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Mali épisode 8 : retour à Bamako, fin des vacances

par Madame Oreille

Mar­di 6 mars. Il est 17h30 et je n’ai pas encore écrit la moindre ligne pour l’ar­ticle de demain. Depuis que j’ai lan­cé la nou­velle for­mule du blog, c’est la pre­mière fois que je prends du retard. Et même si je bosse beau­coup sur le car­net du Mali, je ne peux pas dire que c’est faute de temps.

Ce n’est pas non plus une panne d’ins­pi­ra­tion. Là-des­sus, je n’ai aucun scru­pule : si un jour ça m’ar­rive, je ne me for­ce­rai pas.
Non, c’est un pro­blème de conscience.
Je devais ter­mi­ner mon récit par le retour à Bama­ko, pour attra­per notre avion et ren­trer bos­ser à Paris. Là où j’hé­site, c’est dans ce que je dois dire de l’hôte local de la Case à Voyage. Le tra­vail qu’ef­fec­tue l’as­so­cia­tion est génial, et être accueilli chez l’ha­bi­tant a vrai­ment don­né une autre dimen­sion à notre voyage. Si l’un de vous part bien­tôt au Mali, ou même au Séné­gal, je l’en­cou­rage vive­ment à opter pour ce type d’hébergement.
Le pro­blème, c’est que je n’ai pas aimé mes der­niers jours à Bama­ko, et que je ne veux pas que ça puisse nuire à l’as­so­cia­tion. Pour autant, et pour res­ter hon­nête, je ne conseille­rais à per­sonne l’hôte de Bama­ko. En fait, si, je leur dirais d’al­ler chez Mous­ta­pha pour les pre­miers jours, his­toire d’être accueillis, de décou­vrir les habi­tudes du pays, puis d’al­ler à l’hô­tel pour décou­vrir la ville et appré­cier le séjour.

Alors voi­là, je vais vous racon­ter nos der­niers jours, vous vous ferez votre avis, mais j’es­père que vous com­pren­drez que ça n’est pas repré­sen­ta­tif des hôtes maliens de La Case à Voyage.

Nous sommes pas­sés trois fois chez Mous­ta­pha : à notre arri­vée, en redes­cen­dant sur Siby, et à la fin. C’est un vieux céli­ba­taire plu­tôt bavard et sym­pa­thique, mais jusque-là, je lui trou­vais trou­vais sur­tout trois gros défauts : le fait que son appar­te­ment soit un fumoir (il n’y a que deux pièces, ça se répand for­cé­ment, et en tant qu’asth­ma­tique ça ne me réus­sit pas trop), le fait qu’on soit dépen­dant de lui pour se bala­der (le quar­tier est sym­pa mais excen­tré, et à chaque fois, il appe­lait un copain à lui, à qui on payait la jour­née et l’es­sence pour être cha­cun à l’ar­rière d’une moto) et le fait qu’on paye beau­coup de choses (si sa moto tombe en panne, c’est nous qui payons le gara­giste, et elle tombe sou­vent en panne).
Lorsque nous sommes ren­trés de Siby, ça a mal com­men­cé. Le Belge avait vou­lu se faire faire un bou­bou sur mesure, avec une bro­de­rie par­ti­cu­lière. Mous­ta­pha nous avait donc emme­né chez un ami à lui, et il était main­te­nant tant de retour­ner le cher­cher. Pro­blème, alors que le quar­tier regorge de tailleurs, l’a­mi se trouve lui à l’autre bout de la ville, et il n’a aucun copain moto­ri­sé dis­po­nible. On tente vai­ne­ment de par­ler de trans­ports en com­mun et le Belge part fina­le­ment seul, der­rière la moto de Moustapha.
Me voi­là seule dans deux pièces vides, sans famille avec laquelle échan­ger (il a démé­na­gé depuis quelques jours, la petite Ma n’est plus là...), sans télé à regar­der, sans radio à écou­ter. Je n’ose pas m’é­loi­gner, ils doivent reve­nir vite, alors je grimpe regar­der le pay­sage depuis le toit. Il ne se passe rien dans la rue. Je m’en­nuie. J’es­saie vague­ment de faire la sieste, sans réus­sir à dor­mir. Le soleil com­mence à se cou­cher quand le Belge revient enfin, encore plus aga­cé que moi : l’a­près-midi entier consa­cré au bou­bou. En fait, Mous­ta­pha en a pro­fi­té pour voir ses potes, voir sa copine, pas­ser pour la qua­ran­tième fois chez le gara­giste (on se deman­de­rait presque si ce coup-là n’est pas une arnaque pour nous sou­ti­rer de l’argent).

