Avant, je n’aimais pas trop les hybrides. Mais ça, c’était avant.
Bon, en vrai, je pensais que c’était bien sur le papier mais qu’il faudrait encore du temps pour que ça soit vraiment convainquant. La gamme d’objectifs disponibles reste réduite, mais les résultats sont par contre parfaitement à la hauteur. En bref, je sais maintenant que l’hybride peut réellement être une alternative crédible au reflex (et de nombreux professionnels y sont passés, d’ailleurs).
J’avais déjà testé le E‑M10 sur une demi journée. Ça c’était révélé prometteur mais il était frustrant de ne pas pousser l’essai plus loin. Difficile de se faire un avis sur un appareil quand on ne l’a en main qu’une demi-journée. Alors j’étais contente de tester la version au dessus, l’OM‑D E‑M1, en Juillet, au Canada, surtout avec un objectif bien meilleur, le 12 – 40mm f/2.8.
Avant toute chose, voici quelques images, prises au fil du voyage :
J’ai donc testé l’OM‑D E‑M1, couplé à un objectif 12 – 40mm f/2.8 pendant deux semaines à travers le Canada. Au programme, il y a eu de la canicule, de la pluie, et du sable : parfait pour vérifier qu’il est bien tropicalisé !
J’ai shooté en RAW, principalement avec le mode Priorité à l’Ouverture, et développé les images de la même manière que je travaille celles issues de mon reflex, avec Camera Raw.
La prise en main
J’ai franchement galéré les premiers jours. D’une part parce qu’avoir ses habitudes sur un boitier vous rend tout perdu quand vous changez de constructeur (genre mettez-moi un boitier Nikon dans les mains, je ne saurai pas quoi en faire !), et d’autre part parce que certaines fonctions ne sont pas intuitives. Enfin, pour la canoniste que je suis. Oui, j’avais l’impression d’être une vieille dont on a changé les horaires de bus, toute paumée avec mon hybride dans les mains, à chercher bêtement comment faire des trucs tout simples !
Ainsi, même si ça concerne l’objectif et non le boitier, j’ai longtemps cherché comment passer d’une mise au point manuelle à une mise au point automatique, avant de comprendre qu’il suffisait de tirer ou pousser la bague de mise au point. Et ça, c’est vraiment une super idée, parce qu’on passe rapidement d’un mode à l’autre, sans chercher le bouton. Sauf que, quand on ne le sait pas, on cherche naïvement et longtemps le petit bouton. Et c’est un long moment de solitude, quand même. Pour autant, la mise au point manuelle de l’E-M1 est très bien pensée : selon les paramètres, le viseur montre une version zoomée de la photo, avec les détails en surbrillance, idéal pour les gens qui n’ont pas une très bonne vue. J’avais pris l’habitude de ne jamais faire confiance à mes yeux, mais là, c’était finalement possible !
De la même manière, j’ai mis du temps à m’habituer à l’écran qui n’est tactile que pour certaines fonctions (le WiFi ne se trouve pas dans les menus, par exemple), et eu du mal à trouver certains réglages, comme les ISO, pas si bien cachés mais que mes yeux ne voulaient pas voir, les cherchant au même endroit que sur mon 5dII. Bref, le temps d’adaptation m’a paru assez long !
Enfin, s’il y a une chose à laquelle je n’ai pu me faire, c’est au rendu des images sur l’écran LCD. C’est probablement une affaire de réglages dans lesquels je n’ai pas pris le temps de fouiller, mais l’écran affichait des images ultra saturées et ultra contrastées qui ne laissaient rien présager de bon quant aux informations contenues dans les tons clairs et sombres. En réalité, j’ai compris plus tard que l’appareil affichait les jpeg pris en même temps que les RAW, ces derniers étant finalement tout à fait neutres et exploitables.
Voilà par exemple un jpeg issu de l’appareil face au jpeg que j’ai publié sur ce blog (retravaillé à partir du RAW, donc) :
Quand vous voyez la première image sur l’écran de l’appareil photo (qui en plus est bien lumineux...), ça fait un peu peur !
