame Oreille

J’ai fait le tour du Bas­sin d’Ar­ca­chon en vélo avec ma fille. Au pro­gramme : des vil­lages ostréi­coles, des pistes cyclables à l’ombre des pins mari­times, des arrêts sur de jolies plages, des ren­contres et de bons moments !

Les étapes de 
notre tour à vélo du Bas­sin d’Arcachon

Je suis par­tie avec ma fille de 4 ans dans une car­riole atta­chée au vélo. Le tour du Bas­sin peut se faire sur une jour­née, mais j’ai choi­si la ver­sion lente, celle où on visite, où on s’ar­rête, où on ren­contre des gens et où on pro­fite des pay­sages ! Nous avons par­cou­ru 120 km sur 5 jours.

Car­net Pratique

Cet iti­né­raire cyclable est très acces­sible, tant par son par­cours que par les infra­struc­tures. Vous trou­ve­rez ci-des­sous toutes les infos pour orga­ni­ser votre séjour.

Notre itinérance
à vélo en famille
autour du Bassin d’Arcachon

Le Bas­sin d’Ar­ca­chon pos­sède une grande den­si­té de pistes cyclables, géné­ra­le­ment bien sépa­rées de la route. Entre les villes, des pan­neaux indiquent les direc­tions. Faire le tour du Bas­sin à vélo est donc chose aisée !

Tour du Bassin, Jour 1
Andernos-les-Bains

Nous arri­vons en milieu d’a­près-midi à Ander­nos-les-Bains. Ce sera notre point de départ pour le tour du Bas­sin d’Ar­ca­chon. Nous ne par­ti­rons que le len­de­main matin, mais en guise de mise en bouche, nous par­tons explo­rer la ville avec Laure, guide locale à vélo.

Les Balades Tchanquées

Laure a gran­di ici, au bord du Bas­sin d’Arcachon.
C’est en reve­nant d’un long voyage qu’elle a eu l’i­dée de se lan­cer comme guide à vélo. Les balades tchan­quées, en clin d’œil aux cabanes tchan­quées, ces cabanes d’ostréiculteurs construites sur pilo­tis, typiques de la région arcachonnaise.
Elle emmène les visi­teurs dans ses coins pré­fé­rés, raconte les anec­dotes autours des lieux.

Laure nous emmène tout d’a­bord devant l’é­glise Saint-Éloi. Celle-ci date du XIème mais est construite sur des ves­tiges gal­lo-romains qu’on aper­çoit en par­tie à côté. La région est en fait habi­tée depuis la pré­his­toire, même si la topo­gra­phie du Bas­sin d’Ar­ca­chon a évo­lué au fil des siècles. Aujourd’­hui, la mer arrive à quelques mètres de l’é­glise, le long d’une pro­me­nade amé­na­gée en caillebotis.
Notre guide cycliste nous parle des pèle­rins de Saint Jaques de Com­pos­telle qui longent le Bas­sin, puis elle nous montre la petite source, cachée der­rière les ves­tiges. L’eau y est potable, et cer­tains lui prêtent, bien sûr, quelques vertus.

Nous pour­sui­vons notre visite d’An­der­nos-les-Bains au port ostréi­cole, car l’une des spé­cia­li­tés locales, c’est l’huître. Il y a plus de 300 ostréi­cul­teurs sur le tour du Bas­sin qui pro­duisent annuel­le­ment une dizaine de tonnes d’huîtres. Autant dire que les huîtres, ici, il y en a partout.
Chaque ville a donc un port ostréi­cole, voire par­fois plu­sieurs. On y retrouve des petites cabanes qui, pour cer­taines, pro­posent des dégus­ta­tions. On peut ain­si venir y man­ger un pla­teau d’huîtres pour le déjeu­ner ou le dîner, en pro­fi­tant de l’am­biance et du pano­ra­ma pittoresque.

Laure nous emmène ensuite vers la Pointe des Quin­quonces. C’est un lieu de pro­me­nade, avec une jolie plage au bout, mais aus­si un espace natu­rel pro­té­gé (il faut donc lais­ser les vélos à l’en­trée du che­min). Le petit sen­tier est bor­dé de bas­sins à pois­sons et d’oi­seaux marins venus pêcher.

La plage de la Pointe des Quin­quonces est calme et ombra­gée. Sous les pins, quelques familles sont ins­tal­lées, venues pas­ser la jour­née entre bai­gnade (à marée haute), châ­teau de sable et pique-nique.

Nous pour­sui­vons la pro­me­nade en centre-ville. Nous lon­geons des mai­sons à l’ar­chi­tec­ture typique, jus­qu’à tom­ber sur un bâti­ment par­ti­cu­liè­re­ment impo­sant : la Mai­son Louis-David (ou la vil­la Igno­ta). Séna­teur et ministre du début du XXème siècle, Louis David fut éga­le­ment maire d’An­der­nos pen­dant presque 30 ans. Alors for­cé­ment, il lui fal­lait une belle mai­son... C’est lui qui a trans­for­mé Ander­nos en sta­tion balnéaire.
C’est aujourd’­hui le musée de la ville. On y trouve des ves­tiges antiques ain­si que des expo­si­tions artis­tiques temporaires.

Nous conti­nuons de lon­ger les jolies vil­las jus­qu’au centre-ville. Ici, on achète des petites robes et des mari­nières, on dîne en ter­rasse face au cou­cher de soleil, et on par­court les 232 mètres de la plus longue jetée de France (qui devait, à l’o­ri­gine, être encore plus grande !).
Le jour de notre pas­sage, quelques palettes étaient réunies sur la plage. Nous étions en juin, et les feux de la Saint-Jean allaient embra­ser le Bas­sin d’Arcachon.

Notre balade gui­dée par Laure se ter­mine sur la plage, devant l’é­glise. Le soleil baisse tan­dis que la mer se retire. Petite Oreille et moi flâ­nons encore un ins­tant autour du port ostréi­cole avant de rega­gner nos pénates.

Nous dor­mons à la Vil­la Her­bert, chez Audrey et Jean-Ber­nard. Les tou­lou­sains ont récem­ment acquis cette grande mai­son d’hôtes. Nous dînons tous ensemble, accom­pa­gnés d’un couple de voya­geurs suisses.
Audrey et Jean-Ber­nard ont le sens de l’ac­cueil et savent rece­voir. Elle était chef, le repas est donc évi­dem­ment très bon. Ma fille savoure des petits cham­pi­gnons four­rés au fro­mage avant d’al­ler com­men­cer sa nuit sur le cana­pé du salon... La dis­cus­sion, ani­mée, se pour­suit jus­qu’à tard, cha­cun y allant de ses sou­ve­nirs de voyage, de ses anec­dotes sur la région bordelaise.

chambre d'hote à Andernos
La Vil­la Herbert
15 bou­le­vard Pierre Despagne
Andernos-les-Bains
Leur site web.

Tour du Bassin, jour 2
D’Andernos-les-Bains à Claouey

Nous quit­tons Ander­nos-les-Bains de bon matin, non sans avoir bien pro­fi­té du petit déjeu­ner. Je pour­rais me don­ner bonne conscience en disant que j’a­vais besoin de prendre des forces, mais soyons hon­nête : ce n’é­tait que pure gour­man­dise ! Notre iti­né­raire est plat, et je fais des étapes courtes !

Visite d’Arès

Nous fai­sons le tour dans le sens anti-horaire. Nous com­men­çons donc par remon­ter vers Arès. La piste cyclable, loin des voi­tures, tra­verse la forêt. Le Bas­sin d’Ar­ca­chon se trouve au cœur de la forêt des Landes de Gas­cogne. Nous rou­lons sous les pins, dans un calme agréable.
Nous fai­sons une pre­mière pause juste avant d’ar­ri­ver en ville, au bas­sin de bai­gnade de Saint Brice. Le bas­sin au bord du Bas­sin per­met de nager en toute sécu­ri­té dans un eau claire, tout droit venue du ruis­seau de Cirès.
Quelques vacan­ciers mati­naux s’ins­tallent déjà à l’ombre tan­dis qu’un sexa­gé­naire enchaîne les lon­gueurs. La ten­ta­tion de nous joindre à eux est grande, mais j’ai d’autres pro­jets pour la mati­née. Nous nous conten­te­rons donc d’une pro­me­nade habillées autour du bas­sin de Saint Brice avant de reprendre le vélo.

