Le Laugavegur, c’est le trek le plus connu d’Islande. Il commence (ou termine) à Landmannalaugar et finit (ou commence) à Thorsmork (Þórsmörk). Il y a un peu plus de cinquante kilomètres et la plupart des gens le font en trois ou quatre jours. Et si l’on veut pousser l’aventure un peu plus loin, on peut aller jusqu’à (ou partir de !) Skógar, pour un ou deux jours de marche supplémentaires.
Dans l’absolu, c’est un trek très accessible, avec des refuges bien placés pour des étapes tout à fait raisonnables. Le souci, c’est qu’on est en Islande et que la météo peut le rendre plus difficile, ne serait-ce que parce qu’il y a des gués à traverser, et que le niveau des rivières change rapidement. C’est d’ailleurs le premier conseil à retenir : ce n’est pas parce que quelqu’un vous dit être passé facilement à un endroit trois jours plus tôt que ce sera votre cas.
17€ en version papier, 9€ en version numérique.
Le livre est disponible ici.
De Landmannalaugar à Skogar
L’année dernière, Monsieur Oreille et moi avions parcouru le Sud de l’Islande en vélo pliant. Un soir, après avoir planté la tente face à la cascade de Skogafoss, nous étions partis nous promener derrière celle-ci. Nous avions marché pendant plusieurs heures dans des paysages magnifiques et très particuliers, où tout semblait démesuré. Sans le savoir, nous effectuions un morceau du Laugavegur version longue. Et forcément, ça nous a donné envie d’en voir plus. C’est comme ça qu’on s’est retrouvé, début Juillet, à Landmannalaugar, avec une tente, deux duvets, et une semaine de nourriture sur le dos !
Dans quel sens faire le Laugavegur ?
Je me suis beaucoup posé la question, j’ai lu beaucoup de récits de randonneurs, regardé des cartes et finalement décidé de partir de Lanmannalaugar... et on ne l’a pas regretté vu la suite des événements.
Dans les arguments pour le faire dans le sens Thorsmork-Landmannalaugar, il y a le fait de terminer sur les paysages les plus beaux et de pouvoir aller se prélasser dans des sources chaudes à l’arrivée. Oui, parce que Laugavegur, ça signifie « le chemin des sources chaudes », en Islandais, c’est à dire qu’on voit de l’eau brûlante sortir de terre ! Et après plusieurs jours de trek, ça peut être une récompense sympa... mais nous, on savait déjà qu’on retournerait au Blue Lagoon sur le chemin de l’aéroport (qui est encore plus cher que l’année dernière...), donc tant pis pour la flaque chaude !
Dans les arguments pour le sens Landmannaulaugar-Thorsmork, il y a un truc imparable : les dénivelés. Je ne vais pas dire qu’on ne fait que descendre, loin de là, mais globalement, c’est moins pire ! En outre, les paysages les plus beaux se trouvent ainsi face à vous, et non dans votre dos.
De Landmannalaugar à Hrafntinnusker
Nous arrivons à Landmannalaugar en début d’après-midi. Il y a beaucoup de monde, mais la plupart sont venus pour des randonnées à la journée. Et ils ont bien raison : le site est magnifique ! Même si on ne se lance pas sur le trek du Laugavegur, ça vaut vraiment le coup de venir voir cette étrange région. Les couleurs changent toutes les dix minutes, en fonction du soleil, mais tout semble irréel. Les névés forment des plaques blanches, qui font ressortir les volumes des montagnes.
Nous avalons un morceau et partons pour notre première étape, Hrafntinnusker. C’est à 12km, cela devrait représenter 4 à 6h de marche, selon le nombre de fois où je m’arrêterai pour faire des photos... De nombreux randonneurs doublent cette étape et vont directement au refuge suivant, mais non seulement nous partions trop tard pour cela (même s’il ne fait pas nuit en Islande à cette période de l’année, je n’ai pas envie de marcher jusqu’à minuit !), mais surtout, je n’avais pas envie. Nous ne randonnons pas pour l’amour de l’effort, mais pour apprécier les paysages, passer du temps à deux, apprécier le silence. Et surtout, lorsqu’on part sur un trek de plusieurs jours, il vaut mieux commencer doucement, sans forcer, histoire de ne pas finir la semaine sur les rotules. Pour autant, on a franchement regretté de s’être arrêté là...
