Imaginez le froid qui saisit vos joues. Janvier, vous êtes en Finlande. Vous bougez frénétiquement vos orteils. Faire circuler le sang est le seul moyen de réchauffer vos pieds. Rester en mouvement, surtout ne pas s’arrêter. Il est 23h, il fait ‑40°C, au milieu de la Laponie, vous êtes sur le lac gelé qui borde la cabane sans électricité où vous allez passer la nuit, vous attendez les aurores boréales. Vous pourriez raconter la journée qui vient de s’écouler comme la pire de votre vie, une journée à braver le froid, à courir derrière les chiens, et pourtant, vous réalisez à cet instant présent que vous êtes en train de créer ce qui restera l’un de des meilleurs souvenirs de votre voyage en Finlande.
Revenons au début de la journée. Dans la banlieue de Rovaniemi, je rencontre Valentijn. Il s’occupe de Bearhillhusky, une compagnie qui a la particularité d’avoir une approche éthique des excursions en traîneau à chiens.
Valentijn est néerlandais, mais a finalement passé plus de temps en Finlande qu’en Hollande. Amoureux de ses chiens, passionné par la Laponie, il est intarissable dès qu’il s’agit de parler de son métier de musher. Ses chiens, des huskies alaskan, sont taillés pour tirer des traîneaux, pour aimer courir. Il m’expliquera tout ça le soir venu mais, pour commencer, il faut maîtriser les bases du pilotage de traîneau, et atteler les chiens.
Lorsqu’on conduit une meute de huskies, il y a une règle à toujours observer : ne jamais lâcher le traîneau, sous aucun prétexte. C’est la première règle, la plus importante. Dans ma tête, j’ai déjà l’impression d’une chose insurmontable. J’imagine le traîneau fou partir sans moi, les chiens lancés à vive allure, inarrêtables. Car c’est bien là l’astuce, les huskies alaskan sont faits pour courir, et pour aimer courir. On ne peut pas arrêter le traineau, descendre faire une photo, remonter quand on le veut.
Valentijn explique ensuite comment tourner et freiner. Il faudra freiner dans les descentes, veiller à ce que le traineau ne se rapproche pas trop des chiens, pour ne pas les blesser, et puis les aider dans les montées, bien sûr.
J’enfile mes moufles et me cramponne au traineau, hors de question de le laisser partir sans moi. Les chiens sont lancés. Ils courent comme s’ils n’avaient attendus que ça de toute la matinée. Je prends rapidement le pli, jambes fléchies, se pencher à gauche, à droite, courir dans les montées, ralentir dans les descentes. Et ne pas lâcher le traineau. Je me concentre. Je ne lâcherai pas.
Impossible de prendre des photos en pilotant, nous nous relayons avec ma compagne d’aventure, Nella, une finlandaise qui m’expliquera plus tard toutes les subtilités de la culture du sauna. Pendant qu’elle pilote, je suis assise dans le traineau, sous une couverture, pour ne pas finir congelée. Car oui, même s’il est confortable d’être assise à prendre des photos, il est finalement bien plus agréable de rester active à pousser le traineau quand il fait de telles températures.
Je ne peux pas couvrir le bas de mon visage avec mon buff, la buée se transforme directement en glace sur mes lunettes. Les quelques cheveux qui dépassent de mon bonnet sont couverts de givre. On comprend vite pourquoi notre musher protège les coussinets de sa meute.
Les kilomètres s’enchaînent, chacune poussant et prenant des photos à tour de rôle. Impossible de se lasser, les lumières sont incroyables, les couleurs de l’hiver finlandais splendides. Je m’amuse comme une folle à piloter, et suis en extase devant la beauté immaculée de ces paysages.
Nous devions rejoindre en traineau un chalet finlandais typique pour la nuit et repartir le lendemain, toujours en traineau. Le froid nous oblige malheureusement à écourter la sortie, pour le bien-être des chiens (et le notre, il aurait fallu se lever à 4h du mat », de nuit, par moins de ‑40°C, pour atteler les chiens et partir !) mais nous rejoignons quand même la cabane, perdue au milieu de la forêt. Le charme opère immédiatement, tout y est : la cheminée, les boiseries, les bougies.
