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Laos : Vang Vieng

par Madame Oreille

Devi­nette : où peut-on man­ger de la piz­za en étant allon­gé devant Friends, après avoir pas­sé l’a­près-midi à boire de la bière, assis dans une bouée, en se lais­sant por­ter par le cou­rant de la rivière ?

Indice : c’est au Laos.

Réponse : c’est le titre de cet article.

Depuis Luang Pra­bang, nous pre­nons un mini-bus pour Vang Vieng. C’est un mode de trans­port assez par­ti­cu­lier : on a une heure de départ mais il faut attendre que TOUTES les places soient occu­pées. Une place vide nous a valu 45 minutes d’at­tente jus­qu’à ce qu’une tou­riste per­due vienne enfin nous rejoindre. Et, lorsque nous par­tons enfin, c’est pour mieux attendre que le chauf­feur fasse la pape­rasse puis le plein d’es­sence. Mal­heu­reu­se­ment, il va alors cher­cher à rat­tra­per son retard en rou­lant n’im­porte com­ment sur la route.

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Nous sommes au fond, bal­lot­tés de tous les côtés, et la moindre pause est appré­ciée ; même si c’est dans des « vil­lages pipi ». Je vous vois rica­ner, mais c’est vrai­ment étrange comme endroits. Cinq ou six mini-bus effec­tuant le même tra­jet s’y arrêtent en même temps, et on se retrouve devant trois cahutes ven­dant des chips hors de prix, et pro­po­sant sur­tout d’u­ti­li­ser des toi­lettes. En fait de toi­lettes ima­gi­nez plu­tôt quatre murs sans toit, un trou et un bout de tôle en guise de porte. Et tout ça pour deux ou trois fois plus cher qu’ailleurs, mono­pole oblige. Le fait d’a­voir le choix pour­rait faire jouer la concur­rence, mais il y a entente sur les prix...

Arri­vés à Vang Vieng, nous choi­sis­sons un petit hôtel à l’é­cart du centre, et à l’é­cart du bruit. Vang Vieng est le haut-lieu de la fête au Laos, et toute la ville a été conçue pour s’a­dap­ter aux goûts des occi­den­taux pré­sents en masse. Ils sont amé­ri­cains, anglais, aus­tra­liens, se déplacent en bande, ont moins de 25 ans, et beau­coup d’argent à dépen­ser. Et pour leur plaire, les res­tau­rant pro­posent donc des plats occi­den­taux, ser­vis sur des mate­las dans les­quels on peut se vau­trer pour regar­der la télé. His­toire de ne pas être per­dus, aucun pro­gramme asia­tique n’est pro­po­sé : on pas­sage en boucle des DVD de Friends et du des­sin ani­mé Ame­ri­can Dad, quel que soit le restaurant.

Pour les occu­per la jour­née, il y a le tubing. Dans l’ab­so­lu, c’est un concept plu­tôt sym­pa : on loue une chambre à air de camion, on se fait dépo­ser en amont, et on passe la jour­née à se lais­ser por­ter par l’eau pour reve­nir vers la ville. Le pro­blème, c’est que sur le che­min, se sont ins­tal­lés des bars, et que le but du jeu est donc d’at­tra­per les cordes ten­dues pour s’a­che­ter de l’al­cool tout le long du tra­jet. Sauf qu’il fait chaud, qu’il n’y a pas d’ombre, et que cer­tains n’ont aucune limite.

