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Queensland, Australie : de la forêt tropicale à la Grande Barrière de Corail

par Madame Oreille

Le Queens­land est une pro­vince gigan­tesque, deuxième état d’Aus­tra­lie par la taille : 1,853 mil­lion km² c’est trois fois la taille de la France ! Alors vous vous dou­tez qu’a­vant d’en avoir fait le tour, il fau­drait quelques mois.

Je suis res­tée dans la par­tie nord, côtière et tro­pi­cale, là où les wal­la­bies côtoient les cro­co­diles, où les mon­tagnes plongent dans l’eau tur­quoise. Et c’est de cette région dont je vais vous par­ler, la par­tie où j’ai voya­gé, mon Queens­land.

Si mon Queensland était...
un paysage

Mon Queens­land pour­rait être une plage para­di­siaque, ou la forêt tro­pi­cale. Mais je choi­sis la rivière Moss­man, qui ser­pente au milieu des val­lées jus­qu’à l’o­céan, comme dans les contes abo­ri­gènes. Son calme appa­rent cache quelques cro­co­diles, dont on évi­te­ra de s’approcher.

J’ai visi­té la région avec Juan, un abo­ri­gène (dont je vous parle dans le car­net pra­tique, et que vous voyez dans l’in­tro de la vidéo) qui m’a beau­coup par­lé des légendes (drea­ming sto­ries), cette façon que les abo­ri­gènes ont de car­to­gra­phier les pay­sages et les ori­gines. Grâce à ces contes qu’ils uti­lisent comme des cartes, ils recon­naissent la cara­pace de la tor­tue deve­nue île, la bouche du monstre deve­nue grotte, et peuvent se dépla­cer par­tout depuis des siècles, sans jamais se perdre, tant qu’ils connaissent les contes. Un savoir ances­tral fas­ci­nant qui per­met de lire le pay­sage autrement.

Si mon Queensland était...
un animal

Ce serait un casoar, sans aucun doute ! Un ani­mal fas­ci­nant, sem­blant à la fois tout droit sor­ti de la pré­his­toire et très évo­lué, aujourd’­hui mal­heu­reu­se­ment mena­cé d’extinction. On ne le trouve que dans une toute petite par­tie du globe, dont le Queensland.

Debout, le casoar est plus grand que moi, même si je me mets sur la pointe des pieds. Il n’est pas agres­sif envers l’Homme, mais il vaut mieux ne pas l’embêter : c’est l’oi­seau le plus dan­ge­reux au monde ! Ses pattes ont trois doigts, et celui du milieu est pour­vu d’une grande griffe face à laquelle l’ad­ver­saire n’a aucune chance. Le casoar est capable de sau­ter et d’un coup de patte, vous éven­trer, ou vous cou­per la jugu­laire. Charmant !

Notez qu’en réa­li­té les attaques sont raris­simes, et concernent la plu­part du temps des casoars qui ont pris l’ha­bi­tude d’être nour­ris par les humains. Sur les cent der­nières années, il n’y a qu’un seul mort réper­to­rié, un ado­les­cent qui avait essayé d’at­ta­quer l’oi­seau avec des pro­jec­tiles, dans les années 20. Et c’é­tait jus­te­ment dans le Queens­land, la seule pro­vince aus­tra­lienne où l’on peut les observer.

Si mon Queensland était...
une rencontre

Ce serait ce petit wal­la­by. Je me pro­me­nais dans la forêt. C’é­tait en plein après-midi. Je n’es­pé­rais pas voir grand-chose. Mais sou­dain, dans une clai­rière, à côté un point d’eau maré­ca­geux, j’ai aper­çu ses petites oreilles. Il était en train de ramas­ser des fruits. Nous nous sommes fixés, long­temps. Je me suis accrou­pie, res­tant d’a­bord en retrait, puis m’ap­pro­chant dou­ce­ment. Et je l’ai regar­dé finir son repas tranquillement.