Les premiers kilomètres se font en montée, mais sans grande difficulté. Au contraire, nous sommes tellement excités par la possibilité d’un nouveau point de vue, que nous montons sans vraiment nous en rendre compte.
Le ciel se couvre peu à peu, le crachin arrive, et on se rappelle soudain qu’on n’est pas dans un décor de film, mais en Islande, le pays à la météo si changeante... Et c’est ainsi que quelques kilomètres plus loin, on se retrouve à traverser un grand plateau de neige, dans le brouillard. Notre visibilité est tellement réduite que nous ne voyons plus les piquets censés nous guider sur le chemin. On se contente de marcher tout droit, et de rectifier la trajectoire dès que l’un de nous aperçoit un de ces fichus bouts de bois.
Cette partie me semble interminable. Le vent souffle très fort, la pluie ressemble de plus en plus à de la neige, cisaillant le visage à chaque contact. Et nous ne sommes pas vraiment soulagés en voyant le refuge de Hrafntinnusker. Imaginez, en contrebas d’une colline pleine de neige, une autre plaque de neige avec au milieu une petite cabane. Autour, la neige a un peu fondu, laissant la place pour une demi-douzaine de tentes. Et les toilettes sont 100m plus loin, en contre-bas, toujours dans la neige... On hésite franchement à passer la nuit là, mais il est 17h, il y a beaucoup de vent, il pleut, et ça ne semble pas prêt de s’arrêter.
Nous repartirons le lendemain, vers midi, après une nuit sous la neige, et sans avoir pu manger le moindre repas chaud ni remplir nos gourdes.
Il faut savoir qu’on ne peut pas faire de camping sauvage dans cette région de l’Islande, et qu’il est donc obligatoire de s’arrêter dans les refuges. Là, on pourra soit payer très très cher (5500isk/personne, soit 35€) pour une place en dortoir soit payer cher (1200isk/personne) pour planter sa tente. Ceux qui opteront pour le dortoir auront accès à une pièce commune chauffée et à la cuisine qui va avec. Ceux qui camperont devront se débrouiller.
Sur le principe, je comprends. Mais entre 17h et le lendemain midi, ni le vent ni la pluie ne se sont calmés, et nous ne pouvions donc pas utiliser notre réchaud... Du coup, on a demandé à faire bouillir de l’eau dans la cuisine, pour réchauffer nos plats lyophilisés : impossible, il fallait payer les 5500 couronnes islandaises, comme si nous dormions à l’intérieur. Le couple qui tenait le refuge n’avait que faire de la pluie qui tombait dehors. Et que faire du fait que les robinets extérieurs fussent gelés, nous n’aurions rien, pas même de l’eau froide. Leur mépris affiché et leurs refus m’ont un petit peu choquée. Il me semble que quand on tient un refuge et qu’il fait un temps dégueulasse, on peut avoir un peu de souplesse (faire bouillir de l’eau dans ma propre casserole ne méritait quand même pas que je paie 35€ !)
De Hrafntinnusker à Álftavatn
C’est donc un peu dégoûtés et assez affamés que nous repartons pour une douzaine de kilomètres, direction le lac d’Álftavatn. On remplit nos gourdes à la première rivière venue, et on savoure allègrement : l’eau arrive directement du glacier, et elle est délicieuse. D’ailleurs, les Islandais le savent : là-bas, inutile de payer pour de l’eau minérale, l’eau du robinet est parfaite ! Et ce matin, fraîche, sans pastille, sans traitement, elle était délicieuse.
