L’Islande est un pays parfait pour le camping, ou presque. Entre le fait que les hébergements y sont horriblement chers et le fait que de nombreux endroits n’offrent pas d’autres possibilités pour passer la nuit au sec (je ne dirai pas passer la nuit au chaud...), ce sera le choix par défaut de nombreux voyageurs. Et puis, finalement, malgré la pluie qui fera du bruit sur la tente, malgré le vent qui la fera plier, ça aura un charme fou.
Imaginez vous coucher en regardant la cascade couler, ou prendre le petit déjeuner devant les geysers...
Camping avec vue, à Skogar
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Le coût
Parlons tout de suite de ce qui fâche : le prix. Nous avons payés en moyenne 1000ISK (couronnes islandaises) par nuit et par personne (parfois 1200, parfois 900), soit un peu plus de 6€. Et pour ce prix-là, on plantera notre tente dans des campings assez inégaux : des terrains défoncés par les camping-cars (qui paient le même prix que les tentes, vu que c’est à la personne...), des douches payantes (parfois 500ISK pour 5min, quand même !), des toilettes crades, mais aussi des cuisines équipées, un accès à la piscine et au jacuzzi, ou même du WiFi !
Camping sauvage ?
Le camping sauvage est plutôt toléré en Islande, dès lors qu’on respecte les lieux (pas de feux, pas de papier toilette abandonné, pas de déchets... du bon sens, quoi !). Nous ne l’avons pas testé personnellement et je pense que la plus grosse difficulté restera de trouver un endroit plat sans trous ni rochers pour passer une bonne nuit !
Petit passage en revue des campings islandais testés
Camping de Keflavik : juste avant la ville, à quelques minutes de l’aéroport, celui où dorment ceux qui arrivent tard ou partent tôt (à titre personnel, j’ai adoré démonter la tente et rejoindre l’aéroport en vélo !). Un des plus chers et un des moins bien, à la manière des hôtels qui jouxtent les gares. Il a l’avantage d’être calme et d’offrir des douches (rarement propres) gratuites (comprises !). Il y a une petite salle commune couverte pour manger, faire la vaisselle, et beaucoup de voyageurs y laissent ce qu’ils n’emporteront pas avec eux dans l’avion : bombonnes de gaz, nourriture. Son principal défaut c’est le sol qui n’absorbe pas du tout l’eau quand il pleut, ambiance bouillasse et marécage (on sent la faible épaisseur de terre quand on plante les sardines... dérouler un tapis d’herbe sur un sol rocailleux, ce n’est pas ce qu’on fait de mieux !)
Camping de Reykjavik : très mal situé pour ceux qui sont à pied (excentré), il faudra prendre la ligne de bus 14, qui vous dépose devant et passe par les terminaux des bus (locaux et BSI). Mini cuisine équipée, douches comprises, WiFi, prises électriques à disposition... ce serait génial s’il y avait moins de monde. Du coup, il faut s’écarter pour avoir du calme (et marcher dix minutes pour aller aux toilettes la nuit !) et tous les sanitaires, comme la cuisine, sont crades malgré les efforts incessants du personnel.
Camping de Grindavik : probablement l’un des meilleurs ! Des buttes pour nous protéger du vent, des sanitaires impeccables, une cuisine équipée pour se faire à manger dans une grande salle commune fermée et chauffée mais vitrée, donnant sur la mer... Une toute petite ville, et très peu de monde.
Camping de Skaftafell : assez bruyant, il ne dispose que de deux douches, payantes, et d’aucune pièce commune où manger. Mais c’est compensé par le site, très agréable. C’est assez génial d’avoir les sentiers de promenade qui partent juste à 20m de la tente !
Camping de Vik : comme il s’agit de la ville la plus venteuse d’Islande, on se planquera derrière les monticules et on profitera bien de la salle commune fermée ! Les douches étaient cassées lors de notre passage. La ville est située dans une cuvette topographique, entre deux montagnes très proches l’une de l’autre ; le micro-climat fait qu’il y pleut à peu près 362 jours par an.
