fbpx

Oita, le Japon chez l’habitant : à la ferme avec Shizue et Yuzan

par Madame Oreille

Pour notre séjour au Japon, j’ai emme­né ma fille en loge­ment chez l’ha­bi­tant : nous avons tes­té l’ac­cueil à la ferme dans la pré­fec­ture d’Oita.

Ter­mi­nus, tout le monde des­cend. Petite Oreille et moi arri­vons en gare de Yufuin. La foule se presse pour rejoindre la sor­tie. Au fond, j’aperçois nos hôtes pour les pro­chains jours : Yuzan et Shi­zue. Les Tanabe tiennent une grande feuille por­tant nos noms et affichent déjà un large sou­rire. L’é­change est rapide : bon­jour, bien­ve­nue, hoche­ment de tête, petit rire. On les suit jus­qu’à la voi­ture, direc­tion la maison.

Yuzan et Shizue

Oita, Japon

La route nous donne un bel aper­çu des pay­sages des alen­tours. Nous nous trou­vons sur l’île de Kyu­shu, au sud. C’est une pro­vince rurale, par­se­mée de vol­cans et de moyennes mon­tagnes. Grâce à la dou­ceur de son cli­mat, la région est deve­nue un endroit pro­pice au déve­lop­pe­ment de l’a­gri­cul­ture. Rizières en ter­rasses, bien sûr, mais éga­le­ment cultures maraî­chères, agrumes, arbres frui­tiers, thé...
La région est très connue, au Japon, pour ses onsen, ses bains et eaux ther­males. Il y en a par­tout ici !

Shi­zue montre un onsen public à Petite Oreille

L’accueil à la ferme

Au vu du grand nombre de fermes implan­tées ici, il s’est déve­lop­pé un réseau d’a­gro­tou­risme local, avec les pay­sans d’Oi­ta. Les voya­geurs peuvent ain­si séjour­ner quelques jours dans une ferme afin de par­ta­ger le quo­ti­dien d’une famille japo­naise. J’a­dore ce genre d’im­mer­sion chez l’ha­bi­tant avec ma fille. C’est l’oc­ca­sion d’en apprendre bien plus sur la culture japo­naise que dans n’im­porte quel guide tou­ris­tique. On découvre la vie réelle, actuelle. On passe du temps avec des habi­tants qui sont heu­reux de par­ta­ger leur quo­ti­dien. C’est très enri­chis­sant, sur­tout pour un enfant !

Shi­zue et Yuzan ont donc une petite ferme sur les col­lines, non loin de Yufuin, à Oita. Ils tra­vaillaient pré­cé­dem­ment à Fukuo­ka et ont eu envie de chan­ger de vie. Ils ont donc ache­té cette ferme et pas­sé plu­sieurs années à la reta­per avant de quit­ter la grande ville pour venir s’ins­tal­ler ici. Ils pos­sèdent deux bâti­ments. L’un est dédié à l’ac­cueil des tou­ristes, avec plu­sieurs chambres, une grande salle à man­ger, un salon douillet, un petit onsen pri­vé et une cui­sine. L’autre est leur habitation.
Une petite ter­rasse cou­verte sépare et relie les deux bâti­ments. C’est là que se prennent les repas en été, avec une vue plon­geante sur la val­lée. Autour, les mai­sons sont clair­se­mées, entou­rées de champs et d’arbres. Pas de mono­cul­ture, tout le monde cultive un peu de tout.

Ci-des­sus : la ferme des Tanabe, en haut de la colline
Ci-des­sous : la vue depuis la ter­rasse au petit matin, et les alentours

Yuzan et Petite Oreille en pleine récolte :

agrotourisme à Oita, Japon agrotourisme à Oita, Japon agrotourisme à Oita, Japon

Le premier soir

Peu de temps après notre arri­vée, Shi­zue nous pro­pose de la suivre en cui­sine, dans l’autre mai­son. Et c’est par­ti pour un long cours de cui­sine ! Petite Oreille, his­sée sur une chaise, épluche, coupe, taille, émince. Shi­zue lui explique ce qu’il faut faire en japo­nais, puis lui montre. Elles pré­parent toutes les deux nombre de légumes que Petite Oreille n’a jamais vus. Ma fille s’ap­plique. Je la savais capable de res­ter long­temps sur des acti­vi­tés qui lui plaisent, mais je suis épa­tée de la voir ain­si concen­trée sur l’é­plu­chage des pommes de terre grâce à l’ap­proche très péda­go­gique de Shi­zue. Celle-ci prend le temps de mon­trer, la laisse faire des erreurs, puis recom­men­cer. Shi­zue guide peu à peu Petite Oreille pour qu’elle puisse se débrouiller seule.