Savez-vous com­ment on dif­fé­ren­cie les kan­gou­rous des wal­la­bies ? La taille est le prin­ci­pal cri­tère, bien sûr, mais ils n’ont pas non plus les mêmes pattes avant : les kan­gou­rous broutent prin­ci­pa­le­ment de l’herbe, tan­dis que les wal­la­bies uti­lisent leurs petites mains pour cro­quer des fruits.

Ils ont beau être fina­le­ment assez com­muns, on ne peut que s’ex­ta­sier en les regardant !

Si mon Queensland était...
une expérience

Juste à côté de Cairns, les télé-cabines du Sky­rail Rain­fo­rest Cable­way per­mettent de sur­vo­ler la cano­pée jus­qu’à Kuran­da. On s’en­vole plu­sieurs mètres au-des­sus des arbres, et pen­dant quelques minutes on aper­çoit Cairns et la mer de Corail en arrière-plan, puis on passe de l’autre côté de la mon­tagne. La forêt est vierge et pré­ser­vée, cer­tains arbres ont des cen­taines d’années.

Le tra­jet s’ef­fec­tue en trois tron­çons, per­met­tant de s’ar­rê­ter à Red Peak puis à Bar­ron Falls. On peut alors aller mar­cher dans la forêt en sui­vant une pas­se­relle en bois. Il faut prendre son temps, obser­ver la végé­ta­tion, écou­ter les animaux.

Des ran­gers pro­posent des tours gui­dés, avec de plus amples infor­ma­tions sur la bio­di­ver­si­té pré­sente ici. On découvre com­ment tout fonc­tionne par­fai­te­ment en har­mo­nie. Par exemple, cer­taines graines ne donnent des arbres que si elles ont préa­la­ble­ment été ingé­rées par les casoars !

Après une vue sur les gorges et chutes Bar­ron, le Sky­rail sur­vole la rivière avant de nous dépo­ser à Kuranda.

Sky­rail Rain­fo­rest Cableway
Kame­run­ga Road & Cook Highway
(Cnr Cairns Wes­tern Arte­rial Road)
Cara­vo­ni­ca Lakes QLD 4878
www.skyrail.com.au
Il est pos­sible de prendre des cabines au plan­cher vitré, pour encore mieux voir la cano­pée ! Décon­seillé à ceux qui souffrent du ver­tige, mais assez saisissant !

Kuran­da est un endroit étrange. Au départ mal à l’aise, j’ai remon­té une rue prin­ci­pale faite de maga­sins de sou­ve­nirs, avant de m’ar­rê­ter sur un banc à l’ombre, pour man­ger un mor­ceau. A quelques mètres de là, un jeune homme jouait du pia­no, en plein soleil. Il suait à grosses gouttes. Lors­qu’il est venu prendre une pause à côté de moi, je lui ai pro­po­sé une bou­teille d’eau, et nous avons échan­gé quelques mots avant de réa­li­ser que nous étions tous les deux français.

Ils étaient plu­sieurs jeunes back­pa­ckers à séjour­ner à Kuran­da pour quelque temps, jouant de la musique pour payer leur voyage. Ce sont eux qui m’ont expli­qué le concept de la ville, et aiguillé vers les coins intéressants.

A l’o­ri­gine, Kuran­da était une petite ville minière (on en voit cer­tains ves­tiges lors de la mon­tée par les télé­ca­bines) qui est assez rapi­de­ment deve­nue une ville tou­ris­tique : les gens venaient admi­rer les chutes de Bar­ron Falls, la forêt tro­pi­cale, et décou­vrir la culture abo­ri­gène locale. Dans les années 70, Kuran­da est deve­nue popu­laire chez les hip­pies, et l’est encore aujourd’­hui. On trouve ain­si des ate­liers d’ar­tistes, des gale­ries un peu par­tout et un mar­ché dédié aux cultures alter­na­tives, genre de grand bazar créa­tif à ciel ouvert avec des bou­tiques ultra colo­rées faites de bric et de broc.

