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Un mois au Sri-Lanka en famille : notre itinéraire

par Madame Oreille

De la lagune de Negom­bo aux champs de thé d’Ha­pu­tale, des plages du sud à celles du nord, par­cou­rir le Sri Lan­ka est un voyage qui m’a mar­quée autant que ma fille. Résu­mé de notre séjour en famille : iti­né­raire et bonnes adresses.

Un mois à travers le Sri Lanka

Lorsque nous étions à Suma­tra, l’an pas­sé, j’a­vais pro­mis à ma fille de l’emmener, plus tard, voir des élé­phants. C’est ain­si que nous nous sommes retrou­vées au Sri Lan­ka toutes les deux. Au moment du voyage, Petite Oreille avait 4 ans... et elle a ado­ré ! J’ai choi­si de voya­ger len­te­ment, en pro­fi­tant plei­ne­ment du mois que nous avions sur place.

Sur les conseils de mon ami Julien, qui orga­nise des voyages au Sri Lan­ka, nous avons sui­vi un iti­né­raire en sens anti-horaire, nous fai­sant com­men­cer par les plages du sud. La plu­part des voya­geurs auront ten­dance à faire le voyage dans l’autre sens, pour ter­mi­ner par le far­niente, mais cette option nous per­met­tait jus­te­ment d’es­pé­rer des trains moins bon­dés puisque allant à l’in­verse des flux de tou­ristes. (Et comme j’é­tais très fati­guée et avais du tra­vail à finir, ça m’ar­ran­geait de com­men­cer ainsi !)

Notre itinéraire

  • Negom­bo : 2 nuits pour arri­ver en douceur
  • Galle – Una­wa­tu­na : 3 nuits, fort et plage
  • Weli­ga­ma : 1 nuit, ren­contre avec les pêcheurs sur échasse
  • Miris­sa : 2 nuits, obser­va­tion des baleines bleue
  • Tan­galle : 3 nuits, farniente
  • Uda Walawe : 2 nuits, safa­ri pour voir les éléphants
  • Hapu­tale : 3 nuits, au milieu des champs de thé
  • Kan­dy : 1 nuit
  • Sigi­rîya : 4 nuits, mon coup de cœur du voyage ! Grim­per au som­met du Rocher du Lion, du Pidu­ran­ga­la, visi­ter les grottes de Dam­bul­la et faire un autre safa­ri et sur­tout, de belles rencontres.
  • Anu­râd­ha­pu­ra : 2 nuits, pour visi­ter les ruines et les temples
  • Jaff­na : 4 nuits, un autre Sri Lanka
  • Negom­bo : 2 nuits pour se repo­ser avant de repartir

Si je devais le refaire, je res­te­rai moins long­temps à Galle – Una­wa­tu­na et rajou­te­rai une jour­née à Sigi­rîya ou à Haputale.

Si vous n’a­vez que 3 semaines, vous pou­vez suivre le même iti­né­raire en l’a­mé­na­geant un peu : 1 nuit à Negom­bo, 2 nuits à Galle ou Una­wa­tu­na, 1 nuit à Weli­ga­ma, 2 nuits à Miris­sa, 2 nuits à Uda Walawe, 3 nuits à Hapu­tale, 1 nuit à Kan­dy, 3 nuits à Sigi­riya, 2 nuits à Anu­râd­ha­pu­ra, 1 nuit à Negom­bo. Le rythme sera plus sou­te­nu, mais c’est fai­sable facilement.
Si vous n’a­vez que 2 semaines, il vous fau­dra alors faire des choix dras­tiques. Per­son­nel­le­ment, je vous sug­gé­re­rais de gagner du temps avec des chauf­feurs pri­vés sur cer­tains tra­jets , en alter­nant avec les bus.

Les trajets

Nous avons voya­gé en trans­ports en com­mun sur la tota­li­té du séjour, à l’ex­cep­tion de deux tra­jets (de Tan­galle à Uda Walawe puis de Uda Walawe à Hapu­tale) pour les­quels nous avons pris un nano taxi, une voi­ture minus­cule qui nous a conduit direc­te­ment d’un hôtel à l’autre afin d’é­vi­ter des jour­nées trop longues avec des cor­res­pon­dances compliquées.

Voya­ger en bus et en train est facile au Sri Lan­ka, et idéal avec un enfant en bas âge : il se passe tou­jours quelque chose ! Ain­si, ma fille ne s’est jamais ennuyée, a pu ren­con­trer des dizaines de per­sonnes, et s’est tou­jours beau­coup amusée.

