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Budapest, Oradea, Sighet : bonnes adresses et arnaques

par Madame Oreille

Avant que mes sou­ve­nirs ne soient trop flous, je rédige la par­tie « pra­tique » de mon voyage en Rou­ma­nie. Voyage qui, pour un ensemble de rai­sons telles que « j’ai pas envie de prendre un avion à Beau­vais à 7h du mat » », a com­men­cé en Hon­grie. J’ai appris plus tard, sur la route du retour, que le bus qui allait direc­te­ment en Mara­mu­reș et que j’a­vais cher­ché en vain toute la pre­mière jour­née, se trou­vait en fait à l’aé­ro­port. Résul­tat, j’ai fait un cro­chet par Ora­dea, parce que sur le moment c’est ce qui m’a sem­blé le plus intel­li­gent. Et je ne le regrette pas : je n’en avais jamais enten­du par­ler, mais cette ville a vrai­ment du charme. Bref, je garde quelques images pour le futur car­net, et en atten­dant, quelques infos pratiques.

Budapest, Hongrie

Pour aller de l’aé­ro­port à l’hô­tel, j’ai pris le moyen le plus simple : un taxi col­lec­tif. Il suf­fit de se rendre au comp­toir dans le hall et de don­ner l’a­dresse de son hôtel. Ils m’ont dit que ça me coû­te­rait moins cher de payer mon retour en même temps, mais la navette de l’hô­tel était au même tarif... Il me semble que c’é­tait de l’ordre de 10.000 Forint. Le bus pour­rait être moins cher, mais se faire dépo­ser direc­te­ment à la bonne adresse me plai­sait bien, pour débuter !

Les hôtels

J’ai réa­li­sé un peu trop tard que je par­tais pile la semaine du Szi­get, et j’ai donc dû, au der­nier moment, réser­ver ma pre­mière et ma der­nière nuit dans la capi­tale hon­groise. J’ai pris ce qu’il res­tait d’a­bor­dable sur inter­net... Dans les deux cas, j’ai choi­si des hôtels dans l’ultra centre. A noter qu’on vous fera pro­ba­ble­ment payer une taxe de 2€ par nuit dans la plu­part des hôtels.

Pour ma pre­mière nuit, je me suis donc retrou­vée au Club Apart­ment Buda­pest (Utca Veres Pál­né 7 – Buda­pest 1053), pour 29€. Il faut pré­ve­nir de son arri­vée car ce n’est pas un « vrai » hôtel : la récep­tion est un peu cachée, et pas ouverte à toute heure. Quand la jeune employée m’a fait visi­ter, elle a rigo­lé en m’ex­pli­quant que j’a­vais la « mini room », parce qu’ef­fec­ti­ve­ment, c’est assez minuscule.
Points posi­tifs : ma propre salle de bain, par­ties com­munes avec machine à laver, cui­sine et ordi­na­teur (avec un casque micro pour aller sur Skype !)
Points néga­tifs : mini fenêtre qui donne sur un mur, et il suf­fit qu’un autre client de l’hôtel décide de faire une les­sive à 3h du mat » pour que ça vous réveille. Pas de petit-déjeu­ner (mais comme on peut cui­si­ner, ça rattrape !)
Entre amis ou en famille, ce doit être un bon plan puis­qu’il y avait au moins deux chambres doubles en plus de ma simple dans l’ap­par­te­ment réaménagé.

