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Le jour où j’en ai eu marre de me faire voler mes photos

par Madame Oreille

Dans cet article, je vous explique com­ment j’ai su que des cen­taines de mes pho­tos avaient été volées et je vous donne des conseils pour réagir face à ça.

Article. L112‑2 : « les œuvres pho­to­gra­phiques et celles réa­li­sées à l’aide de tech­niques ana­logues à la pho­to­gra­phie » sont consi­dé­rées comme œuvres de l’esprit.
Article L121‑1 : l’auteur jouit du droit au res­pect de son nom (c’est à dire que le cré­dit fai­sant figu­rer le nom du pho­to­graphe est obligatoire).
Article L121‑2 : l’auteur a seul le droit de dif­fu­ser son oeuvre (ou peut l’autoriser en défi­nis­sant les condi­tions de dif­fu­sion et d’exploitation).
Article L122‑4 : toute repro­duc­tion totale ou par­tielle de l’oeuvre sans consen­te­ment de son auteur est illicite.

Peines maxi­males encou­rues : 3 ans de pri­son et 300 000€ d’amende.

Bon, ça, c’est c’est pour la théo­rie : la loi française.
Mais dans la réa­li­té, ça se passe comment ?

En pré­am­bule, je tiens à pré­ci­ser que la loi fran­çaise pro­tège tous les pho­to­graphes, qu’ils soient pro­fes­sion­nels ou ama­teurs. Faire valoir ses droits n’est pas réser­vé aux gens dont la pho­to­gra­phie est le métier !
Sachez éga­le­ment que ce ne sont pas for­cé­ment les plus belles pho­tos qui sont volées, mais plu­tôt celles que peu de gens ont pu prendre.

Comment savoir si on s’est fait voler ses images ?

Si vous pra­ti­quez la pho­to­gra­phie et que vous par­ta­gez vos pho­tos sur inter­net, il est pro­bable que cer­taines de vos images vous aient été volées. La plu­part des voleurs ne pensent pas à mal : ils ont trou­vé votre pho­to sur Google ou Pin­te­rest, sans réflé­chir que consul­table gra­tui­te­ment sur inter­net ne veut pas dire libre de droit.

Il est dif­fi­cile d’al­ler fouiller tous les pros­pec­tus et autres cata­logues, mais il existe des outils pour retrou­ver les copies de vos pho­tos sur Internet.
Par­mi les plus connus, citons Google Images et TinEye.

Sous le navi­ga­teur Chrome, il est pos­sible de faire un simple clic-droit sur une image pour lan­cer la recherche sur Google Images : ça per­met d’af­fi­cher tous les sites qui uti­lisent une même photo.

Voi­ci trois recherches dif­fé­rentes avec trois de mes pho­tos : deux girafes qui posent devant le Mont Kenya, l’a­vant d’un bateau dans l’O­céan Indien et le port de Zee­brugge depuis un car­go. J’ai été très (trèèèèèès) sur­prise en décou­vrant com­bien de fois cette pho­to de grues et de conte­neurs avait été contrefaite !

En un clic, je peux consta­ter que mes pho­tos se retrouvent sur des dizaines de sites web. Dans le lot, cer­tains uti­lisent la pho­to léga­le­ment (comme l’a­gence Inter­face Tou­risme qui m’a­vait mis­sion­née pour rem­plir la pho­to­thèque de l’Of­fice du Tou­risme du Kenya, et qui explique le suc­cès de la cam­pagne sur son site espa­gnol), mais 95% le font sans m’a­voir contactée.

Oui, ça fait beau­coup de vols, juste avec ces trois exemples.

Que faire quand une de nos photos a été volée ?

La pre­mière ten­ta­tion, c’est d’en­voyer direc­te­ment un mail au voleur : ne le faites sur­tout pas ! Évi­tez tout contact direct pré­ci­pi­té.

Au contraire, pre­nez le temps de réflé­chir et d’a­na­ly­ser la situa­tion. Dans de nom­breux cas, vous ne pour­rez rien faire.
S’il s’a­git d’un site russe, afri­cain ou asia­tique, il y a de fortes chances pour que vous n’ar­ri­viez jamais à contac­ter que que ce soit, ni à communiquer.
Si c’est un site ama­teur sans visée com­mer­ciale, vous pour­rez au mieux obte­nir le retrait de la photo.
Mais ce qui peut être inté­res­sant pour vous (oui, oui !) c’est le site com­mer­cial qui uti­lise votre pho­to pour sa pro­mo­tion : une agence de voyage, un pres­ta­taire tou­ris­tique, un hôtel. Dans cette situa­tion, vous pou­vez éven­tuel­le­ment gagner plus ou moins d’argent.

Vous avez deux options : aller en jus­tice direc­te­ment, ou essayer de régler les choses à l’amiable.
Pour aller jus­tice, il faut des preuves. La cap­ture d’é­cran n’a pas de valeur juri­dique, il va fal­loir pas­ser par un huis­sier, et donc com­men­cer à avan­cer des frais. Régler les choses à l’a­miable per­met d’é­vi­ter ces frais, mais ne garan­tit pas que vous tou­chiez quoi que ce soit.