Dans la fin de l’ar­ticle, je vous donne quelques conseils pour prendre le train et le bus au Sri Lan­ka.

Les hébergements

Nous avons dor­mi dans des héber­ge­ments très variés ! De la chambre chez l’ha­bi­tant au resort avec pis­cine, en pas­sant par la cabane ouverte dans les arbres.
Mise à part la pre­mière nuit, j’ai réser­vé tous nos hôtels au fur et à mesure, géné­ra­le­ment la veille ou l’a­vant veille, depuis mon smart­phone, via boo­king. De cette manière, nous pou­vions ajus­ter notre iti­né­raire en fonc­tion de nos envies, en toute flexibilité.

Retrou­vez toutes mes adresses et coups de cœur à la fin de l’ar­ticle !

Organiser son voyage

Ou pas !
Car en l’occurrence, il s’a­gis­sait jus­te­ment d’un voyage désor­ga­ni­sé. J’a­vais une idée vague de notre iti­né­raire, mais rien n’é­tait orga­ni­sé. Je savais que je vou­lais aller à Weli­ga­ma, Uda Walawe, Hapu­tale et Sigi­riya, mais je ne savais pas quand j’y serai, ni quelles étapes je ferai avant ou après.

Impro­vi­ser est très facile au Sri Lan­ka, même avec un enfant en bas âge. Je réser­vais les hôtels la veille sur Boo­king (ou autre) pour évi­ter d’a­voir à faire le tour de la ville en arri­vant (ceux qui ont connu le voyage en sac à dos avant les smart­phones se sou­viennent !) et je n’ai jamais eu de mau­vaises surprises.
Les dépla­ce­ment sont très faciles à gérer : il y a tou­jours un bus, un train, et s’il n’y en a pas, eh bien il reste l’op­tion chauf­feur pri­vé qu’on réserve direc­te­ment à l’hô­tel (qui revient beau­coup plus cher que le bus, mais reste tout a fait abor­dable si on fait le cal­cul en euros).

Pour voya­ger en indé­pen­dant au Sri Lan­ka, il n’y a qu’une chose qu’il fau­dra pré­voir : ache­ter une carte SIM. Vous pour­rez ain­si accé­der à Goo­gle­Maps par­tout (pra­tique pour savoir quand des­cendre du bus, trou­ver les hôtels, gui­der les tuks-tuks...) et réser­ver vos hôtels la veille ou le jour même depuis votre smartphone.
Vous trou­ve­rez des cartes SIM à l’aé­ro­port notam­ment, puis des recharges en data ou cré­dit dans de nom­breuses bou­tiques sur la route.

Voyage au Sri Lanka en famille

Le Sri Lan­ka est un pays extra­or­di­naire, riche et varié. Pour les enfants, c’est donc par­fai­te­ment adap­té ! Entre les bai­gnades, les ani­maux, les ren­contres, le patri­moine et les trains, tout est dépay­sant ! Et pour ne rien gâcher, les petits sont très bien accueillis par les sri-lan­kais. Je ne compte pas les cadeaux que ma fille a reçu pen­dant un mois...

Negombo

Où dor­mir à Negombo
Nico Lagoon Hotel
Il s’a­git d’un hôtel fami­lial dont le charme prin­ci­pal réside dans le fait qu’il est au bord de la lagune, au calme. On y mange bien (et pas cher), on pro­fite de la pis­cine et on observe les oiseaux ain­si que les pêcheurs. Bref, c’est l’hô­tel par­fait pour com­men­cer et ter­mi­ner un voyage au Sri Lanka !

Réser­ver direc­te­ment sur Boo­king.

Arri­ver à Negom­bo – quit­ter Negombo

Nous avions préa­la­ble­ment réser­vé un trans­fert depuis l’aé­ro­port afin que quel­qu’un de l’hô­tel vienne direc­te­ment nous cher­cher. Et de la même manière, nous avons deman­dé à l’hô­tel d’or­ga­ni­ser le tra­jet jus­qu’à la gare de Colom­bo. Cela per­met de com­men­cer en douceur.
En outre, l’hô­tel est assez excentré.

Negom­bo, c’est un petit vil­lage de pêcheurs qui s’est déve­lop­pé avec la proxi­mi­té de l’aé­ro­port. Après une nuit dans l’a­vion, je vou­lais nous lais­ser le temps de démar­rer le voyage en dou­ceur dans un hôtel repo­sant. Pas­ser d’un fuseau horaire à l’autre, gagner plus de 20°C, chan­ger de régime ali­men­taire, le dépay­se­ment est total lorsque l’on débarque au Sri Lanka !