Pour ma der­nière nuit, il ne res­tait plus beau­coup de chambres dis­po­nibles dans la ville, et j’ai donc atter­ri au Buda­pest City Cen­tral (Karo­ly Korut 3/a – Buda­pest 1075), pour 47,00 €. Ouais, ça fait cher, et c’est pas le grand luxe. Il s’a­git éga­le­ment d’un hôtel situé au milieu d’ap­par­te­ments, et celui-ci est vrai­ment bien plan­qué. Une petite plaque signale l’en­trée de 3/a, puis il faut cher­cher dans les cou­loirs, mais le nom change selon les pan­neaux... On passe d’une cour inté­rieure à l’autre avant de trou­ver la petite réception.
La chambre est sombre, exi­guë, mais propre.
Pour le petit déjeu­ner, il faut aller dans un res­tau­rant où on troque un bon contre un sand­wich et une bois­son chaude. Je m’y suis fait avoir, for­cé­ment. N’ayant pas spé­cia­le­ment envie de moz­za­rel­la à 8h du mat », j’ai vou­lu gar­der le sand­wich pour midi et j’ai com­man­dé un crois­sant. Elle m’a deman­dé « avec ou sans cho­co­lat ». J’ai dit sans. Je n’a­vais pas de menu, bien sûr. Je n’ai jamais eu ma bois­son chaude, mon crois­sant était four­ré au cho­co­lat, et plus tard j’ai vu que mon sand­wich à la moza­rel­la était en fait au sau­cis­son. Et j’ai payé l’é­qui­valent de 1€20 pour le crois­sant indus­triel, ce qui m’a mise de mau­vaise humeur pour quelques heures. Le tout sans sou­rire et au milieu de la fumée de cigarette.

Les arnaques

En arri­vant au Buda­pest City Cen­tral, j’ai deman­dé plein de choses à la récep­tion­niste. Trou­ver la poste, réser­ver le taxi pour le len­de­main, etc. et elle m’a fait rem­plir des papiers, payer la taxe, ... Le len­de­main matin, en par­tant, ce n’é­tait plus la même employée, et elle m’a rede­man­dé cette fameuse taxe. Bon, c’est 2€, c’est pas grave, mais par prin­cipe, je n’aime ni me faire trai­ter de voleuse, ni me faire avoir. J’ai eu beau argu­men­ter, elle n’a­vait qu’une réponse : « vous n’a­vez pas de reçu ». Comme il y avait d’autres clients, elle a fini par lais­ser tom­ber, ayant peut-être peur de perdre tous ses pour­boires, mais j’ai rete­nu qu’il me fau­dra main­te­nant deman­der un reçu dès que je paye quelque chose.

Autre arnaque, un peu plus grosse, et où je me suis tel­le­ment bien faite avoir que j’en ai honte : le bureau de change de l’aé­ro­port. Le taux n’y est pas inté­res­sant, mais pour celui qui n’a pas eu le temps et garde encore beau­coup d’argent dans ses poches, c’est tou­jours mieux que rien. J’ai fait deux erreurs : ne pas comp­ter mes sous avant, et ne pas regar­der le ticket. Comme, en plus, je n’arrêtais pas de me perdre dans les conver­sions, j’ai bête­ment fait confiance. Elle a comp­té les billets, dit un chiffre, tapo­té sur sa cal­cu­lette, et annon­cé 35€. Je me suis dit « oh, je fais bien de chan­ger mes sous ». Plus tard, en me deman­dant com­ment il pou­vait me res­ter aus­si peu que 35€, j’ai regar­dé le ticket qu’elle m’a­vait ren­du en même temps que mes euros : elle a empo­ché 27€ dans la tran­sac­tion... J’é­tais fati­guée, fin de voyage, et elle avait l’air gentille...