Je les regarde toutes les deux dans la cui­sine. La connexion est déjà pas­sée ! Elle est là, la magie du loge­ment chez l’ha­bi­tant avec un enfant en bas âge ! D’un côté comme de l’autre, la com­pli­ci­té est évi­dente. Shi­zue prend plai­sir à voir « Petite Oreille-san » repro­duire ses gestes. Et Petite Oreille est aux anges quand Shi­zue lui dit que c’est bien !

On sonne à la porte. Un petit gar­çon entre, sui­vi d’une petite fille. Vêtus de kimo­nos, ils arborent tous les deux des masques faits de car­ton et de gom­mettes. Koh­ta est dégui­sé en dra­gon. Il fait le timide, dans un coin de la pièce. Sa sœur, Miwa, n’est pas plus bavarde.
Leurs parents ne tardent pas à arri­ver. On met les cou­verts, et tout le monde passe à table.

Ce soir, c’est repas tra­di­tion­nel : nous tes­tons le suriya­ki ! Les légumes et cham­pi­gnons pré­pa­rés plus tôt sont dipo­sés dans un cui­seur, pla­cé au centre de la table. Cha­cun se sert, on essaie de goû­ter à tout. C’est un repas convi­vial qui, sur le concept, pour­rait rap­pe­ler nos fon­dues et autres raclettes : la tablée est réunie pour man­ger ensemble.
Ita­da­ki­ma­su !


Les Tanabe et les Inada se connaissent bien. En plus d’être voi­sines, les deux familles ont toutes les deux des fermes dans les­quelles elles accueillent des tou­ristes. Nous appre­nons à nous connaître au fil de la soi­rée. Le couple invi­té, tren­te­naire, a fait le choix de venir dans la région pour une vie plus simple. Yumi­ko était aupa­ra­vant biblio­thé­caire à Fukuo­ka. Elle est pas­sion­née d’illus­tra­tion et des­sine beau­coup. Quant à Ken­ji, il a la par­ti­cu­la­ri­té de par­ler ita­lien. Il a vécu, en effet, 6 mois en Ita­lie, entre un tri­mestre au Mexique et quelques mois en Inde.

Yumi­ko, Ken­ji, Koh­ta et Miwa

Japon en famille japon en famille
Yumi­ko n’est pas venue les mains vides. Dans un grand panier, elle a ame­né une belle col­lec­tion de kimo­nos. Elle a dans l’i­dée d’en mettre un à Petite Oreille. Elle choi­sit l’un des plus beaux, par­mi ceux dédiés aux céré­mo­nies. L’en­fi­ler demande toute une tech­nique. Petite Oreille est toute fière, Yumi­ko a le sou­rire jus­qu’aux oreilles. Quant aux deux enfants, ils rient aux éclats. Shi­zue court cher­cher son télé­phone, Yuzan a son appa­reil pho­to, Yumi­ko aus­si : voi­ci les trois enfants mitraillés de toutes parts, très fiers dans leurs beaux habits !

Une journée avec le Cercle des mamans de la région

Au Japon, la plu­part des mamans arrêtent de tra­vailler quand l’en­fant arrive. L’é­du­ca­tion est une chose impor­tante. Alors pour les enfants qui ne sont pas en âge d’al­ler à l’é­cole, il existe des Cercles de Mamans. Quand Petite Oreille était bébé, j’al­lais plu­sieurs fois par semaine dans des asso­cia­tions où les mamans (ou les autres membres de la famille hein, mais dans les faits, c’est tou­jours les mamans...) se réunis­saient pour papo­ter pen­dant que les enfants jouaient ensemble. Ain­si, avant l’é­cole, les petits apprennent tout de même à côtoyer d’autres enfants, tan­dis que les mamans peuvent gar­der un sem­blant de vie sociale mal­gré l’i­so­le­ment qui frappe toutes les mères au foyer. Il n’est donc pas sur­pre­nant que ce genre de réunions ait lieu par­tout dans le monde. Mais la ver­sion japo­naise est très dif­fé­rente de ce que j’ai pu connaître en France.