Vous allez me deman­der ce qu’on a bien pu aller faire là-bas. A dire vrai, sur le der­nier iti­né­raire pré­pa­ré en France, la ville n’ap­pa­rais­sait pas. Mais ça serait dom­mage de ne pas y aller pour quelques anglo-saxons (qui même bour­rés res­tent glo­ba­le­ment sym­pa­thiques, et puis, un mois plus tard, nous par­tions pour les États-Unis, ça met dans le bain !) car, si la ville n’a aucun inté­rêt, les alen­tours sont par contre magnifiques.Le matin après avoir joué avec un énième chiot ado­rable (tant qu’ils sont petits, j’aime bien, et ici, on en trouve par­tout !), nous louons des vélos, pour par­tir un peu au hasard des che­mins. On découvre des grottes, des « lagons » (sur la pan­carte tout du moins), mais mal­heu­reu­se­ment, tout est payant. Oh, trois fois rien, mais c’est vite rageant. Un mec a posé une table sur le côté du che­min, et à chaque per­sonne qui passe, il dit qu’il faut payer. Et ce, sans réel­le­ment savoir ce qu’il y a de l’autre côté du chemin.

Nous allons jus­qu’au « Blue Lagoon », où se trouve un coin « bai­gnade » pour les amé­ri­caines en biki­ni (et les conduc­teurs de tuk-tuk qui matent béa­te­ment...), mais sur­tout une grotte impres­sion­nante. Elle est gigan­tesque, tant en hau­teur qu’en pro­fon­deur, et un petit autel se tient en son centre. Toutes les parois sont humides, et on glisse au moindre faux pas. J’u­ti­lise la tech­nique très élé­gante et même super sexy dite du « tobog­gan », qui consiste à se dépla­cer en ayant déjà les fesses sur le sol, his­toire de limi­ter la hau­teur de la chute. Et je fais bien car, alors que nous remon­tons dou­ce­ment pour res­sor­tir, nous enten­dons un voya­geur faire une lourde chute. Nous ne sommes que tous les trois dans la grotte, et il y a plus de 10 minutes de marche pour rejoindre des gens sus­cep­tibles d’ap­pe­ler du secours. Heu­reu­se­ment, notre mal­heu­reux com­pa­gnon nous confirme ne pas s’être fait trop mal, un vilain bleu tout au plus.

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26 commentaires

liloulivi 21 octobre 2011 - 9:47

Ça donne envie d’al­ler faire un tour par là-bas ! les pho­tos de pay­sages sont magnifiques !
C’est amu­sant l’a­nec­dote du mini-van qui doit se rem­plir. J’ai déjà vécu ça en Chine (un mec res­tait à la porte du van et inter­pel­lait des gens pour les faire mon­ter), et en Indo­né­sie. Faut pas être pressé....

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tewoz 21 octobre 2011 - 10:12

0hhh, le mignon petit chien... s’il n’y en a que des petits, c’est peut être parce que plus grand ils passent à la casserole ? 

(oui, je sais, je suis un monstre)

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Flo 21 octobre 2011 - 16:27

Superbes pho­tos 🙂 et ton récit nous embarque vraiment.
Ton voyage donne envie, ça a l’air magni­fique et vrai­ment dépaysant !
Ps : bien sur je n’ai pas oublié d’a­jou­ter mon vote...

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Oreille 21 octobre 2011 - 19:38

Lilou­li­vi : On nous avait pré­ve­nus pour les mini-vans, mais je ne m’at­ten­dais pas à ça... Enfin, res­ter les uns sur les autres pen­dant que le chauf­feur regarde le foot dans la gare.. Et puis quand on est enfin com­plet, ce n’est que pour mieux s’ar­rê­ter ! Enfin, Lao PDR veut dire « Please don’t rush », il parait 😉 (Lao Peo­ple’s Demo­cra­tic Repu­blic en vrai, mais on a vu cette expres­sion sur quelques menus, entre autres !)
Là c’é­tait pour l’es­sence, mais sur un autre tra­jet, le chaus­seur a car­ré­ment fait des­cendre tout le monde pour aller chan­ger un pneu... Genre il ne peut pas le faire avant de venir nous chercher...

Tewoz : Oh, tu n’es pas un monstre, on y a pas mal pen­sé aus­si ! Et notre guide pour le trek nous l’a confir­mé, même si ça reste rare, d’a­près lui. Mais c’est sur que peu sem­blaient être de véri­tables ani­maux de compagnie !