Camping de Skogar : un camping sommaire (y’a... rien. Deux WC crades car utilisés par tous les touristes motorisés et groupés, des douches payantes, et pas d’abri cuisine) mais au charme fou : on est au pied de la cascade. Ainsi, le soir venu, on l’a presque pour nous seuls (à partager avec les autres campeurs, certes, mais sans tous les cars !)
Camping de Hella : douches comprises très bien, petite cuisine sympa, jeux pour enfants en excellent état... Le seul défaut, c’est le terrain, plein de trous et en pente.
Camping de Selfoss : presque aussi bien que Grindavik ! Les « non motorisés » se réunissent autour d’un mini étang (le terrain n’est donc pas défoncé par les voitures), on peut capter le WiFi dans sa tente, la cuisine comprend des plaques et les douches sont comprises (mais communes). Bref, parfait !
Camping de Thingvellir : ici aussi, il faudra composer avec cette méchante habitude qu’ont les touristes non-campeurs de venir squatter les toilettes du camping, même s’il est écrit partout qu’ils n’ont pas le droit. Les douches sont comprises (pas terribles, mais on ne fera pas les difficiles) et le petit bureau touristique d’à côté vend hot-dogs, bières, cafés, glaces, gateaux... Passé 20h, on peut même squatter leur terrasse qui est à l’abri du vent et donc du froid (avec les réchauds allumés, c’est nickel).
Geysir : le principal point fort, c’est le site. On voit quand même les geysers depuis la tente ! Et on profite un peu de l’odeur d’œuf pourri qui en découle (le souffre)... Comme la douche est comprise mais qu’il n’y en a pas sur le camping, vous savez où on la prend ? Hé bien à l’hôtel chic qui jouxte le camping, où l’on peut du coup profiter des jacuzzi et de la piscine extérieure, dont l’eau est naturellement chaude (40°C) grâce aux geysers du site !
Matériel : la tente
C’est un choix capital en raison de l’inévitable météo locale : vent et pluie (constamment) ! Nous avions opté pour la T3 Ultralight de Quechua. Elle a bien tenu, rien à déplorer niveau casse ou infiltration. Elle est très facile à monter et à démonter, et plutôt compacte, au final. On trouvera bien sûr toujours mieux, mais pas au même prix.
Je lui reprocherais une abside trop petite : si la tente est mouillée et que vous ouvrez les deux portes, l’oreiller d’un des deux se prend toute l’eau ! Du coup, c’est également impossible d’être dans la tente et de profiter du paysage quand il pleut. Il manque une petite fenêtre en plastique, qui ajouterait 300g à la tente...
On a croisé beaucoup de gens avec la même tente que nous et tous étaient... des couples. En fait, elle est conçue pour trois mais parfaite pour deux !
On a repéré d’autres modèles de tente qui avaient l’air sympas et dont les propriétaires étaient contents : la Hubba Hubba de MSR et la Bird de Husky. Ce ne sont pas les mêmes prix, mais pour ceux qui sont sûrs de beaucoup utiliser leur matériel de camping...
Tente abimée et abandonnée, collection d’étiquettes de camping
Matériel : le couchage
Nous avons acheté de nouveaux duvets au dernier moment et ne l’avons pas regretté : il peut faire froid ! Et c’est quand même plus agréable de dormir tranquillement en slip dans son sac de couchage bien chaud que de devoir garder sa polaire et grelotter !
On a donc opté pour deux Lafuma Warm’n’Light 600 (et je découvre à l’instant qu’ils sont jumelables...). Initialement, j’avais repéré deux Quechua qui tenaient des températures très basses, n’étaient pas trop chers, et permettaient de se siamoiser (sacs jumelables, quoi), mais l’encombrement était bien trop important. Le Lafuma est donc tout petit (bien compressible !), bien chaud, mais malheureusement ne fait pas dans le couple (en tout cas, on n’y est pas arrivé sur place ; ce sera à re-tester). Qu’à cela ne tienne, l’important était d’avoir chaud et on a même pu transpirer par moments !