La pro­me­nade n’a ici plus rien à voir avec l’am­biance de la rue prin­ci­pale, et je com­prends ce que tant de gens aiment à Kuran­da. Il semble régner ici un vent de liber­té, mais aus­si un fort esprit de communauté.

Je ter­mine ma visite du vil­lage dans le Sanc­tuaire aux papillons, à obser­ver ces petites mer­veilles ultra colo­rées en train de voler de feuille en feuille.

Si mon Queensland était...
une ville

Si mon Queens­land était une ville, ce serait Cairns, bien sûr. Certes, Port Dou­glas a son charme, mais Cairns m’a sur­prise, vrai­ment. Il faut venir mar­cher le soir, le long de la pro­me­nade. Obser­ver les gens s’ins­tal­ler autour des bar­be­cues en libre ser­vice (que j’ai aus­si vus à Mel­bourne, d’ailleurs) ou pro­fi­ter de la gigan­tesque pis­cine gratuite.

Et tan­dis que le soleil se couche, c’est toute la faune de la ville qui change. Car il y a des ani­maux par­tout ici. Les péli­cans rentrent leur bec dans leurs plumes, et les chauves-sou­ris s’é­veillent. Bien­tôt, elles seront des mil­liers à cou­vrir le ciel, quit­tant les arbres du centre ville où elles dorment en jour­née, pour aller rega­gner les arbres frui­tiers, un petit peu plus loin. L’en­vol des rous­settes, par nuées, est véri­ta­ble­ment spec­ta­cu­laire vu leur nombre !

Si mon Queensland était...
un hébergement

Le Tha­la Beach Lodge, ce sont de petits bun­ga­lows répar­tis dans une très grande pro­prié­té, au cœur d’une réserve pri­vée. Ici, les pro­prié­taires essaient de pré­ser­ver un petit havre de paix, et j’au­rais pu y res­ter toute la semaine, dans ma cabane sur pilo­tis, au milieu des arbres. M’en­dor­mir en écou­tant les bruits de la nature envi­ron­nante, prendre le petit déjeu­ner en regar­dant les oiseaux. Obser­ver les tor­tues, les arai­gnées, les wal­la­bies, et puis sur­tout des oiseaux, partout.

Tha­la Beach Nature Reserve

Queensland : carnet pratique

Venir au North Tropical Queensland

Pour visi­ter le Queens­land, ou tout du moins la par­tie tro­pi­cale dont il est ques­tion ici (vous avez aus­si la Gold Coast et Bris­bane un peu plus au sud), il fau­dra atter­rir à Cairns. Depuis la France, cela sup­po­se­ra géné­ra­le­ment de pas­ser par Londres puis Syd­ney ou Mel­bourne (si vous volez avec Qan­tas). Note : j’ai ado­ré Mel­bourne, n’hé­si­tez pas à y res­ter quelques jours !

Se déplacer dans le Queensland

Si vous n’a­vez pas envie de conduire, il existe des sys­tèmes de trans­ferts assez pra­tiques comme Exem­plar Coaches & Limou­sines. Vous envoyez votre iti­né­raire et la socié­té orga­nise les tra­jets d’un point à un autre. C’est assez confor­table, sur­tout si vous êtes plu­sieurs. Sachant que sur Cairns ou Port Dou­glas tout se fait à pied, et que pour de nom­breuses acti­vi­tés il peut y avoir des navettes prévues.

Où et comment voir les coraux ?

La mer de Corail borde le Queen­land, et c’est dans ces eaux, non loin de la côte aus­tra­lienne, que se trouve la Grande Bar­rière de Corail (Great Bar­rier Reef), le plus grand récif coral­lien du monde : il fait 10 fois la taille de la Belgique !

Il serait dom­mage de pas­ser au Queens­land sans voir les coraux. Pour autant, ces petits ani­maux étant très fra­giles, je vous encou­rage vive­ment à por­ter autant d’at­ten­tion au choix de votre pres­ta­taire qu’à vos actions sur place : ne pas les tou­cher ! Les deux agences que je vous pro­pose ci-des­sous sont toutes les deux recon­nues pour œuvrer dans le tou­risme éco-responsable.