Avant que la nuit ne tombe, nous sor­tons cher­cher quelques trucs à gri­gnot­ter. Le Belge aurait bien vou­lu trou­ver de la bière, mais on n’en voit nulle part. Mous­ta­pha se pro­pose alors de res­sor­tir en ache­ter. Oui, il est gen­til ! On lui tend un billet, en lui disant d’en prendre pour lui. Il revient avec quatre bou­teilles, deux pour lui, deux pour nous, et sort de sa poche un petit sachet de gin, pris avec la mon­naie res­tante (il n’al­lait pas gas­piller...). Il nous explique qu’il aime bien siro­ter la bière dou­ce­ment, mais du coup est tou­jours en retard sur l’i­vresse de ses copains. Alors il rajoute du gin. Parce que oui, c’est en plus un grand buveur et un gros consom­ma­teur de can­na­bis, et même s’il est léger là-bas, ça ne nous réjouit pas de grim­per der­rière sa moto, sans casque (« j’en fume un petit avant, pour ne pas avoir peur des voitures »).

Je ter­mine mon laïus (dieu que ça fait du bien !) avec notre jour­née du same­di. J’a­vais repé­ré dans nos guides de voyages quelques trucs sym­pas à faire à Bama­ko, l’oc­ca­sion d’en­fin en décou­vrir le centre. J’ai donc expli­qué à Mous­ta­pha ce que je vou­lais voir et faire : trou­ver des cartes pos­tales et les envoyer, ache­ter une kora pour ma sœur, voir quelques mar­chés. Il appelle Bou­ba, son copain à la moto, on paie tout le monde, on paie les pleins d’es­sence, et vers 10h on part. On roule, je regarde tout autour. Lors­qu’on arrive au mar­ché de l’ar­ti­sa­nat, Mous­ta­pha nous lâche, ne sup­por­tant pas la foule.
On repart bien char­gés (je vou­lais faire ça à la fin, pour ne pas por­ter les sou­ve­nirs toute la jour­née...), on reprend les motos, et Mous­ta­pha nous pro­pose une pause dans un bar. Ils ne servent que de la bière, du coup le Belge sort me cher­cher une boîte de jus de mangue dans la rue et on paie la tour­née géné­rale (il fau­drait un « cht­liiing $$$ » de des­sin ani­mé à chaque fois). Bon hon­nê­te­ment, payer une bière de temps en temps, ça ne me dérange pas, au contraire, je n’aime juste pas les redondances.
Quelques minutes plus tard, il nous pro­pose d’al­ler man­ger dans un bon res­tau­rant où il va sou­vent. C’est désert mais ça semble propre. Le menu pré­sente des prix cor­rects. On demande un plat, ils n’ont pas ; une autre, ils n’ont pas non plus. On finit par choi­sir par­mi ce qu’il énu­mère et on découvre en payant l’ad­di­tion que c’est le plat le plus cher de tout notre séjour (même dans les res­tau­rants à tou­ristes de Ségou...). Ça me rap­pelle vague­ment les rick­shaws indiens qui vous emmènent chez des amis tenant des gues­thouses qui sont en fait hors de prix pour avoir la com­mis­sion... (et fran­che­ment, c’é­tait pas top : un pous­sin et quelques frites molles...)
« Bon, on rentre ? » nous demande Mous­ta­pha. Je lui dis qu’on doit encore aller à la poste et qu’a­près c’est fini. Il me répond qu’elle était en centre-ville, qu’on est loin main­te­nant. Résul­tat, il est 14h, je vou­lais voir Bama­ko et j’ai sur­tout pas­sé 2h entre un bar et un restaurant.
J’en­rage en arri­vant, ayant vrai­ment l’im­pres­sion qu’il nous prend pour des porte-feuilles sur pattes. Je force le Belge à res­sor­tir : on a tout l’a­près-midi devant nous, et je veux voir la ville. Et ce coup-ci, on prend un taxi. On constate au pas­sage que ça nous aurait coû­té bien moins cher qu’en pre­nant les motos. Le chauf­feur nous dépose devant la Poste et on apprend, un peu verts, que le same­di, elle n’est ouverte que le matin. Les heures sui­vantes vont nous faire décou­vrir Bama­ko à la recherche de timbres, qu’on ven­drait dans tel ou tel endroit, mais à chaque fois les stocks sont vides. Les maliens n’en­voient pas beau­coup de courrier...
A l’aé­ro­port, une bou­tique vend des timbres, nous dit-on. On croise les doigts mais c’est lou­pé, le dimanche tout est fer­mé. On pos­te­ra nos cartes pos­tales depuis Paris...