Régler le vol de photo à l’amiable

C’est tout à fait pos­sible de se faire payer direc­te­ment, sans pas­ser par la justice.
Voi­ci com­ment je procède :

  1. Véri­fier que le site est bien celui d’une entre­prise ou d’une orga­ni­sa­tion (pour les par­ti­cu­liers qui tienne un site per­son­nel, je demande sim­ple­ment le retrait de la photo)
  2. Trou­ver une adresse mail, un for­mu­laire, et deman­der, cor­dia­le­ment, à être mis en contact avec le responsable
  3. Une fois le contact éta­bli, les choses sérieuses com­mencent. Je fais une cap­ture d’é­cran de ma pho­to sur le site (mon­trant bien le site), et je l’en­voie dans un mail res­sem­blant à peu près à ça :
    Bon­jour,
    Je vous contacte au sujet de [votre article dédié à/votre page/votre site] : URL du site
    Je suis l’au­teure de l’une des pho­tos que vous uti­li­sez (celle en pièce jointe), prise lors de [...], et bien visible sur mon blog : URL poin­tant vers l’ar­ticle d’où pro­vient la pho­to volée
    Cette pho­to n’est pas libre de droit et se figure sur votre site sans accord de ma part. 
    Je vous pro­pose donc de solu­tion­ner ce pro­blème à l’a­miable, par le paie­ment des droits d’auteur. 
    Dans le cas contraire, je trans­met­trai ce dos­sier à mon avo­cate et les droits d’au­teur seront alors majo­rés à 100%.
    Dans l’at­tente de votre retour,
    Cor­dia­le­ment,
    Auré­lie Amiot

Après ce mail, j’ai dif­fé­rent types de réac­tions. Ceux qui ignorent le mail sont très rares. Cer­tains répondent avec des excuses et la pro­messe de reti­rer la pho­to : ce sont ceux que j’aime le moins, il va fal­loir perdre du temps en négo­cier, en expli­quant qu’ils ont uti­li­sé la pho­to frau­du­leu­se­ment pen­dant plu­sieurs années.
Heu­reu­se­ment, la plu­part de ces échanges sont cour­tois et finissent bien : ils gagnent le droit d’u­ti­li­ser la pho­to léga­le­ment, et moi je gagne des sous. Que deman­der de plus ?!

Quelques liens
Si la ques­tion légale vous inté­resse, je vous conseille vive­ment de le blog de Joëlle Ver­brugge ou vous pro­cu­rer son livre dédié à la ques­tion du vol de photos.
Et voi­ci trois liens utiles, en cas de vol sur les réseaux sociaux, pour faire reti­rer vos images : Face­bookIns­ta­gramTwit­ter

Je n’ai jamais tenté d’attaquer les entreprises qui volent mes photos

(mais je garde ça sous le coude quand même, hein !)

Pre­mière rai­son : ça prend du temps
Deuxième rai­son : ça coûte de l’argent
Troi­sième rai­son : il est pro­bable qu’on ne gagne pas d’argent à la fin, avec les frais d’a­vo­cat et de justice

Pourquoi je passe maintenant par un prestataire
qui gère les vols de photos à ma place

Après 10 ans de blog et des cen­taines d’i­mages par­ta­gées, je ne peux pas véri­fier la tota­li­té de mes pho­tos manuel­le­ment. Que ce soit avec TineEye ou Google Images, c’est bien trop fas­ti­dieux. Du coup, j’ai opté pour l’op­tion des pares­seux : le site qui se charge de sur­veiller et d’at­ta­quer en même temps ! Il en existe plu­sieurs. À titre per­sonne j’ai choi­si Pix­sy parce qu’il avait l’a­van­tage d’être gra­tuit et que l’in­ter­face est assez simple. Il existe éga­le­ment Pix­trakk, qui fonc­tionne de la même manière mais demande un abonnement.

Le prin­cipe est simple :

  1. J’ai rem­pli un profil
  2. J’ai don­né les URLs de mes sites web : blog et portfolio
  3. Le site scanne en per­ma­nence le web à la recherche d’i­mages simi­laires aux miennes
  4. Je suis tom­bée dans les pommes en voyant le nombre de pho­tos volées (bon, je ne suis peut-être pas tom­bée dans les pommes, mais au moins des nues)
  5. Il faut ensuite inspec­ter les cas un à un pour déci­der des suites à don­ner : il faut cibler exclu­si­ve­ment les sites com­mer­ciaux loca­li­sés dans des pays où Pix­sy inter­vient. (Ce qui réduit beau­coup les possibilités...)
  6. Je sou­mets un cas en cochant les bonnes cases, selon les situa­tions : oui je suis l’au­teur, non je ne leur ai pas ven­du la pho­to, non la pho­to n’é­tait pas sur une banque d’i­mage, oui (ou non) j’é­tais payée pour la prendre, oui je cer­ti­fie l’exac­ti­tude de bla­bla­bla, etc.
  7. Pix­sy me ren­voit un mail quelque jours plus tard pour me dire s’ils acceptent le cas ou non.
  8. S’ils acceptent, il faut alors don­ner le plus d’in­fos pos­sible : jour et lieu de prise de la pho­to, sites où l’on a publié la pho­to, condi­tions par­ti­cu­lières, etc. On four­nit éga­le­ment nos condi­tions détaillées quant à l’u­sage de la pho­to : est-ce qu’on est d’ac­cord pour lais­ser le site uti­li­ser l’i­mage s’ils acceptent de payer les droits, com­bien on demande, etc.
  9. Et là, leurs juristes et avo­cats entrent en action et contactent le site pour négo­cier, d’a­bord à l’a­miable, le plus de sous possible.
  10. Et Pix­sy a jus­te­ment inté­rêt à obte­nir la plus grosse com­pen­sa­tion pos­sible : ils prennent 50% de la somme finale.