Flo : 🙂 Mer­ci ! Le Laos sera sur votre itinéraire ?

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Lucie 21 octobre 2011 - 23:34

Ca a l’air superbe là-bas ! (sont mignons les chiots!) Vous allez pas­ser com­bien de temps au Laos ? Les anglos saxons sont appa­rem­ment por­tés sur la bois­son quelque soit l’en­droit où ils vont (pas tous bien sûr!) J’a­vais une coloc polo­naise en Rou­ma­nie, ses parents tenaient un cha­let dans la mon­tagne quelque part en Pologne, ils ont finit par refu­ser les anglo-saxons en géné­ral à cause des dégâts engen­drés par les cuites à répétition 🙁

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Adil 22 octobre 2011 - 0:25

Fal­lais emme­ner un chiot ! 

Je connais ce prin­cipe de devoir tout payer. La somme n’est pas déran­geante mais c’est vrai­ment par prin­cipe que ça l’est plus 🙁

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Oreille 22 octobre 2011 - 11:39

Lucie : On est par­tis trois semaines en tout.
Je peux com­prendre qu’on se méfie d’un groupe de jeunes qui va beau­coup boire, mais je ne sais pas si c’est vrai­ment lié à cer­taines natio­na­li­tés. Cela étant, c’est vrai qu’à chaque fois que j’ai croi­sé des jeunes amé­ri­cains, des anglais ou des aus­tra­liens, en voyage, ils étaient très por­tés sur la bois­son :/ Mais c’est vrai que ce genre de lieux, comme cer­taines plages en Thaï­lande j’i­ma­gine, dés­in­hibe un peu, avec l’ef­fet de groupe, la musique, l’exo­tisme, l’im­pres­sion d’être libre...

Adil : ah y’en a quelques uns que j’au­rais bien gar­dés ! Mais je crois qu’on ne nous aurait pas lais­sé pas­ser à l’aé­ro­port.. et il parait que ça ne sur­vit pas en soute !
Et oui, filer 50 cen­times ou 1€ c’est pas grave, mais quand c’est toute la jour­née, juste pour pas­ser sur un che­min, on se sent un peu pigeon !
Un peu plus loin, dans les 4000iles, ils fai­saient payer le fait de pas­ser sous un pont pour sor­tir de la ville. On a fait demi tour pour prendre une autre rue et pas­ser nor­ma­le­ment. Au retour, le poste était fer­mé, et le len­de­main ils ne nous ont rien demandé...

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bacri 23 octobre 2011 - 4:17

et main­te­nant un très grands nombres toi­lettes sont aus­si payantes

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Adil 23 octobre 2011 - 5:35

Oreille t’a rai­son. Il vaut mieux tou­jours évi­ter ce genre de com­merce. Per­so je pré­fère don­ner mon argent à des per­sonnes qui vendent des fruits ou de l’eau sur les routes plu­tot que ceux qui essaye de pro­fi­ter des autres. Enfin je me doute qu’il faut vivre mais bon... Ton exemple est édi­fiant il ne faut juste pas se lais­ser tom­ber dans le piège.

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Oreille 23 octobre 2011 - 11:26

Bacri : si payer per­met­tait d’a­voir accès à un truc propre...

Adil : Je ne sais plus si j’en avais par­lé ici, mais y’a un mec qui avait ten­té de faire payer l’en­trée du Père Lachaise... Après tout, dans tous les lieux tou­ris­tiques et gra­tuits, il est facile de se poser à l’en­trée pour vendre des tickets... C’est moche, mais ça cor­res­pond aus­si à une cer­taine pau­vre­té :/ Enfin, on se fait tou­jours plus ou moins avoir à un moment ou à un autre, dans chaque voyage. Le tout est que ça ne nous le gâche pas !