Tout le monde s’est donc retrou­vé chez les Inada au petit matin. Après une rapide pré­sen­ta­tion, la dizaine de mamans pré­sentes a enta­mé une comp­tine à gestes. C’est le rituel à chaque réunion, on com­mence tou­jours en chan­sons. On a posé les sacs devant la mai­son (je vous ai dit que per­sonne ne ferme à clef ici, tel­le­ment y’a aucun pro­blème de sécu­ri­té ?) et on est par­ti en petite ran­don­née, au milieu des champs. A la vitesse des enfants, on a mar­ché dou­ce­ment, en les lais­sant ramas­ser des fleurs, grim­per, explo­rer. Tout le petit groupe s’est ensuite réuni autour d’une source. L’eau y était belle, les enfants ont com­men­cé par boire. Puis mettre les bras dans l’eau. Et puis vous devi­nez la suite, y’a eu quelques pan­ta­lons mouillés. C’est là que j’ai com­men­cé à com­prendre le cœur même de l’é­du­ca­tion à la japo­naise : la liber­té. Les enfants expé­ri­mentent par eux-mêmes. Tant qu’ils ne se mettent pas en dan­ger, les mamans laissent faire.

agrotourisme à Oita, Japon

Et ce goût pour la liber­té et l’ex­pé­ri­men­ta­tion était tout aus­si pal­pable dans la suite des acti­vi­tés : les enfants ont pré­pa­ré eux-mêmes le repas de midi. Ils avaient tous entre 2 et 4 ans, mais se débrouillaient très bien. Et dès 2 ans, ils étaient capables de tailler les légumes avec beau­coup de sérieux et de s’oc­cu­per du feu. C’est, au final, une édu­ca­tion faite de sou­rires et d’en­cou­ra­ge­ments. Les enfants sont pous­sés à l’au­to­no­mie, et tant pis s’ils font des erreurs.

Japon en famille

dormir chez l'habitant à Oita dormir chez l'habitant à Oita
Pen­dant le repas, j’ai pu dis­cu­ter un peu plus avec les mamans. Des femmes brillantes et culti­vées pour qui cette vie est un choix. Une seule d’entre elles est ori­gi­naire d’Oi­ta, toutes y sont venues ou res­tées par choix, aspi­rant pour leurs enfants à une vie loin de la ville.
Il y avait Hon­da, qui a fait ses études dans la grande ville d’Oi­ta, et y a ren­con­tré un viet­na­mien, son futur mari. Elle ne pen­sait pas res­ter à la cam­pagne, et pour­tant, deve­nue maman, elle n’en­vi­sage plus de repar­tir. Voir sa fille cou­rir au milieu des champs semble être la chose la plus impor­tante pour elle.
Je dis­cute aus­si avec Mari­na, qui a tra­vaillé deux ans à Nai­ro­bi avec les gamins des rues. Elle parle ain­si mieux swa­hi­li qu’an­glais. Enten­dant par­ler du Kenya, Ken­ji n’a eu qu’une ques­tion : « est-ce que le riz y est bon ? »

Après le repas, nous avons pour­sui­vi sur des acti­vi­tés créa­tives : lec­ture d’his­toires, ate­lier musi­cal avec des chan­sons, des comp­tines, de la cho­rale, puis ori­ga­mi et enfin pré­pa­ra­tion du goû­ter. A la fin de la jour­née, tous les enfants étaient cou­verts de farine, de sucre, ou de taches diverses. Quant aux mamans, j’ai com­pris pour­quoi elles portent toutes des tabliers par-des­sus leurs habits ! Mais ce que j’ai rete­nu, et qui m’a le plus sur­prise (même si ça n’est pas si sur­pre­nant, rétros­pec­ti­ve­ment) c’est que, pen­dant toute la jour­née, avec une dizaine de mamans et autant d’en­fants, hé bien il n’y a eu aucun cri. Aucun enfant n’a hur­lé, aucune maman n’a gron­dé. Tout s’est pas­sé dans le calme et la bonne humeur.