Oui, 50%, c’est énorme. Mais je n’a­vance aucun frais, je ne paye rien si le cas n’a­bou­tit pas, et ça ne demande que peu de temps (en tout cas moins de temps que si je devais aller voir un avo­cat et tout gérer). Au final, je me dis que c’est de l’argent que je n’au­rais pas pu tou­cher seule, alors tant pis si j’en par­tage la moitié !

Leur défaut : ils n’at­taquent que les grosses entre­prises, là où la licence pour­ra donc être éle­vée. J’ai donc un gros pour­cen­tage de cas refu­sés. Il m’est donc arri­vée de pas­ser par la solu­tion à l’a­miable après avoir essayé d’u­ti­li­ser Pix­sy... et d’ob­te­nir le paie­ment moi-même ain­si (que je garde donc à 100% pour moi, et toc !). Par contre, il ne faut sur­tout pas essayer de contac­ter le site web voleur avant d’ou­vrir le cas, et c’est pour cela que j’ai flou­té mes exemples ci-dessus.

Comment se protéger du vol de photos ?

Pour que Pix­sy attaque, il faut qu’ils jugent le cas comme viable (ce qui est logique d’un point de vue finan­cier, mais rageant d’un point de vue de pho­to­graphe). Le site doit donc être celui d’une entre­prise, loca­li­sée dans un des pays où Pix­sy inter­vient. Soit très très peu de pays. J’ai, par exemple, des pho­tos qui servent sur des sites de ren­contres afri­cains, et je ne pour­rai rien faire contre ça.
Et si j’es­sayais d’a­gir en amont, pour pro­té­ger mes pro­chaines pho­tos ? Mais com­ment on peut pro­té­ger une pho­to, d’ailleurs ?

Il y a quelques années, on voyait des sites qui désac­ti­vaient le clic droit afin de rendre la copie de l’i­mage impos­sible. C’é­tait une tech­nique bien connue, aus­si facile à mettre en place qu’à contour­ner, en plus d’être assez irri­tante pour le visi­teur. Je vous le décon­seille assez fortement !

Il existe éga­le­ment la tech­nique du water­mark : un texte, un fili­grane ou un logo est affi­ché en tra­vers de l’i­mage, pour la rendre inuti­li­sable. C’est la tech­nique uti­li­sée par les banque d’i­mages, notam­ment. Mais nous convien­drons que ça gâche tota­le­ment la pho­to, non ?

Il y a une tech­nique plus douce pour signer ses pho­tos : ajou­ter son nom dans les don­nées EXIFs de l’i­mage. Vous pou­vez le faire assez faci­le­ment via le menu de l’ap­pa­reil pho­to ou dans des appli­ca­tions telles que Bridge. Le sou­cis, c’est qu’en pra­tique ça ne pro­tège de rien, ça ne per­met que de prou­ver la pater­ni­té d’une pho­to, éven­tuel­le­ment. Bref, vous pou­vez le faire, mais ça n’empêchera pas la pho­to d’être volée.

En réa­li­té, le seul moyen de ne pas se faire voler ses pho­tos, c’est de ne pas les par­ta­ger. C’est simple.

Per­son­nel­le­ment, j’ai choi­si de mon­trer mes pho­tos et de le faire dans de bonnes condi­tions : avec des images qu’on peut affi­cher en grand, sans les défi­gu­rer avec des water­marks en tra­vers. Je pré­fère me faire voler des pho­tos que de les gâcher ain­si. Mais je vais à pré­sent rajou­ter une signature.

Ajouter une signature

C’est le moyen de plus esthé­tique (à mon sens) pour mar­quer une pho­to sans la gâcher totalement.
L’in­té­rêt est double : si la pho­to est repro­duite, les spec­ta­teurs voient tout de même mon nom, et si jamais le voleur venait à cou­per la pho­to pour reti­rer la signa­ture, cela consti­tue­rait un fac­teur aggravant.

La signa­ture, c’est à la fois plus joli, plus dis­cret, et plus per­son­nel qu’un logo. Pour la créer on peut bien sûr scan­ner la sienne... sauf quand, comme c’est le cas pour moi, on a une écri­ture moche ! On peut éga­le­ment opter pour une typo­gra­phie imi­tant l’é­cri­ture manus­crite, mais elle ont rare­ment le carac­tère spon­ta­née d’une signa­ture authentique.

J’ai donc tes­té un stu­dio amé­ri­cain, Pho­to­lo­go, qui pro­pose des signa­tures réa­li­sées sur-mesure par des gra­phistes. Ils demandent 39$ pour une livrai­son sous 7 jours (on peut payer un peu plus cher si on est pressé).

Et au final, ça donne donc ça :

Je vais à pré­sent appo­ser cette signa­ture sur toutes les images que je par­ta­ge­rai ici. On ver­ra si je réduis ain­si le nombre d’u­ti­li­sa­tions frauduleuses !