Le centre ville de Negom­bo n’in­vite pas réel­le­ment à la pro­me­nade, sur­tout lorsque l’on vient d’ar­ri­ver. Des ves­tiges d’un vieux fort hol­lan­dais, quelques églises, et sur­tout une cir­cu­la­tion assez dense. Après avoir rasé les murs pen­dant deux heures, pour évi­ter les bus et cher­cher l’ombre, nous avons trou­vé un peu de calme et de fraî­cheur dans un petit café.

Où man­ger à Negombo
The Cen­tu­ry Cafe
25 Main Street Negombo

Le Cen­tu­ry Cafe sert des glaces, des pâtis­se­ries mai­son, des bois­sons. Pour le dépay­se­ment, on repas­se­ra. Mais le bâti­ment a un vrai charme,. Le petit jar­din est très agréable et les ser­veurs sont ado­rables (le genre qui vient remettre une boule de glace à ma fille en voyant qu’elle a déjà dévo­ré la première !).

century cafe, negombo

Les alen­tours de l’hô­tel, au bord de la lagune, loin du centre, sont bien plus calmes. Les enfants jouent dans les ruelles, les pêcheurs réparent leurs filets, et des Vierges trônent à chaque croi­se­ment. Car à Negom­bo, les habi­tants sont chré­tiens. Cela peut sur­prendre à pre­mière vue, dans un pays majo­ri­tai­re­ment boud­dhiste (la reli­gion hin­douiste n’est pra­ti­quée que par envi­ron 15% de la popu­la­tion, prin­ci­pa­le­ment chez les tamouls).

Après l’ef­fer­ves­cence de la ville, nous nous sommes ins­tal­lées dans la pis­cine de l’hô­tel. Et tan­dis que ma fille s’a­mu­sait dans l’eau, j’ob­ser­vais tran­quille­ment les oiseaux. Aigrettes et péli­cans ont bien com­pris que res­ter à proxi­mi­té des pêcheurs leur per­met de récu­pé­rer quelques pois­sons au passage !

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Un pêcheur sur la lagune, et Petite Oreille dans les ruelles der­rière l’hôtel

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Ci-des­sus : les oiseaux dans la lagune de Negombo
Ci-des­sous : Petite Oreille dans la pis­cine de l’hôtel

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Un van­neau curieux !

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Galle – Unawatuna

Galle est la pre­mière étape de notre voyage. Le choix en héber­ge­ments y étant assez res­treint, j’ai réser­vé un hôtel dans la petite ville bal­néaire voi­sine : Una­wa­tu­na. Ain­si, nous pour­rons allier visites cultu­relles et jeux sur la plage.

Où dor­mir à Unawatuna

Sub­ma­rine Rest
Il s’a­git d’une petite pen­sion. La famille, qui vit au rez-de-chaus­sée, a amé­na­gé plu­sieurs chambres sur deux étages.
La guest-house se trouve au fond d’une petite rue. Il faut donc mar­cher quelques minutes avant de rejoindre la plage, mais, en contre­par­tie, on est au calme, au milieu des arbres !
Les chambres sont spa­cieuses et pour­vues d’une salle de bain cor­recte. Petit bonus : une cui­sine en libre accès per­met de se pré­pa­rer les repas pour man­ger sur la terrasse.

Réser­ver sur boo­king. Réser­ver sur Ago­da.

Se dépla­cer à Una­wa­tu­na et Galle

De Colom­bo à Galle, il est simple de prendre le train. Ren­dez-vous au bon comp­toir dans la gare de Colom­bo (c’est simple à trou­ver), puis faîtes-vous indi­quer le quai sur lequel attendre.
Le train longe la mer sur la qua­si-tota­li­té du tra­jet, ce qui le rend très agréable.
Pour aller de Una­wa­tu­na à Galle, nous aurions pu louer un scoo­ter mais j’ai opté pour des tuk-tuks : la route est très fré­quen­tée, pas for­cé­ment des plus agréables ni sécu­ri­taires avec un enfant !
À Una­wa­tu­na, on peut faci­le­ment tout faire à pied, tout comme à l’in­té­rieur du Fort de Galle.