Bon, j’ar­rête là-des­sus, et je me concentre sur la ville !

Si je vous dis que les trois pho­to ci-des­sus ont été prises dans une capi­tale, vous y croyez ?
Lafia­bou­gou, c’est « le quar­tier de la paix », là où vit Mous­ta­pha, et on vient y ache­ter du bétail ! Sur quelques cen­taines de mètres, les bords de route sont occu­pés jour et nuit par des mou­tons, des chèvres, des vaches et des che­vaux. Les maliens ayant beau­coup d’hu­mour, à chaque balade le long de la route, on s’est vu pro­po­ser des animaux...

La ville est entou­rée de col­lines. La théo­rie veut qu’on puisse mon­ter des­sus pour admi­rer la vue. Le pro­blème, c’est qu’entre brouillard et pol­lu­tion, on ne voit pas très loin...
Mais ça reste l’oc­ca­sion de visi­ter les quar­tiers les plus à l’é­cart, où on se sent comme dans un petit vil­lage.Dimanche, après avoir pas­sé l’a­près-midi à regar­der des mariages défi­ler, nous sommes allés à l’aé­ro­port. Mous­ta­pha n’é­tait pas là pour nous dire au revoir, on a glis­sé la clef sous la porte et on est allés se pos­ter sur le gou­dron, après avoir fait nos adieux à toute la rue. Deux minutes plus tard, nous étions dans un taxi, à revivre une nou­velle fois ce moment hor­rible qu’est la fin d’un voyage.
L’aé­ro­port est l’un des plus pour­ris que je connaisse. Au même niveau que Beau­vais, je dirais. Trois bou­tiques se battent en duel, et celle qui nous fai­sait venir plus tôt était fer­mée : pas de timbres. Et inter­dic­tion de ren­trer à l’in­té­rieur plus de deux heures avant l’embarquement. Du coup, on a pas­sé la soi­rée à se faire bouf­fer par les moustiques.
Nous sommes arri­vés le lun­di, en retard, for­cé­ment, après une nuit dont le calme m’a sur­pris (j’a­vais rare­ment aus­si bien dor­mi). Une douche et au bou­lot, les vacances sont finies.

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17 commentaires

Estelle 7 mars 2012 - 12:49

Je suis allée faire un tour sur le site de la case à voyage : il est noté qu’ils ont des constacts avec uni­que­ment 10 familles au Mali. Il n’y que ces 10 familles où tu peux dor­mir, ou bien ces 10 familles sont des relais pour pou­voir aus­si dor­mir chez d’autres gens ?

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Donlope 7 mars 2012 - 13:58

C’est tou­jours triste la fin d’un voyage...mais bon, l’a­van­tage du blog et du car­net c’est que tu te replonges sou­vent dedans.
Concer­nant la Case à Voyage, le concept est vrai­ment super, après ca paraît nor­mal qu’ils ne puissent avoir le contrôle de tout. Mer­ci pour le retour tout du long du récit, au glo­bal, l’ex­pé­rience semble avoir été plu­tôt vrai­ment positive

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tunimaal @ Un Gaijin au Japon 7 mars 2012 - 16:38

Hé bien dis-donc, ça c’est du récit. On sent que tu en a gros sur la patate, et per­son­nel­le­ment je te com­prends. C’est aga­çant quand tu « dépend » des autres et qu’ils en pro­fite. Ce qu’il fait en soit est fran­che­ment absurde, il ne se rend pas compte que sur le long terme il est per­dant. Mal­heu­reu­se­ment ce genre de per­sonne ne pense qu’au cours termes...