Nous rejoi­gnons la plage du tri­angle de Per­eire. Der­rière une petite butte cou­verte de pins mari­times (tou­jours eux !) s’é­tend une plage qua­si­ment déserte. Petite Oreille se hâte de reti­rer chaus­sures et robe pour aller mar­cher dans l’eau, déjà chaude.
Quelques sali­cornes poussent au bord. C’est une petite plante qu’on trouve fré­quem­ment sur les côtes. Elle ne pousse que dans les zones humides et salées. J’en cueille un petit mor­ceau et montre à ma fille qu’on peut man­ger les jeunes pouces. Je pen­sais qu’elle gout­te­rait, sans plus, mais la voi­ci qui dévore le pied de sali­corne, trou­vant cela déli­cieux et très amusant...

Heu­reu­se­ment, une jeune chienne vient sau­ver Petite Oreille de l’o­ver­dose de sel ! Elle dépose une vieille balle mouillée aux pieds de ma fille, la pous­sant du museau. Le mes­sage est clair. Petite Oreille attrape la balle, et la lance de toutes ses forces d’en­fant de 4 ans. La chienne est ravie, ma fille aussi.
Au loin, j’en­tends la maî­tresse appe­ler la chienne, en vain. La sexa­gé­naire arrive, en maillot de bain, m’ex­pli­quant que sa chienne ne peut pas s’empêcher d’al­ler jouer avec les enfants. Toutes les deux sont des habi­tuées du coin, pro­fi­tant du soleil mati­nal et du calme. Je lui explique que la chienne ne nous dérange pas, bien au contraire, et nous dis­cu­tons quelques minutes de la vie autour du Bassin.

Pour le repas de midi, nous rejoi­gnons le port ostréi­cole, nous sans avoir fait un détour par la petite jetée d’A­rès. Ici, on regarde la tour (un ancien mou­lin à vent trans­for­mé en fausse tou­relle de for­ti­fi­ca­tion) et on attend les extra-ter­restres. Oui, les extra-ter­restres, vous avez bien lu. Vous trou­ve­rez d’ailleurs l’Ov­ni­port, puisque c’est ain­si que ça s’ap­pelle, indi­qué sur Google Maps.
Ouvert à l’é­té 1976, le pre­mier ovni­port mon­dial était ini­tia­le­ment une plai­san­te­rie. La ville pro­po­sait d’ac­cueillir les voya­geurs de tout l’u­ni­vers sur sa base équi­pée d’un manche à air et de quelques balises prê­tées par l’aé­ro­port voi­sin, où tra­vaillait l’un des ins­ti­ga­teurs de la créa­tion de l’ov­ni­port. La blague a ren­du Arès célèbre, atti­rant jour­na­listes, ufo­logues et curieux du monde entier. Et même si aucun extra­ter­restre ne s’y est encore jamais posé, l’ov­ni­port est tou­jours là, et désor­mais maté­ria­li­sé par une plaque com­mé­mo­ra­tive et une fausse soucoupe.

Nous déjeu­nons sur le port ostréi­cole d’A­rès. Déjeu­ner dans l’une de ces cabanes fait par­tie des imman­quables du Bas­sin d’Ar­ca­chon. Selon les lieux, on pour­ra man­ger des huîtres ou d’autres plats : les menus des cabanes ostréi­coles sont en effet très enca­drés, afin de ne pas faire de concur­rence aux restaurants.

Oyat’s Café
Port ostréi­cole d’Arès
Leur page face­book.

Il existe plu­sieurs façon ludique de se pro­me­ner à Arès. Tout d’a­bord, comme par­tout en Aqui­taine, on peut s’a­mu­ser à faire l’un des jeux de piste Ter­ra Aven­tu­ra. Sur le prin­cipe du geo­ca­ching, on essaie de trou­ver un petit tré­sor en explo­rant la ville via l’ap­pli­ca­tion pour smart­phone gratuite.
Il est éga­le­ment pos­sible de faire des par­cours en sui­vant un petit per­son­nage : les pistes de Robin. Un livret, dis­tri­bué dans les Offices de tou­risme, pro­pose des énigmes pour faire décou­vrir le patri­moine giron­din aux plus jeunes.
Quant à nous, c’est avec un petit ques­tion­naire adap­té à l’âge de Petite Oreille (4 ans), conçu par l’Of­fice du Tou­risme d’A­rès, que nous nous pro­me­nons dans le parc de la MGEN.

Claouey

C’est sans avoir croi­sé d’Ov­ni que nous quit­tons Arès. Nous lon­geons les prés salés avant de rejoindre une jolie piste, qui sillonne la forêt. Il faut savoir que le Bas­sin d’Ar­ca­chon fait par­tie des endroits les mieux pour­vus en pistes cyclables en France : il y en a par­tout ! Et bien sou­vent, il s’a­git de belles voies cyclables amé­na­gées à l’é­cart de la route. Et force est de consta­ter qu’in­ves­tir dans des équi­pe­ments cyclistes paye : je croise du monde, aujourd’­hui ! Cer­tains cyclistes semblent être allés faire les courses, d’autres se pro­mènent. Il y a là tous les âges !

Nous rou­lons jus­qu’à Claouey, un vil­lage sur la com­mune de Lège-Cap Fer­ret qui marque l’en­trée dans la presqu’île.

Je pose le vélo devant la plage des Pas­tou­relles. Il y a quelque chose de poé­tique dans cette plage déserte où la mer s’est reti­rée pour la soi­rée. Petite Oreille saute de sa car­riole, en culotte, prête à en découdre avec la vase.

C’est à ce moment-là qu’un vieux mon­sieur s’ap­proche. Il gare son vélo à côté du mien, et sou­rit en voyant Petite Oreille sau­ter à pieds joints dans l’eau. Il a gran­dit ici, n’en ai jamais par­ti. Dans sa main, il tient un seau. Il vient tous les jours sur cette plage, ramas­ser quelques coquillages et mol­lusques. Nous dis­cu­tons encore quelques minutes du Bas­sin, des chan­ge­ments auquel il a assis­té, de ses endroits pré­fé­rés autour de Claouey. Comme beau­coup d’ha­bi­tants ici, il a un pro­fond atta­che­ment au Bas­sin et en parle avec pas­sion et générosité.

Hebergement cabane au VVF de Calouey sur la péninsule du Cap Ferret

Nous pas­sons la nuit au VVF, un vil­lage de vacances com­po­sé de cabanes en bois, posées sous les arbres. Petite Oreille trouve tout de suite les jeux (un châ­teau gon­flable, une sla­ck­line et quelques balan­çoires juste à côté de notre cabane) et je me repose un peu en la regar­dant se défouler.

VVF Vil­lages de Lège-Cap Fer­ret à Claouey 
Ave­nue Edouard Branly
33950 Lège-Cap-Ferret
Leur site web.

Ce soir, c’est pokes bowls et nos rou­leaux de prin­temps tout droit sor­tis du food truck de Popote & Co, à man­ger au calme sur notre petite terrasse !

Popote & Co

Diner au VVF de Claouey

Tour à vélo du Bassin d’Arcachon, jour 3
la presqu’île du Cap Ferret

La pres­qu’île de Lège-Cap Fer­ret ferme le Bas­sin d’Ar­ca­chon. Ce petit bras de terre et de sable, large d’à peine plus d’1km, est bor­dé par le Bas­sin à l’est et l’o­céan à l’ouest. Au bout, le fameux Cap Fer­ret, où nous dor­mi­rons ce soir. Mais avant, une belle jour­née nous attend !

Ce matin, nous par­tons tôt : j’ai déci­dé que nous irions prendre le petit déjeu­ner sur la plage, pour pro­fi­ter des pre­mières lumières mati­nales. Je pédale en direc­tion de la plage de Jane de Boy.
Le temps est cou­vert, et Petite Oreille décrète qu’elle veut res­ter au chaud dans la car­riole... C’est un peu un lou­pé pour mon idée de super petit déjeu­ner avec vue, mais on pro­fite quand même de quelques cou­leurs, et sur­tout, de la quié­tude du lieu, désert à cette heure-ci.

