100% photo : Le Cap, ses manchots, les montagnes et l’océan

Quand on regarde la carte de l’A­frique du Sud, on se demande un peu pour­quoi quel­qu’un, un jour, a déci­dé de construire une ville ici, coin­cée entre l’o­céan et ces mon­tagnes qui obligent la ville à s’é­ta­ler en forme de crois­sant. Puis, on visite Le Cap et on se dit que ouais, en fait, on est plu­tôt pas mal, coin­cés entre l’At­lan­tique et Table Mountain !

La ville de Cape Town est vrai­ment agréable. Le front de mer, sa plage, son petit port bor­dé de bou­tiques et res­tau­rants... Puis le centre, sa longue rue jalon­née de très beaux bâti­ments. Enfin Bo-Kaap, le quar­tier indo-malais aux mai­sons si colo­rées. Ma visite éclair du Cap ne m’a per­mis qu’un trop rapide aper­çu de ses zones urbaines. Juste le temps de faire quelques pho­tos mal cadrées depuis un bus mais une chose est sûre, c’est le genre de ville où j’i­ma­gine aisé­ment reve­nir poser mon sac à dos, pour prendre le temps de flâ­ner et de décou­vrir les secrets de chaque quartier.

Surplomber Le Cap à Table Mountain

Table Moun­tain est l’ac­ti­vi­té tou­ris­tique imman­quable pour tout voya­geur au Cap. Pour­quoi ? Et bien pour la vue.
Et puis, je ne sais pas vous, mais per­son­nel­le­ment, quand je vois des mon­tagnes depuis chaque rue du centre-ville, hé bien j’ai envie d’al­ler y faire un tour. Et là, il est très aisé de s’y rendre : un télé­phé­rique vous dépose au som­met ! (A noter qu’il sem­ble­rait que la queue pour mon­ter soit par­fois longue.)
Une fois en haut, on peut véri­fier que la mon­tagne de la Table porte bien son nom, et mar­cher sur des sen­tiers plats, pour des pro­me­nades en quête des meilleurs points de vue.

Rencontrer les Manchots du Cap

Vous vous en dou­tez, j’at­ten­dais avec impa­tience d’al­ler voir ces petits ani­maux qui ont élu domi­cile sur une plage dans la ban­lieue du Cap, à quelques mètres des habi­ta­tions : Boul­ders Beach. L’es­pace est amé­na­gé avec des pon­tons de bois pour tenir les visi­teurs à dis­tance, ou tout du moins que nous ne détrui­sions pas les nids. Car s’ils peuvent sem­bler nom­breux à cet endroit, l’es­pèce est en fait mena­cée, entre pol­lu­tion et sur-pêche qui les oblige à aller tou­jours plus loin. Pre­nez un stade de foot, n’im­porte où dans le monde, et comp­tez les spec­ta­teurs : ce sera tou­jours plus que la popu­la­tion totale des man­chots africains.

Ain­si, sur place, ils essaient de favo­ri­ser la construc­tion de nids, pro­po­sant des abris déjà fabri­qués, essayant de pro­té­ger au maxi­mum l’en­vi­ron­ne­ment de cette petite colo­nie. Mal­heu­reu­se­ment, il y a de grandes chances pour que ce soit insuffisant...

Regarder l’horizon depuis le Cap de Bonne Espérance

Que font ces babouins au milieu de mes pho­tos du Cap ? Hé bien ils sont connus comme « les babouins du cap ». Ins­tal­lés dans le parc qui englobe le cap de Bonne Espé­rance, ils ont pris l’ha­bi­tude de venir cher­cher à man­ger dans les sacs des tou­ristes, voire d’ou­vrir les portes des voi­tures... Voir les babouins est donc habi­tuel lors­qu’on se rend ici. Heu­reu­se­ment, celui-ci s’est conten­té de fleurs !

Mon matériel photo sur ce voyage

Sac Man­frot­to Bum­ble­bee – Appa­reil reflex Canon 5^d mark II – Objec­tif Canon 16 – 35 II – Objec­tif Tam­ron 150 – 600 – Objec­tif Canon 50 1.4 – Filtres dégra­dés LEE

Ce voyage est issu d’une invi­ta­tion de l’Office de Tou­risme d’A­frique du Sud, dans le cadre de la cam­pagne #Meet­Sou­thA­fri­ca. Néan­moins, je reste libre dans mes choix éditoriaux.