Le train

Je n’ai pris que deux trains, et ils étaient très bien, mais j’ai juste envie de vous dire un mot sur l’a­chat des billets. Je ne sais pas com­ment ça se passe dans les autres sta­tions, mais à Kele­ti, il y a une petite salle un peu à l’é­cart. Il faut prendre un ticket selon la rai­son de notre venue, et patien­ter. Un gui­chet est dédié aux infor­ma­tions : connaître les horaires, les prix. Ça va assez vite et on repart avec une impres­sion papier sor­tie du site de la Deutsche Bahn. Par contre, quand on veut ache­ter un billet, c’est une autre affaire... La salle était rem­plie de tou­ristes, et j’en ai vu beau­coup stres­ser, voyant l’heure de leur train arri­ver, et n’ayant pas leur billet. J’ai même vu un jeune fran­çais faire le tour de la salle pour échan­ger son numé­ro, sup­pliant les gens arri­vés avant lui de le lais­ser pas­ser, sans suc­cès : un hon­grois lui a dit qu’il n’a­vait qu’à venir plus tôt.
Je pen­sais per­son­nel­le­ment être très en avance, en arri­vant à midi pour un train à 13h30. Mais je n’ai pu mon­ter dans le train que quelques minutes avant son départ... L’ac­cès aux quais étant réser­vé aux pas­sa­gers avec billets, il n’est même pas pos­sible de se dire qu’on paie­ra dans le train, quitte à avoir une amende. Et, d’ailleurs, ces employés ne sont abso­lu­ment pas coopé­ra­tifs : mon quai était un peu plan­qué, en retrait, à l’é­cart des autres, et aucun n’a voulu/su m’ai­der à le trouver.
Bref, pour quit­ter Buda­pest en train, mieux vaut ache­ter son billet en avance, ou pré­voir de la marge !

Sighetu Marmaţiei

En ver­sion courte, Sighet. C’é­tait ma des­ti­na­tion finale, une ville tout au nord de la Rou­ma­nie, juste à la lisière de la fron­tière Ukrai­nienne (j’y suis d’ailleurs allée pour un après-midi). La ville est assez petite et n’a pas for­cé­ment beau­coup de charme, mais c’est une bonne base pour visi­ter le Cime­tière Joyeux et le reste du Maramureș.

L’hôtel

En arri­vant à Sighet, j’ai com­men­cé par cher­cher l’au­berge de jeu­nesse dont le Lone­ly disait du bien. J’ai tour­né en rond et en vain avant de me résoudre à rejoindre la place prin­ci­pale où, d’a­près le guide, se concen­traient tous les hôtels. Bon, en fait, il y en a deux. Le pre­mier étant plein et de toute manière bien trop cher, je suis allée l’Hôtel Coroa­na, le bâti­ment jaune ci-des­sous, qui donne donc direc­te­ment sur le centre de la place. Je ne sais pas si j’ai eu de la chance, mais j’ai héri­té d’une des deux seules chambres avec bal­con, ce qui est tou­jours agréable. La salle de bain n’é­tait pas de pre­mière jeu­nesse, et les prises élec­triques à 2cm du jet de la douche me font tou­jours flip­per, mais c’é­tait plu­tôt spa­cieux et agréable.
Le petit déjeu­ner était plu­tôt des­ti­né à des gens capables de bouf­fer de la chou­croute dès le matin, mais le ser­veur était vrai­ment ado­rable. En plus d’es­sayer de m’ap­prendre du voca­bu­laire rou­main, chaque matin, entre deux mots gen­tils et une plai­san­te­rie, il m’a rap­por­té du Fan­ta, suite à ma décep­tion quant à l’ab­sence de jus d’o­range... Seul incon­vé­nient, ici aus­si on déjeune dans la fumée de ciga­rette, et je crois que même cer­tains fumeurs auraient du mal à sup­por­ter ça aus­si tôt, et en mangeant.

Quant au prix de la chambre, je ne le connais pas vrai­ment. J’ai d’a­bord payé une nuit à 70 Lei. Le len­de­main, je suis retour­née payer deux autres nuits, à une nou­velle employée, et celle-ci m’a deman­dé 160. Quand je lui ai dit que, la veille, la chambre était à 10Lei de moins, elle a sou­rit et m’a ren­du mes sous. Comme je me doute qu’elle ne doit pas très bien gagner sa vie, je ne peux pas lui en vou­loir, mais du coup je ne sais pas s’ils font des prix à la tête du client, ou si le prix nor­mal est 70.

Petit détail : pour avoir de l’eau chaude, il faut lais­ser cou­ler pen­dant plus d’un quart d’heure...

