Y’a plus que des éléphants en Afrique du Sud !

Et je ne dis pas ça que parce que je suis vexée de ne pas les avoir vus mal­gré une longue recherche avec Méla­nie. Non, je dis ça parce qu’en fait j’ai été sub­ju­guée par la richesse de ce que pro­pose le pays. Je venais avec en tête « safa­ri safa­ri safa­ri », et je suis repar­tie heu­reuse d’a­voir vu autre chose, à quoi je ne m’at­ten­dais fina­le­ment pas.

Il y a aussi des requins

Se lever en pleine nuit pour arri­ver, tou­jours de nuit, à Gans­baai. Grim­per dans un bateau, et assis­ter au lever de soleil sur un balai de grands requins blancs. Autant dire que c’é­tait magique. Le bateau, ancré dans « Shark Alley », un pas­sage connu où les requins pro­fitent des flux de pois­sons, bou­geait dans tous les sens. Je me suis sou­ve­nue de la seule fois où j’a­vais déjà eu le mal de mer, c’é­tait en obser­vant les baleines au Cos­ta Rica. Ce fut mieux ici, mais ça n’a pas empê­ché la moi­tié des pas­sa­gers du bateau d’être malade. Les requins tour­naient autour, mon­traient le nez, venaient cogner contre le bateau.

Il est pos­sible de se mettre dans une cage, accro­chée au bateau, pour les obser­ver sous l’eau. J’ai pré­fé­ré res­ter à la sur­face. Je n’aime pas mettre la tête sous l’eau, et il me sem­blait mieux les voir depuis le bateau que dans cette eau trouble.

Un conseil cepen­dant, avant de prendre une agence qui fait du « shark­cage diving », ren­sei­gnez-vous sur ses pra­tiques en matière de res­pect des requins, et évi­tez ceux qui les nour­rissent pour offrir un fris­son aux tou­ristes. Outre la pro­blé­ma­tique d’ha­bi­tuer une ani­mal sau­vage à être nour­ri, je reste mal à l’aise lors­qu’il s’a­git de pré­sen­ter celui-ci sous un angle « pré­da­teur près à venir sau­ter sur une cage pleine d’hu­mains ». Bref, faites le tri dans les agences, cer­taines ont un vrai pro­jet envi­ron­ne­men­tal derrière.

Il y a de l’histoire

Bon, je ne suis pas inculte, j’a­vais quelques bases sur l’his­toire de l’A­frique du Sud (j’ai vu Invic­tus, quoi...). Mais je trouve le tra­vail fait sur Consti­tu­tion Hill à Johan­nes­burg assez remar­quable. Fort deve­nu pri­son, c’est là que bon nombre d’hommes et de femmes furent empri­son­nés pen­dant l’Apartheid, dans des condi­tions évi­dem­ment inhu­maines (Man­de­la et Ghan­di y furent enfer­més, par­mi les plus célèbres).
Aujourd’­hui, la pri­son se visite comme un musée, mais on trouve aus­si à cet endroit la flamme éter­nelle de la démo­cra­tie et le consti­tu­tio­nal court, construit avec les pierres de l’an­cien tri­bu­nal expé­di­tif. C’est ici qu’ont été jugés les bour­reaux de l’A­par­theid, et c’est aus­si ici qu’est née la récon­ci­lia­tion. Le tri­bu­nal est ouvert au public et, dans le hall, on découvre une gale­rie d’art.

Il y Table Moutain

D’a­près le Lone­ly Pla­net, c’est l’un des plus beaux sites d’A­frique du Sud. On domine Le Cap avec des pay­sages inat­ten­dus. J’a­vais dédié un article à la région du Cap ici.

Et il y a toutes les autres montagnes (et du vin !)

Parce que, oui, c’est en fait très mon­ta­gneux, l’A­frique du Sud, et je n’en avais aucune idée ! Des mon­tagnes brutes, sèches, abruptes, d’autre plus vertes et douces. Les pho­tos qui suivent ont été prises à Stel­len­bosch, la région connue pour ses vins (et qui, oui, sont très bons !). Je visi­tais les vignes autour de l’hôtel Spier, une bonne adresse si vous pas­sez dans le coin et vou­lez décou­vrir les pro­duc­tions viti­coles locales. Faites aus­si un saut chez Charles Fox, un petit pro­duc­teur très gentil.

Il y a Durban

Dif­fi­cile de défi­nir Dur­ban tant les ambiances s’y mélangent. On se sent un peu par­tout à la fois, quelque part en Flo­ride, en Asie, en I^nde. Les mar­chés colo­rés, l’am­biance « ville bal­néaire », lieux hup­pés et quar­tiers popu­laires, c’est la Rain­bow Nation dans toute sa splen­deur, et c’est bou­gre­ment agréable de s’y promener.

Il y a des petits coins de paradis

Comme Groot­bos, une réserve pri­vée pro­po­sant plu­sieurs types d’hé­ber­ge­ment où tout est mis en oeuvre pour un séjour en har­mo­nie avec la nature : des visites avec des guides bota­nistes ou orni­tho­logues, des repas divins, des brunches sur la ter­rasse avec vue...

Et il y a des lieux incongrus !

Old Mac­dad­dy Luxu­ry Trai­ler Park, c’est le nom de cet endroit com­plè­te­ment bar­ré. De grosses cara­vanes vin­tage dis­po­sées à flan de col­line, et cha­cune déco­rée selon un thème dif­fé­rent. Cer­taines font réfé­rence à la culture sud-afri­caine, d’autres sont roman­tiques, drôles, dingues. Dor­mir dans un lit ring de catch, what else ?

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Mon matériel photo sur ce voyage

Sac Man­frot­to Bum­ble­bee – Appa­reil reflex Canon 5^d mark II – Objec­tif Canon 16 – 35 II – Objec­tif Tam­ron 150 – 600 – Objec­tif Canon 50 1.4 – Filtres dégra­dés LEE

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Pour aller plus loin sur l’Afrique du Sud

Voya­geurs du monde pro­pose une série de pod­casts : Radio Voya­geurs. L’une des émis­sions réunit Georges Lory, Denis Gar­ret, Fabrice Daboui­neau, Jean-Fran­çois Rial et Michel-Yves Lab­bé autour de Valé­rie Expert. Ils y déve­loppent l’i­dée que l’A­frique du Sud a beau­coup plus à offrir que les safa­ris : culture, gas­tro­no­mie, œno­lo­gie et bonnes adresses hors des sen­tiers battus !

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Ce voyage est issu d’une invi­ta­tion de l’Office de Tou­risme d’A­frique du Sud, dans le cadre de la cam­pagne #Meet­Sou­thA­fri­ca. Néan­moins, je reste libre dans mes choix éditoriaux.