Visiter le Fort de Galle

Si l’on s’ar­rête à Galle (pro­non­cez « gôle »), c’est avant tout pour visi­ter le centre his­to­rique de la ville. On y déam­bule dans des rues calmes à l’am­biance colo­niale, ponc­tuées de temples. Les anciennes for­ti­fi­ca­tions témoignent du pas­sé impor­tant de la ville. C’est une pro­me­nade agréable où l’on croise de nom­breux éco­liers, venus en visite scolaire.
L’en­trée de la vieille ville est mar­quée par d’im­po­santes portes. C’est ici que, comme de nom­breux tou­ristes, Petite Oreille et moi nous fai­sons dépo­ser. Nous pour­sui­vrons dans les ruelles à pied, pour pro­fi­ter de la promenade.

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Sur la pho­to ci-des­sus, prise depuis les rem­parts de Galle, regar­dez bien au fond, à droite : vous aper­ce­vrez un gros cube de béton. C’est un hôtel en pleine construc­tion à Una­wa­tu­na. La petite ville bal­néaire est mal­heu­reu­se­ment en passe de perdre tout charme, enva­hie par des tou­ristes russes. (Una­wa­tu­na m’a un peu rap­pe­lé Phu Quoc, au Vietnam)

Unawatuna

En arri­vant à Una­wa­tu­na, on com­prend vite que se bai­gner ne sera pas évident pour les enfants. Les rou­leaux arrivent sur les bai­gneurs à toute vitesse, s’é­cra­sant avec fra­cas sur le sable chaud. Les vagues sont puis­santes. Elles vous pro­pulsent en arrière avant de vous entraî­ner avec elles. Je n’ai pas lâché la main de Petite Oreille, qui, elle, rigo­lait à gorge déployée.
Le seul coin de la plage pro­pice à la bai­gnade pour les plus jeunes se trouve à l’ex­tré­mi­té ouest, juste à côté du temple qui domine les baies d’U­na­wa­tu­na et Galle.

unawatuna, sri lanka

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Una­wa­tu­na res­semble, en somme, à toutes les villes bal­néaires d’A­sie du Sud-Est. Cela n’a rien de désa­gréable pour quelques jours de détente, mais il ne fau­dra pas espé­rer grand chose de plus. Si vous sou­hai­tez ache­ter des vête­ments légers typiques des tou­ristes en Asie du Sud-Est, c’est sous-doute le meilleur endroit pour le faire : c’est en tout cas le seul endroit où les cou­tu­rières ven­daient en direct, avec des ate­liers un peu par­tout le long de la route.

La plage est bor­dée de res­tau­rants en tous genres.
Avec Petite Oreille, nous avons élu domi­cile au One Love, un petit éta­blis­se­ment sans pré­ten­tion, tenu par une famille ado­rable. Ain­si, nous y pre­nions le repas, et pou­vions lais­ser nos affaires en toute sécu­ri­té le temps d’al­ler mettre les pieds dans l’eau, avant de reve­nir siro­ter un jus de fruits à l’ombre.

Les trois soirs, nous avons ter­mi­né la jour­née avec le même rituel. Nous allions man­ger une glace pour le des­sert. Il y a deux gla­ciers arti­sa­naux dans la rue prin­ci­pale. L’un d’entre eux est même tenu par un ita­lien qui pro­pose des par­fums originaux.
Après la glace, nous pas­sions devant le ven­deur de bijoux. Le vieux mon­sieur offre des bra­ce­lets à tous les enfants, même lorsque l’en­fant arbore déjà deux bra­ce­lets au poi­gnet ! Ma fille pour­sui­vait son che­min, heu­reuse, après avoir lon­gue­ment embras­sé le ven­deur géné­reux. Puis nous nous arrê­tions au ven­deur de fruits pour ache­ter le petit déjeu­ner du len­de­main : mangues, ram­bu­tans, cara­boles, man­gous­tans, ... Nous nous sommes réga­lées avec tous ces fruits frais !

unawatuna, sri lanka

Rencontrer les pêcheurs sur échasse à Weligama

Mon ami Julien me par­lait de Gou­né depuis des années. Gou­né est pêcheur sur échasse, une tra­di­tion sri-lan­kaise assez impres­sion­nante. Ces hommes sont juchés sur des bouts de bois pour attra­per quelques pois­sons. L’ins­tal­la­tion est rudi­men­taire mais effi­cace. Mal­gré les vagues, par­fois très puis­santes, les pêcheurs res­tent à l’a­bri, en hauteur.

