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Ça va les bonbons ?

par Madame Oreille

C’est la phrase que nous avons enten­du constam­ment ces der­niers jours. ou ses ver­sions alter­na­tives « ça va les cadeaux, ça va les billets »... Nous venons de pas­ser quelques jours en pays Dogon et l’un des effets per­vers du tou­risme ici est cette fichue phrase. Les enfants attendent de nous des cadeaux, des bon­bons, quand ils ne nous lancent pas un agres­sif « donne-moi l’argent ». Quant aux adultes, ils sont plus dis­crets mais demandent quand même des médicaments.

Être inter­pel­lé par un « tou­bab » ne nous sur­prend plus (même si je retiens par­fois un « oui renoi »), mais voir des enfants asso­ciant notre peau et notre sta­tut de tou­riste à une dis­tri­bu­tion nous a quelque peu déçu. C’est comme cela presque par­tout où nous sommes pas­sés, mais c’é­tait par­ti­cu­liè­re­ment frap­pant en pays Dogon.

Fort heu­reu­se­ment, la région ne se limite pas à cela, et la plu­part de ceux que nous avons croi­sés n’ont fait que nous saluer sans men­dier la moindre frian­dise. Nous avons pas­sé quatre jours à mar­cher ici, sous le cagnard. Des­cendre la falaise, décou­vrir les plaines, remon­ter pour voir le pla­teau, puis faire un der­nier aller-retour vers le bas et les dunes. Le der­nier jour a été par­ti­cu­liè­re­ment éprou­vant avec un rythme très sou­te­nu et, sur­tout, un soleil de plomb.
Mais je garde le récit et les pho­tos de cet endroit et de la varié­té de pay­sages qu’il offre pour mon retour (quand j’au­rai le temps de tout trier) et je vous pro­pose en guise d’illus­tra­tion une pho­to de Sokan­da, notre hôte à Ban­dia­ga­ra, devant son magasin.

Ban­dia­ga­ra est l’une des capi­tales pour le tou­risme Dogon. C’est son neveu qui nous a ser­vi de guide, un jeune très sym­pa : Gobi. Pour l’a­nec­dote, nous aurons mis 7h à faire les 70km qui séparent Mop­ti de Ban­dia­ga­ra : le mini-bus ne part que quand il est plein !

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23 commentaires

Pyrros 19 janvier 2012 - 13:08

Cette men­di­ci­té « tou­ris­tique » va de paire avec l’af­fluence de plus en plus impor­tante de visi­teurs en pays DOGON. 

C’est sans doute pour eux le seul moyens de (sur)vivre. Je sais que cer­tains gamins aban­donnent même l’école pour deve­nir « guides » sans aucune formation.

Le pays DOGON c’est bien par­la qu » a été tour­né un épi­sode de « Ren­dez-Vous en Terre Inconnue ? »

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tunimaal 19 janvier 2012 - 13:47

Mal­heu­reu­se­ment ce genre de choses et de plus en plus véri­diques dans cer­tains pays. Et c’est dom­mage car cela gâche la beau­té du pays et de la majo­ri­té des gens qui le peuple. L’an­née der­nière j’é­tais au Maroc (à Fès) et j’y ai ren­con­trés un Cana­dien et un Autri­chien. Quand nous étions ensemble, nous avions plu­sieurs jeunes qui venaient à nous pour nous pro­po­ser des conseils tou­ris­tiques ou nous pro­po­ser d’être nos guides. Quand j’é­tais seul dans les rues de Fès, per­sonne ne m’a­bor­dait, tout cela parce que je suis d’O­ri­gine Tuni­sienne et que e me fond mieux dans la foule.... Des fois ça en devient aga­çant et voir même ris­qué. Nous avons évi­tés de jus­tesse de nous faire emme­ner dans une petite ruelle et de nous faire dépouiller par des jeunes « voyous » locaux (heu­reu­se­ment que je parle l’A­rabe et que j’ai com­pris ce qui se tramait)....En tout cas pro­fite bien de ton séjour et à plus dans le bus

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Adeline Voyages etc... 19 janvier 2012 - 13:58

C’est bien dom­mage cette dérive tou­ris­tique ! Je trouve ça triste ! 

