Avant que mes souvenirs ne soient trop flous, je rédige la partie « pratique » de mon voyage en Roumanie. Voyage qui, pour un ensemble de raisons telles que « j’ai pas envie de prendre un avion à Beauvais à 7h du mat » », a commencé en Hongrie. J’ai appris plus tard, sur la route du retour, que le bus qui allait directement en Maramureș et que j’avais cherché en vain toute la première journée, se trouvait en fait à l’aéroport. Résultat, j’ai fait un crochet par Oradea, parce que sur le moment c’est ce qui m’a semblé le plus intelligent. Et je ne le regrette pas : je n’en avais jamais entendu parler, mais cette ville a vraiment du charme. Bref, je garde quelques images pour le futur carnet, et en attendant, quelques infos pratiques.
Budapest, Hongrie
Pour aller de l’aéroport à l’hôtel, j’ai pris le moyen le plus simple : un taxi collectif. Il suffit de se rendre au comptoir dans le hall et de donner l’adresse de son hôtel. Ils m’ont dit que ça me coûterait moins cher de payer mon retour en même temps, mais la navette de l’hôtel était au même tarif... Il me semble que c’était de l’ordre de 10.000 Forint. Le bus pourrait être moins cher, mais se faire déposer directement à la bonne adresse me plaisait bien, pour débuter !
Les hôtels
J’ai réalisé un peu trop tard que je partais pile la semaine du Sziget, et j’ai donc dû, au dernier moment, réserver ma première et ma dernière nuit dans la capitale hongroise. J’ai pris ce qu’il restait d’abordable sur internet... Dans les deux cas, j’ai choisi des hôtels dans l’ultra centre. A noter qu’on vous fera probablement payer une taxe de 2€ par nuit dans la plupart des hôtels.
Pour ma première nuit, je me suis donc retrouvée au Club Apartment Budapest (Utca Veres Pálné 7 – Budapest 1053), pour 29€. Il faut prévenir de son arrivée car ce n’est pas un « vrai » hôtel : la réception est un peu cachée, et pas ouverte à toute heure. Quand la jeune employée m’a fait visiter, elle a rigolé en m’expliquant que j’avais la « mini room », parce qu’effectivement, c’est assez minuscule.
Points positifs : ma propre salle de bain, parties communes avec machine à laver, cuisine et ordinateur (avec un casque micro pour aller sur Skype !)
Points négatifs : mini fenêtre qui donne sur un mur, et il suffit qu’un autre client de l’hôtel décide de faire une lessive à 3h du mat » pour que ça vous réveille. Pas de petit-déjeuner (mais comme on peut cuisiner, ça rattrape !)
Entre amis ou en famille, ce doit être un bon plan puisqu’il y avait au moins deux chambres doubles en plus de ma simple dans l’appartement réaménagé.
Pour ma dernière nuit, il ne restait plus beaucoup de chambres disponibles dans la ville, et j’ai donc atterri au Budapest City Central (Karoly Korut 3/a – Budapest 1075), pour 47,00 €. Ouais, ça fait cher, et c’est pas le grand luxe. Il s’agit également d’un hôtel situé au milieu d’appartements, et celui-ci est vraiment bien planqué. Une petite plaque signale l’entrée de 3/a, puis il faut chercher dans les couloirs, mais le nom change selon les panneaux... On passe d’une cour intérieure à l’autre avant de trouver la petite réception.
La chambre est sombre, exiguë, mais propre.
Pour le petit déjeuner, il faut aller dans un restaurant où on troque un bon contre un sandwich et une boisson chaude. Je m’y suis fait avoir, forcément. N’ayant pas spécialement envie de mozzarella à 8h du mat », j’ai voulu garder le sandwich pour midi et j’ai commandé un croissant. Elle m’a demandé « avec ou sans chocolat ». J’ai dit sans. Je n’avais pas de menu, bien sûr. Je n’ai jamais eu ma boisson chaude, mon croissant était fourré au chocolat, et plus tard j’ai vu que mon sandwich à la mozarella était en fait au saucisson. Et j’ai payé l’équivalent de 1€20 pour le croissant industriel, ce qui m’a mise de mauvaise humeur pour quelques heures. Le tout sans sourire et au milieu de la fumée de cigarette.