Le trajet comporte une longue descente bien à pic, assez périlleuse par ces temps humides (en clair, la pente est forte, et comme c’est de la gadoue, hé bien ça glisse !) mais est vraiment superbe. Les tons orangés des montagnes du Landmannalaugar voient s’ajouter de plus en plus de vert, cette mousse si typique de l’Islande ! Et toujours des névés couverts de cendres. Blanc, noir, vert, orange et de temps en temps une rivière cuivrée, des pierres d’un bleu vif... On en prend plein les yeux malgré le crachin continuel.
Le refuge d’Álftavatn est situé juste à côté du lac, et tenu par une cinquantenaire très gentille (et bavarde !). On plante notre tente au milieu des autres, et on profite de quelques éclaircies pour savourer enfin un plat chaud.
De Álftavatn à... nulle part, quand le trek a capoté
Nous plions la tente le lendemain matin. La pluie a cessé, on tâche d’en profiter. Les autres randonneurs sont déjà partis depuis longtemps mais nous n’avions pas la motivation pour nous lever aux aurores (si tant est qu’on puisse parler d’aurore quand il ne fait jamais nuit...). En partant, nous inscrivons notre nom sur le registre. C’est une petite précaution mise en place pour ce trek : une liste de sécurité. Au départ, et à l’arrivée de chaque refuge, vous inscrivez votre nom et quelques autres informations, de sorte qu’on sache où vous chercher si jamais il devait vous arriver un pépin. Oui parce qu’étonnament, la région n’est pas très bien pourvue en matière de réseaux téléphoniques, et on ne pourra pas compter sur le téléphone portable !
Pendant que Monsieur Oreille remplit le registre, la responsable du refuge lui donne quelques prévisions météorologiques pour la journée (il va y avoir du vent) et les conseils qui en découlent. La rivière est trop haute en bas, nous ne pourrons pas la traverser, il nous faut donc contourner la montagne, puis tourner à droite, et garder notre droite. C’est tout du moins ce qu’il a compris et retenu. Et c’est ce qui nous a induit en erreur. Pour résumer : on a passé 4h à lutter contre le vent en pensant suivre le chemin qu’elle nous avait indiqué... avant de comprendre qu’on n’était pas du tout dans la bonne direction, et qu’on faisait justement face à la rivière qu’elle nous déconseillait de traverser, et pour cause, c’était impossible. Le pire, c’est que sans ses indications, on aurait suivi le bon chemin, puisque j’avais une carte, et qu’on contournait justement cette rivière sur l’itinéraire que nous avions prévu !
Pendant 2h, on a remonté la rivière en attendant le bon endroit pour traverser. Toute la journée, la marche n’avait vraiment pas été aisée, marcher dans du sable, de la mousse, monter, descendre, monter, et tout ça avec nos sacs et le vent constant de 80 à 120km/h. On l’avait un peu mauvaise d’avoir ainsi marché pour rien, et de savoir qu’il nous restait encore 15 kilomètres pour Emstrur, le refuge de la troisième étape.
Le vent souffle de plus en plus fort, et nous devons nous rendre à l’évidence : il est 15h, le temps se gâte sérieusement, et nous sommes plus proches d’Álftavatn que d’Emstrur. Il vaut mieux retourner passer la nuit là-bas, et repartir demain, reposés. Nous continuons de marcher, un peu blasés. Le pluie tombe sans discontinuer. Le vent est tellement fort que lorsque nous sommes en haut d’une côte, nous devons nous tenir mutuellement et marcher en restant penchés à 50°, littéralement. Le vent s’est même engouffré dans chaque petit accroc de mon pantalon k‑way pour finalement le mettre en lambeaux. On en chie grave !
De retour au refuge, un peu blasés, on se motive à planter la tente le plus vite possible pour aller se réfugier dessous. Le vent fait rage, on essaie d’être méthodiques en utilisant des pierres pour que rien ne s’envole. Notre tente (la T3 de Décathlon) est plutôt facile à assembler, et supporte bien le vent une fois montée. Le problème, c’est de réussir à la monter avec un tel vent. Il suffira d’une rafale plus grosse que les autres pour tordre un arceau, et que tout s’envole, claquant le visage de Monsieur Oreille au passage. Je me me jette sur la tente pendant qu’il jette l’éponge : cette nuit, nous dormirons au dortoir.