On trouve par­fois dans le monde de belles ini­tia­tives locales pour lut­ter contre ces dérives. 

Au Bré­sil j’ai ren­con­tré une guide qui se bat contre les tou­ristes qui donnent de l’argent « facile » aux enfants men­diants. Faire cela ne les aide pas, ça les des­sert plutôt.
Pour aller au bout de sa démarche elle a mon­té une mai­son pour accueillir ces enfants des rues afin de leur apprendre que la men­di­ci­té ne régle­ra pas leur pro­blème et que pour rece­voir de l’argent il fal­lait pro­po­ser quelque chose en échange. Elle leur apprend donc à chan­ter dans la rue plu­tôt que d’al­ler men­dier ou encore fabri­quer des petits objets et les vendre. En gros elle leur apprend les valeurs du tra­vail et de l’argent. C’est une belle initiative. 

J’ai lu cette semaine un article sur une pro­jec­tion du Népal en 2045 et ton article quelque part m’y fait penser... 

http://voyages.liberation.fr/voyager-autrement/kathmandu-22-octobre-2045

@Pyrros : effec­ti­ve­ment il y a eu un RV en terre incon­nue au pays Dogon avec Edouard Baer

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gwenolé 19 janvier 2012 - 14:25

Je pense que mal­heu­reu­se­ment aucun pays à la fois pauvre et tou­ris­tique n’é­chappe à ce constat. C’est inévi­table étant don­née la dif­fé­rence abso­lu­ment phé­no­mé­nale de niveau de vie. Sans par­ler du fait que le tou­risme dés­équi­libre aus­si cer­taines socié­tés (je ne connais pas le Mali, mais c’est le cas par exemple à Mada­gas­car). Un vrai pro­blème éthique pour le voya­geur... Y aller ou pas ?

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Lucie 19 janvier 2012 - 14:49

J’en ai enden­tu par­ler de cette men­di­cite tour­nee vers les tou­ristes, tres agres­sive. Je me sou­viens d’une fille avec qui j’e­tais a la fac (je ne me sou­viens plus si elle venait du Mali ou un pays voi­sin), bref, elle nous disait qu’ils font pareil avec les membres de leur famille qui vivent en France. Parce qu’ils consi­derent que tu vis en France for­ce­ment, tu es riche, donc for­ce­ment pour toi c’est pas un pro­bleme de par­ta­ger. Cette fille nous racon­tait que des cou­sins qu’elle ne voyait qua­si­ment jamais ne lui par­lait que pour lui deman­der de leur envoyer des appa­reils tech­no­lo­giques ou de l’argent. C’est vrai que ca doit faire bizarre quand meme...

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Chtiben 19 janvier 2012 - 16:01

Pour ma part, après avoir pas­sé plu­sieurs semaines au Bur­ki­na et au Mali, cette manie de « qué­man­der » a lieu dans les lieux tou­ris­tiques... mais une fois hors des sen­tiers... Bon­heur total ! Pour preuve, j’ai ado­ré le pays Dogon et je n’ai jamais été embê­té car on a pris un guide avant.
A la place de se rendre à Ban­dia­ga­ra, on a négo­cié à Djén­né avec un guide offi­ciel pour un tour à la carte en pays Dogon.
Désa­van­tage, prix plus éle­vé mais taxi brousse qui vient nous cher­cher à notre hotel à Mop­ti, puis balade à 4 avec le guide pen­dant 5 jours, hors des sen­tiers bat­tus, et donc très peu inter­pel­lés par les enfants
Je crois qu’on a eu de la chance de faire comme ça, ce fut plus avan­ta­geux et sur­tout très agréable.
J’es­père que vous pro­fi­tez bien de votre séjour au Mali. Bon voyage

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Adil 19 janvier 2012 - 16:06

Un bel exemple mon­trant qu’il ne faut pas habi­tuer les locaux à leur don­ner des choses. Quitte à le faire, autant le faire via des ONGs ou don­ner direc­te­ment aux écoles plu­tôt que les habi­tuer à ces pra­tiques. Le plus déran­geant en fait ce n’est pas qu’ils le font mais qu’ils consi­dèrent cela comme obligatoire.