Les arnaques
En arrivant au Budapest City Central, j’ai demandé plein de choses à la réceptionniste. Trouver la poste, réserver le taxi pour le lendemain, etc. et elle m’a fait remplir des papiers, payer la taxe, ... Le lendemain matin, en partant, ce n’était plus la même employée, et elle m’a redemandé cette fameuse taxe. Bon, c’est 2€, c’est pas grave, mais par principe, je n’aime ni me faire traiter de voleuse, ni me faire avoir. J’ai eu beau argumenter, elle n’avait qu’une réponse : « vous n’avez pas de reçu ». Comme il y avait d’autres clients, elle a fini par laisser tomber, ayant peut-être peur de perdre tous ses pourboires, mais j’ai retenu qu’il me faudra maintenant demander un reçu dès que je paye quelque chose.
Autre arnaque, un peu plus grosse, et où je me suis tellement bien faite avoir que j’en ai honte : le bureau de change de l’aéroport. Le taux n’y est pas intéressant, mais pour celui qui n’a pas eu le temps et garde encore beaucoup d’argent dans ses poches, c’est toujours mieux que rien. J’ai fait deux erreurs : ne pas compter mes sous avant, et ne pas regarder le ticket. Comme, en plus, je n’arrêtais pas de me perdre dans les conversions, j’ai bêtement fait confiance. Elle a compté les billets, dit un chiffre, tapoté sur sa calculette, et annoncé 35€. Je me suis dit « oh, je fais bien de changer mes sous ». Plus tard, en me demandant comment il pouvait me rester aussi peu que 35€, j’ai regardé le ticket qu’elle m’avait rendu en même temps que mes euros : elle a empoché 27€ dans la transaction... J’étais fatiguée, fin de voyage, et elle avait l’air gentille...
Le train
Je n’ai pris que deux trains, et ils étaient très bien, mais j’ai juste envie de vous dire un mot sur l’achat des billets. Je ne sais pas comment ça se passe dans les autres stations, mais à Keleti, il y a une petite salle un peu à l’écart. Il faut prendre un ticket selon la raison de notre venue, et patienter. Un guichet est dédié aux informations : connaître les horaires, les prix. Ça va assez vite et on repart avec une impression papier sortie du site de la Deutsche Bahn. Par contre, quand on veut acheter un billet, c’est une autre affaire... La salle était remplie de touristes, et j’en ai vu beaucoup stresser, voyant l’heure de leur train arriver, et n’ayant pas leur billet. J’ai même vu un jeune français faire le tour de la salle pour échanger son numéro, suppliant les gens arrivés avant lui de le laisser passer, sans succès : un hongrois lui a dit qu’il n’avait qu’à venir plus tôt.
Je pensais personnellement être très en avance, en arrivant à midi pour un train à 13h30. Mais je n’ai pu monter dans le train que quelques minutes avant son départ... L’accès aux quais étant réservé aux passagers avec billets, il n’est même pas possible de se dire qu’on paiera dans le train, quitte à avoir une amende. Et, d’ailleurs, ces employés ne sont absolument pas coopératifs : mon quai était un peu planqué, en retrait, à l’écart des autres, et aucun n’a voulu/su m’aider à le trouver.
Bref, pour quitter Budapest en train, mieux vaut acheter son billet en avance, ou prévoir de la marge !
Sighetu Marmaţiei
En version courte, Sighet. C’était ma destination finale, une ville tout au nord de la Roumanie, juste à la lisière de la frontière Ukrainienne (j’y suis d’ailleurs allée pour un après-midi). La ville est assez petite et n’a pas forcément beaucoup de charme, mais c’est une bonne base pour visiter le Cimetière Joyeux et le reste du Maramureș.
L’hôtel
En arrivant à Sighet, j’ai commencé par chercher l’auberge de jeunesse dont le Lonely disait du bien. J’ai tourné en rond et en vain avant de me résoudre à rejoindre la place principale où, d’après le guide, se concentraient tous les hôtels. Bon, en fait, il y en a deux. Le premier étant plein et de toute manière bien trop cher, je suis allée l’Hôtel Coroana, le bâtiment jaune ci-dessous, qui donne donc directement sur le centre de la place. Je ne sais pas si j’ai eu de la chance, mais j’ai hérité d’une des deux seules chambres avec balcon, ce qui est toujours agréable. La salle de bain n’était pas de première jeunesse, et les prises électriques à 2cm du jet de la douche me font toujours flipper, mais c’était plutôt spacieux et agréable.