Et comme dans tout bonne cabane finlandaise, il y a un sauna traditionnel à côté. Je supporte généralement mal la chaleur et mes précédentes expériences en Islande n’étaient pas très positives, mais ma curiosité me pousse à essayer. Le sauna est une activité importante dans la vie des finlandais, toujours aujourd’hui. C’était autrefois la seule occasion de se laver (ou pourquoi les femmes accouchaient là-bas (ils ne les faisaient pas chauffer dans ces moments-là !), le lieu étant finalement le plus hygiénique et accessible) et c’est également le cas ce soir, la cabane n’ayant pas l’eau courante.
Le sauna n’est pas mixte, j’ai donc la primeur du lieu avec Nella. Elle a l’habitude, bien sûr, et s’installe en haut, près des pierres pour rajouter de l’eau dessus régulièrement. C’est ainsi que la chaleur augmentera progressivement. Je m’installe sur le banc le plus bas, persuadée que je suffoquerai dans cinq minutes. Que nenni ! Nous resterons une heure et demi, sans que je sente autre chose qu’une peau douce en ressortant (et ma main humide collée sur la poste du vestiaire, de froid...). Elle me raconte la place du sauna dans les familles, activité traditionnelle du samedi, que l’on pratique tous ensemble, puis activité entre amis où se font les grandes discussions. Le sauna a une telle place que de nombreuses décisions politiques importantes ont été prises alors que le gouvernement se réunissait ainsi. Je rigole, imaginant notre gouvernement, nu et transpirant dans la moiteur chaude d’un sauna sombre, décidant des lois qui bouleverseront le pays (il vaut mieux, en rire, non ?).
Un bon repas traditionnel nous attend dans la cabane principale, une fois achevée la terrible épreuve du rhabillage dans un vestiaire glacé. Un repas chaud, consistant, accompagné de jus de myrtille. Tout ce qu’il faut pour se motiver à ressortir : ce soir, on attend des aurores boréales. Je renfile toutes mes couches de vêtements, attrape mon trépied et ma super lampe solaire (le truc le plus pratique au monde, avec un rapport encombrement/lumière diffusée super bon, impeccable quand y’a pas de bougies dans ta chambre de la cabane...).
Le froid me saisit immédiatement. Je marche dans la neige pour rejoindre le milieu du lac gelé qui jouxte la cabane. Je fixe le ciel pendant que j’ouvre mon trépied. Pas le moindre filament vert, mais une chose étrange : un cercle lumineux entoure la lune. C’est un phénomène optique, un cercle parhélique. Le halo est créé par l’interaction entre la lumière et les cristaux de glace présents dans l’atmosphère.
J’attends, en vain les aurores. Pour patienter, je prends des photos, m’amuse avec ma super lampe solaire. Les finlandais qui m’accompagnent sont intrigués, mais rigolent quand je leur dis que c’est solaire. Ici, le soleil commence tout juste à montrer le bout de son nez, quelques heures par jour.
Après une courte nuit, je rejoins Rovaniemi, en repensant à cette journée mémorable en Laponie. Pas très à l’aise avec les chiens, piloter un traineau était un véritable défi pour moi, et je me suis surprise à adorer ça, à découvrir des chiens sympathiques et finalement pas effrayants du tout, n’attendant que des câlins à la fin de la course. Pendant le repas, notre musher m’a longuement expliqué sa façon de travailler, du dressage à la reproduction, détaillant pourquoi les huskies sibériens sont des chiens magnifiques mais pas taillés pour tirer des traineaux, racontant milles anecdotes sur les différentes approches du traineau en fonction des cultures, sur toutes les expériences menées pour comprendre les capacités intellectuelles des chiens. Le musher est un personnage à lui tout seul...