On a également embarqué deux petits matelas auto-gonflants, de Quechua, toujours (on mériterait de se faire sponsoriser, d’ailleurs...). Il faut souffler un peu dedans pour qu’ils soient bien confortables, mais là encore, ils prennent peu de place. De plus (et c’est important dans un pays comme l’Islande), ils isolent bien du sol et donc du froid.
Enfin, on trimbale depuis quelques voyages des oreillers gonflables (y’a des pays où les oreillers ne sont pas très répandus, et je n’aime pas dormir sans) très pratiques une fois encore.
Matériel : maaangeeeeer !
Pour s’alimenter, il y aura deux solutions, comme partout : les restaurants ou les supermarchés et fast food. Pour les premiers, vous comprendrez vite que votre compte en banque n’appréciera pas d’y aller plusieurs fois par jour sur une trop longue période. On trouvera des hot-dogs (pysla) dans les stations-service pour presque rien (entre 300 et 450ISK), on pourra manger des burgers avec des frites pour un peu plus cher (entre 1000 et 1500), et les plats plus évolués seront tout de suite beaucoup plus chers (il y a beaucoup de très bonnes soupes, par contre, et parfois même servies à volonté (pour 40€...)). Évidemment, plus les mets seront touristiquement exceptionnels, plus ils seront chers ; à l’instar de ce qu’on ne mangera certainement jamais, comme la baleine, l’élan, le phoque ou même le macareux (on n’a d’ailleurs pas mangé d’alligator dans les Everglades, ni de singe au Mali ou de chien en Chine).
Pour les supermarchés, on n’en trouve pas partout (il y aura parfois une petite épicerie hors de prix comme à Skogar où la pinte de bière à 2.25%alc.vol. en cannette reviendra à 7€...) et il faut donc toujours prévoir un peu plus large. De notre côté, nous avons opté pour deux types d’aliments : du saucisson/pain pour le midi, et des pâtes pour le soir (je schématise, mais c’était à peu près ça). Et puis beaucoup de chocolat, aussi (hum, Milka au Daim !). Souvent des hot-dogs et quelques fois des burgers. Toujours dans l’équilibre parfait 300g de viande, 300ml d’huile.
Mine de rien, manger un plat chaud quand il a plu toute la journée, c’est quand même assez appréciable. Du coup, je vous en avais déjà parlé, nous avions avec nous un réchaud multicombustible (Optimus Nova). On l’a utilisé avec de l’essence blanche et il a bien servi (même si la première flamme de près de 50cm est toujours effrayante) ! Ça consomme relativement peu (et ça se recharge facilement) et ça chauffe très vite, pour peu qu’on ose mettre le feu un peu fort (au début, nous n’osions pas et attendions en le laissant au minimum).
Quant à l’eau, nous avions prévu quelques plaquettes d’aquatab, pour purifier celle des rivières, mais nous avons finalement réussi à remplir aisément nos gourdes, dès que nécessaire, de sorte à toujours avoir de la marge. Et au passage, l’eau du robinet islandaise est très bonne ! On s’en rend compte au retour, quand l’eau du robinet de la maison nous paraît encore plus dégueulasse que d’habitude...
34 commentaires
Il est clair que c’est le genre de destination où la qualité du matériel est primordiale.
Magnifique 🙂
Dormir à côté d’une chute !!! Paradisiaque !!!
Même si ça doit faire du bruit... 😉
Ça fait rêver sauf la pluie ...
J’ai pris 2 jours de pluie cet été et ça m’a suffit ... Sans doute que l’expérience de l’an dernier sous la pluie un mois durant a fini de m’user.
Mais les paysages sont magnifiques et je serais presque prêt à aller braver les éléments pour les admirer ...
Je vois que vous êtes arrivé au bout de votre périple. Nous nous sommes croisés alors que vous quittiez l’Alex Motel. En vous voyant partir j’ai fait la réflexion suivante : « Mais ils sont fous avec leur vélo pliant » ! Ben non, ils sont pas fous puisque c’est faisable !
Je crois que le camping sera seul ou avec un camping-car 😀 Magda n’aime pas trop se les geler... et les WC vétustes non plus.