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liloulivi 23 octobre 2011 - 16:17

Oui, chan­ger le pneu apres avoir roule quelques kilo­metres, c’est un peu comme s’ar­re­ter faire le plein d’es­sence peu de temps apres avoir demarre. Ca se sait quand meme avant de par­tir, si le reser­voir est vide ! enfin... c’est le charme du voyage !

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Oreille 23 octobre 2011 - 19:36

lilou­li­vi : en fait, je crois que l’argent du tra­jet per­met de payer l’es­sence, et qu’ils n’en­gagent jamais aucune dépense tant que leur véhi­cule n’est pas rem­pli ! D’ailleurs, je ne sais pas quel sta­tut ils peuvent avoir... S’il s’a­git de sala­riés, d’in­dé­pen­dants, ou de mecs payés à la journées..
Enfin, oui, comme tu dis, ça fait par­tie du charme ! Oublier le stresse et l’en­vie d’al­ler tou­jours plus vite !

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Curieuse Voyageuse 24 octobre 2011 - 9:12

J’ai pas réus­si à dépas­ser mon appré­hen­sion des quelques Anglo-Saxons bour­rés. Et une des pre­mières rou­tardes ren­con­trées dans mon trip asia­tique m’a dit que son amie avait reçu un coup de coude sur la tête en cet endroit, la semaine pas­sée et qu’elle avait fini à l’hos­to, le crâne ouvert... Glauque et triste inci­dent qui a fini de me rebu­ter. Mes les alen­tours avaient l’air très beau en effet 🙂

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Oreille 24 octobre 2011 - 13:55

Curieuse Voya­geuse : Je com­prends tota­le­ment que le lieu puisse rebu­ter. On a vrai­ment hési­té à y aller tant sa répu­ta­tion n’est pas enga­geante, puis on a vou­lu se faire notre propre avis. Je crois que le choix de l’hô­tel va être pri­mor­dial : un truc loin du bruit ! D’ailleurs, dans le notre, nous n’a­vons croi­sé que des « vieux » !
Et il y a mal­heu­reu­se­ment sou­vent des bles­sés... C’é­tait dans quelles circonstances ?

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daosadett 24 octobre 2011 - 18:24

Quel désastre qu’est deve­nu ce site mer­veilleux depuis une dizaine d’an­nées ... la Nam Song qui « char­rie » des esquifs faits de chambres d’air, trans­por­tant des per­sonnes affa­lées, buvant bière sur bière, et qui s’i­ma­ginent le soir avoir res­sus­ci­té l’es­prit de Kat­man­dou en fumant un joint, cou­chés à table devant une piz­za ... et pour­tant, qu’est-ce que le coin est beau !

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Curieuse Voyageuse 25 octobre 2011 - 7:58

La per­sonne en ques­tion fai­sait trem­pette et une per­sonne imbi­bée d’al­cool est tom­bé d’une liane le coude en avant... La copine s’en est remise sans trop de dom­mage mais bon...

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Oreille 25 octobre 2011 - 8:31

dao­sa­dett : bien­ve­nue ici ! J’aime bien l’i­mage « res­sus­ci­ter l’es­prit de Kat­man­dou » ! Cela dit, ceux que j’ai croi­sé était plu­tôt à sau­tiller sur de la musique élec­tro­nique (ils avaient leurs propres cd à don­ner aux bars !), mais on croise des néo-hip­pies par­tout en Asie... En plus, il parait que les dea­lers de Vang Vieng sont assez com­plices avec la police : je vends, je pré­viens, le tou­riste est arrê­té, et je touche une commission. 

Curieuse Voya­geuse : un peu trau­ma­ti­sant, je com­prends. Il y a aus­si des acci­dents où la per­sonne saute de la liane dans un endroit où il n’y a pas assez d’eau...

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Mélissa 26 octobre 2011 - 0:11

Moi, il me flanque un peu le bour­don cet article... Je pen­sais que le Laos était pré­ser­vé de ce genre de tourisme !