Du plaisir de l’appareil léger
Pour autant, une fois pris en main, j’ai eu plaisir à me délester de mon gros reflex dès que je n’en avais pas réellement l’utilité (c’est-à-dire quand je prends l’appareil sans conviction, « au cas où », comme pour les sorties du soir), et son aspect léger et solide a rapidement été apprécié. Car s’il y a une chose que l’on sent assez rapidement à la prise en main, c’est aussi que la fabrication est de qualité, et que l’appareil est conçu pour nous laisser barouder un peu, sans flipper en permanence !
Ainsi, lorsqu’il s’est agit de faire des photos depuis un canot sur la rivière Yukon, c’est l’E-M1 que j’ai gardé autour de cou, ne craignant pas qu’il se fasse éclabousser. Idem lorsque je suis allée faire des photos des jeunes qui sautent, tous les soirs, dans l’océan, depuis les pontons de Shédiac, et que je ne voulais pas les effrayer avec un appareil trop gros, ou lorsque, dans le nord du Nouveau-Brunswick, je passais l’après-midi sous le cagnard, à plus de 42°C, complètement assommée et sans envie de porter du matériel trop lourd, ou encore lorsque le téléobjectif était vissé sur mon reflex et que j’avais envie d’un plan large. Enfin, lorsqu’il pleuvait, tout simplement, pour faire des photos sur lesquelles on ne voit pas le crachin mais sans avoir peur d’un appareil qui ne se rallume pas (ça m’est arrivé il y a quelques années...).
Au final, je me suis rapidement retrouvée à l’avoir en bandoulière en permanence, ne lui préférant le reflex que pour les photos que je ne voulais vraiment pas rater (difficile de faire confiance à un appareil qu’on vient de rencontrer quand il s’agit de son travail). Sur l’ensemble du voyage, il s’est avéré agréable à utiliser (passée la période de prise en main...) avec des petits détails très sympathiques.
Les petits plus de l’E-M1
J’ai apprécié la possibilité de le connecter à un smartphone (idéal pour les blogueurs qui aiment animer leur compte Instagram en direct). On peut ainsi utiliser le smartphone comme télécommande, en visualisant directement le cadrage sur le téléphone, mais aussi récupérer les photos grâce à une seule application d’où l’on gère tout.
L’écran orientable est également un gros plus, qui permet de ne pas s’allonger par terre quand on veut faire une photo au raz-du-sol, où quand on porte l’appareil à bout de bras parce qu’on est trop petit. Je me revoyais, une semaine plus tôt, allongée par terre sur une plage du nord de l’Allemagne, protégeant mon reflex de la tempête de sable que j’essayais, tant bien que mal, de photographier. Avec l’E-M1, d’une part, je n’aurais pas eu peur que le sable endommage l’appareil, et d’autre part, je me serais contentée de m’accroupir, grâce à l’écran.
Enfin, la montée en ISO est loin d’être honteuse, le rendant plutôt polyvalent, et le mode HDR m’a très honnêtement surprise. Je l’ai testé par curiosité, avant de finalement l’utiliser sur certaines images lorsque les conditions lumineuses n’étaient pas favorables. Le rendu est très léger, juste ce qu’il faut pour garder un petit peu de matière dans les tons extrêmes, loin des HDR criards que j’imaginais.
Aquarium du Nouveau Brunswick : f/2.8 – 1/250 – ISO16000 (non, y’a pas un zéro en trop)
HDR sur un phare du Nouveau Brunswick : f/6.3 – 1/1000 – ISO 200
Est-ce que je pourrais abandonner mon reflex pour l’E-M1 ?
Au vu du confort de l’hybride, j’aurais pu être tentée. Pourtant, je ne peux le voir que comme un appareil de complément.
Même s’il est léger, pratique et agréable à utiliser, il a un gros point négatif pour la voyageuse que je suis : sa batterie se vide très rapidement, même en désactivant l’écran, même sans utiliser le WiFi. Il m’arrive souvent de ne pas avoir accès à l’électricité pendant plusieurs jours et, même si j’ai toujours plusieurs batteries de rechange par sécurité, je sais que j’ai toujours toute la marge nécessaire. Or, l’E-M1 demandait à être rechargé tous les deux jours. A moins d’investir dans une bonne demi-douzaine de batteries, il est donc impossible de partir sur un trek en autonomie avec lui. Mais pour des vacances où l’on rentre à l’hôtel chaque soir, ce pourrait être le compagnon idéal !