Je n’ai jamais vu de telles lumières ailleurs
L’ensoleillement, en janvier, ne durait pas longtemps. Le soleil rasait la surface du globe pendant quelques heures pour se recoucher aussitôt. Mais pendant cette courte période, les lumières étaient magiques. Des teintes rosées et dorées pour contraster avec la lumière bleue omniprésente.
Rencontre avec les ours, à Ranua
Il n’y a pas d’ours polaires en Finlande, mais à Ranua, une réserve dédiée à l’Arctique en possède deux, un couple, au milieu d’autres animaux adapté au climat. Sur une passerelle en hauteur (et en sécurité), nous traversons la réserve de nuit, armés de lampes frontales. J’attendais impatiemment le moment où nous trouverions les ours, et leur rencontre fut bien sûr magique. L’animal est gigantesque, puissant et impressionnant.
Retour à Rovaniemi
Soyons honnètes, Rovaniemi n’est pas une très jolie ville. De par son histoire et les guerres, il n’y a quasiment aucun batiment ancien. Mais c’est un point de départ pour découvrir la Laponie.
A Rovaniemi j’ai rencontré le Père Noël
Je ne vous l’apprends pas, le Père Noël vit en Laponie, dans la banlieue de Rovaniemi, pile sur le tracé du Cercle Polaire Arctique. On le rencontre facilement en poussant la porte de son bureau. C’est ouvert toute l’année, aux horaires de bureau justement, et c’est gratuit (mais j’ai dû supplier un lutin pour obtenir la dérogation qui permet de prendre des photos, celles-ci étant normalement payantes).
C’est ainsi que je me suis retrouvée à côté du Père Nöel, à discuter, longuement. D’abord amusée, je me suis surprise à me détendre et à apprécier ce moment plein de gentillesse, comme un retour en enfance. J’en suis ressortie incroyablement détendue, je me sentais comme si j’avais passée une heure à recevoir des free hugs. Assise à côté du plus grand voyageur de tous les temps, j’ai papoté, comme si de rien n’était, l’ai écouté raconter ses séjours à Paris. Sa voix était douce, ses mots sincères, son regard transpirait la bonté.
J’ai visité la Poste du Père Noël, un bureau de Poste ouvert tous les jours de l’année, juste à côté de son bureau. C’est la qu’arrivent les lettres adressées au Père Noël. Elles sont soigneusement rangées par pays, et les petits lutins postiers se relaient pour essayer de répondre à tous (privilégiant les écoles, pour écrire au plus grand nombre possible d’enfants en une seule fois).
Visiter l’Arktikum
Comment s’occuper quand il fait nuit si tôt et que rester trop longtemps dehors est impossible ? En visitant l’Arktikum, un musée dont les habitants sont très fiers, entre son architecture particulière et sa scénographie très bien réalisée. Le musée reprend l’histoire de la région, explique la culture, s’attarde sur les problématiques climatiques. J’apprends que le plan de la ville de Rovaniemi est en fait basé sur une tête de renne (oui !), je m’allonge dans une pièce dédiée pour regarder des vidéos d’aurores boréales. Je suis toujours difficile en matière de musée, mais celui-ci est très bien fait, proposant un panorama à 360° de la Laponie finlandaise, et je suis sûre que des enfants s’y amuseraient autant que moi.
Le meilleur restaurant de Rovaniemi
Si vous vous demander où manger à Rovaniemi, rendez-vous dans le restaurant où cuisine Ari Tammelin, le chef de l’Arctic Boulevard (a priori c’est aussi l’un des meilleurs hôtels, mais je ne l’ai pas testé). Les plats sont fins, l’ambiance cosy, le lieu agréable.