kyushu en famille kyushu en famille kyushu en famille kyushu en famille kyushu en famille kyushu en famille kyushu en famille hébergement chez l'habitant à kyushu hébergement chez l'habitant à kyushu

La fois où Petite Oreille a fait sonner le gong du temple

Ce n’est pas un jouet, c’est le gong du temple. L’ha­bi­tude est de le faire son­ner une fois, à heure pré­cise, tous les jours. On l’en­tend dans toute la val­lée. Mais ce jour-là, il a son­né plu­sieurs fois, et même pas à l’heure ! Eh, oui, Petite Oreille a trou­vé ça très drôle.

Nous étions chez Shi­zue et Yuzan depuis plu­sieurs jours et ce drôle de bruit nous intri­guait toutes les deux. J’a­vais donc deman­dé à nos hôtes ce qu’é­tait ce gros DONG. Ils nous avaient expli­qué qu’il pro­ve­nait du temple, au vil­lage, sur le ver­sant oppo­sé. Et je crois que c’est à cet ins­tant qu’ils se sont dit qu’ils allaient nous emme­ner le voir le lendemain.
Nous sommes par­tis au pas de course. Non seule­ment parce qu’il fal­lait être à l’heure au temple pour voir le gong au moment où il reten­tit, mais aus­si parce que Petite Oreille cou­rait devant, rigo­lant à gorge déployée, pour­sui­vie par une Shi­zue en pleine forme.

Nous sommes arri­vés au temple à l’heure. Nous avons atten­du, sage­ment. Mais per­sonne n’est venu son­ner le gong. Le gong, c’é­tait en fait une grosse cloche, qui se trouve devant le temple et contre laquelle on pousse un lourd maillet en bois.

Mais Shi­zue n’a­vait pas envie d’être venue pour rien : elle est donc allée frap­per à la porte de la petite habi­ta­tion atte­nante, avec Petite Oreille dans les bras. Une dame âgée a ouvert et Shi­zue a dicu­té avec elle. Je n’ai, bien sûr, stric­te­ment rien com­pris, mais il y avait des sou­rires. La dame est alors allée jus­qu’au gong. Elle a tiré le maillet, puis l’a pous­sé dans un DONG sonore.
Nous étions tous ravis, j’ai remer­cié et Petite Oreille a sor­ti son plus bel « ari­ga­to ». Et voi­là que cette dame nous pro­pose de faire essayer Petite Oreille. Ça ne se refuse pas ! Ma fille est toute contente et se concentre sur la tâche ardue. Dong, une pre­mière fois. La dame lui demande si elle veut rées­sayer. Quelle ques­tion ! DONG, une seconde fois. DONG, DONG.

hébergement chez l'habitant à kyushu
Petite Oreille aurait pu conti­nuer toute la soi­rée, mais on a quand même arrê­té au qua­trième essai. Les habi­tants de la val­lée auraient fini par se deman­der pour­quoi le gong son­nait ain­si, plu­sieurs fois, en dehors des heures habituelles !

La fois où on a appris à préparer des makis

Le soir pré­cé­dent, Petite Oreille s’é­tait réga­lée avec du pois­son cru dans de la sauce soja, à la sur­prise de la tablée. Alors nos hôtes ont pro­po­sé que nous pré­pa­rions des makis.

Le maki, c’est un clas­sique de la gas­tro­no­mie japo­naise. Et ça demande un cer­tain tour de main. Shi­zue a donc dépo­sé le néces­saire sur la table. Sur la feuille d’algue, il a d’abord fal­lu éta­ler le riz... Fou rire géné­ral parce que bien sûr, le riz gluant reste col­lé sur les doigts plu­tôt que sur l’algue ! Et puis il a fal­lu choi­sir les ingré­dients à dis­po­ser au centre, avant de rou­ler le futur maki à l’aide du petit tapis. Avant de cou­per en tranches le rou­leau ain­si obte­nu. Bref, rien n’est réel­le­ment très com­pli­qué, mais ça demande un peu d’ex­pé­rience pour que tout tienne bien.