Comment ajouter la signature Photologo sur les images ?

Pho­to­lo­go vous envoie des fichiers PNG : une ver­sion blanche et une ver­sion noire de la signa­ture sur fond transparent.

Si vous êtes à l’aise avec des logi­ciels comme Pho­to­shop, il est simple de créer une forme (« brush ») à par­tir du fichier png, pour l’ap­po­ser sur toutes les pho­tos. Vous pou­vez éga­le­ment envi­sa­ger de pro­gram­mer un petit script à par­tir de ça, pour gagner du temps.

Si vous êtes per­dus avec les logi­ciels de gra­phisme, les édi­teurs de Pho­to­lo­go pro­posent éga­le­ment un logi­ciel dédié à la ges­tion des signa­tures : le logi­ciel per­met de trai­ter en série des pho­tos pour appo­ser la signa­ture tou­jours au même endroit. On peut bien sûr affi­ner chaque inté­gra­tion en réglant indi­vi­duel­le­ment l’o­pa­ci­té, la taille, le pla­ce­ment, le choix entre la signa­ture noire ou la signa­ture blanche, etc.

Il est donc fort pro­bable que dans les mois à venir, je « mou­line » toutes les pho­tos du blog pour rajou­ter la signa­ture partout !

Quelques exemples et anecdotes

Parce qu’il est facile de se lais­ser décou­ra­ger face au manque de scru­pules de cer­tains, j’ai par­tage ici trois anec­dotes autour des vols de mes pho­tos. Si vous en avez d’autres, n’hé­si­tez pas à les raconte en commentaire !

Le voleur... qui me reprochait de ne pas être contente.

Grâce à Pix­sy, j’ai décou­vert qu’un couple de blo­gueurs uti­li­saient une de mes images de Der­ry, en Irlande. Ma pho­to est en en-tête de l’ar­ticle, puis plus bas, dans le corps, au milieu des leurs. Il faut savoir que c’est fré­quent de voir des blo­gueurs piquer le tra­vail d’autres blo­gueurs. Et au fil des années, j’ai même l’im­pres­sion que ça empire.
J’ouvre donc la page Face­book du blog en ques­tion, et comme celui-ci s’ap­pelle « Pre­mier Vol », j’i­ro­nise bien sûr des­sus en leur lais­sant un message.

La conver­sa­tion qui suit est assez révé­la­trice du peu de res­pect que cer­tains blo­gueurs ont pour le tra­vail des autres (bon, par contre, ils seront les pre­miers à hur­ler au pla­giat s’ils se font copier...). Au lieu de se conten­ter de s’ex­cu­ser, le mon­sieur (aka le voleur) m’ex­plique que je suis vrai­ment pas polie ni sym­pa dans ma façon de leur dire qu’il sont des voleur. Quelques extraits des expli­ca­tions du couple de voleurs :

  • on est blo­gueurs plai­sir, on en vie pas, donc on se détend de la col­le­rette et on règle ça tranquilou 
  • nous n’avons en aucun cas détour­ner la loi, il s’agit tout au plus d’une erreur d’appréciation de notre part 
  • Nous n’avons aucun sou­ve­nir du blog en ques­tion, et avons pro­ba­ble­ment pris la pho­to sur Google image.
  • pour moi à l’é­poque c’é­tait juste un moyen d’a­voir des sou­ve­nirs d’une jour­née ou nos pho­tos ne ren­daient pas très bien..bastien s’est occu­pé de reti­rer la pho­to en ques­tion. Je ne me sou­viens pas de ton blog donc c’est qu’elle doit être en libre ser­vice sur le ser­veur Google, Sans signature .

Si vous vou­lez lire la conver­sa­tion en entier, elle est publique et acces­sible ici. Le mon­sieur (aka le voleur) a juste sup­pri­mé un mes­sage (qui résume assez bien l’é­change), que je remets ici :

On a donc deux per­sonnes qui pensent qu’on peut se ser­vir sur Google Images gra­tui­te­ment, pour affi­cher les pho­tos des autres au milieu des siennes, sans deman­der l’au­to­ri­sa­tion ni même cré­di­ter l’au­teur. L’ex­pres­sion « libre ser­vice sur le ser­veur Google » montre bien leur (fausse ?) mécon­nais­sance à ce sujet.
Que l’u­ti­li­sa­tion qu’ils font de ma pho­to soit com­mer­ciale ou non, on ne peut pas uti­li­ser Google Image comme source : il faut véri­fier les cré­dits et légis­la­tions s’ap­pli­quant à chaque image. Ce n’est ni une erreur, ni une tra­hi­son, c’est un délit.
Le cas pré­sent, je ne por­te­rai pas plainte, car c’est typi­que­ment la situa­tion où je serais peut-être gagnante à la fin, mais où j’au­rais per­du beau­coup de temps pour rien (pro­ba­ble­ment pas de quoi rem­bour­ser les frais de justice).