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Axel 19 janvier 2012 - 19:36

Encore une superbe pho­to, hâte de voir les sui­vantes. Et à quand le tuto pour faire les carnets ?

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Le Chat Photographe 19 janvier 2012 - 20:45

La cou­leur et l’am­biance est fran­che­ment est sympa,je suis un peu moins fan de l’ex­pres­sion du sujet.

gwe­no­lé dit :
19 jan­vier 2012 à 14:25
Je pense que mal­heu­reu­se­ment aucun pays à la fois pauvre et tou­ris­tique n’échappe à ce constat. 

c’est beau­coup moins vrai en Asie(pour avoir visi­té le Ban­gla­desh( aucune men­di­ci­té, l inde très peu,et la Bir­ma­nie pas vu n’on plus)là ou il y en à un peu au le Népal et au temple d’Angkor

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Oreille 20 janvier 2012 - 11:27

Vous me par­don­ne­rez, je fais une réponse col­lec­tive rapide !
En fait, cela ne concerne que cer­tains vil­lages, les plus gros, et les plus tou­ris­tiques. Il nous a aus­si sem­blé que la chute du tou­risme devait rendre la pra­tique plus agres­sive, les ren­trées d’argent étant for­cé­ment dimi­nuées pour nombre de familles.
Dans tous les cas, nous nous sommes tou­jours refu­sés à dis­tri­buer quoi que ce soit, même si ça fait par­fois mal au coeur... Un don, même minime, à une asso­cia­tion sera bien plus inté­res­sant sur le long terme que de gros billets dans les mains des enfants... Au final, c’est autant l’é­du­ca­tion des enfants que l’é­du­ca­tion des tou­ristes qui est à faire !
(ici ce n’est heu­reu­se­ment pas le cas, mais dans cer­tains pays, on va jus­qu’à estro­pier les enfants, parce qu’un han­di­ca­pé men­die mieux...)

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Mélissa 22 janvier 2012 - 0:32

Triste... et mal­heu­reu­se­ment inévi­table dans les zones les plus tou­ris­tiques et ça ne date pas d’hier ! Je me sou­viens d’u voyage en Tur­quie quand j’é­tais ado, à Istan­bul, un gamin qui ne devait pas avoir plus de 12 ans s’est pré­sen­té devant nous pour se pro­po­ser comme guide.
On était encore plus stu­pé­faite quand il nous a com­men­cé à nous par­ler en fran­çais et en néer­lan­dais et qu’il ait com­men­cé à s’a­dres­ser en alle­mand a un groupe quand on lui a fait com­prendre que nous nous vou­lions pas le prendre comme guide.
La meilleur chose à faire, c’est de résis­ter, même si c’est dur... et contac­ter les ONG’s sur place pour voir com­ment les aider ou rap­por­ter du maté­riel sco­laire, si c’est possible.

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Julien 23 janvier 2012 - 22:42

La men­di­ci­té est un réel pro­blème et il faut bien avouer que de nom­breux tou­ristes tombent dans le piège tout sim­ple­ment car ils ne sont pas infor­més. Don­ner des­sert plus les habi­tants locaux qu’autre chose car ça crée un déca­lage entre celui qui men­die et celui qui tra­vaille dur, ça incite à men­dier, à voler et ça génère une cri­mi­na­li­té qui sera en plus nocive au tou­risme qui peut être géné­ra­teur de revenus.