Quand on connait le prix des taxis de Keyflavic ville à l’aéroport... on se dit que l’on pourrait presque acheter des vélos en fait. 17 euros les 6km \o/
Un article bien instructif...et quand on voit la première photo du camping, ça donne vraiment envie!!!!!
Lady Milonguera : la tente abandonnée, ça faisait un peu mal au coeur…
Julien : franchement, on est tombés comme des masses et l’eau nous a plus bercés qu’au chose ! 😀
Pyrros : t’étais où l’été dernier déjà ? Franchement, on a prévu d’y retourner l’été prochain (pour marcher, ce coup-ci), ça ne nous a pas dégoutés ! (mais on avait l’intégrale anti-pluie, pas juste un kway ou un poncho)
Eric : Amusant ! C’était quel week-end ? Parce que celui de notre départ, il y avait aussi deux Birdy avec une remorque dans le même camping (qu’on avait croisé sur le chemin, d’ailleurs : nous avions le vent dans le dos, et eux de face !), encore pire que nos vélos pliants ^^ Enfin, on a survécu et on a même été contents d’avoir opté pour ce genre de vélos : ça rentre facilement dans un bus, sans payer le supplément. (Du coup, j’essaie de me raviver mes souvenirs, histoire de tacher de remettre un visage !)
Piotr : boh, avec un bon duvet ? Sinon, pour Keflavik, si tu prends un bungalow au camping, ils viennent te chercher à l’aéroport ! (c’est sur que c’est du cher, vu la proximité… je ne connaissais pas les prix, mais, ouah !)
@Lady Milonguera : oh ba oui alors...!
Bon, article bien complet. Moi j’ai quand même le souvenir que le camping était cher pour ce qu’il apportait vraiment (spartiate anyway). Je m’y suis un peu baladé en vélo il y a plusieurs années, j’optais autant que possible pour l’association « camping sauvage » et « piscine publique ».
Pour l’eau, celle des rivières est juste excellente, et comme le disent les Islandais eux-mêmes, meilleure que l’eau du robinet.
Bise.
Nous avons la même tente 🙂
Bien vu le matelas gonflable. Nous avons vu des français utiliser le modèle de Quechua, il ne prend pas tellement de place.
Vous ne regrettez pas de ne pas avoir testé le camping sauvage ?
Je savais que c’etait cher mais pas a ce point, payer pour prendre une douche dans une cabine degueu c’est un peu abuser quand meme ! La deuxieme photo est sympa, le camping avec vue pour le reveil, c’est le genre de vue qui me donnerait envie d’aller faire du camping 🙂 Vous avez croise beaucoup de touristes la-bas ? Il y a des destinations ou l’on sait qu’il y a beaucoup de passage mais j’ai un peu de mal a me faire une idee dans le cas de l’Islande.
après avoir lu ce billet je dois dire que je me sens fin prête pour le camping bien que j’avoue cela n’est pas vraiment pas tasse de thé mais comme Pyrros l’appel des paysages pourraient me faire changer d’avis ...
Je pensais pas que l’Island était si chère comme pays et surtout si inégal du coup au niveau de la qualité des camping ! Super retour en tout cas pour préparer son voyage, je met en favori ca peut vraiment servir !
Bonjour
Merci pour ce récit qui donne envie de tenter ce type d’aventure.
L’Islande à l’air d’être un beau pays.
Sympa ton article ! On en a fait un y a 3 jours sur le même sujet...et je constate qu’on voyage pareil ! 😉 tente 3 places pour un couple, le sac de couchage Lafuma (on a également découvert la possibilité de jumelage après un sacré bail...) et le petit réchaud ! En tout cas tes photos donnent sacrément envie d’aller poser sa tente en Islande !
La vue donne clairement envie, mais avant de réussir à motiver ma p’tite femme de faire du camping, je crois bien que je ne serais plus en âge de vouloir en faire 🙂
On a la même tente aussi !
En effet, idéale pour 2.
On s’en est servi pour notre tour du mont-Blanc et c’est pratique de pouvoir avoir les sacs à l’intérieur de la tente et d’avoir tout à portée de main et à l’abri de l’humidité/de la pluie.