Les chiens

Oui, par­lons-en, des chiens. Soyons clairs : j’ai peur des chiens. J’ai tou­jours eu peur des chiens. En Bos­nie, déjà, j’a­vais rebrous­sé che­min parce que j’en enten­dais un aboyer au loin. En Rou­ma­nie, il y a beau­coup chiens errants, comme dans de nom­breux pays. La jour­née, ils sont calmes et dorment sur les trot­toirs, rien à craindre. La nuit, je ne m’y aven­tu­re­rais pas...
Pen­dant mes balades à vélo dans les vil­lages autour de la ville, je n’ai croi­sé aucun chien. Ou, tout du moins, aucun chien agres­sif. J’é­tais donc plu­tôt en confiance lorsque j’ai quit­té l’hô­tel, à 6h du matin, pour rejoindre la gare, per­sua­dée que ces his­toires de chiens sau­vages n’é­taient que des pré­ju­gés. Les rues étaient for­cé­ment désertes, et le soleil com­men­çait à peine à se lever. J’ai vu un pre­mier chien, endor­mi au milieu de la rue. J’é­tais à vélo. J’ai ralen­ti et fait un écart pour ne pas le réveiller. Il a bon­di et s’est mis à cou­rir der­rière moi, mais pas de façon « chien qui veut jouer »... J’ai accé­lé­ré et crié des trucs du genre « hé, c’est qui le maître, ta gueule, tu arrêtes » d’un ton ferme, comme m’a tou­jours dit ma mère. Il s’est un peu cal­mé et nous sommes arri­vés à un car­re­four... où m’at­ten­daient d’autres chiens. J’ai sen­ti mon cœur accé­lé­rer en même temps que mes pédales. J’ai conti­nué à crier des trucs cons en me deman­dant si ça serait plus effi­cace en anglais, ou en rou­main. Je me retour­nais pour mon­trer l’au­to­ri­té, mais essayais de res­ter concen­trée sur la route. Je ne sais pas ce qu’il se serait pas­sé si je m’é­tais vau­trée lamen­ta­ble­ment dans un nid de poule.
Après quelques mètres, ils se sont arrê­té et j’ai vu la gare. Je me suis assise quelques minutes, à deux doigts de tom­ber dans les pommes, et j’ai vu mes futurs com­pa­gnons de voyage arri­ver un à un, à pieds, par le même che­min que moi sans qu’on entende le moindre aboie­ment de chien. Je crois qu’ils n’aiment pas les cyclistes, mais je n’au­rais pas vou­lu me trou­ver là sans la pos­si­bi­li­té d’être plus rapide qu’eux !

Oradea

Ora­dea, en Crişa­na, n’é­tait pas sur mon iti­né­raire ini­tial. Et pour­tant, j’ai eu un vrai coup de coeur pour la ville, une des plus riches de Rou­ma­nie. J’y garde deux bonnes adresses, très dif­fé­rentes, mais qui résument fina­le­ment assez bien le lieu. L’ar­chi­tec­ture y est magni­fique, même si de nom­breux bâti­ments semblent souf­frir du temps. L’am­biance est à la détente, entre les cafés de la rue prin­ci­pale (une artère pié­tonne et donc calme), les pêcheurs et les bai­gneurs le long de la rivière.

L’hôtel

Sur la rue prin­ci­pale, on trouve l’Hôtel Parc. Il est un peu flip­pant, avec la mous­ti­quaire géante qui recouvre la façade exté­rieure et son côté un peu défraî­chi, mais c’est ce qui fait tout son charme. Pour 49 Rei, on a donc une grande chambre, des toi­lettes dans le cou­loir, et un petit lava­bo pri­vé. Pas de douche, pas d’eau chaude, mais une ambiance assez indes­crip­tible.

C’est là que j’ai ren­con­tré Armand (sa mère lisait Dumas quand elle l’at­ten­dait), qui y tra­vaille, et sa copine, Petra, qui m’a aidée à trou­ver un bus pour Sighet, en pas­sant moult appels télé­pho­niques. Rien que pour l’ac­cueil, ça vaut vrai­ment le coup. Nous sommes ain­si res­té toute la soi­rée à dis­cu­ter, Petra me conseillant les plus beaux endroits de Rou­ma­nie et Armand me par­lant d’é­co­no­mie, de l’ère com­mu­niste et des pro­blèmes que ren­contrent les jeunes rou­mains : ils n’ont, par exemple, pas les moyens d’ha­bi­ter ensemble, même avec leurs deux salaires, et res­tent chez leurs parents res­pec­tifs, en attendant.