Première option :
une journée sur la Grande Barrière de Corail
depuis Cairns avec Reef Magic Cruises

Départ le matin dans un grand bateau, avec beau­coup de monde à bord. Pour autant, l’in­té­rêt de cette com­pa­gnie est de pro­po­ser un tel nombre d’ac­ti­vi­tés que la foule se dis­perse vite. On rejoint donc une plate-forme (pho­to ci-des­sous) où l’on pour­ra à la fois faire du snor­ke­ling, obser­ver les fonds marins dans le sous-sol vitré du bateau ou car­ré­ment en semi-sub­mer­sible (moyen­nant un sup­plé­ment il sera aus­si pos­sible de faire de la plon­gée, ou de tes­ter une espèce de bocal-scaphandre).

Reef Magic Cruises
Reef Fleet Terminal
Cairns QLD 4870
www.reefmagic.com.au

A titre per­son­nel, ces expé­riences sont tou­jours une source de frus­tra­tion pour moi : je sais nager, mais je n’ar­rive pas à mettre la tête sous l’eau. Tou­te­fois j’ai été ravie de pou­voir pro­fi­ter des coraux avec les autres pos­si­bi­li­tés, éga­le­ment appré­ciées des familles (et de nom­breuses per­sonnes qui ne sont pas allées dans l’eau), d’au­tant que mon séjour tom­bait en plein dans un phé­no­mène rare : la repro­duc­tion des coraux.

A noter qu’il y a beau­coup de per­son­nel à bord, glo­ba­le­ment sym­pa­thique, et tou­jours au moins un fran­co­phone, ce qui per­met d’a­voir pas mal d’in­fos sur la bio­di­ver­si­té et la pro­tec­tion de ces endroits fragiles.

Seconde option :
une après-midi à Low Isles
depuis Port Douglas avec Sailaway

La com­pa­gnie pro­pose plu­sieurs tours, cer­tains fami­liaux, d’autres réser­vés aux adultes. J’ai pris celui de l’après-midi.

Le départ a lieu juste après le repas, sur un petit cata­ma­ran (le nombre de per­sonnes à bord est donc très limi­té) et le retour se fait au soleil cou­chant, for­cé­ment pho­to­gé­nique (que je n’ai pas pho­to­gra­phié, mon appa­reil étant au repos après avoir pris une grosse vague...). Nous rejoi­gnons Low Isles, la par­tie de la Grande Bar­rière de Corail la plus proche et pour­tant éton­nam­ment tranquille.

Sai­la­way Reef & Island Tours
The Reef Marina
Shop 18, Wharf Street
Port Dou­glas Qld 4877
Leur site web.

Il y a deux îles, cer­nées par les coraux. La plus grande des deux, Woo­dy Island, n’est habi­tée que par des oiseaux marins (des sternes bri­dées) qui viennent y nicher. La seconde abrite quant à elle un vieux phare. C’est ici que ce sont ins­tal­lés les tout pre­miers scien­ti­fiques à avoir étu­dié le reef et ses coraux. Aujourd’­hui encore, deux per­sonnes vivent là toute l’an­née, com­plè­te­ment iso­lées sur cette petite île ! C’est aus­si ce qui explique que les Low Isles soient ain­si pro­té­gées, avec un nombre res­treint de bateaux pou­vant y accéder.

Où dormir

Mon gros coup de cœur est le Tha­la Beach, un éco-lodge un peu à l’é­cart de tout. Je pense que j’au­rais pu y res­ter la semaine sans m’ennuyer...