Et je dis bien vacances, car outre la batterie, je continuerai de privilégier mon reflex pour les voyages professionnels où j’ai besoin d’assurer un certain rendu.
Par exemple, vous avez ci-dessous deux photos prises à quelques secondes de différence, uniquement pour le test. J’aime beaucoup intégrer le soleil dans mes photos et j’avais déjà remarqué que c’était difficile d’obtenir quelque chose d’esthétique avec les hybrides, quel que soit l’objectif.
Les deux photos ont été prises à f/8. Sur mon 5dII, j’obtiens une étoile avec un flare esthétique (ou tout du moins à mon goût), sur l’E-M1 on voit bien une grosse boule blanche en guise d’astre solaire ! Et j’ai obtenu des résultats similaires sur toutes mes tentatives, impossible de jouer avec sur soleil sur l’E-M1, exception faite des photos prises pendant les golden hours, ces moments où le soleil est suffisamment bas pour donner une belle étoile tant sur le reflex que sur l’hybride.
Ce point de détail, ajouté à tous les autres, fait que je ne pourrais décidément pas laisser le reflex à la maison dans l’immédiat ! Mais je pourrais conseiller cet hybride pour des mordus de photographie qui n’en ont pas pour autant un besoin professionnel, ou sont moins relou que moi.
28 commentaires
merci pour ce test détaillé. On voit que t’as bien galéré lol, maos je te comprends, moi aussi tu me mets autre chose qu’un Canon et je suis à la rue haha. ^_^
C’est assez pathétique, parce que les réglages restent quand même globalement les mêmes ! ^^
Sympa, cet article ! Je suis comme toi, très dubitatif sur les hybrides, et toujours accro à mon reflex malgré les kilos à transporter. Le point le plus négatif pour moi, c´est le viseur électronique, dont les premières versions étaient totalement catastrophiques pour qui a l´habitude d´un bon viseur optique. Tu n´en parles pas dans ton papier, quelle est ton opinion sur celui de l´OM‑D ?
Merci pour ce superbe retour. Ça va être encore plus dur pour moi de choisir mon prochain appareil...
Je prépare un article qui t’aidera peut-être, pour le mois prochain 😉
Moi c´est fait , un sony nex 5 + Objectif Sonnar T f 1,8 24 mm Zeiss , enchantée , et le sac à dos 2 fois + léger . Good ......
Merci pour ton article sur les hybrides ! Je viens de faire l’aquisition du Sony Alpha 6000 après avoir discuté avec des professionnels de la photo à plusieurs reprises. Pour l’instant j’en suis plutôt contente mais le vrai test se fera dans une semaine en Floride et surtout en Islande en mars. On verra s’il tient ses promesses surtout pour la non professionnelle que je suis...
L’important, c’est qu’il te plaise, que tu prennes plaisir à déclencher, et que tu sois contente du résultat. Et en Islande, difficile de rater totalement des photos !
l’a6000 est un bon appareil j’imagine que ça fait pas d’aussi belles photos qu’un 5d mais le fait qu’on puisse règle la photo avant de la prendre et un sacré atout et le tout manuel prend tout son sens avec un hybride
voici une galerie pour ce qui est des images en basse lumières https://www.flickr.com/photos/fleuryjeanpascal/sets/72157645944109977/
Semblerait que les Sony a7 (r/s) sont devenus des sérieux concurrents avec leur capteur fullframe et leur qualité d’image excellente. Mais bon changer de système une fois que tu t’es investie dedans est assez difficile.
Je crois que pour des gens comme toi et moi, ce serait plus de l’ordre du complément. En gros, choisir le reflex ou l’hybride selon les voyages et les besoins. Sauf que si tu prends l’hybride, tu vas passer le voyager à regretter le reflex resté à la maison en te focalisant sur les photos que tu loupes (et inversement) (enfin, je me connais, je sais que c’est ce qu’il se passerait dans ma tête !)
Clairement , un super bon choix. Ma fiancée à le nex‑6 avec zeiss 24mm et c´est un choix du tonnerre, en terme de vidéo et de photo. Après certains avantages et désavantages légers en comparaison avec un dslr 🙂
Seuls les ********* ne changent pas d´avis. Après avoir fait l´acquisition d´une Fujifilm X‑e1 en second boitier, j´ai vendu mon reflex au profit d´un fujifim X‑T1 est je ne le regrette pas le moins du monde. J´ai également eu l´occasion de tester E‑M1 et son auto-focus m´as littéralement scotché.