Bon, les grands cou­loirs vides pour­raient faire un peu peur, mais le côté hôtel fan­tôme m’a vrai­ment plu. On a l’im­pres­sion d’un endroit qui fut luxueux et est main­te­nant pra­ti­que­ment à l’abandon.

Le resto

Dans un style com­plè­te­ment oppo­sé à l’hô­tel, je suis tom­bée amou­reuse du Lac­to Bar, tou­jours sur la rue prin­ci­pale. C’est bran­ché, et plus des­ti­né à la jeu­nesse locale qu’aux tou­ristes, même si on s’y arrête quand même pour l’o­ri­gi­na­li­té de la déco. Dans l’en­trée, trône une voi­ture amé­ri­caine, réamé­na­gée en table, où les ados rou­mains se bous­culent. Accro­chées au mur, des accu­mu­la­tions d’ob­jets de toutes les époques, et pas mal de vieux jour­naux. On peut res­ter long­temps à cher­cher les petits détails.
Les ser­veuses sont pour la plu­part anglo­phones, la Rou­ma­nie étant un vivier de jeunes bilingues, tri­lingues, sur­di­plô­més mais sans emploi qua­li­fié ; et la carte n’est pas très typique, mais pas trop chère et avec de bons des­serts !

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21 commentaires

Astrid on the road 9 septembre 2011 - 20:01

À Buda­pest, j’ai dor­mi dans un ancien couvent trans­for­mé en hôtel. Pas cher et accueil super ! C’é­tait en mars 2004, je ne me sou­viens plus du nom mais je me sou­viens que c’é­tait près du pont Mar­gue­rite et pas trop loin du pont au chaînes. 

Par contre, pour com­mu­ni­quer, c’é­tait dur !

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Matheew Lauren 9 septembre 2011 - 22:03

Je ne pen­sais pas qu’il pou­vait arri­ver autant de mau­vais coups dans un seul voyage, heu­reu­se­ment qu’il y a des gens comme toi qui servent de « cobayes » pour nous pré­ve­nir de ces entour­loupes même si j’i­ma­gine qu’il en reste encore beau­coup d’inconnues. 🙂

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Lucie 9 septembre 2011 - 22:24

Dis donc, ça fait beau­coup de galères en peu de temps ça ! 

En Rou­ma­nie, ils fonc­tionnent pas mal à la tête du client comme tu dis. Sur­tout les taxis, le mieux c’est d’a­voir une idée des tarifs avant de par­tir comme ça tu vois si tu te fais avoir ou pas. Uns des taxis à Cluj-Napo­ca a vou­lu me faire payer l’é­qui­valent de 25euros une course qui en valait 5 ! Je lui ai dis que j’al­lais prendre le bus au bout de la route, et là le prix a chuté... 🙂 

A Buda­pest, si tu as l’oc­ca­sion d’y repas­ser je te conseille l’A­bo­ri­gi­nal Hos­tel, c’est cen­tral et pas trop cher. Nous on a eu droit au bug infor­ma­tique pour celui-là : on a payé et eu la cofir­ma­tion mais la chambre n’a pas été rete­nue. Heu­reu­se­ment ils avaient encore de la place ! A part ça, c’est un endroit sym­pa ! T’as pas eu de pro­blèmes pour te faire com­prendre ? J’a­vais remar­qué à l’é­poque que c’é­tait dif­fi­cile de trou­ver des gens qui parlent anglais.