Où dor­mir à Port Dou­glas : QT
87 – 109 Port Dou­glas Road
Port Dou­glas QLD 4871
Leur site web // Réser­ver directement

Un hôtel plu­tôt char­mant, à la déco soi­gnée, où tout est très ouvert et aéré, avec une grande pis­cine et un bon res­tau­rant. Petit détail amu­sant : chaque client trouve dans sa chambre un ana­nas frais accom­pa­gné d’un usten­sile pour le décou­per en rondelles.

On peut y louer des vélos pour rejoindre le centre ville faci­le­ment. A noter qu’il y a des pistes cyclables mais qu’elles ne sont pas éclai­rées. Il faut donc ren­trer avant la nuit.

Où dor­mir à Cairns : Novo­tel Cairns Oasis Resort
122 Lake Street
Cairns QLD 4870
Leur site web // Réser­ver directement

Un gros hôtel très clas­sique, mais très bien pour les familles (ma fille aurait ado­ré la pis­cine avec sa pente douce et son sable). Il a sur­tout l’a­van­tage d’être l’un des mieux situés : en plein centre, à deux pas de la pro­me­nade, du mar­ché de nuit, des roussettes...

Petit détail que j’ai aimé : une pan­carte annonce chaque matin la quan­ti­té de nour­ri­ture gas­pillée la veille lors du buf­fet du petit-déjeu­ner, par les gens qui rem­plissent leurs assiettes sans les finir !

Port Dou­glas

D’autres idées de visites

Walkabout Cultural Adventures

Les tours Wal­ka­bout sont gérés par Juan, que vous voyez au début de la vidéo. Comme son nom ne l’in­dique pas, il fait par­tie de l’ethnie Kuku Yalan­ji (mais son nom est un hom­mage au mari phi­lip­pin de sa grand-mère). Juan orga­nise des visites cultu­relles autour de Moss­man, non loin de Port Dou­glas. Chaque lieu visi­té avec lui est l’oc­ca­sion d’en apprendre plus sur la culture abo­ri­gène, et il est aus­si pas­sion­né qu’intarissable.

Wal­ka­bout Cultu­ral Adventures
Juan Wal­ker
Son site.

Les visites se font exclu­si­ve­ment en petit groupe. Il nous a ain­si emme­nés sur la plage pour apprendre à ramas­ser les coquillages (toute une tech­nique avec les pieds !), nous a pro­po­sé une ini­tia­tion au lan­cer de jave­lot ain­si qu’une dégus­ta­tion de plats tra­di­tion­nels, le tout en toute sim­pli­ci­té, sans jamais tom­ber dans le folk­lo­rique. Il nous a beau­coup par­lé de sa famille, de ce que les abo­ri­gènes ont subi pen­dant plu­sieurs décen­nies. Nous avons ter­mi­né la jour­née dans la forêt, entre bai­gnade dans la rivière Dain­tree, explo­ra­tion, et contes tra­di­tion­nels. Une jolie manière de décou­vrir com­ment les abo­ri­gènes ont su vivre dans cette nature pas tou­jours accueillante pen­dant des millénaires !

Hartley’s Crocodile Adventures

Bon. Je vais être hon­nête avec vous. Je me suis vrai­ment deman­dé si je devais vous par­ler de ce lieu, ou pas. Et au moment où j’é­cris ces lignes, j’hé­site encore.

Ce qui me pousse à en par­ler, c’est le fait que je sais que ça plai­ra à de nom­breux enfants, tout d’a­bord, et ensuite, tous les gens que j’ai croi­sés au Queens­land m’ont par­lé de Hart­ley’s Cro­co­dile Adven­tures avec des étoiles dans les yeux. C’est un peu la grosse acti­vi­té imman­quable du North Tro­pi­cal Queensland.

Ce qui me gêne, c’est que c’est avant tout une ferme de cro­co­diles. Ce qui veut dire qu’il y a un bâti­ment rem­pli de jeunes cro­co­diles des­ti­nés à finir en cein­ture ou en sac, et ce n’est pas for­cé­ment le genre d’in­dus­trie que j’ap­pré­cie, à titre personnel.