J’avoue que jamais je ne reviendrais dans le monde du reflex depuis que j’ai acheté ce boitier et les optiques f2.8 qui vont avec. Le poids et l’encombrement étaient les facteurs décisifs pour moi. Bien que je passe beaucoup de temps à prendre des photos en voyage, je ne voulais plus avoir à transporter tout ce barda comme je l’ai fait très (trop) longtemps, avec même un pied du temps de l’argentique ! J’aime voyager léger donc il me fallait un plan B mais avec les premiers modèles d’hybrides, il y avait toujours un truc qui clochait.
Le viseur électronique ne t’a pas gênée ? Certains semblent avoir beaucoup de mal à s’y faire et c’était ma grande crainte avant de sauter le pas. Mais finalement, j’y vois plus d’avantages que d’inconvénients. Toi, avec ton full frame, tu as évidemment un beau gros viseur, mais dès lors qu’on descend dans la catégorie des reflex APS, même avec de l’APS « haut de gamme », on a un viseur certes optique, mais qui semble tellement « étroit » en comparaison de celui de l’EM1 (surtout pour un porteur de lunettes). Bref, j’ai rarement été aussi satisfait de mon matériel photo en fait, c’est l’essentiel !
Olympus et Fuji (avec le XT1) sont les deux qui proposent à mon sens ce qu’il y a de mieux en terme d’hybrides haut de gamme aujourd’hui. Sony et Pana ont des trucs pas mal, mais la gamme optique Sony est assez décevante sur leur monture hybride.
Prendre des photos avec le soleil dans le cadre n’a jamais été quelque chose de très naturel, mais certaines de tes photos m’avaient convaincu de la pertinence de ce choix. Mais, je confirme, ça ne marche pas très bien avec l’EM1 !!
Perso, ça fait un moment que j’ai adopté un hybride. Pas l’olympus, mais celui de Sony : le NEX 7. En plus d’abriter une vraie qualité Reflex, il est plus facilement transportable en voyage, et plus discret pour prendre des photos !
Merci pour cet article très critique et objectif. Je suis passé à l’hybride il y a un an (Sony NEX 6) et en suis véritablement enchanté. Je voyage beaucoup et le poids + compacité de ce petit bijou de technologie sont imbattables quand on n’a qu’une valise « cabine » pour transporter tout son nécessaire. Seul un problème à déplorer avec la fonction cinéma (j’ai sans doute filmé trop longtemps d’affilée).
Ce qui devient vraiment embêtant, en réalité, ce sont les objectifs complémentaires à transporter, qui ont gardé, eux, un volume disproportionné. On finit tellement par s’habituer à un appareil polyvalent tout compact qu’on est tout perdu quand il faut changer d’optique !
Merci pour cet article qui fait la synthèse entre test technique et expérience personnelle ! En tant que blogueuse professionnelle, je passe mon temps à faire des photos, et donc à trimballer mon reflex partout... et à me faire mal au dos ! Je cherche donc un appareil compact mais performant, et je dois dire que l’E-M1 me fait sérieusement de l’oeil, notamment pour ses fonctions wifi, géniales pour Instagram !
Merci pour cet article qui fait la synthèse entre test technique et expérience personnelle !
Très bon retour de terrain. Pour moi perso je ne vais pas garder mon reflex et entamer ma reconversion vers le monde hybride et peut-être avec un OM‑D...
Bonjour,
Merci pour cet article qui résume bien les besoins de chacun. Je ne suis pas pro et j’ai les épaules bien fatiguées lors de mes treks. J’ai donc succombé au charme des hybrides. Parti du bridge en passant par les excellents Lumix GF/GX. J’ai finalement adopté un Sony A 6000 avec un 24 mm et un 16 – 70 mmf4
Heureux et après 5 ou 6h de marche, mes épaules disent merci.
Une finition » tout temps » comme l’Olympus serait un grand plus.
Bonne route à tous !