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Oreille 10 septembre 2011 - 10:23

Vous trou­vez que ça fait beau­coup de galères ? Ça ne m’a pas cho­quée plus que ça, sauf la der­nière jour­née à Buda­pest, où j’ai pra­ti­que­ment tout enchaî­né. Enfin, je n’ai racon­té ici que les pépins parce que je me dis que ça peut ser­vir, mais j’ai quand même eu quelques bons moments 🙂

Et puis c’est peut-être le kar­ma : la veille j’ai invo­lon­tai­re­ment fait ma pingre dans un res­to. Je me suis arrê­tée prendre un des­sert en ter­rasse. Au moment de payer, j’ai regar­dé le menu, et comme c’é­tait un chiffre rond, j’ai vou­lu tendre un billet à la ser­veuse. Elle a refu­sé, me disant qu’elle m’ap­por­tait l’ad­di­tion d’a­bord. Je me suis dit que les tarifs du menu n’é­taient peut-être pas les bons, mais il y avait le même prix, en gros, sur le ticket. Plus tard, j’ai vu les petites lignes pré­ci­sant que le ser­vice n’é­tait pas inclus et qu’il fal­lait ajou­ter 10%... 

Sinon, pour l’an­glais, ça ne m’a pas gênée. Ils ne par­laient pas tous très bien, mais moi non plus, alors on se com­prend ! Le seul vrai pro­blème que j’ai eu, c’é­tait en Rou­ma­nie, où une des filles de l’hôtel ne par­lait pas du tout anglais et pouf­fait de rire quand j’es­sayais de lui mon­trer les chiffres sur mes doigts pour qu’on soit d’ac­cord, n’é­tant pas sûre de mes chiffres rou­mains... Un col­lègue à elle a fini par venir faire la traduction.

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Mademoiselle S - La vie de Brioche 10 septembre 2011 - 19:07

Un petit cou­cou en pas­sant ... je me ré-accli­mate petit à petit ...
😉

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fabrice 11 septembre 2011 - 3:22

Tu as en effet des mini-bus qui partent de l’aé­ro­port de Buda­pest pour la Rou­ma­nie, pratique !

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Ye Lili 11 septembre 2011 - 7:59

Mer­ci pour cette revue pra­tique : je me fais jus­te­ment un week-end à Buda­pest dans pas long­temps... Je retiens : bien deman­der des reçus et les vérifier 🙂

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Oreille 11 septembre 2011 - 14:06

Hé bien cou­cou Brioche 😉

Fabrice : le pro­blème, c’est qu’il faut le savoir :/ Ni à mon hôtel, ni aux gares/ferroviaires on a su me le dire. Et quand j’a­vais fait des recherches avant de par­tir, je lisais juste « il y a des bus »... Un truc d’initiés !

Ye Lili : ah, chouette ! A part ces petits tra­cas, j’ai vrai­ment aimé la ville, qui reste très jolie et agréable.

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Chris 12 septembre 2011 - 17:20

Tu ne couch­surfes pas ?

Sinon, pas cool l’his­toire des chiens ... Pro­bable que tu ne te sentes pas très à l’aise à Bue­nos Aires (la nuit) à cause de ça. Tu as tou­jours eu cette peur ?

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Oreille 12 septembre 2011 - 22:44

Non, pas de couch­sur­fing. Ça me ten­te­rait bien, mais plus pour rece­voir que pour squat­ter. En fait, c’est pas fait pour moi, je pense : j’aime ne pas avoir d’o­bli­ga­tion (pou­voir chan­ger d’i­ti­né­raire ou sim­ple­ment choi­sir de ren­trer tôt, être aso­ciale ou malade), et il fau­drait que je trie les hôtes en fonc­tion de mes aller­gies. Je ne peux pas deman­der à tout le monde « tu fumes pas/t’as ni chien ni chat/ton appart est super propre » !

Sinon, les chiens je n’ai jamais aimé ça. En Inde ou à Bel­grade j’en ai croi­sé par­tout mais sans aucun sou­cis. Faut juste pas qu’ils montrent la moindre agres­si­vi­té... Mais là bas non plus, je ne serais pas sor­tie la nuit ! En tout cas, pas seule !
Selon le rou­tard et quelques récits d’a­mis, les attaques de chiens sont mal­heu­reu­se­ment assez fré­quentes en Roumanie...
Qu’est ce qui explique qu’il y en ait à Bue­nos Aires ?