Hart­ley’s Cro­co­dile Adventures
Cap­tain Cook Highway
Hart­leys Creek QLD 4879
http://www.crocodileadventures.com

L’his­toire du lieu est donc plu­tôt simple : les pro­prié­taires avaient des cro­co­diles adultes, les repro­duc­teurs, dans un enclos à l’ex­té­rieur, et se sont dit qu’ils pou­vaient orga­ni­ser des visites. Et peu à peu, le lieu a gran­di, ser­vant de refuge à des ani­maux recueillis. Tant et si bien qu’au­jourd’­hui, c’est un endroit par­fait pour avoir un aper­çu de la faune aus­tra­lienne (en cap­ti­vi­té, donc).

En plus des cro­co­diles, on trou­ve­ra des wal­la­bies, des kan­gou­rous, des wom­bats, des koa­las, des quolls, des ser­pents, des rapaces... sans oublier les mythiques kookaburras !

Mon matériel photo et vidéo sur ce voyage

Appa­reil reflex Canon 6d
Objec­tif Canon 16 – 35 II avec filtre pola­ri­sant // Objec­tif Tam­ron 150 – 600
Inter­val­lo­mètre Phot­tix
// bat­te­ries // Tré­pied Man­frot­to Befree carbone
Sac Man­frot­to Bum­ble­bee // Filtres LEE



Ce pro­jet est le fruit d’une col­la­bo­ra­tion avec l’Office de Tou­risme du Queens­land et Qan­tas. Je reste libre dans mes choix éditoriaux.

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17 commentaires

Michel 9 février 2017 - 18:04

Comme d’ha­bi­tude c’est très inté­res­sant et les pho­tos sont superbes !
Une ques­tion plus géné­rale sur le maté­riel : je sup­pose que le sac bum­ble­bee va en cabine et dans ce cas avez vous un autre sac ? Autre­ment dit peut on ten­ter le coup du sac pho­to + un autre sac « cabine » à l’aé­ro­port (j’ai un voyage aux USA ce prin­temps ...) ? Mer­ci encore pour tous ces articles !

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Madame Oreille 10 février 2017 - 13:08

Bon­jour Michel,

Je vous décon­seille le deuxième sac en cabine : le bum­ble­bee est déjà gros, et s’il est rem­pli il peut être très lourd. Le per­son­nel navi­gant pour­rait donc vous deman­der de choi­sir un sac.
Per­son­nel­le­ment, j’ai donc tou­jours un bagage en soute (ne serait-ce que pour le tré­pied), et je glisse dans mon sac pho­to mes affaires pour le vol.

Je vois sou­vent des gens avoir valise + sac en cabine, mais il suf­fit de tom­ber sur un vol un peu rem­pli, et ce ne sera pas possible !

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Stéphane 9 février 2017 - 23:25

Très belles pho­tos, comme à votre habitude !
J’ai sui­vi vos conseils et inves­ti dans un filtre pola­ri­sant pour mes pro­chaines esca­pades (Lapo­nie & Amster­dam les 15j à venir). Mer­ci pour ces billets, ces images et ces plai­sirs d’ailleurs dont on se lasse jamais.

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Madame Oreille 10 février 2017 - 13:17

mer­ci à vous 🙂

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Flora - Supertramp on the road 12 février 2017 - 21:41

Ah l’Aus­tra­lie.. elle me manque déjà !!
J’ai éga­le­ment vrai­ment ado­ré Cairns (qui est ma deuxième ville pré­fé­rée après Syd­ney). C’est tel­le­ment char­mants ! Lorsque j’y suis allée la pre­mière fois, il y avait des sortes de lan­ternes accro­chées dans les arbres sur l’es­pla­nade, c’é­tait tel­le­ment beau. Et puis toutes les lumières colo­rés éga­le­ment sur les arbres et le lagon, sublime!! Et Dain­tree.. j’ai par­cou­ru toute l’Aus­tra­lie et c’est l’un de mes endroits favo­ris d’où je suis tom­bée amou­reuse. Les plages de Cape Tri­bu­la­tion et Cow bay beach sont abso­lu­ment magni­fiques et para­di­siaques, et ces cou­leurs partout..
As-tu eu la chance de voir des casoars ? :). Pour ma part, je n’en ai pas vu dans Dain­tree (mal­gré les nom­breux pan­neaux), mais j’ai eu la chance d’en voir cinq (dont trois bébés) sur Etty Bay Beach !
En tout cas, très bon article comme toujours 🙂