Notre iti­né­raire cyclable nous emmène vers le sud de la pres­qu’île via quelques routes fores­tières. Le temps se couvre un peu plus, confé­rant une atmo­sphère presque mys­tique à notre tra­ver­sée. Les oiseaux ne sont pas encore réveillés. Le vent ne fait pas de bruit dans les aiguilles. J’en­tends juste le bruit du vélo.
C’est assez magique de se sen­tir ain­si en pleine nature, alors que quelques minutes plus tôt nous étions en ville.

Nous rou­lons en savou­rant le calme jus­qu’à Piraillan.

Le village ostréicole de Piraillan

Nous avons ren­dez-vous avec Véro­nique. Elle a décou­vert l’os­tréi­cul­ture en se mariant, et fait depuis par­tie des figures de Piraillan. Depuis quelques années, elle pro­pose des ate­liers autour de l’os­tréi­cul­ture aux enfants et aux familles qui visitent le Bas­sin d’Arcachon.

Péda­gogue, elle nous explique le prin­cipe des tuiles et des cou­pelles sur les­quelles les larves d’huîtres, deve­nues nais­sain, vont venir se fixer. Elle nous parle des parcs à huîtres, qu’on observe par­tout dans la région. Elle nous montre les huîtres en bas­sin de décan­ta­tion, où elles expulsent vase et sable.

Véro­nique arrive à inté­res­ser Petite Oreille au point que ma fille accepte de goû­ter une huître. Pire, la voi­là qui en redemande !

Décou­vrir l’os­tréi­cul­ture avec Véronique
Contac­tez l’Of­fice de Tou­risme de Lège-Cap Fer­ret au 05 56 03 94 49.

Véro­nique nous emmène faire le tour du vil­lage ostréi­cole. C’est un endroit calme, où les roses tré­mières bordent les ruelles. Tout le monde se connait. Elle salue quelques ostréi­cul­teurs qui viennent de ren­trer à bord de leur plate, le bateau tra­di­tion­nel des ostréi­cul­teurs du Bas­sin, puis nous emmène dans un ate­lier où deux jeunes femmes trient les huîtres.
Véro­nique et elles plai­santent sur le fait que les hommes se gardent le bou­lot le plus sym­pa, et leur refourguent la tâche ingrate du tri... Gan­tées et armées d’un cou­teau spé­cial, elles classent les huîtres à une vitesse impressionnante.

Le village ostréicole de l’Herbe

Nous quit­tons Piraillan pour l’Herbe, un autre vil­lage ostréi­cole (vous vous sou­ve­nez quand je vous disais qu’il y avait plus de 300 ostréi­cul­teurs autour du Bas­sin d’Ar­ca­chon ? Il y a donc des vil­lages ostréi­coles PARTOUT !).

Le vil­lage ostréi­cole de l’Herbe est par­ti­cu­liè­re­ment joli, avec des petites allées entre les cabanes, de la ver­dure, et ici aus­si de nom­breuses roses trémières.

Au bout de la route, se dresse Sainte-Marie du Cap, la Cha­pelle de la Vil­la Algé­rienne, un sur­pre­nant édi­fice néo-mau­resque. Cette cha­pelle, au style très par­ti­cu­lier, a été construite dans la deuxième moi­tié du XIXème siècle par un riche entre­pre­neur de retour d’Al­gé­rie. Elle fai­sait par­tie d’une grande pro­prié­té où on trou­vait éga­le­ment une vil­la, dans le même style archi­tec­tu­ral, très en vogue, à cette époque, sur le Bas­sin d’Ar­ca­chon. La Vil­la Algé­rienne a été détruite, mais la cha­pelle est main­te­nant un bâti­ment classé.

Nous déjeu­nons à l’Ho­tel de la Plage. Le res­tau­rant, situé dans la rue prin­ci­pale de l’Herbe, à quelques mètres de la plage, pro­pose quelques spé­cia­li­tés locales. Ils ont le bon goût d’ac­cueillir les enfants avec un sirop et quelques frites mai­son, afin de les faire patien­ter en atten­dant la commande.
Nous nous réga­lons, et concluons le repas avec une spé­cia­li­té sucrée : les dunes blanches de Chez Pas­cal. (Atten­tion, ne sur­tout pas qua­li­fier cela de chou­quettes four­rées, même si ça y res­semble gran­de­ment... Sous peine de vous atti­rer les foudres des locaux !)

rue principale du village ostréicole de l herbe

Res­tau­rant de l’Ho­tel de la plage
1 Ave­nue de l’Herbe
33950 Lège-Cap-Ferret
Leur site web.
Dunes blanches au restaurant à lHerbe, spécialité dArcachon

Au fur et à mesure que nous rejoi­gnons le sud et la pointe de la pres­qu’île du Cap Fer­ret, nous dis­tin­guons de mieux en mieux, sur l’autre rive, un élé­ment du pay­sage qui se détache. Une mon­tagne de sable semble sur­gir de la forêt, de l’autre côté du Bas­sin. C’est bien évi­dem­ment la Dune du Pilat.

Nous irons la visi­ter le len­de­main, mais l’a­per­ce­voir depuis cette per­cep­tive per­met d’en prendre la mesure !

Le Cap Ferret

Au bout de la pres­qu’île, nous arri­vons au Cap Fer­ret. Face à nous se dresse fiè­re­ment le phare. On le voit de loin, avec sa tour de 53m. S’il est construit pour les marins, il est aus­si pra­tique pour per­mettre aux pro­me­neurs de se repé­rer pen­dant leurs flâneries !
Détruit pen­dant la seconde guerre mon­diale, il a été recons­truit légè­re­ment plus haut, en essayant tou­te­fois de res­pec­ter les plans de l’an­cien. Le phare est auto­ma­ti­sé et ouvert à la visite.

Phare du Cap Ferret
Les horaires varient selon les périodes de l’année.
Vous trou­ve­rez toutes les infos sur le site du Phare du Cap Fer­ret.

Après avoir atta­ché le vélo, nous nous lan­çons dans l’as­cen­sion des 258 marches qui mènent au som­met. De là-haut, on pro­fite d’un pano­ra­ma déga­gé sur toute la pres­qu’île du Cap Fer­ret, mais on peut éga­le­ment obser­ver une par­tie du Bas­sin, notam­ment la ville d’Ar­ca­chon, qui se trouve juste en face, et la dune du Pilat, qu’on repère bien !

Nous res­tons un long moment en haut, à admi­rer le pay­sage, avant de redes­cendre. La visite se pour­suit avec une expo­si­tion. Les enfants (et puis les grands, aus­si, bien sûr !) peuvent décou­vrir l’u­ni­vers des cartes marines ain­si qu’un méca­nisme optique de phare. L’oc­ca­sion de com­prendre com­ment ça fonc­tionne, cette lumière qui guide les bateaux dans la nuit.

Avant de reprendre le vélo, nous visi­tons le block­haus du phare, tapis dans la végé­ta­tion, bario­lé façon camou­flage. Il fai­sait par­tie du mur de l’At­lan­tique sous l’oc­cu­pa­tion. Il y a de nom­breux block­haus à côté du Cap Fer­ret, et nous irons jus­te­ment en voir plus tard dans l’après-midi.

Petite Oreille se glisse dans sa car­riole et je roule plein sud avec une idée en tête : voir com­ment c’est au bout de la pres­qu’île. Le bout du bout de cette langue de sable qui sépare le Bas­sin d’Ar­ca­chon de l’o­céan Atlantique.
C’est une lubie que je crois par­ta­ger avec beau­coup de voya­geurs. Une fas­ci­na­tion pour les bouts du monde, les fins de terre. Aller voir com­ment c’est là où on ne peut plus aller plus loin, et où on ne peut que rêver de grandes épo­pées marines. Bon, au Cap Fer­ret, la grande épo­pée, nous la fer­rons le len­de­main pour par­cou­rir en bateau les... 2km qui nous séparent d’Ar­ca­chon ! Ellen MacAr­thur n’a qu’à bien se tenir !
Quant au bout du monde de la pres­qu’île du Cap, hé bien, c’est très joli, mais fer­mé à la pro­me­nade. En fait, la plage du Mira­dor souffre d’é­ro­sion, et doit donc être pro­té­gée. On peut tout de même pro­fi­ter d’une jolie vue sur la Dune du Pilat.
Un petit sen­tier pié­ton, l’A­bé­cé­daire des dunes, mène à la plage voi­sine, la plage de la Pointe. Si vous tenez à vous bai­gner au bout de la pres­qu’île, vous pour­rez vous ins­tal­ler sur celle-ci, c’est une petite plage sau­vage et pas trop bondée.