En tout cas comme d’ha­bi­tude tes pho­tos sont magni­fique... Mon objec­tif est d’ar­ri­vé à pro­duire la même qua­li­té de pho­to que toi à terme, et j’a­voue que j’ap­prend beau­coup grâce à ton blog...

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Oreille 7 mars 2012 - 17:42

Estelle : non non, ce ne sont que les familles chez qui tu peux dor­mir (mais si jamais y’a un sou­cis, j’i­ma­gine qu’ils ont les contacts pour te loger ailleurs). C’est une toute petite struc­ture, donc il n’y a pas vrai­ment foule !

Don­lope : voi­là ! c’é­tait génial de bout en bout, et on ter­mine sur du néga­tif, mais qui ne doit pas blo­quer les quelques lec­teurs qui tom­be­raient ici après une recherche google !

Tuni­maal : c’est sûr qu’au final, ça donne juste envie d’être radins :/ Il nous a lon­gue­ment répé­té la liste de tous les objets qui lui avaient été offerts en cadeaux, fri­go, cafe­tière, etc. mais nous, on n’a rien lais­sé, sauf notre carte sim avec 10€ dessus !
(mon objec­tif à moi, c’est de conti­nuer à pro­gres­ser pour atteindre le niveau de Mc Cur­ry :p )

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Lauren 7 mars 2012 - 17:54

Ah ! Je connais­sais ça les superbes voyages qui finissent sur une note par­ti­cu­liè­re­ment néga­tive, c’est très très frus­trant ! Dommage...

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NowMadNow 8 mars 2012 - 6:17

Mmmmh... moi je l’au­rais lais­sé tom­ber le m’sieur Mous­ta­pha ! Avoir la cer­ti­tude d’être consi­dé­rée comme un porte-feuille ambu­lant est une des choses qui me rebute le plus. 

Très belles pho­tos, comme toujours. 

Hâte de lire ton carnet. 

Now­Mad­Now

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Oreille 8 mars 2012 - 9:30

Lau­ren : ça a mal com­men­cé, ça a mal fini... heu­reu­se­ment, que ça a été super entre les deux :p

Now­Mad­Now : fran­che­ment, j’ai hési­té. Mais on avait payé les nuits d’a­vance, et mon côté bonne poire m’empêche sou­vent de m’énerver et de plan­ter les gens.. On était aus­si obli­gés de repas­ser par chez lui pour récu­pé­rer le bou­bou, notam­ment. Enfin, c’est pas grave, le reste de voyage était top et les familles géniales !
Le car­net est en bonne voie, j’es­père le finir dans les jours à venir !

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tunimaal @ Un Gaijin au Japon 8 mars 2012 - 13:59

Je te sou­haite vrai­ment d’at­teindre le niveau de Mc Cur­ry, que je ne connais pas d’ailleurs :)... J’aime bien parce que même si tu as un très bon niveau tu veux encore pro­gres­ser... C’est vrai­ment cool...

Moi je veux atteindre un bon niveau d’i­ci à 2 ans pour mon tour du Japon à pieds que je pro­jette de réaliser

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LadyMilonguera 8 mars 2012 - 20:32

Je com­prends tout à fait ta frus­tra­tion quand au Mus­ta­pha et son états d’es­prit. On a beau avoir un niveau de vie supé­rieur au leur, on appré­cie jamais se faire prendre pour une poire... C’est un peu ce qui nous est arri­vé à Mada­gas­car, le jour de notre visite de l’An­ka­ra­na... Heu­reu­se­ment, le reste du séjour t’as lais­sé de meilleurs souvenirs.

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Oreille 8 mars 2012 - 21:47

tuni­maal : ce serait triste si on ne pro­gres­sait plus, non ? Mc Cur­ry c’est un des monstres sacrés de la pho­to de voyage. Il a beau­coup pho­to­gra­phié l’A­sie, et l’Inde (le pays le plus pho­to­gé­nique au monde, petit joueur ^^ )
Tu as déjà com­men­cé à pré­pa­rer ton tour à pieds ?