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lalydo 13 février 2017 - 17:40

Je craque sur le petit wal­la­by. Enfin, entre autre, vu toutes les mer­veilles que tu partages !

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Romain 14 février 2017 - 6:44

Super pho­tos

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Stephanie 14 février 2017 - 20:03

Quel superbe guide ! On a envie de bou­cler sa valise tout de suite 🙂

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Lauriane 15 février 2017 - 22:59

Belle réa­li­sa­tion cette vidéo ! C’est exac­te­ment le genre de choses qui me plait et que j’ai­me­rais faire à mon tour (et qu’on ne voit pas tant que ça dans le blog­ging voyage fran­co­phone). Hâte de voir celle du Groëland 🙂
J’ai une ques­tion sur le Queens­land (que je vais peut-être avoir la chance de visi­ter à l’oc­ca­sion d’un séjour pro hour­raaa), est-il facile de voir les casoars ?

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JUAN 17 février 2017 - 6:54

Loved taking you out and about through Kuku Yalan­ji coun­try... Love seeing what you have cap­tu­red, thank you for sharing

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Un couple en vadrouille 27 février 2017 - 8:29

Pho­tos magni­fiques <3
Un récit de voyage comme on les aime.

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Leslie 1 mars 2017 - 18:13

Incroyable immer­sion dans la région ! Le close up sur les chauve sou­ris est juste incroyable ! Et cet oiseau aux airs pré­his­to­riques, vrai­ment je n’a­vais aucune idée qu’il exis­tait. La nature est tou­jours surprenante.

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Julia LT 3 mars 2017 - 10:47

Les images sont magni­fiques et la vidéo une pure merveille !
Bra­vo pour ce super article qui donne envie d’a­che­ter ses pro­chains billets d’avion 😉

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Anne 5 mars 2017 - 15:46

Tes images sont tou­jours dingues !
Ah, le casoar, j’en ai vu un au Bré­sil (dans un parc, évi­dem­ment), il était loin d’être aus­si coloré.
L’Aus­tra­lie, à mon avis, c’est là qu’on peut voir le plus de faune, et pas for­cé­ment quand on le choi­sit (mais je me fais peut être un film?)!

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Itinera magica 5 mars 2017 - 23:23

Cet article est sublime ! Le texte, Les pho­tos... quel mer­veilleux voyage ! Merci !

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Adele 28 juin 2017 - 14:09

Je trouve que cet article est très inté­res­sant, j’ai pris beau­coup de plai­sir à le lire. Les pay­sages et les ani­maux sont tout sim­ple­ment incroyables. Je rêve de décou­vrir Queensland.

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Ornella 28 mars 2018 - 20:33

AAAH donc tu y es allée aus­si à Port Dou­glas ! J’ai pas fait Cairs en revanche, mais j’ai ado­ré le Nord. On a eu la chance comme toi de voir un casoar, au cours d’une ran­don­née, c’é­tait Juras­sik Park, vrai­ment ! Et puis des wal­la­by aus­si au Basin. J’ai fait comme toi la Sky­line, c’é­tait incroyable ! Par contre, pour la bar­rière de corail, nous avons choi­si Quick­sil­ver, et j’a­voue que c’é­tait un ser­vice de grande qua­li­té qui valait ce prix. Bref, le Nord a été une révé­la­tion pour moi. Moss­man Gorge et la Dain­tree Forest, quelle poé­sie, et quelle nature dan­ge­reuse ! J’ai adoré !

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