Petite Oreille et moi pour­sui­vons notre explo­ra­tion du Cap Fer­ret en remon­tant la côte Atlan­tique jus­qu’à la plage de l’Ho­ri­zon. C’est ici qu’on trouve le ter­mi­nus du petit train tou­ris­tique (qui part du centre-ville) mais aus­si ici qu’on trouve plu­sieurs block­haus. Les blocs de béton sont posés sur la plage, face à l’o­céan, comme s’ils avaient été dépo­sés par la marée.

J’ai lais­sé le vélo atta­ché à l’en­trée du che­min de la plage, juste à côte du che­min de caille­bo­tis qui mène les bai­gneurs à tra­vers les dunes. Nous le repre­nons pour tra­ver­ser la pres­qu’île dans la lar­geur et reve­nir côté Bas­sin pour explo­rer la conche du Mim­beau. En che­min, je fais un cro­chet pour tra­ver­ser les 44 hectares.

Les 44 hec­tares dési­gnent un quar­tier par­ti­cu­lier du Cap Fer­ret. Ici se dressent de belles vil­las, par­fois très fan­tai­sistes, au milieu des pins. Les règles d’ur­ba­nisme en vigueur y sont très res­tric­tives : pas de clô­tures trop hautes, inter­dic­tion de cou­per les arbres... Les 44 gardent ain­si un côté nature, mal­gré une situa­tion très urbaine, ce qui en fait (et en a tou­jours fait) une zone très pri­sée pour les rési­dences secondaires.

Nous arri­vons à l’en­trée de la conche au bon moment : la marée com­mence juste à remon­ter. Nous pou­vons donc tran­quille­ment tra­ver­ser à pied pour rejoindre le petit bras de sable. Dans quelques heures, la mer rem­pli­ra la conche, et la plage pren­dra alors des allures d’île déserte per­due au milieu d’une lagune. Pour quit­ter la plage, il fau­dra alors nager ou faire un grand détour. Mais nous ne res­te­rons pas assez long­temps sur place pour ris­quer de nous faire piéger !

Nous dînons au Bou­chon du Fer­ret, un res­tau­rant à l’al­lure de cabane.

Non seule­ment on y mange bien, avec des ser­veurs aux petits soins, mais les enfants y sont très bien reçus, avec une petite pochette à leur atten­tion, des­ti­née à les occuper.

Le Bou­chon du Ferret
2 Rue des Palmiers
33970 Lège-Cap-Ferret
Leur site web.
le bouchon du Ferret, restaurant au Cap Ferret

Nous pas­sons le reste de la soi­rée à nous pro­me­ner dans le centre-ville, main­te­nant désert à l’exception des res­tau­rants. La mer a de nou­veau immer­gé les parcs à huîtres, les bateaux flottent. En face, Arca­chon nous toise : il nous fau­dra attendre le len­de­main pour la traversée !

Trou­ver un héber­ge­ment au Cap Fer­ret n’est pas aisé, sur­tout avec un bud­get rai­son­nable. Nous avons dor­mi dans une rou­lotte tzi­gane, posée dans le petit jar­din de l’hô­tel des Pins. L’hô­tel est mignon et la rou­lotte pleine de charme avec ses boi­se­ries. L’hô­tel étant situé en centre-ville, il est un peu bruyant.

Hôtel des Pins
23 Rue des Fauvettes
33970 Lège-Cap-Ferret
Leur site web.

Tour du Bassin à vélo, jour 4
Du Cap Ferret à Arcachon, et visite de la Dune du Pilat

Nous déjeu­nons de bon matin afin de rejoindre la jetée Béli­saire d’où partent les bateaux pour Arca­chon. Il y a des liai­sons tout au long de la jour­née entre les deux villes.

La traversée vers Arcachon

Il est pos­sible de prendre son vélo dans le bateau, et c’est même assez cou­rant. Il faut juste reti­rer les sacoches et éven­tuelles bat­te­ries. Les vélos, ain­si allé­gés, sont alors atta­chés sur le toit du bateau.
De notre côté, nous lais­sons le vélo der­rière nous, au Cap Fer­ret, pour en reprendre un autre à Arca­chon. Seule avec un enfant et une car­riole, c’é­tait plus simple de ne pas faire la tra­ver­sée trop chargée !

Liai­son Cap Fer­ret-Arca­chon par bateau

Navette mari­time TransBassin
Horaires et tarifs sur le site.

Le bateau nous dépose sur la jetée Thiers à deux pas du centre-ville d’Arcachon.

Au moment de notre visite, la gigan­tesque sculp­ture à double lec­ture, « Love Hate », de Mia Flo­ren­tine Weiss, était expo­sée à l’en­trée de la Jetée Thiers : une seule oeuvre qui forme deux mots selon le côté duquel on se place. Il s’a­gis­sait mal­heu­reu­se­ment d’une expo­si­tion tem­po­raire, mais vous pour­rez tou­jours admi­rer les empreintes de pieds des navi­ga­teurs, mou­lées dans le plomb et dis­po­sées sur le sol. Vous y trou­ve­rez, entre autres, les pieds marins d’É­ric Tabar­ly, de Mike Birch, de Laurent Bour­gnon, ou encore de Marc Thiercelin.

Arcachon

Nous com­men­çons notre jour­née par un pas­sage au mar­ché d’Ar­ca­chon. Il fait déjà très chaud, et je cherche quelques fruits frais pour notre pique-nique du midi. Le mar­ché se tient dans et autour d’une belle halle, tous les matins (sauf le lun­di, en période scolaire).
On y croise autant des habi­tants que des vacan­ciers, et c’est l’en­droit idéal pour trou­ver des pro­duits locaux, bien sûr.

Après une petite pro­me­nade en centre-ville, nous nous ren­dons à la plage Per­eire. Les habi­tants d’Ar­ca­chon sont plu­tôt chan­ceux : ici, on se baigne faci­le­ment, avec des plages amé­na­gées tout autour de la ville. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Arca­chon est aujourd’­hui l’une des prin­ci­pales sta­tions bal­néaires de France. La ville est deve­nue (haut-)lieu de vil­lé­gia­ture dès le XIXème siècle, lorsque que le che­min de fer (construit par les frères Per­eire, du nom de la plage) a relié Bor­deaux et Arcachon.

Pour l’a­nec­dote, une par­tie de ma famille est ori­gi­naire de Gironde. Mes grands-parents et leurs amis emme­naient leurs enfants à Arca­chon pour la jour­née, dès qu’il fai­sait beau. C’é­tait l’es­ca­pade idéale pour tous les bor­de­lais, et ça l’est encore !

Après la plage Per­eire, je pour­suis la pro­me­nade vers la plage du Moul­leau. La piste cyclable longe le Bas­sin d’Ar­ca­chon, bor­dée par les pins. Tout est très bien amé­na­gé pour les cyclistes comme pour les pié­tons. La météo annon­çait une cani­cule pour la jour­née, et je la sens déjà bien. Le bord de mer est sans doute le meilleur endroit pour ne pas trop souf­frir, et je remarque que quelques familles ont le même réflexe que nous : pro­fi­ter du vent marin en res­tant proche de l’océan !

Pause baignade à Pyla-sur-Mer

En lon­geant la côte pour trou­ver un coin ombra­gé où je pour­rais lais­ser le vélo (en gar­dant un œil des­sus) pen­dant qu’on s’im­merge dans l’eau fraîche, nous arri­vons à Pyla-sur-Mer. La ville, récente, a été volon­tai­re­ment construite au milieu des arbres. Il en résulte une ville très verte, et très agréable.

Plu­sieurs ruelles paral­lèles mènent à la plage. On se cache der­rière la car­riole pour enfi­ler les maillots, et plouf ! On file se rafraî­chir. Face à nous, la Dune nous toise. Cette masse de sable qui s’é­lève au milieu des pins est déci­dé­ment fascinante.

La plage est calme, même si nous ne sommes pas les seules à venir cher­cher la fraî­cheur de l’o­céan. Autour de nous, tous les âges sont réunis sur la plage. Un couple d’oc­to­gé­naires alterne entre repos sous le para­sol et marche dans l’eau. Trois jeunes filles semblent pas­ser la jour­née assises dans l’eau, à refaire le monde. Et des enfants rient et jouent.