Par contre, féli­ci­ta­tions ! J’ai vu que tu étais dans le top des votes pour le GBA ! ;D

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Oreille 26 octobre 2011 - 13:34

Mélis­sa : oh je ne sais pas s’il existe encore beau­coup de pays « pré­ser­vés »... Mais le point posi­tif, c’est qu’il est ultra loca­li­sé. Cer­tains semblent faire une full moon en Thaï­lande, enchaî­ner sur Vang Vieng, puis éven­tuel­le­ment repar­tir vers les 4000 iles, mais glo­ba­le­ment, on ne les croise que là-bas, et en s’y arrê­tant, on sait à quoi s’at­tendre ! (même si, à mon sens, ça vaut le coup d’y pas­ser pour les paysages)
(et mer­ci pour les GBa, plus qu’à croi­ser les doigts !)

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Charles 28 octobre 2011 - 11:35

C’est vrai que les pay­sages « pains de sucre » aux alen­tours sont fabu­leux ! Mais voir des jeunes ados en biki­ni aux cotés de lao­tiens pudiques qui n’osent même pas mettre un short est assez rebu­tant. Pas mon meilleur sou­ve­nir en Asie... 

Dom­mage que ce vil­lage soit sur la route Luang Pra­bang – Vien­tiane. Je ne connais pas le reste du pays mais je suis sûr que ça vaut beau­coup mieux ! Très bon blog et très bien écrit !

Charles

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Oreille 28 octobre 2011 - 13:49

Charles : mer­ci ! Je pense qu’il faut réus­sir à s’é­loi­gner de tout ça pour pro­fi­ter du séjour, c’est sûr. Cela dit, j’ai vu quelques vieux lao­tiens qui sem­blaient appré­cier le spec­tacle des amé­ri­caines en biki­nis... Hum.
Tu n’as été qu’à Vang Vieng et pas du tout dans le reste du Laos ?

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Charles 28 octobre 2011 - 14:23

Si à Luang Pra­bang et à Vien­tiane jus­te­ment. On m’a­vait conseillé d’é­vi­ter Viang Vieng mais bon... curio­si­té quand tu nous tiens !

J’ai bien aimé le côté « petite ville de pro­vince » de Vien­tiane. Et il y a un chouette mar­ché qui sent très mau­vais ! J’au­rai bien vou­lu pous­ser davan­tage vers le sud comme toi mais je me garde ça pour une pro­chaine fois. En tout cas ça donne envie.

Cheers !

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Oreille 7 novembre 2011 - 22:23

Charles : tu me ferais presque regret­ter de ne pas avoir visi­té Vientiane !

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Charles 8 novembre 2011 - 12:46

Bah ! A tout lire on regret­trait de ne pas être allé partout... 🙂

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Sébastien 4 décembre 2015 - 19:58

En quelques phrases tu as par­fai­te­ment décrit Vang Vieng, même si c’est vrai que la ville en elle-même ne casse pas trois pates à un canard, ça vaut vrai­ment le détour pour les magni­fiques pay­sages qui l’en­tourent ! Superbes pho­tos au passage 🙂

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simon 25 mars 2016 - 8:23

Super pho­tos ! J’y étais , et bon, on voit le talent que tu as..lorsqu’on regarde mes photos ! ^^
Je sais pas toi, mais moi je trouve ça insup­por­table, de mettre Friends en boucle toute la journée !
C’est quoi ces gens qui viennent au Laos et qui regarde Friends !? Ils sont sérieux ??!
Moi ça m’é­nerve ! ^^ Bref, sym­pa l’ar­ticle, super photos !
Je vais aus­si faire un article sur Vang Vieng bien­tôt, sur mon site qui est tout neuf. Je t’in­vite à y jeter un oeil d’ailleurs. 🙂
À bien­tôt, Simon, du blog voyage, Un Voyage Sans Nom

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