Le voleur qui cherchait à m’apitoyer

Les juristes et avo­cats de Pix­sy sont donc en train de trai­ter un cer­tain nombre d’af­faires pour moi. Ils sont pro­ba­ble­ment redou­tables : c’est leur métier. Et c’est pour­quoi l’un des voleurs a essayé de me contac­ter en direct. Une de mes pho­tos sert de fond d’é­cran au site de son orga­ni­sa­tion (qui n’est pas une petite PME ou un petit arti­san, hein !). Je n’ai bien sûr pas répon­du à son mail, mais le conte­nu m’a à la fois attris­tée et fait sourire.

Le mon­sieur m’ex­pli­quait donc, dans son mes­sage, être très âgé, et très malade. Les avo­cats lui demandent une grosse somme. Cette affaire, à laquelle il ne s’at­ten­dait pas, lui cause beau­coup de stress. Et ça pour­rait lui créer des pro­blèmes car­diaques. Il me sup­pliait de renon­cer à cette affaire.

C’est une réponse clas­sique des voleurs : ils expliquent qu’ils sont petits, sans le sous. Par­fois ils essaye­ront de flat­ter, éga­le­ment. Mais ne vous lais­sez pas avoir ! En l’occurrence, si Pix­sy a pris le cas, c’est qu’ils l’ont jugé viable, et donc que le voleur a les moyens de payer !

Le voleur qui a fait faillite

Par contre, cer­tains voleurs n’ont réel­le­ment pas les moyens de payer, et je res­te­rai donc sur ma faim avec Kit­chen Trot­ter, comme des cen­taines de clients qui ne rece­vront jamais leur « box » de cuisine.

Impos­sible à joindre, aux abon­nés absents par­tout, même pour leurs clients, la boîte est semble-t-il en faillite.
Là encore, inutile de por­ter plainte (mal­heu­reu­se­ment) : s’ils n’ar­rivent pas à livrer les clients, il est peu pro­bable qu’ils puissent payer leurs pho­tos volées, même sur ordre du tri­bu­nal. Et par contre, moi, il fau­drait que je paye l’avocate...

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34 commentaires

Marc 13 septembre 2018 - 16:42

Bon­jour « Mme Oreille », 

je suis outré de voir à quel point cer­taines per­sonnes ne res­pectent pas le tra­vail des autres. Je te suis depuis un bon bout de temps mal­gré le fait que je n’a­joute pas de com­men­taires car ce n’est pas trop dans ma nature. Mais là, il le fallait !! 

Je trouve ton tra­vail remar­quable, de très belles pho­tos qui me font voya­ger à tra­vers ton objec­tif. Conti­nue comme cela, et j’es­père que tu arri­ve­ras avoir gain de cause sur toutes ces pho­tos volées!! 🙂 

A très vite de te lire...

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Martine 13 septembre 2018 - 17:30

Excellent article!!
Mer­ci pour ces éclair­cis­se­ments!! Et bon cou­rage pour la suite de tes affaires en cours!!
Petite ques­tion bête : l’u­ti­li­sa­tion d’un logi­ciel appo­sant un « copy­right », ca doit faire office de signa­ture non ?

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Anne Lataillade 13 septembre 2018 - 17:35

On a beau­coup ce sou­ci en cui­sine aus­si car nos conte­nus ne sont pas obso­lètes rapi­de­ment. J’ai du moi aus­si prendre une avo­cate. Je com­mence tou­te­fois tou­jours par un mail gen­til car je me sou­viens, quand j’ai com­men­cé mon blog il y a 13 ans (ouch), il m’est arri­vé de prendre des pho­tos sur Google IMages pour illus­trer des mêmes ou des articles qui n’a­vaient rien à voir avec la cui­sine . J’ai tout chan­gé depuis bien sur 😉 Je ne connais­sais rien au droit d’au­teur et j’ai appris. Donc je laisse tou­jours le béné­fice du doute. Mais si je n’ai pas de réponse ou alors qu’on me prend de haut, je peux deve­nir assez vite pénible 😉

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Chacha Aventurière 14 septembre 2018 - 5:41

Tout tra­vail mérite salaire.

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Ornella Petit 14 septembre 2018 - 6:30

Je suis com­plè­te­ment abasourdie !
Et je ne savais pas que cer­tains sites dmse char­geait de véro­fier que des vols n’é­taient pas en cours ! C’est génial !

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Vincent - Nomade Photo 14 septembre 2018 - 7:13

Wahouh, quel article ! Inté­res­sant, ori­gi­nal, et plein de bonnes astuces. Je n’ai jamais véri­fié si cer­taines de mes pho­tos ont été volées, je vais che­cker ça ! Merci !

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Laurine 14 septembre 2018 - 8:18

Mer­ci pour cet article, et pour la décou­verte de Pix­sy, je ne connais­sais pas du tout, très utile !

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rjulie95 14 septembre 2018 - 8:57

Vous dites que Pix­sy est gra­tuit ce n’est pas tout à fait vrai, il est gra­tuit seule­ment pour les 500 pre­mières pho­tos .... Après faut pas­ser au tiroir caisse

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MadeinGuadeloupe 14 septembre 2018 - 9:04

Cou­cou Mme Oreille !
Très inté­res­sant cet article. Mal­heu­reu­se­ment, j’ai déjà été vic­time d’un vol (ou plu­sieurs peut-être . Je ne véri­fie plus). Les voleurs (amé­ri­cains) en ques­tion, vou­lait uti­li­ser ma pho­to à des fins com­mer­ciales (coques pour smart­phones). Lorsque je les ai contac­té, ceux-ci étaient assez éner­vés et m’ont dit que ce n’é­tait pas à des fins com­mer­ciales, que c’é­tait un soi-disant test (tota­le­ment faux !). Bref ! Pour résu­mer, Ils ont enle­vé ma pho­to. Depuis, je me suis un peu rési­gnée à ce niveau car je trou­vais cela bien trop fas­ti­dieux. Je vais donc m’ins­crire sur Pix­sy. Mer­ci pour cet article !