L’un des avan­tages du Bas­sin d’Ar­ca­chon, c’est d’être à l’a­bri des grosses vagues et des cou­rants de baïnes. Mais au Pyla, nous sommes jus­te­ment sur la côte Atlan­tique. Et même si les vagues étaient calmes ce jour là, et que la petite sta­tion est assez pro­té­gée de la houle, j’ai pré­fé­ré ne pas lais­ser ma fille reti­rer ses bras­sards ni s’é­loi­gner trop.

Baignade au Pilat avec vue sur la dune

Nous quit­tons Pyla-sur-Mer en fin d’a­près-midi pour rejoindre la célèbre Dune du Pilat. Je suis la piste cyclable en fai­sant un petit cro­chet par la Cor­niche. Ici, un esca­lier en bois mène à une plage au bas de la dune.

Coucher de soleil depuis la Dune du Pilat

En ce début de soi­rée, le par­king de la Dune du Pilat se vide. J’ac­croche le vélo, un peu exci­tée de mon­trer à ma fille un lieu où je suis plu­sieurs fois venue étant enfant, et que j’aime beacoup.

Pilat ou Pyla ?

Vous ver­rez les deux ortho­graphes, ou même par­fois d’é­tranges mélanges de lettres. Tout cela est lié à la proxi­mi­té de la ville Pyla-sur-Mer, qui crée la confusion.

Le nom de la Dune du Pilat vient du gas­con et signi­fie tas ou mon­ti­cule. Mais en 1917, un pro­mo­teur immo­bi­lier, Daniel Mel­ler, rachète des terres voi­sines avec l’i­dée d’y créer une sta­tion bal­néaire. Et com­ment décide-t-il d’ap­pe­ler le lieu ? Pyla-sur-Mer, pour faire exo­tique. Voi­là, c’é­tait par­ti pour un siècle de fautes d’orthographe...

Depuis le par­king, la Dune est cachée par les pins. On la voyait depuis toute la pres­qu’île, mais main­te­nant que nous avons le nez des­sus, voi­là qu’elle se cache ! C’est que la Grande Dame est bor­dée par la forêt des Landes de Gas­cogne. Même les arbres sont à ses pieds.

Un sen­tier d’in­ter­pré­ta­tion longe le par­king jus­qu’à la Dune, et per­met d’en apprendre un peu plus sur la forêt des Landes : faune, flore, mais aus­si le gem­mage. Le gem­mage, c’est la récolte de la résine, et c’é­tait, avec l’os­tréi­cul­ture bien sûr, l’une des acti­vi­tés prin­ci­pales du Bas­sin jusque dans les années 60. Les gem­meurs, appe­lés aus­si rési­niers, entaillaient les arbres pour recueillir, dans un pot fixé à l’arbre, la résine. Celle-ci était ensuite dis­til­lée pour pro­duire de l’es­sence de téré­ben­thine ou des bougies.

Nous arri­vons trop tard pour pro­fi­ter du point d’ac­cueil et d’in­for­ma­tion Idune, mais si vous le pou­vez, visi­tez-le avant votre ascen­sion. Vous y trou­ve­rez de nom­breuses infor­ma­tions sur le Site de la Dune ain­si que des jeux et ate­liers pour les enfants. Les ani­ma­teurs pro­posent éga­le­ment des visites gra­tuites sur la dune, pour les adultes comme pour les enfants.

Le Grand Site de la Dune du Pilat
Accès gra­tuit toute l’an­née, mais le par­king voi­ture est payant.
Le point d’in­fo Idune sur trouve à l’entrée.
Liste des ani­ma­tions sur le site web.

Nous avan­çons sur le tapis d’ai­guilles de pin quand sou­dain, elle sur­git. Et c’est par­ti ! Petite Oreille jette ses chaus­sures et s’é­lance à l’as­saut de la Dune en cou­rant ! Elle alterne entre l’es­ca­lier (qui est ins­tal­lé tous les ans pour faci­li­ter l’ac­cès de Pâques à la Tous­saint) et la pente de sable fin qui, côté forêt est sacré­ment raide.

Petite Oreille monte les escaliers de la dune du Pyla en courant

Il faut ima­gi­ner que le vent pousse la Dune vers la forêt, inlas­sa­ble­ment. Le sable, dépo­sé sur les plages par les vagues, s’a­mon­celle et repart vers l’in­té­rieur des terres. Et si la hau­teur est constante, tou­jours autour d’une cen­taine de mètres, la Dune est loin d’être sta­tique, avan­çant tran­quille­ment vers la forêt de plu­sieurs mètres chaque année, gri­gno­tant les arbres. Ce qui fait que vous ne ver­rez jamais exac­te­ment la même dune, d’une année à l’autre.

Petite Oreille essaie de monter en haut de la dune du Pyla

Face à nous, le Banc d’Ar­guin, la pointe du Cap Fer­ret et l’At­lan­tique à l’in­fi­ni. Der­rière nous, Les Landes de Gas­cogne se répandent à perte de vue. Et au milieu, cette pyra­mide de sable, coin­cée entre une mer d’arbres et l’océan.
Il se dégage une atmo­sphère par­ti­cu­lière ici, et encore plus en fin de jour­née, alors que le Grand Site de la Dune du Pilat se vide.

Ma fille, encore petite, est un peu fati­guée en cette fin de jour­née. Nous ne mar­che­rons pas les 3km qui nous séparent du bout de la Dune : ce sera pour nous pro­chaine visite ! Nous pro­fi­tons sim­ple­ment de la vue en regar­dant le soleil se coucher.

Retour de nuit vers Arcachon

Nous repar­tons à la nuit tom­bée vers Arca­chon. Un peu mal­gré moi, je fais quelques détours pour ren­trer et nous arri­vons par la ville d’hi­ver. Arca­chon est sou­vent appe­lée la ville des 4 sai­sons, en rai­son des noms de quatre de ses quar­tiers. La Ville d’Hi­ver est sans doute la plus jolie par­tie d’Ar­ca­chon, en terme d’ar­chi­tec­ture : le gra­tin de l’é­poque construi­sait ici de belles vil­las pour pro­fi­ter du cli­mat agréable et de la dou­ceur de vivre locale.

Hôtel de charme en centre ville à Arcachon

Nous pas­sons la nuit à l’hô­tel Vil­la Lamar­tine. Un petit hôtel situé dans le centre-ville, à deux pas du marché.

Hôtel Vil­la Lamartine
28 Ave­nue Lamartine
33120 Arcachon
Leur site web.

Tour du Bassin d’Arcachon, jour 5
D’Arcachon au Teich

Ce matin, nous pour­sui­vons notre tour du Bas­sin avec un guide. Patrick, le Vélo­tier, va nous accom­pa­gner d’Ar­ca­chon au Teich en pas­sant par le Sen­tier du Lit­to­ral. On embarque un pique-nique de chez Simone et Léon, et en route pour un tra­jet bucolique !

Patrick est un com­mer­cial repen­ti qui s’est don­né pour mis­sion de faire décou­vrir le Bas­sin d’Ar­ca­chon aux visi­teurs, en dehors des axes tou­ris­tiques. Patrick, ce qu’il aime, ce sont les sen­tiers de tra­verse et les coins cachés. Pas­sion­né de vélo, il a arpen­té pen­dant des années les pistes du Bas­sin avant de se déci­der pour un chan­ge­ment radi­cal de car­rière et de vie.
Il pro­pose doré­na­vant des iti­né­raires à suivre en indé­pen­dant ain­si que des loca­tions de vélo et des tours guidés.

Le vélotier
Livrai­son de vélos à domi­cile et par­cours autour du Bas­sin d’Arcachon
Tél : 07 87 89 19 37 ou 06 22 65 74 12
Le site web.

Nous quit­tons donc Arca­chon en com­pa­gnie de Patrick, pour une jour­née de décou­verte jus­qu’au Teich.

Le sentier du littoral

Il existe un piste cyclable droite et directe entre Arca­chon et Le Teich, par laquelle on longe la voie de che­min de fer : 15km, moins d’une heure de tra­jet, facile. Mais, gui­dées par Patrick, nous allons pou­voir opter pour un iti­né­raire bien plus inté­res­sant : le sen­tier du littoral.