Le petit déjeuner était plutôt destiné à des gens capables de bouffer de la choucroute dès le matin, mais le serveur était vraiment adorable. En plus d’essayer de m’apprendre du vocabulaire roumain, chaque matin, entre deux mots gentils et une plaisanterie, il m’a rapporté du Fanta, suite à ma déception quant à l’absence de jus d’orange... Seul inconvénient, ici aussi on déjeune dans la fumée de cigarette, et je crois que même certains fumeurs auraient du mal à supporter ça aussi tôt, et en mangeant.
Quant au prix de la chambre, je ne le connais pas vraiment. J’ai d’abord payé une nuit à 70 Lei. Le lendemain, je suis retournée payer deux autres nuits, à une nouvelle employée, et celle-ci m’a demandé 160. Quand je lui ai dit que, la veille, la chambre était à 10Lei de moins, elle a sourit et m’a rendu mes sous. Comme je me doute qu’elle ne doit pas très bien gagner sa vie, je ne peux pas lui en vouloir, mais du coup je ne sais pas s’ils font des prix à la tête du client, ou si le prix normal est 70.
Petit détail : pour avoir de l’eau chaude, il faut laisser couler pendant plus d’un quart d’heure...
Les chiens
Oui, parlons-en, des chiens. Soyons clairs : j’ai peur des chiens. J’ai toujours eu peur des chiens. En Bosnie, déjà, j’avais rebroussé chemin parce que j’en entendais un aboyer au loin. En Roumanie, il y a beaucoup chiens errants, comme dans de nombreux pays. La journée, ils sont calmes et dorment sur les trottoirs, rien à craindre. La nuit, je ne m’y aventurerais pas...
Pendant mes balades à vélo dans les villages autour de la ville, je n’ai croisé aucun chien. Ou, tout du moins, aucun chien agressif. J’étais donc plutôt en confiance lorsque j’ai quitté l’hôtel, à 6h du matin, pour rejoindre la gare, persuadée que ces histoires de chiens sauvages n’étaient que des préjugés. Les rues étaient forcément désertes, et le soleil commençait à peine à se lever. J’ai vu un premier chien, endormi au milieu de la rue. J’étais à vélo. J’ai ralenti et fait un écart pour ne pas le réveiller. Il a bondi et s’est mis à courir derrière moi, mais pas de façon « chien qui veut jouer »... J’ai accéléré et crié des trucs du genre « hé, c’est qui le maître, ta gueule, tu arrêtes » d’un ton ferme, comme m’a toujours dit ma mère. Il s’est un peu calmé et nous sommes arrivés à un carrefour... où m’attendaient d’autres chiens. J’ai senti mon cœur accélérer en même temps que mes pédales. J’ai continué à crier des trucs cons en me demandant si ça serait plus efficace en anglais, ou en roumain. Je me retournais pour montrer l’autorité, mais essayais de rester concentrée sur la route. Je ne sais pas ce qu’il se serait passé si je m’étais vautrée lamentablement dans un nid de poule.
Après quelques mètres, ils se sont arrêté et j’ai vu la gare. Je me suis assise quelques minutes, à deux doigts de tomber dans les pommes, et j’ai vu mes futurs compagnons de voyage arriver un à un, à pieds, par le même chemin que moi sans qu’on entende le moindre aboiement de chien. Je crois qu’ils n’aiment pas les cyclistes, mais je n’aurais pas voulu me trouver là sans la possibilité d’être plus rapide qu’eux !
Oradea
Oradea, en Crişana, n’était pas sur mon itinéraire initial. Et pourtant, j’ai eu un vrai coup de coeur pour la ville, une des plus riches de Roumanie. J’y garde deux bonnes adresses, très différentes, mais qui résument finalement assez bien le lieu. L’architecture y est magnifique, même si de nombreux bâtiments semblent souffrir du temps. L’ambiance est à la détente, entre les cafés de la rue principale (une artère piétonne et donc calme), les pêcheurs et les baigneurs le long de la rivière.
L’hôtel
Sur la rue principale, on trouve l’Hôtel Parc. Il est un peu flippant, avec la moustiquaire géante qui recouvre la façade extérieure et son côté un peu défraîchi, mais c’est ce qui fait tout son charme. Pour 49 Rei, on a donc une grande chambre, des toilettes dans le couloir, et un petit lavabo privé. Pas de douche, pas d’eau chaude, mais une ambiance assez indescriptible.