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Line 14 septembre 2018 - 9:25

Mon dieu, je n’a­vais pas conscience de toute la dif­fi­cul­té à faire reti­rer une image qui n’est pas libre de droit ! Moi qui flippe quand j’u­ti­lise une image dans une banque gra­tuite et libre de droit déjà, mais alors là... Outre le côté flat­teur, c’est très très agaçant... 🙁

A bien­tôt,
Line

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Melo 14 septembre 2018 - 18:16

Mer­ci pour cet article ! C’est très inté­res­sant car les pro­blèmes de droits à l’i­mage sont nom­breux. Et mer­ci pour l’in­fo sur Pix­sy, j’ai vu qu’on pou­vait entre IG et Fli­ckR mais peut-on rajou­ter son site/blog et par exemple twit­ter ? si oui com­ment ? mer­ci pour le conseil !

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Mathilde 14 septembre 2018 - 18:48

Mer­ci pour cet article pas­sion­nant ! J’ai pas réus­si à scan­ner les URL depuis Pixi mais en fai­sant une recherche Google Image sur mon article qui marche le mieux quelle suprise de décou­vrir que Kit­chen Trot­ter m’a éga­le­ment voler 3 pho­tos (mer­ci ils m’ont mis le cré­dit mais meme pas de liens ... sans comp­ter qu’il ne m’a­vait bien sur pas deman­der l’au­to­ri­sa­tion ) grrrrr !!!!

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Bianca Pomerleau 14 septembre 2018 - 22:19

Super inté­res­sant ! J’a­vais sui­vi la saga de la pho­to de Der­ry... Plus on enten­dra par­ler de ce genre de cas, plus les gens y seront sen­si­bi­li­sés (et ici, je vis d’es­poir et d’eau fraiche) et peut-être qu’on ver­ra une dimi­nu­tion des cas...

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Otto 15 septembre 2018 - 22:33

Madame Oreille, j’en suis jaloux, cela fait 52 ans que je sou­haite qu’on m’en vole une... For­cé­ment, je ne fais que des pho­tos de m... sans faire exprès (sauf une), je vous l’as­sure et pour­tant je m’ap­plique, d’où mon admi­ra­tion devant vos clichés.
Vous twit­tez un pauvre verre de vin ita­lien et vous en faites une vinasse gou­leyante. Autant j’ai­me­rais m’en ins­pi­rer (mais je crains le pire), autant ça me ferait mal de vous la voler. Les voleurs d’i­mages manquent de res­pect, d’é­du­ca­tion et de conscience (dans le mot, il y a...) Le monde nou­veau et le réseau social est ain­si, il s’en fout... il vole allè­gre­ment ! C’est triste et affli­geant, MON monde ne pen­sait pas ain­si... J’es­père sim­ple­ment que vous aurez assez de patience et de cou­rage pour ne pas bais­ser le rideau. Bien ami­ca­le­ment. O

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Jalabert 17 septembre 2018 - 9:59

Super article !

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Aurore 17 septembre 2018 - 10:11

Fran­che­ment le tou­pet de la réponse!!!! Tes pho­tos sont tou­jours magni­fique alors je com­prends qu elles puissent faire des envieux ou que cer­tains veuillent s en ser­vir par contre dans un cadre pro c est pas fair play. Je me suis tou­jours deman­dé en epin­glant des pho­tos dans mes tableaux pin­te­rest si c était légal ou pas?! Quelques fois je reçois un mail disant que la pho­to a été reti­ré... Bon cou­rage et conti­nue de nous faire rêver!!!!

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Kilroy 17 septembre 2018 - 12:17

Très bon article ! Mer­ci pour l’info sur Pixsy.
Per­son­nel­le­ment j’utilise une signa­ture car­rée qui couvre 10 à 15% de l’image. C’est plus dif­fi­cile à recadrer.
Et les images sont pré­sen­tées dans une light­box, ce qui n’autorise pas le clic droit.
Enfin, la ques­tion des droits est clai­re­ment men­tion­née sur Google images ! Ça n’est pas une excuse pour les voleurs !

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Callistta 17 septembre 2018 - 16:50

Oh super cet article.
Je suis en train de regar­der via Pix­sy... ey oh mon dieu j’ai des tas de pho­tos de mon fli­ckr qui ont été prise.
J’hallucine
et j’ai pour l’ins­tant trou­vé une seule pho­to ou j’ai été crédité....
J’ai pas de logo ou water­mark sur mes photos
J’ai jamais trou­vé quel nom mettre pour mes photos
mais là purée.
Déjà mon fli­ckr est sous mon ancien pseu­do, j’ai pas encore eue le cou­rage de le sup­pri­mer et de le recréer complètement.
Mais là total hallucination.
Je crois que je vais y pas­ser ma soi­rée a regar­der via le site.
Et c’est par­tout dans le monde aussi.