Nous testons donc, dormir en refuge pour la première (et la dernière) fois. Il fait chaud à l’intérieur. Mais comme personne (ou presque) n’a pu planter sa tente, tout est plein. Une famille dormira dans la cuisine, pendant que nous nous partagerons un matelas pour deux, comme d’autres couples. Le lieu est un capharnaüm perpétuel : jusqu’à minuit, les gens parlent, cuisinent et font du bruit. Entre minuit et 7h, les gens dorment, ronflent, pètent, et font du bruit. Après 7h, les gens se lèvent, préparent leurs sacs et font du bruit. Mais on est au sec, et on dort mieux que dans la tente, à craindre que le vent devienne trop violent.
Le matin, les prévisions ne s’arrangent pas. Il est annoncé des vents violents pour les trois prochains jours. Le refuge de Hrafntinnusker ne prendra aucun campeur, et ils déconseilleront aux randonneurs de quitter Landmannalaugar après midi... En clair, soit on tente notre chance rapidement, et on se dépêche pour rejoindre Emstrur le plus vite possible, soit on attend quelques jours que ça passe. On discute un peu avec un couple d’allemands qui partagent le même dortoir que nous, ils hésitent à attendre. Et plus on parle avec eux, plus on se convainc nous-mêmes : marcher vite dans la pluie et le vent n’a aucun intérêt. On ne profitera pas des paysages, on va juste regarder nos chaussures et mettre un pied devant l’autre. On décide de modifier nos plans : au lieu de marcher jusqu’à Skógar, nous prendrons le bus de 14h pour rejoindre Thorsmork. A défaut de faire le Laugavegur en entier, nous explorerons au moins l’endroit où il se termine !
En bus vers Thorsmork
Il est 14h quand nous grimpons dans un de ces bus tous-terrains. Avec nous, de nombreux randonneurs jouent la sécurité et abandonnent. Cela nous conforte un peu dans notre choix. D’ailleurs, tout le long du trajet, le bus se remplira de ceux qui sont partis le matin, mais abandonnent. Dans le lot, on verra quelques personnes vraiment mal en point, pales et tremblotantes, ce qui finira de nous convaincre qu’abandonner, aussi frustrant que soit, était la meilleure chose à faire.
On s’installe au fond du bus, les chaussures contre le chauffage, et on regarde le conducteur qui s’affaire àl’extérieur. Il semble y avoir un souci avec l’un des pneus. Il discute avec la gardienne du refuge, se glisse sous le camion, donne des coups. Puis il remonte dans le camion, pointe Monsieur Oreille du doigt, et lui fait signe de venir. Je ne comprends pas vraiment pourquoi, et il me faudra attendre dix minutes pour avoir une explication : ce genre de bus a des pneus doublés, et il y avait une pierre coincée. Mon Belge a donc passé dix minutes à taper sur la pierre, jusqu’à la casser, pour que le chauffeur puisse la retirer. On gagne un trajet gratuit, du coup !
Pour aller à Thorsmork, on pourrait croire que c’est rapide. A pieds, il y a à peine plus de 30km. Mais en bus, il faut aller attraper une correspondance à Hvolsvöllur, et on mettra donc tout l’après-midi. Mais qu’importe, on est au sec, et on attend notre deuxième bus en mangeant des hotdogs dans une station service. L’année passée, nous avions gardé un bon souvenir des hotdogs tout simples et bien chauds qu’on trouvait un peu partout... et ça n’a pas changé, c’est toujours aussi bon !