C’est là que j’ai rencontré Armand (sa mère lisait Dumas quand elle l’attendait), qui y travaille, et sa copine, Petra, qui m’a aidée à trouver un bus pour Sighet, en passant moult appels téléphoniques. Rien que pour l’accueil, ça vaut vraiment le coup. Nous sommes ainsi resté toute la soirée à discuter, Petra me conseillant les plus beaux endroits de Roumanie et Armand me parlant d’économie, de l’ère communiste et des problèmes que rencontrent les jeunes roumains : ils n’ont, par exemple, pas les moyens d’habiter ensemble, même avec leurs deux salaires, et restent chez leurs parents respectifs, en attendant.
Bon, les grands couloirs vides pourraient faire un peu peur, mais le côté hôtel fantôme m’a vraiment plu. On a l’impression d’un endroit qui fut luxueux et est maintenant pratiquement à l’abandon.
Le resto
Dans un style complètement opposé à l’hôtel, je suis tombée amoureuse du Lacto Bar, toujours sur la rue principale. C’est branché, et plus destiné à la jeunesse locale qu’aux touristes, même si on s’y arrête quand même pour l’originalité de la déco. Dans l’entrée, trône une voiture américaine, réaménagée en table, où les ados roumains se bousculent. Accrochées au mur, des accumulations d’objets de toutes les époques, et pas mal de vieux journaux. On peut rester longtemps à chercher les petits détails.
Les serveuses sont pour la plupart anglophones, la Roumanie étant un vivier de jeunes bilingues, trilingues, surdiplômés mais sans emploi qualifié ; et la carte n’est pas très typique, mais pas trop chère et avec de bons desserts !
21 commentaires
À Budapest, j’ai dormi dans un ancien couvent transformé en hôtel. Pas cher et accueil super ! C’était en mars 2004, je ne me souviens plus du nom mais je me souviens que c’était près du pont Marguerite et pas trop loin du pont au chaînes.
Par contre, pour communiquer, c’était dur !
Je ne pensais pas qu’il pouvait arriver autant de mauvais coups dans un seul voyage, heureusement qu’il y a des gens comme toi qui servent de « cobayes » pour nous prévenir de ces entourloupes même si j’imagine qu’il en reste encore beaucoup d’inconnues. 🙂
Dis donc, ça fait beaucoup de galères en peu de temps ça !
En Roumanie, ils fonctionnent pas mal à la tête du client comme tu dis. Surtout les taxis, le mieux c’est d’avoir une idée des tarifs avant de partir comme ça tu vois si tu te fais avoir ou pas. Uns des taxis à Cluj-Napoca a voulu me faire payer l’équivalent de 25euros une course qui en valait 5 ! Je lui ai dis que j’allais prendre le bus au bout de la route, et là le prix a chuté... 🙂
A Budapest, si tu as l’occasion d’y repasser je te conseille l’Aboriginal Hostel, c’est central et pas trop cher. Nous on a eu droit au bug informatique pour celui-là : on a payé et eu la cofirmation mais la chambre n’a pas été retenue. Heureusement ils avaient encore de la place ! A part ça, c’est un endroit sympa ! T’as pas eu de problèmes pour te faire comprendre ? J’avais remarqué à l’époque que c’était difficile de trouver des gens qui parlent anglais.
Vous trouvez que ça fait beaucoup de galères ? Ça ne m’a pas choquée plus que ça, sauf la dernière journée à Budapest, où j’ai pratiquement tout enchaîné. Enfin, je n’ai raconté ici que les pépins parce que je me dis que ça peut servir, mais j’ai quand même eu quelques bons moments 🙂
Et puis c’est peut-être le karma : la veille j’ai involontairement fait ma pingre dans un resto. Je me suis arrêtée prendre un dessert en terrasse. Au moment de payer, j’ai regardé le menu, et comme c’était un chiffre rond, j’ai voulu tendre un billet à la serveuse. Elle a refusé, me disant qu’elle m’apportait l’addition d’abord. Je me suis dit que les tarifs du menu n’étaient peut-être pas les bons, mais il y avait le même prix, en gros, sur le ticket. Plus tard, j’ai vu les petites lignes précisant que le service n’était pas inclus et qu’il fallait ajouter 10%...