Ce che­min per­met, comme son nom l’in­dique, de lon­ger l’eau et de pro­fi­ter d’un tra­jet buco­lique, ponc­tué de vues sur les prés salés et d’ar­rêts dans les petits ports ostréicoles.

Nous quit­tons Arca­chon en lon­geant le port puis le quar­tier de l’Ai­guillon. Adieu les grosses vil­las de la Ville d’Hi­ver, bon­jour les cabanes de pêcheurs. Le contraste est saisissant !
Nous arri­vons rapi­de­ment au port de La Hume : nous voi­ci à Gujan Mes­tras, la ville aux 7 ports.

Les 7 ports de Gujan-Mestras

Gujan-Mes­tras est célèbre pour les 7 ports qui bordent sa longue plage. Et si vous vous deman­dez pour­quoi il y en a autant, c’est simple : les dif­fé­rents quar­tiers étaient autre­fois dif­fé­rents vil­lages. Cha­cun des 7 ports a sa spé­ci­fi­ci­té et mérite une visite.

Le pre­mier port qu’on tra­verse, en arri­vant d’Ar­ca­chon, est celui de La Hume. Ini­tia­le­ment port de marins, il est deve­nu port ostréi­cole mais éga­le­ment, depuis quelques années, port de plai­sance. C’est un endroit calme avec une petite plage surveillée.
Plus loin, nous arri­vons au second port, le plus impor­tant de Gujan-Mes­tras en matière d’os­tréi­cul­ture, le port de Meyran.
Dans le troi­sième, le port de Gujan, au milieu des cabanes ostréi­coles, on découvre des mil­liers de tuiles et cou­pelles blanches, celles qui ser­vi­ront à cap­ter les bébés huîtres pour en débu­ter la crois­sance. Des ouvriers sont en train de ran­ger les tuiles fran­che­ment peintes. En plein soleil, le blanc est aveu­glant ! Je n’ose pas trop les déran­ger avec mes ques­tions, mais l’un d’eux prend le temps de jouer avec Petite Oreille et un chien tan­dis que j’im­mor­ta­lise les lieux.
Le qua­trième port est celui de Lar­ros, connu pour ses chan­tiers de construc­tion navale. Impos­sible de voir l’in­té­rieur des han­gars, mais d’i­ci sortent de gros bateaux.
Les trois ports res­tants sont celui du Canal, celui de la Bar­bo­tière, le plus vieux de Gujan-Mes­tras, et enfin celui de la Mole, qui n’est pas vrai­ment uti­li­sé en rai­son de son accès difficile.

Le Teich

Nous arri­vons chez Murielle et Sté­phane en fin d’a­près-midi. Le temps d’a­va­ler un jus de fruit, et Petite Oreille plonge dans la pis­cine. Le couple a ache­té la mai­son récem­ment, pour la trans­for­mer en chambre d’hôtes. Ils ont construit un spa dans un second bâti­ment, fait creu­ser une pis­cine et amé­na­gé deux chambres au rez-de-chaus­sé de la mai­son. Bri­co­leurs, ils font (presque) tout eux-mêmes !

Chambres d’hôtes « Entre Océan et Bassin »

27b Rue du Caplande
33470 Le Teich
Leur site web.

Nous dînons tous les quatre ensemble, sur la ter­rasse. Murielle et Sté­phane ont pré­pa­ré un repas à base de pro­duits frais, l’i­déal après une telle jour­née. Je laisse à Petite Oreille le temps de finir sa glace et nous filons afin d’ob­ser­ver quelques oiseaux avant le cou­cher du soleil.

En effet, le Teich est connu pour sa réserve orni­tho­lo­gique. Plu­sieurs par­cours pié­tons au milieu des marais, lagunes, rose­lières, prai­ries et forêts, jalon­nés d’a­bris d’af­fût, per­mettent d’ob­ser­ver pas loin de 300 oiseaux au fil de l’an­née. La réserve, idéa­le­ment située sur le tra­jet de nom­breux oiseaux migra­teurs, est donc un petit para­dis pour les ama­teurs d’oiseaux.

Nous n’al­lons pas dans la réserve même, puisque celle-ci ferme le soir, mais explo­rons les alen­tours. Les marais voi­sins sont éga­le­ment peu­plés d’oi­seaux ! Armée de mon télé­ob­jec­tif et ma fille de ses jumelles, je roule dou­ce­ment sur le petit sen­tier qui borde la réserve, jus­qu’à trou­ver quelques spots parfaits.

Nous obser­vons deux grèbes hup­pés ain­si qu’une cigogne blanche et quelques mouettes rieuses. Au-des­sus de nous, c’est un bal­let d’ai­grettes. Nous ne res­tons qu’un peu plus d’un heure, avant le cré­pus­cule, et pour­tant, nous voyons, dans ce petit inter­valle, un grand nombre d’oi­seaux. C’est magique !


Tour du Bassin, jour 6
Du Teich à Lanton

Nous quit­tons la chambre d’hôtes assez tard ce matin-là. Dis­cu­tant avec Murielle et Sté­phane, j’ai lais­sé le temps filer. J’ap­puie sur les pédales.
Je suis la piste cyclable à tra­vers le Teich, direc­tion le sen­tier Saint Jacques de Com­pos­telle. Sou­dain, j’en­tends un bruit sus­pect. Je m’ar­rête, espé­rant me tromper...

La crevaison

Raté. Le pneu de la car­riole est à plat. Impos­sible de pas­ser la jour­née ain­si, sous peine d’abîmer la jante de la remorque toute neuve. J’ap­pelle Patrick, le loueur, tan­dis que quelques gouttes com­mencent à tom­ber. Il est en train de livrer des vélos à Arca­chon, il peut venir après. Je passe quelques coups de fil pour trou­ver une solu­tion plus rapide.
Miracle, il y a un ate­lier de répa­ra­tion au Teich ! Je repars donc vers le centre-ville, en pre­nant garde à évi­ter les reliefs qui pour­raient endom­ma­ger la roue. Juste à côté de la gare du Teich, se trouve le local de l’as­so­cia­tion Inser­Cycles. Ici, per­sonnes en réin­ser­tion et méca­ni­ciens tiennent ensemble un petit ate­lier. On peut y louer des vélos, mais aus­si venir faire répa­rer le sien. Ouf, nous voi­là sauvées !

Le trou dans la chambre à air est minus­cule. Le répa­ra­teur m’ex­plique qu’à cette sai­son, en Gironde, les cre­vai­sons sont fré­quentes : il suf­fit de rou­ler un peu trop près des ajoncs, ces jolis arbustes aux fleurs jaunes... dont les branches sont cou­vertes d’épines.

La mésa­ven­ture ter­mi­née, je peux reprendre la route. Petite Oreille se glisse dans la car­riole et nous filons vers Biganos.

Le port de Biganos

Dif­fi­cile de ne pas tom­ber sous le charme du port de Biga­nos. Je ne savais pas à quoi m’at­tendre, et quelle sur­prise en arrivant !

Les cabanes du port de Biganos

Des dizaines de petites cabanes pit­to­resques sont ali­gnées autour du port. J’ai l’im­pres­sion d’être dans un livre pour enfant, dans un uni­vers peu­plé de mai­sons de pou­pées colorées.

Il y a deux ports à Biga­nos. Celui-ci est un port dédié à la plai­sance qui a la par­ti­cu­la­ri­té d’être le seul port flu­vial du Bas­sin d’Ar­ca­chon : nous sommes en effet dans le Del­ta de la Leyre. L’am­biance est donc très dif­fé­rente des autres ports du Bas­sin, et une grande quié­tude se dégage de ce lieu pai­sible, à l’ombre des chênes et saules pleureurs.

On a pris un bon petit déjeu­ner, mais on en pro­fite quand même pour faire un pause petit encas, his­toire de savou­rer le fait d’a­voir un si joli endroit pour nous toutes seules !

Visite de la Serre ô délices

À Biga­nos, nous avons ren­dez-vous avec Cyril, un jar­di­nier atypique !