En plus les sacs placés sur les côtés nous permettait de nous abriter du vent qui tentait de s’engouffrer sous la tente certaines nuits. 😉
Et on s’est fait la même remarque sur l’abside par temps de pluie... faut aller vite pour éviter de trop mouiller l’intérieur !
Salut à toi Madamme Oreille,
Je suis le site depuis quelques temps. Je suis le copain de Johanna (pseudo NaturauxPattes) qui fait aussi de la photo. Voilà une petite astuce pour un peu plus de sérénité (à tester avec ton matériel) :
Pour le réchaud, ce que je fais maintenant, c’est ouvrir la vanne pour remplir la coupelle d’essence, refermer la vanne, enflammer l’essence de la coupelle et après quelques secondes (6−7 environs) ré-ouvrir modérément la vanne. En fait la coupelle fait chauffer le réchaud et créé l’aspiration de l’essence dans la partie haute (brûleur). Du coup la flamme est moins impressionnante. Fait un coup le test par beau temps et loin de la tente, mais je trouve que comme ça, c’est moins ... impressionnant.
Vincent, Arnaud : on pensait faire un peu de camping sauvage (et je suis bien d’accord pour dire que c’est quand même cher, 6€ pour juste poser une tente sur un gazon mal entretenu), mais finalement, on n’a pas testé. Un peu par flemme, j’avoue, parce qu’on n’a pas vraiment vu d’endroits où c’était jouable (les sardines dans les champs de mousse, je le sentais moyen) et qu’on n’a pas plus cherché que ça !
Lucie : on n’a pas payé la moindre douche \o/ (un gant de toilette suffit, de toute manière). Niveau touristes, ouais, y’avait beaucoup de monde, et beaucoup de français (et ce sera pire l’année prochaine : l’office de tourisme s’y prépare déjà !). Je pense que réparti sur l’année, il n’y a pas forcément beaucoup de gens, sauf que le tourisme se concentre quand même sur l’été. Mais bon, il suffit de marcher un peu pour retrouver le calme.
Françoise : y’a des pays où ça vaut sacrément le coup, quand même 🙂
Guillaume : en fait, c’est un des pays les plus chers au monde ! Reykjavik est limite pire que New York, c’est dire (genre 40€ pour dormir dans une chambre double avec son propre duvet…). Bon, on s’est fait plaisir sur les souvenirs, mais on a claqué 1500€ à deux, alors que je tablais pour moitié moins.
Jeanne : hé bin j’espère que tu la tenteras, l’aventure !
Tewoz : dis lui que c’est romantique !
Guillaume : faudra bricoler un truc pour cette fichue abside. On a bien tenté de n’ouvrir qu’une fermeture puis l’autre, mais y’a pas franchement beaucoup de place pour un adulte accroupi !
Matthieu : super cette astuce ! Je vais tester, merci !
Bon retour en France !
C’est vrai que l’Islande est trés chère, surtout tout ce qui se rapporte au tourisme. C’est pourquoi la basse saison est a privilégier, et en plus on évite les bus et le trop grand nombre de touristes.
Et côté pique-nique...cela m’a fait rire le pain-saucisson ! On a aussi trimballé nos paquets de charcuterie (du malakoff !), avec un bout de salade et un concombre. Bon point pour le pain noir qui est délicieux.
Mais une chose qui nous a scotché : les yaourts !! Des pots de 500mL, superbes ! On en a fait une cure : petit dej, dessert, gouter !! Fraises, fruits rouge, nature, vanille...Et quand on dit vanille, c’est pas un pauvre sucre vanillé ajouté, non ! c’est de la vanille ! (ou alors c’est c’est vachement bien fait !!)
Allez en Islande pour les yaourts !!
Je me rappelle des réveils dans l’humidité sous la tente à devoir remettre ses fringues tout aussi humides >_<
Ou bien des réveils à 3h du mat pour rentrer les serviettes qui séchaient sur le dessus de la tente !!
