J’ai réactivé les commentaires mais je continue de recevoir des questions par mail, grml !
Du coup, pour répondre à l’avance, je rajoute ce petit article, avec quelques adresse set avis qui n’engagent que moi, bien sûr.
Pour aller à Belgrade, j’ai pris le bus. Il y en a un par jour, et il vaut mieux réserver un peu à l’avance, parce qu’ils sont vite pleins (j’ai du repousser mon départ d’un jour, à cause de ça). Ça coûte moins cher de prendre un aller-retour, mais personnellement, je n’ai pris que l’aller : eurolines.
A Belgrade, j’ai dormi à l’Af-terr. Pas de petit déjeuner, mais l’accès à une cuisine, une machine à laver, un ordinateur, une télé. Les sanitaires ne sont pas en très bon état, mais les chambres ne sont pas très chères. Comme les dortoirs étaient remplis de footeux, le personnel (très gentil) m’a conseillé la chambre double. Ça peut être un bon plan, mais ça dépend ennormément des autres clients : la chambre double est la seule à donner sur la pièce commune. Ainsi, la deuxième nuit, je n’ai pas pu dormir parce qu’un petit groupe a joué toute la nuit au flipper sur l’ordinateur, rires et sons à fond. J’étais la seule à râler , les autres chambres étant plus éloignées, et il n’y avait plus personne à la réception. Les boules quiès ne couvrent pas tout...
Pour aller de Belgrade à Sarajevo, j’ai pris l’unique train. Il part le matin vers 8h et arrive en fin d’après-midi. J’ai acheté mon billet à la gare, deux jours avant, sans soucis. C’est peut-être moins vrai à d’autres périodes, mais il était loin d’être plein.
A la gare de Sarajevo, un bureau ressemble à l’Office de tourisme, vu de côté, mais est en fait le bureau de l’agence Ljubicica, qui a des chambres et une auberge de jeunesse. Le dortoir était propre, les douches aussi. Le petit déjeuner assez sommaire (une boule de pain, de la confiture, du thé, et une viande différente chaque jour), mais c’est mieux que rien. Point positif, il y a des casiers avec cadenas dans les dortoirs. Par contre, internet est payant, et cher.
Pour aller à Mostar, on peut, au choix, prendre le train ou le bus. J’ai opté pour le second, à 7h. Il est possible d’en prendre un autre, plus tard, mais ça coupe un peu trop la journée, je trouve. J’ai acheté mon billet la veille ou l’avant veille, je ne sais plus, à la gare. Demandez bien les horaires, car ils ne sont pas écrits sur le billet, idem pour le quai. Pas la peine de chercher un panneau qui récapitulerait tout ça, la gare n’est qu’un grand hall vide, avec un bar et l’agence ! Il est possible que le personnel d’entretien essaie de vous demander des sous si vous utilisez les toilettes : ignorez-les, c’est gratuit.
Pour la Bosnie comme pour la Serbie, j’ai pris les Petits Futés, parce qu’il n’existe rien d’autre, et, bien sûr, j’ai été déçue. Informations incorrectes, approximatives ou manquantes, présentation des logements plus qu’étrange. Par exemple, à Mostar, le guide était élogieux concernant une pension familiale (puzic) : bonne ambiance, bon rapport qualité prix, petit déj. Hé bien je suis tombée de haut : pour le même prix que tous les autres endroits de la ville, j’ai dormi sur un genre de canapé, dans une cuisine qui puait le tabac, sans chauffage, sans volets, et je n’ai ni senti l’ambiance familiale (ambiance taxi parisien, plutôt), ni vu le moindre petit déjeuner. Bref, à éviter.
Pour aller à Dubrovnik, il y a un bus tous les matins. Là encore, le billet s’achète facilement la veille. Sur place, j’ai suivi les conseils du Lonely Planet (qui existe pour la Croatie, youhou) et je suis allée dans la « Youth Hostel » officielle. J’y ai mal dormi parce que quelques personnes ont longtemps fait du bruit dans le hall, mais je pense que ça n’est pas habituel (c’était une colonie de vacances). Gros point noir : les douches n’ont pas de portes, juste un rideau. Il faut donc trouver l’astuce qui permet de garder un oeil sur ses affaires, sans les mouiller, et sans jouer les exhibitionnistes...
Pour aller à l’aéroport de Dubrovnik, il y a une navette qui part de la gare routière pour chaque vol, même tôt le matin (il y a un autre arrêt vers la vieille ville). J’ai acheté mon ticket la veille, au bureau qui est un peu caché derrière l’office de tourisme. Il y a une correspondance à Zagreb, et ça s’enchaîne très bien.