Randonnées autour de Thorsmork
Lorsque nous arrivons à Thorsmork, nous décidons de nous installer à Húsadalur. Il y a plusieurs campings, mais c’est le mieux desservi par les transports en commun et il sera facile de repartir en bus, quand nous le voudrons. Et ce fut un excellent choix, tant l’endroit est parfait : le personnel est globalement agréable, les douches sont comprises (avec de l’eau chaude), on a accès à une salle commune et à une cuisine... et il y a même des saunas, une mini piscine chauffée naturellement, et le wifi ! En clair, le camping parfait ! Bon, par contre, ils proposent des repas, mais c’est franchement pas terrible, et c’est très cher (c’est un buffet, donc c’est cool pour les groupes d’américains, mais pour des gens normaux, on est vite écœurés par tant de gras, et ça ressemble quand même à de la bouffe de cantine scolaire).
On a donc passé plusieurs jours à faire des petites randonnées de quelques heures, en savourant nos dos libérés ! Et franchement, le lieux est superbe, radicalement différent de ce qu’on voyait quelques kilomètres plus haut. Il y a de nombreux sentiers qui sillonnent Thorsmork, et autant de randonnées différentes à faire, pour tous les niveaux, avec bien souvent de magnifiques points de vue à la clef.
40 commentaires
Wooow et bien ça c’est un récit qui tiens en haleine !
Merci 🙂
Hello, je sais que ton article parle principalement du trek, qui a vraiment l’air magnifique d’ailleurs, mais j’ai une question sur le voyage que tu avait fait à vélo pliant. est-ce que ce genre de vélo est vraiment pratique en mode voyage ?
Alors, oui, le vélo pliant est pratique : facile pour prendre les transports (avion, bus), notamment, sans avoir à s’embêter à le démonter. Pour autant, c’est pas forcément fait pour avaler beaucoup de kilomètres dans la journée : on se fatigue plus et on se bousille les genoux. Mais personnellement, je reste une adepte !
Pfiou que de péripéties ! Moi aussi j’ai fait sans le savoir une partie de l’itinéraire derrière Skogafoss 🙂 et c’était très joli !
Ce Trek devait être magnifique... Encore une fois, je suis étonné par tant de beauté dans les paysages ! J’espère que vous avez su apprécier tous ces moments forts en émotions même si vous avez eu pas mal de péripéties ! Je prends note de ce trek : « Laugavegur » en Islande. C’est une découverte pour moi et je compte bien tenter l’expérience à l’avenir !
Merci beaucoup pour cet article.
Que c’est agréable de lire ton récits (surtout quand on est au chaud). Depuis ton dernier récits sur l’Islande, j’ai bien envie d’y aller pour découvrir mais là... Je cours préparer mon sac à dos de suite...Ah non mon chef n’est pas d’accord.
Bravo pour ce récits et cette aventure
Tes photos sont superbes et m’ont rappelé bien des souvenirs, bien que, pour ma part, j’avais pu aller jusqu’à Thorsmork. Dommage que vous n’ayez pas pu poursuivre, mais sois fière de tes clichés ! 🙂
Beau récit.
Les photos sont impressionnantes.
C’est drôle de se rendre compte qu’un trek en Islande peut s’avérer compliqué en juillet tant qu’on a pas eu l’expérience de quelqu’un (ou sa propre expérience bien sûr). Merci pour ton article, ton expérience et tes superbes photos !
Disons qu’en soit, ce trek est plutôt facile. Certains le font même avec des enfants... Mais dès que la météo islandaise s’en mêle, ça change la donne ! On l’avait déjà constaté l’année dernière, en vélo : des jours où on n’avançait pas alors qu’on faisait de petites distances, et des jours où on roulait super bien, sans se fatiguer sur de plus grandes distances...
C’est pas de chance d’avoir eu de telles conditions pour la traversée du Landmannalaugar car c’est un site magnifique et malgré la difficulté du trek, j’en garde un excellent souvenir !
j’avoue ne pas avoir le temps de tout lire en un seul passage alors je reviendrai ! mais deja un seul mot me vient : wouah !!! vos photos me rappellent a quel point je suis tombée amoureuse de cette terre il y a qq mois...
vous aviez déjà fait du trek avant ?
voilà, j’ai pas pu attendre pour lire finalement... impressionnant votre trek. vos difficultés ne me rebutent pas à l’idée d’un tel voyage. Malgré elles, ca devait valoir le coup, non ?