Sinon, pour l’anglais, ça ne m’a pas gênée. Ils ne parlaient pas tous très bien, mais moi non plus, alors on se comprend ! Le seul vrai problème que j’ai eu, c’était en Roumanie, où une des filles de l’hôtel ne parlait pas du tout anglais et pouffait de rire quand j’essayais de lui montrer les chiffres sur mes doigts pour qu’on soit d’accord, n’étant pas sûre de mes chiffres roumains... Un collègue à elle a fini par venir faire la traduction.
Un petit coucou en passant ... je me ré-acclimate petit à petit ...
😉
Tu as en effet des mini-bus qui partent de l’aéroport de Budapest pour la Roumanie, pratique !
Merci pour cette revue pratique : je me fais justement un week-end à Budapest dans pas longtemps... Je retiens : bien demander des reçus et les vérifier 🙂
Hé bien coucou Brioche 😉
Fabrice : le problème, c’est qu’il faut le savoir :/ Ni à mon hôtel, ni aux gares/ferroviaires on a su me le dire. Et quand j’avais fait des recherches avant de partir, je lisais juste « il y a des bus »... Un truc d’initiés !
Ye Lili : ah, chouette ! A part ces petits tracas, j’ai vraiment aimé la ville, qui reste très jolie et agréable.
Tu ne couchsurfes pas ?
Sinon, pas cool l’histoire des chiens ... Probable que tu ne te sentes pas très à l’aise à Buenos Aires (la nuit) à cause de ça. Tu as toujours eu cette peur ?
Non, pas de couchsurfing. Ça me tenterait bien, mais plus pour recevoir que pour squatter. En fait, c’est pas fait pour moi, je pense : j’aime ne pas avoir d’obligation (pouvoir changer d’itinéraire ou simplement choisir de rentrer tôt, être asociale ou malade), et il faudrait que je trie les hôtes en fonction de mes allergies. Je ne peux pas demander à tout le monde « tu fumes pas/t’as ni chien ni chat/ton appart est super propre » !
Sinon, les chiens je n’ai jamais aimé ça. En Inde ou à Belgrade j’en ai croisé partout mais sans aucun soucis. Faut juste pas qu’ils montrent la moindre agressivité... Mais là bas non plus, je ne serais pas sortie la nuit ! En tout cas, pas seule !
Selon le routard et quelques récits d’amis, les attaques de chiens sont malheureusement assez fréquentes en Roumanie...
Qu’est ce qui explique qu’il y en ait à Buenos Aires ?
J’ai passé un week-end à Budapest il y a 3 ou 4 ans et je me souviens avoir dû souvent recompter la monnaie... car on me rendait systématiquement moins que ce qu’on me devait, surtout dans les cafés et commerces du centre ville qui sont les plus touristiques (côté château). A part ça, le séjour reste un souvenir très agréable. J’avais trouvé un hôtel dans une péniche à 10mn en bus du centre ville et coup de bol, j’avais une chambre avec vue sur le fleuve. Je dis coup de bol car de l’autre côté, il n’y avait pas de fleuve et une vieille usine fumante...
Ah, je crois que j’ai failli prendre le même hôtel Candice ! Mais quelques commentaires négatifs m’ont fait prendre autre chose. Le coup de l’usine c’est pas terrible...
C’est dingue de recompter ses sous à chaque fois... Là dessus, je n’ai croisé que des commerçants corrects : ils comptaient la monnaie à me rendre devant moi. C’est le genre de chose qui gâche facilement le séjour, l’impression qu’il faut se méfier constamment !
Après, je sais que dans certains endroits (ça m’est arrivé en Roumanie, ou en ex-Yougoslavie), quand on doit 9 et qu’on donne 10, ils gardent la monnaie. Nous ne sommes pas habitués au pourboire, mais pour eux ça n’est pas une arnaque, c’est juste culturel. Cela n’est en théorie vrai que dans les restaurants et cafés, et non dans les commerces.