La mai­son de Cyril et sa famille se situe en lisière de forêt. Notre pre­mière sur­prise, en garant le vélo, est de voir des cochons d’inde gam­ba­der en toute liber­té. Ceux-ci, her­bi­vores, sont les ton­deuses de la pro­prié­té ! Car à la Serre ô délices, Cyril tra­vaille le plus natu­rel­le­ment pos­sible. Il pro­duit ici pas loin de 170 plantes comes­tibles, aux goûts et pro­prié­tés variées.

La Serre ô délices
71 Che­min de Pardies
33380 Biganos
Leur site web.

Cyril est ingé­nieur hor­ti­cole et pas­sion­né par les plantes qu’on peut uti­li­ser en cui­sine. Cyril nous entraîne donc dans sa serre pour goû­ter quelques feuilles des plants. Il y a les sauges et oseilles, bien sûr, mais aus­si une plante qui a le goût de l’huître, des menthes aux par­fums ori­gi­naux, une plante dont les feuilles pétillent comme une tête brû­lée sur la langue et des dizaines d’autres.

Petite Oreille se régale avec la ste­via tan­dis que Cyril parle un peu de sa vision du métier : faire pous­ser des plants sur des sols pauvres, sans engrais, afin que les gens puissent les plan­ter faci­le­ment chez eux. Il est tou­jours en recherche de nou­velles plantes, venues du monde entier, et il fait des expé­ri­men­ta­tions dans sa serre jus­qu’à obte­nir les petits plants qu’il pour­ra vendre, en pot.

Nous tra­ver­sons rapi­de­ment Biga­nos pour nous rendre à Audenge. Nous lon­geons un grand bas­sin de bai­gnade et garons le vélo devant le port. Après un déjeu­ner rapide, nous avons ren­dez-vous avec l’un des guides natu­ra­listes du Domaine de Graveyron.

Les Domaines de Certes et Graveyron

Le Domaine de Gra­vey­ron, tout comme celui, voi­sin, de Certes, est un site natu­rel façon­né par l’homme et pro­té­gé par le Conser­va­toire du Lit­to­ral. Il s’a­git d’an­ciens bas­sins de pis­ci­cul­ture qui font aujourd’­hui le bon­heur de toute la bio­di­ver­si­té locale. On y trouve de nom­breux oiseaux et insectes.

Des pro­me­nades, obser­va­tions et acti­vi­tés autour de la faune et la flore sont pro­po­sées par les guides natu­ra­listes du domaine.

Balade à pied dans le Domaine de Graveyron
L’ac­cueil se fait dans le Châ­teau de Certes, où vous pour­rez aus­si pro­fi­ter d’une expo­si­tion tem­po­raire annuelle.
Toutes les ani­ma­tions sont détaillées sur le site web du dépar­te­ment de la Gironde. Il est éga­le­ment pos­sible de contac­ter les guides pour leur deman­der s’ils sont dis­po­nibles pour vous accom­pa­gner obser­ver la faune du domaine.

C’est Charles, un jeune guide habi­tué aux enfants, qui nous mène sur les sen­tiers du domaine, équi­pé de sa longue-vue et de ses livres d’i­den­ti­fi­ca­tion. C’est par­ti pour une après-midi à obser­ver les papillons, les mouettes rieuses, les hérons et les plantes des prés salés !

Lanton

Lan­ton est notre der­nière étape. Nous arri­vons chez Michelle, la fran­co-écos­saise qui tient la chambre d’hôtes Glen Tara. C’est une très jolie vil­la, typique du Bas­sin d’Ar­ca­chon, à quelques mètres de la plage, dans le bourg de Taussat.

herbergement à Lanton
Chambre d’hôtes Glen Tara
Taussat-les-Bains
1 Place de la Chapelle
33138 Lanton
Le site web.

Michelle plai­sante sur le fait que Taus­sat est un peu le Saint Tro­pez du Bas­sin d’Ar­ca­chon. Et effec­ti­ve­ment, lorsque nous sor­tons nous pro­me­ner avant le dîner, nous ne pou­vons qu’ad­mi­rer les belles villas.

Nous mar­chons jus­qu’au vieux port de Taus­sat. Juste à côté se trouve l’é­co­mu­sée, gar­dien de la mémoire du Bas­sin. Il est fer­mé (il n’ouvre que le week-end, en fin de jour­née) mais nous regar­dons par les fenêtres. Il abrite une col­lec­tion d’ou­tils jadis uti­li­sés par les ostréi­cul­teurs et les résiniers.

villas de Lanton, Bassin d'Arcachon

La mer s’est reti­rée. Petite Oreille et moi mar­chons sur la plage en regar­dant les vil­las. Nous pas­sons devant la Vil­la Tos­ca, une bâtisse de pierres et de briques du début du XXème, aujourd’­hui petit héber­ge­ment de charme. Petite Oreille admire aus­si le Cas­tel Lan­dou, datant de la même époque, deve­nu centre pour colo­nies de vacances. Sur­tout, j’es­saye de trou­ver une vil­la moins impres­sion­nante mais pas moins char­gée d’his­toire : la Vil­la Bagatelle.

La Vil­la Baga­telle a vu séjour­ner en ses lieux un illustre occu­pant : Tou­louse Lau­trec. Il n’en était pas le pro­prié­taire, mais le peintre a tou­jours su bien s’en­tou­rer, et séjour­nait ain­si tous les ans chez un ami pour pro­fi­ter des rives du Bas­sin d’Ar­ca­chon qu’il appré­ciait particulièrement.

Nous mar­chons jus­qu’au res­tau­rant Le F des Fon­taines, où nous dîne­rons, sur la grande ter­rasse, en regar­dant le soleil se coucher.

Res­tau­rant Le F des Fontaines
Port de Plaisance
17 Ave­nue Jean Bart
33138 Lanton
Leur site web.
Restaurant le F à Lanton, au bord du Bassin

Carnet Pratique

Comment venir sur le Bassin d’Arcachon ?

Le TER Bor­deaux-Arca­chon des­sert les gares de Biga­nos, Le Teich, Gujan-Mes­tras, La Hume, La Teste et Arca­chon. Il est pos­sible de mon­ter à bord avec un vélo (dans le TGV, par contre, il vous fau­dra un empla­ce­ment réser­vé ou une housse pour vélo démonté).

Selon votre point de départ, vous pou­vez éga­le­ment aller de la gare à votre pre­mier héber­ge­ment en VTC. C’est ce que nous avons fait de Biga­nos à Ander­nos le pre­mier jour, puis de Lan­ton à Biga­nos, le matin du retour.

BE DRIVE VTC
Contact : Ahmed Mmoun
06 60 89 95 23
Le site web.

Quand faire le tour du Bassin à vélo ?

Les meilleurs mois pour faire le tour du Bas­sin d’Ar­ca­chon à vélo sont, selon moi, mai, juin et sep­tembre. Ain­si, vous pro­fi­tez d’un cli­mat très agréable tout en évi­tant les cha­leurs et la foule des mois d’été !

Louer un vélo

Voi­ci les 3 loueurs que je vous conseille, à choi­sir en fonc­tion de votre point de départ.
Les 3 pro­posent des vélos clas­siques ou élec­triques ain­si que des carrioles.

Delort Sport
125 bou­le­vard de la République
33510 Andernos
Tél : 05 56 82 11 45
Le site web.
Roue Libre

8 place Lucien de Gracia
33120 Arcachon
Tél : 09 54 98 03 85
Le site web.

Le Vélotier
Livrai­son de vélos à domicile
Tél : 07 87 89 19 37 ou 06 22 65 74 12
Le site web.
Faut-il un vélo électrique pour faire le tour du Bassin ?

Mises à part quelques côtes (courtes !) sur la pres­qu’île du Cap Fer­ret, l’i­ti­né­raire est glo­ba­le­ment plat. Un VAE (vélo à assis­tance élec­trique) n’est donc pas indis­pen­sable. Tou­te­fois, si vous devez tirer une car­riole pour enfants ou n’êtes pas très spor­tif, ces vélos sont très confor­tables, et rendent le cyclo-tou­risme acces­sible à tous.

Préparer son itinéraire

On peut faire le tour du Bas­sin sur la jour­née, sur un week-end, sur une semaine ou même sur 15 jours : on trou­ve­ra tou­jours de quoi s’oc­cu­per ! L’i­ti­né­raire que nous avons sui­vi, sur une semaine, me paraît tout à fait cohérent.
Avec plus de temps, nous aurions pu res­ter deux nuits à cer­tains endroits pour pro­fi­ter de la ville, de la plage, des loi­sirs nau­tiques ou obser­ver les ani­maux. Nous n’a­vons, par exemple, pas fait la très clas­sique sor­tie en bateau vers l’Île aux Oiseaux et les Cabanes Tchanquées.