Une matinée avec Irene
Irene Kangasniemi est complètement barrée. Génialement barrée. Dans son petit atelier elle accueille les touristes pour des cours d’artisanat qui sont surtout l’occasion d’en apprendre d’avantage sur la culture saami. Elle, son mari et leur neveu travaillent le bois. Pas celui des arbres, mais celui des cervidés. Lorsqu’ils tombent (c’est naturel, ils perdent leurs bois tous les ans), Irene et sa famille les récupèrent pour fabriquer bijoux, couteaux, et tout un tas d’accessoires finement décorés.
Je tresse maladroitement un bracelet, ne voulant perdre une miette de ces récits, avant d’aller déguster un roulé à la cannelle dans son salon, toujours en laissant le moins de miettes possible. Elle nous parle de son renne préféré, je retiens des blagues sur son prénom, elle nous explique que les saami ont plusieurs plusieurs langues et que la neige peut ainsi être désignée pas 500 mots différents.
Carnet pratique
Gérer le froid : le froid est sec et finalement plus supportable qu’à Paris. De bonnes chaussures et des sous-vêtements thermiques me paraissent néanmoins indispensables. J’avais un pantalon de ski, et plusieurs épaisseurs en haut. Sachez que pour la plupart des activités (traineau, moto-neige...) on vous prêtera l’équipement nécessaire, bien chaud. N’hésitez pas à glisser des chaufferettes des vos bottes et gants !
Comment aller à Rovaniemi : j’ai pris un vol interne Finnair depuis Helsinki, mais vous pouvez également prendre un train, plus long.
Comment se déplacer : si vous vous sentez capable de conduire, il est bien sûr possible de louer une voiture. Néanmoins, les bus sont bien organisés et les chauffeurs très gentils.
Il fait vraiment nuit ? pour connaître les durées des journées, j’utilise le golden hour calculator (le même qui donne aussi les meilleures heures pour les photos)
Plus d’infos sur le site de l’Office de Tourisme.
Mon matériel photo sur ce voyage
Sac Manfrotto Bumblebee – Appareil reflex Canon 5d mark II – Objectif Canon 16 – 35 II – Objectif Canon 50 1.4 – Objectif Tamron 150 – 600 (très peu servi) – Filtres dégradés LEE – Trépied Manfrotto Befree en carbone – protection Lenscoat
Si vous voulez toutes les infos pour prendre des photos par grand froid, rendez-vous sur l’article dédié ici !
Ce voyage a été réalisé dans le cadre de l’opération Nordic Blogger Experience (#NBEFinland), mais j’écris, comme d’habitude, exactement ce que je veux !
32 commentaires
Waouhhh !
AAaaaaahlalalala... OOOOOOooooooh... HAAAAAAAAAAaaaaa... UUUUUUCCCCchhhhhh !
Merci.
Ton récit me rappelle mon expérience avec les chiens de traîneau au Canada, une expérience unique. Tu me donnés envie d’en refaire. En tout cas superbes photos et récits, on s’y croirait !
Quelle expérience ! Suis admirative de tout ! Dans « tout » il faut comprendre aussi : de ta résistance au froid. 😉
Expérience exceptionnelle.
Quelle expérience ! Petite veinarde 😉
J’en ai fait dans le Queyras c’était un rêve !
Voilà une activité dont je rêve depuis longtemps déjà... Mais en plus, pouvoir la faire en Laponie, dans ces merveilleux paysages un peu irréels, c’est vraiment la cerise sur le gâteau...
faut que je me fasse ce plaisir un jour...
Magnifique !!!!
MA-GI-QUE !!!
J’ai du mal à imaginer prendre des photos par ce froid !!! Mais ça donne fortement envie d’aller y mettre les pieds !
Je lis Conquérant de l’impossible de Mike Horn en ce moment et l’imagine en train d’explorer ces grands espaces nordiques à travers tes sublimes photos !
Allez, je m’empresse d’aller lire tes conseils 😉 Merci !