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Candice 13 septembre 2011 - 21:55

J’ai pas­sé un week-end à Buda­pest il y a 3 ou 4 ans et je me sou­viens avoir dû sou­vent recomp­ter la mon­naie... car on me ren­dait sys­té­ma­ti­que­ment moins que ce qu’on me devait, sur­tout dans les cafés et com­merces du centre ville qui sont les plus tou­ris­tiques (côté châ­teau). A part ça, le séjour reste un sou­ve­nir très agréable. J’a­vais trou­vé un hôtel dans une péniche à 10mn en bus du centre ville et coup de bol, j’a­vais une chambre avec vue sur le fleuve. Je dis coup de bol car de l’autre côté, il n’y avait pas de fleuve et une vieille usine fumante...

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Oreille 14 septembre 2011 - 9:05

Ah, je crois que j’ai failli prendre le même hôtel Can­dice ! Mais quelques com­men­taires néga­tifs m’ont fait prendre autre chose. Le coup de l’u­sine c’est pas terrible...

C’est dingue de recomp­ter ses sous à chaque fois... Là des­sus, je n’ai croi­sé que des com­mer­çants cor­rects : ils comp­taient la mon­naie à me rendre devant moi. C’est le genre de chose qui gâche faci­le­ment le séjour, l’im­pres­sion qu’il faut se méfier constamment !
Après, je sais que dans cer­tains endroits (ça m’est arri­vé en Rou­ma­nie, ou en ex-You­go­sla­vie), quand on doit 9 et qu’on donne 10, ils gardent la mon­naie. Nous ne sommes pas habi­tués au pour­boire, mais pour eux ça n’est pas une arnaque, c’est juste cultu­rel. Cela n’est en théo­rie vrai que dans les res­tau­rants et cafés, et non dans les commerces.

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Chris 29 septembre 2011 - 20:18

Les chiens, une vrai plaie dans ce pays. Je suis cyclo­tou­riste et j’é­tais en Rou­ma­nie au mois d’Aout der­nier. Lors de ma pre­mière nuit, (je fais du cam­ping sau­vage) un fer­mier est venu me don­ner un bâton en me disant : c’est pour les chiens... Lorsque tu roules avec un bâton, tu n’as cas le lever, crier et les chiens s’arrête net... C’est ce que je croyais juste avant de me faire atta­quer par 10chiens en même temps sur un che­min de cam­pagne... j’ai eu de la chance ! ils m’ont déchi­ré une sacoche, un pneu et une bonne mon­tée d’adrénaline. J’ai sau­té du vélo et je leur ai cou­ru après. ils ont décam­pés aus­si vite qu’ils sont venu... main­te­nant la meilleures tech­nique à vélo c’est de crier, lever son bâton et si tu vois que ca marche pas, prendre ton cou­rage a deux main et des­cendre de ton vélo. Tu te met der­rière celui-ci, tu cries et tu montre bien ton bâton et qui est le chef... même en Tur­quie avec les gros molosses ca marche !

chris

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Oreille 30 septembre 2011 - 8:41

Chris : hon­nê­te­ment, je ne sais pas si j’au­rais le cou­rage de m’ar­rê­ter, même si en te lisant ça parait logique.
C’est quand même vache­ment ras­su­rant d’a­voir un habi­tant qui vient te filer de quoi te défendre... L’at­taque a eu lieu en pleine journée ?

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Chris 30 septembre 2011 - 12:58

En pleine jour­née au milieu de nul part... c’é­tait près de fermes et les chiens défen­daient leur ter­ri­toires. En ville tu as beau­coup moins de risque, les cani­dés sont plus peu­reux ou plus habi­tué aux cyclistes et aux gens. Si tu retourne voya­ger à vélo (ce que je t encou­rage for­te­ment!!) prend juste un bout de bois que tu cals sur ton porte bagages. Dans 98% des cas cela suf­fit. même si le bâton n’est pas gros. Cela les faits décampés !