Le transport des bagages

Pour plus de tran­quilli­té, il est pos­sible de faire trans­por­ter ses bagages d’un héber­ge­ment à l’autre. (Ça m’a, par exemple, per­mis d’a­voir mon télé­ob­jec­tif avec moi pour les oiseaux du Teich sans trans­por­ter ses 1,5kg tous les jours !)
Je lais­sais donc tous les matins ma valise à l’ac­cueil de l’hé­ber­ge­ment, et quel­qu’un pas­sait la cher­cher pour la poser dans la chambre sui­vante. Ce ser­vice a été orga­ni­sé par une Concier­ge­rie locale : Help and Home.

Help and Home

Nos hébergements

Notez qu’en été, nom­breux sont les héber­ge­ments du Bas­sin d’Ar­ca­chon à affi­cher com­plet plu­sieurs mois en avance. Rai­son de plus d’op­ter pour le hors saison !

Où dor­mir à Andernos
La Vil­la Herbert
15 bou­le­vard Pierre Despagne
Andernos-les-Bains
Réser­ver direc­te­ment.

Chambre d’hôtes avec pis­cine. Table d’hôtes. Mise à dis­po­si­tion de vélos.

Où dor­mir à Claouey
VVF Vil­lages de Lège-Cap Fer­ret à Claouey
Ave­nue Edouard Branly
Lège-Cap-Ferret

Réser­ver direc­te­ment.

Vil­lage-vacances sous forme de cabanes répar­ties sous les pins. Pis­cine et jeux pour enfants (notam­ment sla­ck­line et struc­tures gonflables).
Pos­si­bi­li­té de res­tau­ra­tion sur place, ou pos­si­bi­li­té de cui­si­ner direc­te­ment dans la cabane.

Où dor­mir au Cap Ferret
Hôtel des Pins
23 Rue des Fauvettes

Chambres clas­siques ou héber­ge­ments inso­lites dans le jar­din : cabane et rou­lotte tzi­gane. L’hô­tel fait res­tau­rant (mais je n’y ai pas mangé).

Où dor­mir à Arcachon
Hôtel Vil­la Lamartine
28 Ave­nue Lamartine
Réser­ver direc­te­ment.

Joli hôtel très bien situé dans Arca­chon. Chambres bien insonorisées.

Où dor­mir au Teich
Entre Océan et Bassin
27b Rue du Caplande

Chambres d’hôtes avec pis­cine et spa. Res­tau­ra­tion en table d’hôtes le soir.

Où dor­mir à Lanton
Glen Tara
Taussat-les-Bains
1 Place de la Chapelle
Réser­ver direc­te­ment.

Chambre d’hôtes à 100m de la plage.

Plus d’informations

Vous trou­ve­rez plus d’in­for­ma­tions sur le site du Bas­sin d’Ar­ca­chon. Vous pou­vez éga­le­ment consul­ter des idées de cir­cuits vélo sur le site.

Pour les acti­vi­tés et visites en famille, vous pou­vez consul­ter Le bas­sin des Petits, un site tenu par une maman locale qui recense de nom­breuses idées et informations.

Enfin, si vous cher­chez à rendre les visites plus ludiques pour les enfants, n’hé­si­tez pas à télé­char­ger l’ap­pli­ca­tion Ter­ra Aven­tu­ra, qui pro­pose des jeux de piste par­tout en Nou­velle Aquitaine.
Dans la même veine, vous pour­rez éga­le­ment vous pro­cu­rer le livret les pistes de Robin. Vous y trou­ve­rez des énigmes pour faire décou­vrir le patri­moine giron­dins aux plus jeunes.


Cet article est le fruit d’une col­la­bo­ra­tion avec le Syn­di­cat Inter­com­mu­nal du Bas­sin d’Ar­ca­chon.

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11 commentaires

noël 6 septembre 2019 - 14:48

suprerbe bal­lade j’ai décou­vert des jolies choses que je ne connais­sais pas rési­dant depuis 6 ans a ARES
.

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Morel laurence 6 septembre 2019 - 18:54

Mer­ci pour ce beau récit

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Mathieu 31 décembre 2020 - 22:12

Très jolies pho­tos, cadrages sobres et impec­cables. Vous avez bien sai­si les cou­leurs et l’at­mo­sphère, bra­vo. Les cro­quis sont très réus­sis également !

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Celine GUILLARD 7 septembre 2019 - 6:25

Très bel article sur le tour du bas­sin fait à vélo. Amou­reuse du bas­sin, je trouve que votre article trans­met rela­ti­ve­ment bien l’âme du bas­sin, l’at­mo­sphère pai­sible et rela­ti­ve­ment encore sau­vage qui y règne. Vos pho­tos et cro­quis de voyages sont sublimes, parole de pho­to­graphe et « gri­bouilleuse » amateur 😊.
Curieuse de décou­vrir vos futurs voyages à tra­vers votre objec­tif, votre plume, vos cro­quis. Céline

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Vadrouillofilles 8 septembre 2019 - 8:05

Mais quel plai­sir de regar­der tes pho­tos qui sont tout sim­ple­ment magnifiques !!!
Un article qui fait plus que hon­neur à notre magni­fique région ! Mer­ci ❤️
Ps : serait il pos­sible de savoir avec quel maté­riel tu as shoo­té ce reportage ??

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Syndicat mixte de la dune du Pilat 9 septembre 2019 - 15:18

Mer­ci pour cet article enri­chis­sant, en par­ti­cu­lier le pas­sage sur la dune 😉 Si jamais vos aven­tures vous amènent de nou­veau dans la région, nous vous accueille­rons avec grand plaisir !

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Céline - La Marinière en Voyage 17 septembre 2019 - 6:24

C’est vrai­ment chouette de lire vos aven­tures à vélo tout autour de ce bas­sin. Je l’ai décou­vert cette année, et ça a été un véri­table coup de cœur, je suis donc ravie de décou­vrir de nou­veaux endroits à décou­vrir grâce à ton récit et tes magni­fiques photos !

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Marion 27 novembre 2019 - 17:51

Hel­lo !

Mer­ci pour cet article com­plet et truf­fé de bonnes adresses 🙂 Le bas­sin d’Ar­ca­chon regorge de belles sur­prises et sur­tout de belles balades !
Un jour j’ai com­pris qu’il y avait énor­mé­ment de choses à décou­vrir en France et qu’il ne ser­vait à rien d’al­ler à l’autre bout du monde pour être agréa­ble­ment surpris. 

Pas­sez une superbe fin de journée !

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Michel Alexaline 2 août 2020 - 8:23

Bon­jour,
Quel plai­sir de lire cet article sur le bas­sin d’Arcachon !
Je suis né à Bor­deaux et pas­sé mon enfance à Grand-Piquey. Mes parents habitent tou­jours à la Pointe aux che­vaux. Main­te­nant j’ha­bite dans la région de Montpellier,mais je vibre tjs quand je retourne là bas et de lire votre esca­pade m’a don­né envie de faire ce tour en vélo ! Merci

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Performance Vélo 15 décembre 2020 - 15:57

Mais quel blog génial ! des pay­sages magni­fiques ! des pho­tos superbes ! des recom­man­da­tions, un article com­plet ! quel géniale trouvaille !

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Stan 2 février 2021 - 10:37

Bon­jour ! mer­ci pour ce par­tage et ces pho­tos magni­fiques. Je vous avoues qu’a­vant j’é­tais le genre de per­sonne à reser­vez sur airbnb bail­ti ou boo­king mais mon fils m’a recon­ver­tit à une autre manière de voya­ger avec les voyages en cam­ping car et autres. Il m’a défié d’al­ler vers la Nord de la France sur la Côte d’O­pale en vélo et je pense vrai­ment le faire avec lui dès que la situa­tion le per­met­tra. En tout cas mer­ci pour votre article, ça rafrai­chit un peu en ce temps de confi­ne­ment et ça me donne vrai­ment une idée pour orga­ni­ser notre petit périple en vélo là-bas. mer­ci à vous.

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