À l’heure de la dégus­ta­tion, on ne peut pas dire que Petite Oreille ait vrai­ment fait hon­neur au plat, mais elle a beau­coup fait rire nos hôtes : elle a entre­pris d’é­plu­cher chaque maki qu’elle man­geait, enle­vant minu­tieu­se­ment la feuille d’algue. J’ai bien ten­té de la convaincre de man­ger les makis nor­ma­le­ment, arguant qu’elle mange l’algue lorsque je l’emmène, en France, au res­tau­rant japo­nais, mais la voir faire amu­sait tel­le­ment Shi­zue et Yuzan, qu’ils m’ont deman­dé de la lais­ser conti­nuer ainsi...

Faire de la poterie avec Yuzan

Yuzan pra­tique la pote­rie depuis plus de 20 ans. En venant s’ins­tal­ler à la cam­pagne, il a trans­for­mé sa pas­sion en acti­vi­té pro­fes­sion­nelle. Il réa­lise des céra­miques en tout genre, vais­selle ou déco­ra­tion. Shi­zue réa­lise, quant à elle, les décors minu­tieux, qu’il s’a­gisse de mode­lage ou de for­mer des motifs avec des poin­çons. Leurs créa­tions sont expo­sées par­tout dans la maison.
Yuzan a un grand ate­lier atte­nant à la mai­son, ain­si qu’un grand four, dans un bâti­ment exté­rieur. Il pro­pose aux visi­teurs qui séjournent chez eux de s’es­sayer à quelques tech­niques et Petite Oreille était, bien sûr, ravie de créer quelque chose de ses mains ! En l’occurrence, un abat-jour de déco­ra­tion dans lequel on pour­ra soit glis­ser une ampoule soit poser une bou­gie. Le pot était déjà mou­lé : suf­fi­sam­ment sec pour tenir, mais pas trop pour pou­voir être per­fo­ré. Il a fal­lu des­si­ner la forme de la découpe, dans le bas du pot, puis uti­li­ser les poin­çons. Un bon exer­cice de patience et de minutie !

Quelques photos de plus

Ci-des­sus : Shi­zue et Petite Oreille devant la mai­son. Les fleurs séchées qui décorent l’entrée
Ci-des­sous : les deux familles (et nous !) à table !

agrotourisme à Oita agrotourisme à Oita

Ci-des­sus : Koh­ta en train de se cacher
Ci-des­sous : théâtre d’i­mages par Yumiko

agrotourisme à Oita

Organisez votre séjour chez l’habitant

Dans le ce second article, je vous raconte notre expé­rience avec une deuxième famille, et je vous donne toutes les infos pra­tiques pour venir à Oita, au Japon, et réser­ver votre héber­ge­ment dans une ferme, chez l’habitant !


Ce séjour a été orga­ni­sé en col­la­bo­ra­tion avec l’a­gence Igloo Japan et l’Office de Tou­risme d’Oi­ta.

Poursuivre la lecture vers un autre article..

15 commentaires

Clara 28 février 2019 - 17:04

Les japo­nais sont tel­le­ment ado­rables, c’est tou­jours un moment excep­tion­nel de pas­ser quelques jours avec eux !

Répondre
Madame Oreille 1 mai 2019 - 11:41

Tel­le­ment ! Et on en apprend tel­le­ment plus sur la culture japo­naise ainsi 🙂

Répondre
Jean 1 mars 2019 - 13:40

Superbe article ! Ca donne très envie d’en faire autant !