Alors, pour répondre à tes questions : oui, ça vaut clairement le coup !
On n’est pas des grands randonneurs, mais on est plutôt sportifs, et on fait quasiment toujours de la rando sur nos voyages. Pour autant, je continue de penser que c’est pas un trek qui demande une grande expérience. J’ai croisé des gens hyper mal équipés par exemple, et même s’ils avaient des sacs trop remplis sans avoir l’essentiel (un sac pour maintenir son duvet au sec est plus important qu’un pot de nutella en verre, d’après moi !), ils y arrivaient. Les paysages te motivent à avancer de toute façon !
Ton récit me fait un peu peur pour mon voyage en septembre, et en même temps il me motive tout autant !
Tes photos sont magnifiques, comme d’habitude ! Même sous la pluie... je crois que c’est ce qui fait leur charme d’ailleurs.
Je prévois donc de passer une nuit au camping de Húsadalur !
Merci pour ton retour d’expérience.
Justement, dis-toi que deux jours avant, les randonneurs qui faisaient ce même trek avaient un temps de rêve ^^ C’est le concept en Islande : sur un voyage, tu auras des jours pourris, et des jours superbes, et parfois tu auras un grand soleil et de la neige dans la même journée !
À bon...après lecture de ton article, je vois que tu es revenu au blog classique ! Super ton récit sur une destination qui est sur « la liste ». J’adore le contraste des ciels et de la terre...Impressionant;)
Tu as vu ? J’ai finalement reçu mon livre qui devait être livré en janvier...youppy!!!
À+
Ahaha ! Je ne sais pas du tout pourquoi ils annonçaient Janvier...
(oui, je teste un peu des choses différentes sur le blog, en ce moment, pour voir un peu ce que je vais développer dans le futur, et comment !)
Quel bonheur une fois de plus de te lire ! J’ai voyagé grâce à toi pendant ma pause déjeuner, et ça m’a même fait oublier la chaleur dont on souffre actuellement... ah le pouvoir des mots et de ces superbes images ! Et malgré les difficultés évoquées ça m’a donné envie de partir à mon tour... 😉
Pour l’anecdote, j’ai passé ma pause déjeuner sous un orage qui m’a trempée jusqu’à l’os : autant dire que, mise à part la chaleur.... ^^
Enfin, oui, cet article a quand même pour but de vous donner envie d’y aller, malgré tout !
[...] Tweet TweetLe Laugavegur, c’est le trek le plus connu d’Islande. Il commence (ou termine) à Landmannalaugar et finit (ou commence) à Thorsmork (Þórsmörk). [...]
Wouaaaaaa ça à l’air vraiment ultra beau !
On dirait une partie de la planète inconnue et vide de toute humanité !
Je rêve pour s’échapper du stress et de la pollution des villes 🙂
Enorme ce trek ! Les photos sont bluffantes et paraissent iréelles ... Une belle aventure malgré le temps, un très beau récit aussi 😉
Je vois que la météo de l’Atlantique nord t’a également joué des tours (j’ai du faire l’impasse sur une bonne partie du programme au Féroé pour cause de caprice du temps). Voyons le bon côté des choses, vous avez pu profiter des derniers jours pour vous balader sans trop d’entraves sur le dos...
Et les photos de la première partie de la rando, c’est dingue ! On dirait la planète Mars !
Bonjour,
Les photos sont des HDR ?
Ou simplement très fort contrastes ?
Merci
Sacrée aventure mmmh ..
Je ne savais pas qu’un bus passait à Alfavatn (?? ) , c’était en début – Mi juillet il semblerait , vu les photos ( ? ) . J’y suis passé fin juin et j’ai déjà fait le trek 4 fois . ( j’y emmène des stagiaire photo )
En tout cas ce n’est pas très rassurant oui , et je n’ai jamais eu tous ces soucis . Même si j’ai eu quelques tempêtes violentes , mais c’est vrai que mon angoisse c’est d’avoir les 4 jours dans le vent / pluie / neige , en effet .