Les chiens, une vrai plaie dans ce pays. Je suis cyclotouriste et j’étais en Roumanie au mois d’Aout dernier. Lors de ma première nuit, (je fais du camping sauvage) un fermier est venu me donner un bâton en me disant : c’est pour les chiens... Lorsque tu roules avec un bâton, tu n’as cas le lever, crier et les chiens s’arrête net... C’est ce que je croyais juste avant de me faire attaquer par 10chiens en même temps sur un chemin de campagne... j’ai eu de la chance ! ils m’ont déchiré une sacoche, un pneu et une bonne montée d’adrénaline. J’ai sauté du vélo et je leur ai couru après. ils ont décampés aussi vite qu’ils sont venu... maintenant la meilleures technique à vélo c’est de crier, lever son bâton et si tu vois que ca marche pas, prendre ton courage a deux main et descendre de ton vélo. Tu te met derrière celui-ci, tu cries et tu montre bien ton bâton et qui est le chef... même en Turquie avec les gros molosses ca marche !
chris
Chris : honnêtement, je ne sais pas si j’aurais le courage de m’arrêter, même si en te lisant ça parait logique.
C’est quand même vachement rassurant d’avoir un habitant qui vient te filer de quoi te défendre... L’attaque a eu lieu en pleine journée ?
En pleine journée au milieu de nul part... c’était près de fermes et les chiens défendaient leur territoires. En ville tu as beaucoup moins de risque, les canidés sont plus peureux ou plus habitué aux cyclistes et aux gens. Si tu retourne voyager à vélo (ce que je t encourage fortement!!) prend juste un bout de bois que tu cals sur ton porte bagages. Dans 98% des cas cela suffit. même si le bâton n’est pas gros. Cela les faits décampés !
Et en passant, très bien ton blog, je le dévore depuis 3jours !
Oh je pense que je retenterai dès que j’aurais l’occasion ! Malgré ces « petits inconvénients » il y a quand même une grande liberté (je n’ai de toute façon pas le permis, impossible de louer une voiture !)
J’ai lu des récits où les cyclistes avaient des sacs de cailloux, qu’ils lançaient si les chiens devenaient trop agressifs. Je ne sais pas si ça ne peut pas avoir l’effet inverse..
En tout cas, en pleine campagne, c’est quand même flippant quand on voyage seul...
ah, voilà que je lis enfin ton post sur la Roumanie ; 🙂 t’a rencontré « nos chiens vagabonds » qui sont partout dans le pays ; A Bucarest ils sont vraiment le cauchemar des bicyclistes (c’est pourquoi j’ai vendu ma bicyclette dès que je suis venue ici). Bref, j’ai vu dans l’une des photos prises au Lacto Bar (la première à gauche, en haut) des objets traditionnels dans toutes les maisons roumaines avant la Révolution (donc dans le communisme): le poisson de verre, la vase bleue et, la crème de la crème – mileuri (ce sont des macramés exposés autrefois sur les tables, sur la meuble ainsi que sur la Télé 🙂
Loredana : tu ne me donnes pas vraiment envie d’aller à Budapest là :p Ils sont moins agressifs envers les piétons ? Et si on ne se balade que de jour, c’est mieux, non ?
Et ouais, le Lacto Bar c’était assez génial, cet espèce de fourre-tout ! Je suis restée longtemps à tout observer ! J’ai même essayé de déchiffrer les vieux journaux, mais c’était trop compliqué pour moi...
Usuellement, les chiens sont partout à Bucarest (surtout près des résidences) mais n’attaquent pas les piétons même s’ils se baladent pendant la nuit ; En fait, ils « adorent » seulement les bicyclistes 🙂 Par contre, au centre-ville tu peux te balader tranquille.
Loredana : Ok, je ne comprends pas du tout la logique de vos chiens :p De toute façon, si je passe là-bas, je compte sur toi pour me montrer les coins sans chien !
Au passage, j’ai récemment découvert ça : http://www.tzigania.com
Tu connais ? Qu’est ce que tu en penses ? (outre le fait que le site est très moche !)
Bonjour ! Je me permets de laisser un petit commentaire sur cet article car mon petit ami est roumain et j’ai donc eu le plaisir de faire un petit séjour dans sa ville natale : Craiova (Sud de la Roumanie). Et même s’il est parfaitement bilingue nous avons eu droit à certaines surprises comme le prix des billets de train et de bus dans la capitale ! La ville de Craiova en elle-même est assez jolie et calme (du moins le quartier où nous étions). Je dois pourtant dire que les desserts roumains ne sont pas ce qui se fait de mieux : ils ne sont pas très fins au niveau du goût car ils sont tous composés de génoise (cf Napolitain)! Par contre j’ai bien aimé les covrigi (sortes de bretzel) qui se mangent à toute heure de la journée :)! Il est vrai qu’il y a beaucoup de chiens et de chats errants sans défense.