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Mila 17 septembre 2018 - 23:26

C’est quand même dingue quand je vois que tu t’es fait voler 2000 pho­tos ! Tu m’é­tonnes que tu sois tom­bée des nues... 

Dans mon ancienne boîte, j’a­vais repris la ges­tion d’une ancienne com­mu­nau­té et sa page Face­book. En cou­ver­ture, il y avait une pho­to depuis des années (le site est res­té inac­tif envi­ron 4 ans)... 

Mécon­tent que l’é­quipe du site change, même après 4 ans de « mort totale », le pro­prié­taire nous avait mena­cé de tous les bords (pour le coup, je suis sûre qu’il était de mau­vaise foi et avait don­né sa pho­to à l’an­cienne équipe). 

On a fini par payer une coquette somme parce que fina­le­ment c’est nor­mal de le faire (bon, là, on avait payé très cher pour une pho­to mal cadrée, de la bonne mau­vaise foi et une uti­li­sa­tion dont on ne vou­lait même pas puis­qu’on venait d’ar­ri­ver pour redon­ner un coup de jeune... ) !

Bref, ça m’en a beau­coup appris sur le droit d’i­mage et j’ai redou­blé d’at­ten­tion depuis ce jour-là, d’au­tant que pour le coup, on y était pour rien). Ceci dit, tout le monde s’en fout pour le moment... 

En tout cas, mer­ci pour tes conseils !

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Anne-Sophie Sauviat 18 septembre 2018 - 14:23

Mer­ci pour cet article très clair. Bon cou­rage pour vos affaires en cours et sur­tout ne ces­sez pas de faire des pho­tos, elles sont canon !

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Marion 18 septembre 2018 - 15:09

C’est tota­le­ment fou le culot que peuvent avoir les voleurs d’i­mages ! Le dis­cours qu’ils tiennent est hal­lu­ci­nant... voire triste.
Je vais jeter un œil sur Pix­sy que je ne connais­sais pas, mer­ci pour cette infor­ma­tion et pour cet article détaillé !

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Joëlle Verbrugge 21 septembre 2018 - 7:38

Bon­jour Aurélie..
Eh oui.. pro­blème récurent malheureusement...
A tel point que de mon côté, j’en ai fait un livre :
https://blog.droit-et-photographie.com/publications/checklist-on-ma-vole-une-photo/
😉
De quoi, peut-être, aider aus­si ceux qui subissent le même fléau au quotidien

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Jenny 25 septembre 2018 - 14:12

Mer­ci pour l’ar­ticle. Je connais­sais Pix­sy mais n’a­vais pas encore trou­vé de moyen pour me retour­ner vers ces voleurs de pho­tos... Je ne suis pas pho­to­graphe pro­fes­sion­nelle ce qui me rend ner­veuse lors­qu’il me faut faire valoir mes droits et deman­der des com­pen­sa­tions finan­cières. Je pense que c’est assez dif­fi­cile sur­tout quand on n’est pas décla­ré en tant que pro ou micro-entre­prise. Je ne suis pas sure com­ment ça se passe d’un point de vu legal. Dans tous les cas, j’ai tout de même essayé votre tech­nique de l’email pour une pho­to uti­li­sée sur un site Ita­lien. Juste his­toire d’é­du­quer un peu et mon­trer que ce type de pra­tique ne passe pas tou­jours inaperçue.
J’ai eu un retour ce jour de ce maga­zine sur l’en­vi­ron­ne­ment tenu par des béné­voles. L’email semble être de bonne foi, mais comme ils ne peuvent pas payer les frais, ils ont sup­pri­mé la pho­to... Ils me demandent cepen­dant ma per­mis­sion de la réajou­ter contre un cre­dit pho­to et un do-fol­low vers mon site plus un article dedié. ça me semble léger mais comme c’est une pre­mière je vais lais­ser couler.
Bref, tout ça pour dire, un grand mer­ci à vous Aure­lie pour ce post qui m’a pous­ser à me battre pour mon tra­vail, pro ou non, il faut savoir faire recon­naître son travail !

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Travelando 23 octobre 2018 - 16:31

Excellent cet article. J’ai appris beau­coup de choses donc mer­ci pour ça, et j’ai bien ri aus­si au passage...c’est sou­vent le cas, on rit de nos déboires mais plus sou­vent après que pen­dant, on est bien d’accord !
Cer­tains font preuve d’une mau­vaise foi incroyable, c’est pitoyable. Ça donne envie de lan­cer un scan du net pour voir si nous aus­si on se fait piquer des pho­tos, inten­tion­nel­le­ment ou à cause d’une mécon­nais­sance for­tuite des droits bien entendu !
La signa­ture est la solu­tion la moins pire donc, même si elle ne pro­tège pas par­fai­te­ment les photos.