Répondre
Madame Oreille 1 mai 2019 - 11:41

C’est une super expérience 🙂

Répondre
Ornella 1 mars 2019 - 14:47

Je trouve tel­le­ment mignons les articles où tu pars avec ta fille en vacances

Répondre
Madame Oreille 1 mai 2019 - 11:42

Ahah, mer­ci 😀

Répondre
Jolies Lueurs 21 mars 2019 - 15:37

Cet article est sublime, vrai­ment. J’a­voue qu’a­vec les réseaux sociaux, je prends moins le temps de lire cer­tains blogs et c’est bien dom­mage, car j’ai pleins d’ar­ticles en retard par ici (en même temps, ça me fait aus­si plein de lec­ture en stock !) 

Les ren­contres, l’Hu­main, c’est ce qui change tout dans un voyage. Pou­voir par­ta­ger des bribes de vie quo­ti­dienne avec les locaux, c’est une expé­rience tel­le­ment enri­chis­sante ! Tes pho­tos sont empreintes de dou­ceur et de spon­ta­néi­té, je suis admi­ra­tive de ton tra­vail. Il me semble bien plus dif­fi­cile de cap­ter ces tranches de vie plu­tôt que de pas­ser des heures à com­po­ser une pho­to de pay­sage... Je n’ose pas trop encore faire de por­traits, mais ça vient petit à petit. Bref, c’est un superbe retour d’ex­pé­rience que tu par­tages ici et je suis ravie de te lire. À bientôt !

Répondre
Madame Oreille 1 mai 2019 - 11:43

C’est vrai que c’est plus dif­fi­cile. Ça demande plus de temps, plus d’im­pli­ca­tion. Mais ça rend le voyage bien plus agréable, de créer ces liens 🙂

Répondre
Cécile Dupire 23 mars 2019 - 11:42

Bon­jour, quel bel article !! Nous par­tons au Japon avec notre fille qui aura un an en octobre 2019, et nous serons notam­ment quelques jours sur l’île de Kyu­shu. Votre récit nous a tel­le­ment enjoué que nous aime­rions aus­si séjour­ner quelques nuits dans la ferme de cette famille. Pour­riez-vous nous don­ner les adresses ? Je vous remercie !

Répondre
Madame Oreille 8 avril 2019 - 13:40

Bon­jour Cécile,
J’ai publié un deuxième article avec les adresses et contacts 🙂

Répondre
mathilde 27 mars 2019 - 22:11

C’est superbe ! Tu arrives à cap­ter des choses tel­le­ment essen­tielles. Pour avoir été au Japon et m’être bala­dé dans les Alpes Japo­naises, je retrouve dans tes pho­tos un peu de mon voyage. Mer­ci à toi et j’ai hâte de voir la pro­chaine publication.

Répondre
Madame Oreille 1 mai 2019 - 11:44

Mer­ci beau­coup Mathilde 🙂

Répondre
perin 23 juin 2019 - 19:21

Bon­jour,

J’ai ado­ré votre petit repor­tage sur l’im­mer­sion dans des familles Japo­naises . Nous serons au Japon en mai 2020 et nous aime­rions vivre la même expé­rience. Nous arri­vons à Tokyo et repar­tons de Kyo­to, pou­vez vous me dire com­ment il est pos­sible d’ar­ri­ver dans leur vil­lage, doit on prendre un avion interne ou est il pos­sible en JR ? Cor­dia­le­ment, Mélanie

Répondre
Madame Oreille 30 juin 2019 - 8:47

Bon­jour Mélanie,

Pour aller chez eux, il faut des­cendre en gare de Yufuin, et le train Fukuo­ka-Yufuin est jus­te­ment très répu­té et appré­cié au Japon ! (Fukuo­ka est acces­sible en Shinkansen)

Répondre
Christine Raffray 9 novembre 2019 - 19:04

Bon­jour, Mer­ci tout d’a­bord pour ce par­tage ! J’en­vi­sage d’al­ler à Kyu­shu et jus­te­ment au sud en Juin pro­chain et je vou­drai pri­vi­lé­gier le loge­ment chez l’ha­bi­tant. De plus je suis aus­si pho­to­graphe et à la vue de vos pho­tos, il me semble que vous n’a­vez pas eu de sou­ci pour pho­to­gra­phier. Est-ce bien le cas ? Vous avez mon mail et peut-être pour­rions-nous cor­res­pondre davan­tage en dehors de cette page ?
Mer­ci par avance. Christie

Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.