Un bon moyen de don­ner indi­rec­te­ment à part les ONG peut être de faire du tou­risme équi­table, dor­mir chez l’ha­bi­tant, etc.

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gaspard 24 janvier 2012 - 19:07

... La pho­to qui illustre l’ar­ticle est juste fan­tas­tique ! Déglingue et cou­leurs vives, tout ce que j’aime.

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Oreille 5 février 2012 - 12:33

Mélis­sa, Julien : je suis bien d’ac­cord. On ne sent bien en don­nant à un gamin, mais ça ne sert à rien sur le long terme, et ça peut mettre avoir des effets négatifs :/
Mais ça fait des années que les tou­ristes dis­tri­buent tout et n’im­porte quoi eux-mêmes dans cer­taines régions. Sur cer­tains forums, on lit d’ailleurs encore le conseil « pense aux crayons » qui m’hor­ri­pile. Mais le don à une asso­cia­tion est moins agréable, on ne peut pas pho­to­gra­phier les enfants heu­reux avec leurs bon­bons... Vive­ment le moment où les japon­nais dis­tri­bue­ront des bics aux enfants parisiens.

Gas­pard : tu aime­rais le pays 😉

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Le Chat Photographe 5 février 2012 - 23:35

je suis pour le don aux orga­ni­sa­tions, mais là aus­si ren­sei­gnez vous, cer­tains « orphe­li­nat » ne sont ouverts que la sai­son tou­ris­tique, le reste du temps ‚les orphe­lins sont chez leurs parents

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Oreille 9 février 2012 - 9:18

Le Chat Pho­to­graphe : j’ai aus­si enten­du par­ler d’ar­naques où on demande aux tou­ristes d’a­che­ter des livres pour les orphe­lins... qui seront à nou­veau ven­dus aux voya­geurs sui­vants. Mais per­son­nel­le­ment, je trouve de toute façon bien trop mal­sain les visites d’or­phe­li­nats... Que les gens qui cherchent à adop­ter y aillent, mais ce n’est pas la place d’un tou­riste :/ Il y a suf­fi­sam­ment d’or­ga­ni­sa­tions connues et recon­nues si on sou­haite don­ner avec un mini­mum de sérieux !

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sarah 14 février 2012 - 19:11

à vrai dire, même pour les dons aux asso­cia­tions, je suis assez réti­cente. je trouve que ça per­pé­tue trop l’i­dée du « gen­til blanc » qui apporte des crayons et des car­tables au « pauvre petit afri­cain » (cf ce débile 4L ral­lye dont nous par­lions sur twit­ter tout à l’heure). je pense que l’a­frique doit trou­ver les moyens de se déve­lop­per en mobi­li­sant ses propres res­sources (qui sont nom­breuses) en ces­sant d’at­tendre que ce soit à nous de les aider...

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Adeline Voyages etc... 14 février 2012 - 19:30

J’ai un sou­ve­nir qui me revient de l’é­cole où j’ai fait du volon­ta­riat au Pérou... Les gen­tils blancs comme les appelles Sarah sont venus dépo­ser crayons et cahiers, ils sont res­tés 10 mn avec nous pour offrir leurs biens et sont repar­tis. L’acte est gen­til mais au final quel est l’in­té­rêt de venir et repar­tir comme ça ? Je n’en vois qu’un : sou­la­ger sa conscience de « gen­til blanc ». 

Don­ner du temps est à mon sens la meilleure des façons de faire une bonne action et de pré­fé­rence choi­sir des orga­ni­sa­tions locales !

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Le Chat Photographe 14 février 2012 - 19:40

« les gen­tils blancs« n’ont pas tous le temps de choi­sir des ONG locales qu’ils ne connaissent pas et l’on risque de les écœurer

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Adeline Voyages etc... 14 février 2012 - 19:59

Non main­te­nant avec inter­net il y a moyen de se ren­sei­gner avant de partir.
C’est vrai que quand on voyage au long cours, c’est plus facile de repé­rer ces petites orga­ni­sa­tions. Les voya­geurs sont de bonnes sources dans ce domaine. Beau­coup ont de bonnes expé­riences à partager.