Il faut se rendre à l’évidence et vivre avec son temps, fini de se trimbaler chargé comme un âne... L’OM-D-EM1 et tout simplement une révolution dans le monde de la photo et tout est étudié pour que l’on se dirige vers les hybrides. La qualité est bel et bien au rendez-vous et c’est le but pour un photographe. Des boîtiers et objectifs entièrement tropicalisés et de bonne qualité... perso j’ai testé une panoplie de gros reflex (ténors de la photo) aujourd’hui ils font partie du passé car déjà égalés et même dépassés par Olympus et Fujifilm. Certes on peut toujours chercher la petite bête qui ferais défaut aux hybrides mais alors cherchons la aussi dans le camp des gros reflex... Quant au fabricants de télévisions Pana et sony... c’est mieux qu’ils se dédient aux « filmage »... Quel soulagement ces hybrides!!!
Salut,
Superbes photos que voilà, moi qui n’ai pas (encore) pris le temps de voyage plus pour photographier des choses plus variées, je trouve que l’hybride s’en sort super bien. Je rejoins Francesco et j’en viens à la même conclusion que toi, à savoir que j’ai l’hybride toujours sur moi qui rentre dans n’importe quel sac à dos (j’ai un Canon SX510) et je prends le réflexe qui est énorme avec sa sacoche et compagnie pour les séances plus sérieuses, notamment à cause de la fâcheuse tendance qu’a mon hybride à cramer toute photo prise dans l’urgence, en automatique. Encore merci pour toutes les belles photos de ton blog.
Merci pour cet article génial, je suis à la recherche d’un hybride pour parti aux OUEST USA en roadtrip avec des haltes de bike à MOAB. J’hésite entre le Fujifilm X‑T10 et l’olympus DEM1 ou M10 ? Et ne sais pas trop quel objectif prendre choisir pour être opérationnel las-bas...?
J’ai abandonné le D600 et ses gros objectifs pour un OMD EM1 et la gammes d’objectifs pro d’Olympus : 4 – 14, 12 – 40, 40 – 150 et l’extraordinaire 300ƒ4. Je voyage beaucoup et je ne regrette pas mes full frame. J’ai aussi un boitier Lumix G8 qui est stabilisé et qui complète l’EM1.
bonjour,
j’ai un 5D mark III depuis un an mais j’utilise aussi bcp mon fuji xt1 même parfois en photos de concerts avec un objectif 27mms ! Quand on connait les contraintes on va parfois très loin ! merci pour ton blog et tes articles
1160 route de grasse
le Riviera Park B2
Salut !
Je viens de le lire votre article qui date de quelques années. Je serais curieuse de savoir si vous avez depuis changer d’idée sur les hybrides ( mirrorless) Mon mari et moi sommes en tour du monde et voyageons avec OMD E‑M10 Mark II, OMD E‑M5 Mark II et 3 lentilles :
Lentille 14 – 50mm/ Lentille 45 – 150mm/ Lentille 75 – 300mm . Plus facile de transporter, plus léger et pratique.
Vous en pensez quoi ?
Bonjour Madame Oreille,
Voilà plusieurs mois que je parcours avec passion ton blog pour tes conseils toujours avisés et précieux et surtout tes magnifiques photos qui me donnent à chaque fois envie de prendre mon sac à dos et de partir en voyage. Je me retrouve dans ton article. Je possède un 6DII (et un 16 – 35 f4, toutefois, que je chéris également !). Périple en moto de 3 semaines à travers l’Europe duquel je rentre de quelques jours, pas de place malheureusement pour mon appareil. Je me suis laissée tenter par un hybride chez Fuji avec un objectif en kit. J’ai failli le renvoyer lorsque j’ai mis mon oeil dans le viseur la première fois. Et comme il me fallait un compromis pour partir, car j’avais prévenu Monsieur, pas de vacances en moto sans appareil photo, je l’ai gardé, j’ai galéré aussi dans les réglages, assez proches de l’argentique je trouve, en me disant que j’allais être frustrée toutes mes vacances. Finalement, sans trop de regret, mais je conserve évidemment mon reflex. Je pense conserver cet hybride en second boîtier (secours, weekend tranquille ou pour voyager de nouveau très léger ... ). Au plaisir de lire d’autres articles et de rêver avec tous ces pays que tu visites et que tu nous partages ! Merci !