Lady­Mi­lon­gue­ra : il vous était arri­vé quoi à Madagascar ?
C’est vrai que c’est plus une ques­tion de rap­ports entre nous que vrai­ment d’argent (je raconte même pas tout dans l’ar­ticle ^^ mais je retiens sur­tout que c’est un très mau­vais gestionnaire).

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tunimaal @ Un Gaijin au Japon 8 mars 2012 - 22:40

Oui défi­ni­ti­ve­ment ce serait triste.... 

Pour mon tour à pieds je suis encore dans la phase de réflexion sur le pro­jet en soit (à savoir par où com­men­cer et quand exac­te­ment). Ce que je sais c’est qu’en Juillet 2012 je veux reve­nir à Tokyo avec un visa étu­diant de 2 ans pour apprendre le Japo­nais en école.
Ensuite en 2014, je veux cou­rir le mara­thon de Tokyo en février et dans les mois qui sui­vront com­men­cer mon tour du pays sur un an (voir un peu plus) à pieds.
Mais je vais avoir beau­coup de ques­tions à gérer :
– le visa (les Japo­nais sont très embê­tant que les visas)
– le cli­ma­tique (il y à un risque de 70% d’un trem­ble­ment de terre de 7 sur Tokyo dans les 4 pro­chaines années avec une forte pro­ba­bi­li­té d’é­rup­tion du Mont Fuji qui para­li­se­rait Tokyo pen­dant 2 semaines) ajoute à cela la ving­taine de typhon annuel et les 2 sai­sons de pluies.
– la logistique
– le financier
– ...

Mais je vais le faire, c’est mon but et je ferais en sorte d’y arri­ver. J’ai­me­rais être en mesure de prendre un cer­tain genre de pho­tos durant ce voyage et me faire plai­sir tout en pre­nant mon temps.

En ce moment je tra­vaille sur la mise à jour de mon blog sur le Japon en publiant les articles que je n’a­vais pas publié depuis plu­sieurs mois. il faut que ce blog me serve de sup­port pour ce tour

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lyse 22 mars 2012 - 16:22

voi­là un très beau voyage ... que tu as fait à temps !
bra­vo pour les pho­tos, anec­dotes et autres inté­res­sant récits -
comme d’hab : tu es la reine !

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Oreille 23 mars 2012 - 13:46

tuni­maal : donc tu as déjà tout pré­vu, en fait ^^ (il ne reste que quelques détails !)

lyse : mer­ci 🙂 Oui, il parait qu’il ne fait plus bon y aller. Je ne sais pas ce qu’il en est réel­le­ment sur place, mais j’es­père que le tou­risme ne bais­se­ra pas encore plus..

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Im_People 1 mai 2012 - 9:36

CCA (c’est ça l’Afrique) 🙂
Mer­ci pour ce récit, tas bien du kifer !
en tt cas Mali c sur pro­chaine des­ti­na­tion en afrique inchallah !
en atten­dant bon retour mec!!!

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Sunsh Holi 1 mai 2012 - 11:13

Moi aus­si je suis tou­jours triste de par­tir, de ren­trer chez moi sur­tout quand je sais que c’est le bou­lot, le métro, les cours, la pluie qui m’at­tendent et pas la mer.
Ton récit, mine de rien, me donne encore plus envie d’être rapi­de­ment en aout et de par­tir au TOGO.

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Marie 29 mai 2012 - 20:13

J’ha­bite en Afrique (au Séné­gal) et même s’ils nous connaissent main­te­nant, on sommes tou­jours consi­dé­rés comme des por­te­feuilles ambu­lants par eux. La der­nière fois j’en par­lais avec un arti­san qui me disait « c’est nor­mal il faut com­prendre les temps sont durs et tout coûte cher ». Je n’ai tou­jours pas réus­si à le convaincre que les temps sont durs pour tous le monde et que l’argent ne nous tombe pas du ciel !

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Maria 24 décembre 2012 - 17:16

quel récit magnifique,moi j’a­vais l’in­ten­sion de visi­ter le Séné­gal dans mes pro­chaines vacances, mais en lisant ton récit je pense que je vais pas­ser par le Mali, ce pays à l’air intéressant

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