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Oreille 15 février 2012 - 11:03

Sarah, Ade­line, Le Chat : Je pense qu’il faut dif­fé­ren­cier les asso­cia­tions. Il y a celles qui tra­vaillent dans l’ur­gence d’une crise et celles qui aident à mon­ter des pro­jets. Il est évident qu’en­voyer de la nour­ri­ture (du riz !) en Afrique ne peut pas durer.
En exemple, je pense à la coopé­ra­tive de mangues séchées (et de confi­tures déli­cieuses) que nous avons visi­tée dans le sud : les pre­miers séchoirs ont été offert par une asso­cia­tion fran­çaise, pour lan­cer le pro­jet, mais depuis ça tourne bien et ils fonc­tionnent seuls. C’est ce genre d’as­so­cia­tion qui m’in­té­resse, per­son­nel­le­ment, puis­qu’il s’a­git vrai­ment de mon­ter des pro­jets viables sur du long terme, et qui ne dépen­dront pas de « l’argent des blancs » (enfin, ce sont quand même les blancs qui achètent les confitures !)

Sur l’aide en temps, je suis assez par­ta­gée dès lors qu’il s’a­git d’en­fants. Je crois que c’é­tait au Cam­bodge qu’ils ont essayé de sen­si­bi­li­ser les tou­ristes sur ce point : les enfants s’at­tachent à des gens qui vont repar­tir. Du coup, il fau­drait res­ter assez dis­tant, ne pas être trop au contact des enfants..

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Marie 16 janvier 2013 - 11:21

aaaaaaah, tout ça me rap­pelle tel­le­ment de souvenirs !!!
Je découvre ton blog ce jour. Un régal...
Mon voyage au Mali, je l’ai fait en 98 (Côte d’I­voire + Mali, quelques 4000 km avec les moyens du bord, entre Abid­jan et le pays dogon).
Quelques années plus tard (si on excepte les der­niers jours) rien n’a l’air d’a­voir chan­gé. J’a­vais moi aus­si été déçue par l’at­ti­tude des enfants, ceux de Côte d’I­voire que j’a­vais croi­sés juste avant étant moins demandeurs.
Je n’ai eu le temps de faire qu’une jour­née d’ex­cur­sion au pays dogon (dom­mage), et suis pas­sée rapi­de­ment par Bandiagara.
Le bus qui ne part que quand il est plein, sou­ve­nir aus­si... Lors du retour entre Bama­ko et Korho­go, dans le Nord de la Côte d’I­voire, nous avions pris un taxi brousse, de nuit, qui nous avait arrê­té à mi-che­min, parce qu’il n’al­lait pas dans notre direc­tion (ce que nous ne savions pas au départ...). A 3 h du matin, le bus ne se rem­plit pas vite... nous avions aban­don­né l’i­dée du bus, pour trou­ver un taxi (après plus de 12 h de voyage, attendre le petit matin avec tous les bagages sans endroit pour dor­mir, pas évident, nous étions deux jeunes femmes toubaboues »).
Je conti­nue de lire la suite...

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Nico 25 août 2014 - 11:56

J’ai eu la chance de visi­ter le Mali il y a quelques années de cela et j’a­vais été sur­pris par la diver­si­té de ce pays. J’ai ado­ré les grandes dunes de sable et les mar­chés de Bama­ko très colorés.
Il est aujourd’­hui beau­coup plus dan­ge­reux de s’y rendre donc je suis content d’a­voir pu faire ce voyage.
J’é­tais quand même attris­ter de voir la pau­vre­té du pays, même si ce n’est jamais très agréable d’être vu comme un dis­tri­bu­teur de bon­bons ambulants...

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