Et en pas­sant, très bien ton blog, je le dévore depuis 3jours !

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Oreille 3 octobre 2011 - 8:55

Oh je pense que je reten­te­rai dès que j’au­rais l’oc­ca­sion ! Mal­gré ces « petits incon­vé­nients » il y a quand même une grande liber­té (je n’ai de toute façon pas le per­mis, impos­sible de louer une voiture !)
J’ai lu des récits où les cyclistes avaient des sacs de cailloux, qu’ils lan­çaient si les chiens deve­naient trop agres­sifs. Je ne sais pas si ça ne peut pas avoir l’ef­fet inverse..
En tout cas, en pleine cam­pagne, c’est quand même flip­pant quand on voyage seul...

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Loredana 25 octobre 2011 - 22:36

ah, voi­là que je lis enfin ton post sur la Rou­ma­nie ; 🙂 t’a ren­con­tré « nos chiens vaga­bonds » qui sont par­tout dans le pays ; A Buca­rest ils sont vrai­ment le cau­che­mar des bicy­clistes (c’est pour­quoi j’ai ven­du ma bicy­clette dès que je suis venue ici). Bref, j’ai vu dans l’une des pho­tos prises au Lac­to Bar (la pre­mière à gauche, en haut) des objets tra­di­tion­nels dans toutes les mai­sons rou­maines avant la Révo­lu­tion (donc dans le com­mu­nisme): le pois­son de verre, la vase bleue et, la crème de la crème – mileu­ri (ce sont des macra­més expo­sés autre­fois sur les tables, sur la meuble ain­si que sur la Télé 🙂

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Oreille 26 octobre 2011 - 11:52

Lore­da­na : tu ne me donnes pas vrai­ment envie d’al­ler à Buda­pest là :p Ils sont moins agres­sifs envers les pié­tons ? Et si on ne se balade que de jour, c’est mieux, non ?
Et ouais, le Lac­to Bar c’é­tait assez génial, cet espèce de fourre-tout ! Je suis res­tée long­temps à tout obser­ver ! J’ai même essayé de déchif­frer les vieux jour­naux, mais c’é­tait trop com­pli­qué pour moi...

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Loredana 26 octobre 2011 - 15:06

Usuel­le­ment, les chiens sont par­tout à Buca­rest (sur­tout près des rési­dences) mais n’at­taquent pas les pié­tons même s’ils se baladent pen­dant la nuit ; En fait, ils « adorent » seule­ment les bicy­clistes 🙂 Par contre, au centre-ville tu peux te bala­der tranquille.

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Oreille 27 octobre 2011 - 14:48

Lore­da­na : Ok, je ne com­prends pas du tout la logique de vos chiens :p De toute façon, si je passe là-bas, je compte sur toi pour me mon­trer les coins sans chien !

Au pas­sage, j’ai récem­ment décou­vert ça : http://www.tzigania.com
Tu connais ? Qu’est ce que tu en penses ? (outre le fait que le site est très moche !)

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Qualivoile toiles d'ombrage 23 avril 2015 - 11:36

Bon­jour ! Je me per­mets de lais­ser un petit com­men­taire sur cet article car mon petit ami est rou­main et j’ai donc eu le plai­sir de faire un petit séjour dans sa ville natale : Craio­va (Sud de la Rou­ma­nie). Et même s’il est par­fai­te­ment bilingue nous avons eu droit à cer­taines sur­prises comme le prix des billets de train et de bus dans la capi­tale ! La ville de Craio­va en elle-même est assez jolie et calme (du moins le quar­tier où nous étions). Je dois pour­tant dire que les des­serts rou­mains ne sont pas ce qui se fait de mieux : ils ne sont pas très fins au niveau du goût car ils sont tous com­po­sés de génoise (cf Napo­li­tain)! Par contre j’ai bien aimé les covri­gi (sortes de bret­zel) qui se mangent à toute heure de la jour­née :)! Il est vrai qu’il y a beau­coup de chiens et de chats errants sans défense.

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