Que de bons souvenirs !!! Il est bon de préciser aussi qu’on paie pour 5 minutes de douche avec une eau pas forcément super chaude^^
J’ai découvert ce blog ... qui se passe en Islande !
http://vivre-en-islande.blogspot.fr/2012/09/paroles-dislandaises-katrin-anna.html
Moi perso, je ne suis pas très nature donc pas très fan de camping mais là, j’ai envie de m’y essayer et le paysage magnifique qu’offre l’Islande donne envie !
Avec ses paysages uniques, Islande est l’endroit idéal pour une expérience camping. C’est dommage que les campings n’aient pas toutes les facilités nécessaires, mais je crois que la beauté des alentours est une belle compensation. Vos photos sont magnifiques !
Bonjour,
Merci pour cet article très instructif. À quelle période êtes vous partis la bas ?
Bonjour,
L’aventure en camping doit vraiment être difficile mais si agréable ! C’est décidé, l’Islande se fera en camping et peut être à Vélo (mais pas sûr du tout pour le vélo, ahaha). Ce doit vraiment être fantastique de dormir à deux pas d’une cascade ou d’un geyser !
Merci pour votre article, j’ai pris note de tous vos conseils !
[…] Retour d’Islande : notre expérience en camping | Madame Oreille : blog voyage Autant pour l’expérience partagée (si jamais ca vous donne envie comme à moi ) que pour les photos illustrant l’article ! […]
ma belle fille en revient, ca a l’air d’un pays aux paysages magnifiques comme vous avez su le rendre en photo.
bravo pour votre article. Je pense que c’est une de mes futures destinations.
Finalement, ce peut être une bonne idée le camping sauvage vu la prestation pas toujours terrible des campings ? Ou alterner un jour sur deux ou trois pour laver le bonhomme...
Bonjour,
Avec mon ami nous venons de nous lancer dans l’organisation de notre road trip Islande pour l’été. Après avoir passé beaucoup de temps à comparer sur Internet, nous pensons opter pour une location de voiture « classique » et des hébergements en camping. Votre article nous a beaucoup intéressé. Pour la tente, vous n’avez pas eu de difficultés pour l’emmener en avion ? Et le réchaud, vous l’avez apporté avec vous ou pris en Islande ?
Merci par avance, Aurélie
salut, je vais sans doute poser une question bête, mais tant pis c’est anonyme ^^
Pour réserver un emplacement en camping, faut s’y prendre à l’avance sur le net ? ou direct sur place, c’est bon ?
c’est encore moi, l’homme au question bete 🙂
Les camping sont accessibles en bus en général ? ha et tu as aussi connu des campings dans les autres régions ? fyord du nord ouest par exemple
Ton blog date de 2012...ça fait loin tout ça 😉
Bonjour à tous,
J’ai parcouru l’Islande en juillet 2012 avec ma 307 embarquée au Danemark (2 jours de ferry).
Évidemment le bateau est plus cher que l’avion mais l’approche des Îles Féroé est somptueuse et le fait d’avoir son véhicule bien équipé rend le camping tout à fait confortable et surtout au plus proche de la nature. On peut camper partout ou presque. Pour les douches douches on profite des piscines que l’on rencontre souvent (au moins 1 jour sur 2)
En 4 semaines nous avons fait 2000 km par la N1 qui fait le tour de l’île (dans le sens des aiguilles), avec quelques incursions en autocar vers l’intérieur (Porsmörk et Landmannalaugar) et bateau pour l’île de Westmannaeyjar (au sud). Donc 3 nuits en gîte ou hôtel et 24 nuits en camping.
Les autochtones nous ont dit que nous avions eu la chance de passer un été plus doux que la moyenne (8 à 10° la nuit et jusqu’à 20 en journée).
En résumé un voyage inoubliable. Je pense y retourner en 2017 dans des conditions similaires...
Salut,
Je m’en vais en Islande pour 8 jours en sac à dos et je me questionnais à propos de mon sac à dos. Voici ma question : qu’est-ce que je dois apporter dans mon sac à dos?Est-ce que je dois prioriser certaine chose ?
P.S Très beau site internet
bonjour
je reflechis pour un voyage en islande les 10 premiers jours en mai
en louant a camper car
merci pour cet article
ca donne vraiment envie