Fait une fois en Laponie suédoise, très chouette ! Malheureusement étant en surpoids, je n’avais pu enfiler à l’époque les combinaisons prêtées par le lieu. Et j’ai tellement eu froid qu’au lieu d’une journée entière on a fait une demi, avec chaufferettes dans les chaussures ^_^
🙁
Tu me fais penser qu’il faut que je rajoute un carnet pratique à la fin de l’article d’ailleurs
Mais c’était génial, un des meilleurs moments de nos vacances ! Le givrage de lunettes je connais bien aussi 😉
Oh et j’aime beaucoup la photo finale qui montre le matériel photo et le sac, ainsi que les à côté. Perso j’avais acheté le Canon G1 X à sa sortie, pour son petit format et qu’il a tout d’un grand à l’intérieur. Mais suite à la lecture de ton article sur le matériel la prochaine fois je prendrai le réflex !
Merci pour ce super article 🙂 J’ai revécu avec toi mon voyage en Laponie finlandaise : cette lumière incroyable que tu décris, les paysages à couper le souffle, le silence qui y règne, la géniale expérience de faire du traineau de chien, des ballades en raquette la nuit pour chasser les aurores bauréales...:)))
Maintenant, il faut que tu viennes chez moi dans la région des lacs en été pour comparer ! 😉
belles photos ! 🙂
Trop chouette, tes photos sont magnifiques comme toujours !
J’ai une question technique pour ma part, la photo IMG1089 sur laquelle on voit le mouvement sur les côtés, quels paramètres (ISO,shutterspeed, aperture etc) as-tu utilisé ?
Merci d’avance!!! 🙂
Violaine.
Ça fait rêver j espère avoir cette chance bientôt....!
On a failli se croiser ! Nous rentrons d’un interrail de 3 semaines en Scandinavie et Rovaniemi a été l’une des étapes. Les photos sont vraiment magnifiques 🙂
Magnifiques photos 😮
Pour y avoir vécu un an, le mois de mars est encore plus approprié pour un voyage en Laponie. Les journées sont plus longues, il fait beau et les températures sont moins froides qu’en janvier (environ ‑15).
Article super, ça me rappelle une année merveilleuse dans ce pays magnifique qu’est la Finlande.
Vos photos sont trop belles ! Je les trouve magnifique :p
Vos photos sont magnifiques ça donne vraiment envie de voyager et de faire du chien de traineau.
Encore une fois, vos photos sont superbes.
Comme toujours, tes photos sont sublimes. On s’y croirait presque !
C’est avec énormément de plaisir que je parcours votre blog, qui est d’une grande richesse de pars les articles, conseils et photos. Tout « simplement » bravo pour votre magnifique travail !
Je suis complètement amoureuse de toi, c’est officiel 🙂
Des photos juste splendide...un de mes rêves et de pouvoir y être un jour !!
Ouahhhhhhh, c « est époustouflant debeauté et de talent ...et sacrement complexant aussi ! J’habite en Suède depuis 1 an en effet, aime beaucoup la photo de paysage depuis toujours mais j’ai l’impression de rester une éternelle débutante quand je vois vos photos malgré des cours ! Pour passer le cap difficile des 40 ans (j’exagère un peu), on m’a fait un cadeau incroyable ; le CANon EOSD Mark III.... et je me sens un peu comme un imposteur : super matos....olalal, pas sûre d » être à la hauteur ?
Je pars dans 10 jours avec ma famille faire des chiens de traineaux puist, encore pour mes 40 ans (à ce train là, je vais commencer à vraiment les apprécier !) mon mari m’emmène en safari en Namibie ! Bref, ultra gâtée cette année...comment assurer ? J’ai un objectif 50 mm canon 1,4f mais je suis tentée de la compléter par un grand angle comme le sigma 35 f1,4 tout de même moins cher que le vôtre. Est ce 2 objectif bien complémentaires ? est c gun bon choix ?
Voilà, c’est une bouteille lancée à la mer.... quoiqu’il en soit merci de nous faire partager votre indéniable talent .....
Bonjour. nous allons en Laponie en mars et souhaitons faire le chien de traineau avec cet organisme. L’excursion chien de traineau durait combien de temps ? merci