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Christine Deschaseaux 15 novembre 2018 - 10:58

Bon­jour,
ce « scan sur le net », c’est jus­te­ment ce qu’il faut faire. C’est le ser­vice que pro­posent Pic­sy, Pix­trakk ou Imatag.
Parce que faire une recherche inver­sée sur Google image pour cha­cune de ses pho­tos ...on y pas­se­rait ses jour­nées et ses nuits !
La signa­ture n’ar­rête per­sonne, quand on veut piquer une pho­to, on retaille, un coup de gomme et zou, ni vu ni connu ...
Je pré­cise que je tra­vaille pour Ima­tag, pour être claire 😉
C’est une star­tup bre­tonne, nous pro­té­geons les pho­tos de toutes sortes de sites, dont quelques sites de voya­gistes à l’é­tran­ger... http://www.imatag.com

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Jean Louis 19 novembre 2018 - 18:23

Bon­jour,
Une signa­ture sur la pho­to n’est pas non plus la solu­tion contre le vol, avec la plu­part des appli­ca­tions de post-trai­te­ment il est assez simple de la sup­pri­mer. Per­so je par­tage sur Ins­ta­gram (@jeanlouishy) en uti­li­sant des mockups c’est assez dissuasif...

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Mehdi FRANCK 20 novembre 2018 - 2:55

Bon­jour,
Moi aus­si je suis pho­to­graphe depuis l’âge de 15 ans (ça fait un bail) et je fais beau­coup de pho­tos, étant sur Paris il y a de quoi faire, même pen­dant les vacances. C’est avant tout une pas­sion, mais des fois je pro­pose mes ser­vices car j’es­saye de tra­vailler tous les styles de pho­tos, bien sûr j’ai un blog, alors je pré­cise tout sim­ple­ment que les pho­tos sont pro­té­gées et qu’elles m’ap­par­tiennent et que si quel­qu’un essaye de les prendre je porte plainte direct. Par contre j’ac­cepte de les don­ner (voir vendre) à condi­tion qu’on me les demande, évidemment.

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Maéline photographie 9 août 2019 - 12:26

Bon­jour
j’ai une ques­tion, com­ment ça ce passe si la pho­to a été faite pour la pub ?
je m’ex­plique, j’ai fais des pho­tos pour un vignoble, il a le droit de les uti­li­ser pour s pub , c’est notre deal
Il a donc four­nir une des pho­tos avec ma signa­ture au jour­nal de la région la dépêche du midi, qui eux on sup­pri­mé ma signa­ture et se sont cré­di­té eux même sur la pho­to de l’article !
Cré­dit : DDM
Que puis je faire ?
Ce n’est pas la 1ere fois, (la 1ere est déjà oublié)
Mer­ci beaucoup

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Ciccia&Cerva 5 septembre 2019 - 13:07

Super article ! Nous avons repé­ré des pho­tos volées sur divers sites inter­net et grâce à tes conseils nous allons les contac­ter et mettre en place des nou­velles tech­niques pour dimi­nuer les risques de voir nos pho­tos uti­li­sées sur le web sans notre accord !
Bonne journée,
Amélie

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Béatrice 15 mai 2020 - 7:32

Bon­jour, Je vis le pro­blème qui est d’au­tant plus grave pour moi que les pho­tos qu’on me vole sont en plus celles de mon tra­vail artis­tique. Face­book et autres réseaux sont deve­nus des pou­belles ! Je me retrouve dans des « cata­logues ». Mon nom n’est pas don­né ni pour la pho­to, encore moins pour le nom d’ar­tiste et je vois même mon copy­right effa­cé dans cer­tains cas. Inso­luble à mon sens, sur­tout avec les réseaux sociaux...

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Morgane 24 juillet 2020 - 14:38

Bon­jour,
Bon dom­mage je découvre trop tard les bonnes astuces mais c’est bon à savoir ! Pour ma part, un concur­rent a uti­li­sé mes pho­tos com­mer­ciales (vente de bijoux) pour pro­mou­voir ses bijoux. J’é­tais tel­le­ment éner­vée que j’ai mis une sto­ry Ins­ta­gram avec la cap­ture pour crier ma colère (sur mon compte per­so), mais à pré­sent je sau­rai mieux gérer la situa­tion ! Mais pour ma part, je refuse de leur don­ner les droits donc for­cé­ment on rentre dans un pro­cess juridique..

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Laora Loup 23 novembre 2020 - 18:48

Mer­ci beau­coup pour cet article très com­plet ! Je vais bien­tôt lan­cer mon blog, je suis en train d’é­crire les pre­miers articles et je me ren­seigne au mieux... Je n’au­rais jamais pen­sé que le vol de pho­to se pra­ti­quait aus­si lar­ge­ment ! C’est en voyant la sto­ry d’une sportive/ blo­gueuse / influen­ceuse, que j’ai décou­vert ces pra­tiques, et que je me suis inter­es­sée à com­ment lut­ter contre cela. Encore merci !

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Madame Oreille 24 novembre 2020 - 10:11

Bon cou­rage... Parce qu’ef­fec­ti­ve­ment, tout le monde y passe. Sans aucun scrupule.

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Isabelle 12 mai 2021 - 16:51

Bon­jour et mer­ci pour cet article !
Si je suis là c’est que évi­dem­ment je viens de consta­ter que cer­taines de mes pho­tos se retrouvent sur un site mar­chand (pays de l’est je pense).
Il uti­lise quelques pho­tos de mon blog et pro­pose les robes que je porte à la vente ...... à un prix exorbitant !
cela me saoule
encore merci !

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