Belles images, le fait de la pluie et du mauvais temps sort des teintes vert / noirs magiques .
Merci pour l’article .
C’est un des endroits les plus fous que j’ai pu traverser, ce trek est parfait, c’est juste inquiétant d’y voir chaque année toujours plus de monde , ça risque de devenir chaotique par la suite ..
Que d’aventures pour ce trek ! L’occasion d’y retourner ? En tout cas, tes photos sont vraiment magnifiques ! Je n’y serai qu’une semaine en septembre, mais cela donne envie d’y retourner plus longuement.
Eh ben j’avais déjà lu l’article mais quand même en revoyant les photos, je ne peux que dire WAHOUO ça envoit du bois 🙂
Ca a beau être fréquenté (tout est relatif) mais ça fait sacrément envie ! les couleurs sont si irréelles et le photographe doit clairement prendre son pied !
j’ai l’impression qu’avec votre expérience acquise, que cela soit à pied, ou en vélo, vous êtes prêts à affronter d’autres contrées sauvages et toutes aussi belles. Le résultat d’un apprentissage progressif !!
Des retours sur des choses à prendre/ou pas, sur ce que vous changeriez au niveau matériel ou plutôt sur l’approche d’un trek de ce genre ?
Quel récit ! Je suis séduite je vais certainement me mettre au trek, dans ce beau pays c’est passionnant
C’est un peu dommage que les refuges ne soient pas aussi sympas qu’en Norvège et sous la forme de donation...
Superbes image une fois de plus. J’adore celle de Mr Oreille, elle lui donne un côté Dieu !
La météo islandaise... mon ami qui m’avait rejoint pour le tour de la Tasmanie était parti en avril faire du ski de rando. En deux semaines, il n’a pas vu un coin de ciel bleu, et n’a fait que d’avancer dans du brouillard ou de la cramine, autant te dire qu’il est revenu dégoûté..
Sinon superbes photos ! Je deviens jaloux de tes traitements 🙂
Ton récit des péripéties météorologiques est tout à fait conforme à ce que mon frère m’a raconté de son circuit en vélo là-bas. Qu’est-ce qu’il en a bavé !!!
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce beau récit qui nous conforte dans l’idée d’aller voir cette terre rapidement.
J’ai une petite question concernant les cartes. Nous n’arrivons pas à trouver l’équivalent des cartes IGN (1÷25000 ) françaises pour l’Islande afin de pouvoir planifier correctement nos 15 jours de marche. Avez vous utilisé des carte et ou les avez vous acheté ? Sur place ?
Merci d’avance
Bonjour,
je veux faire se trek, mais je me demande s’il est bien balisé. Je pars seul et je ne suis pas certain d’apporter un GPS. Du coup, je me demandais si on peut facilement prendre notre chemin ?
Merci,
Samuel
Super ton temoignage, je ne connais pas l’Islande mais je vais m’organiser pour partir l’été prochain.
Bonne continuation à vous deux.
[…] bains, quelques jeux, une soupe chinoise et au lit ! Pour décrire le refuge, je ne peux que citer Madame oreille, qui elle et son Monsieur Oreille ont fait une partie du trek : « Le lieu est un […]
Trop dommage que vous n’ayez pas pu finir... surtout que la 4ème étape est sublime.
Nous aussi, nous avons fait ce trek, rempli de galères (vent, grêle, tempête de neige, personnes au refuge détestable...) mais en plus, pensant que l’on pourrait se ravitailler en chemin, nous étions partis avec... 3 paquets de nouilles chinoises et 1 pot de ketchup... pour 3 en 3 jours. Mais on avait quand même réussi à le finir, épuisé.
Tes photos sont très belles. C’est agréable de te lire.
Superbes photos, et je suis sûr que l’expérience est désormais gravée dans votre mémoire ! Je l’ai réalisé cet été, et ce trek est vraiment superbe ! Merci pour ce partage 🙂
C’est magnifique, j’ai trouve ce pays sublime niveau couleur !