Gou­né nous a accueillies chez lui avec un grand sou­rire. Sa femme nous ser­vi le repas, et sitôt le des­sert ava­lé, Gou­né a pro­po­sé, avec un grand sou­rire : « do you want to go fish ? ». Et c’est ain­si, que quelques minutes plus tard, Petite Oreille s’est retrou­vée sur une échasse, elle aussi.

weligama, pecheurs sur echasse, sri lanka

weligama, pecheurs sur echasse, sri lanka

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Petite Oreille s’es­saye à la pêche sur échasse, avec la com­pli­ci­té de Gouné

La plage est tran­quille, ici. Un petit hôtel de luxe et quelques guest-houses se par­tagent les tou­ristes qui, pour la majo­ri­té, sont venus pour le surf. Plu­sieurs rochers forment des pis­cines natu­relles qui pro­tègent les bai­gneurs des vagues.
Plus loin, un esca­lier mène à une seconde plage où quelques tou­ristes bronzent tran­quille­ment. Le calme règne. Ceux qui s’ar­rêtent ici ne le font pas par hasard. D’ailleurs, c’est pas simple de s’ar­rê­ter ici, j’en ai même lou­pé l’ar­rêt de bus. 50 rou­pies pour prendre le bus d’U­na­wa­tu­na à Weli­ga­ma, 200 rou­pies pour reve­nir en tuk-tuk à l’ar­rêt que j’a­vais loupé.

sri lanka avec un enfant

sri lanka avec un enfant

sri lanka avec un enfant

Nous avons atten­du le soir avec impa­tience. C’est là que le spec­tacle com­mence ! Lorsque le soleil comme à décli­ner, Gou­né et ses amis s’ins­tallent sur leurs échasses pour pêcher. Ils res­tent impas­sibles, leur bâton plan­té dans le sol, resis­tant à toutes les vagues. Je me demande com­ment ils les ins­tallent, leurs échasses. Et com­bien de temps elles résistent aux rou­leaux de l’O­céan Indien.
Ma fille ramassent des coquillages tan­dis que, les pieds dans l’eau, je mitraille ces pêcheurs sur échasse qui me fas­cinent véritablement.

weligama, pecheurs sur echasse, sri lanka

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De vrais pêcheurs ?

C’est une ques­tion qui revient tout le temps. Tous les voya­geurs qui se sont ren­dus sur la côte sud du Sri Lan­ka ont pu voir que cer­tains pêcheurs demandent de l’argent. Il existe même des lieux où c’est affi­ché en gros : fisher­men pho­to spot.

S’a­git-il de faux pêcheurs pour autant ?
Pas néces­sai­re­ment. Mais s’ils peuvent gagner plus d’argent en deman­dant quelques (cen­taines de) rou­pies aux tou­ristes qui les pho­to­gra­phient, pour­quoi se pri­ve­raient-ils ? C’est un métier dont il est de plus en plus dif­fi­cile de vivre.
Les pêcheurs sont sur leurs échelles tôt le matin, et au cou­cher sur soleil. Si vous en voyez per­chés sur échasse en pleine jour­née, c’est qu’ils pêchent le touriste.

Deman­der l’au­to­ri­sa­tion ? Payer pour une photo ?
Vous avez le droit d’être mal à l’aise avec l’i­dée de payer pour une pho­to. Tou­te­fois, veillez à tou­jours deman­der l’au­to­ri­sa­tion avant de pho­to­gra­phier les gens, même dans un pays comme le Sri Lan­ka où réa­li­ser des por­traits est facile. Saluez, mon­trez votre appa­reil et dîtes « pho­to ok ? ». Si la réponse est néga­tive, n’in­sis­tez pas. (Quelques conseils pour oser se lan­cer dans les por­traits ici)
N’es­sayez pas de les pho­to­gra­phier dis­crè­te­ment. D’une part, ils risquent de des­cendre de leurs échasses pour venir vous deman­der de l’argent. Et d’autre part, ça ne se fait pas, de voler une pho­to, tout simplement.

Chez Gou­né
Gou­né pêche tous les matins, et tous les soirs. C’est lui qui nous a emme­nées sur la plage, nous a pré­sen­té ses amis pêcheurs. Mon appa­reil pho­to a donc été par­fai­te­ment accep­té parce que j’ar­ri­vais grâce à lui.
Si vous vou­lez le ren­con­trer, dor­mir chez lui et aller pêcher : contac­tez Julien.

weligama, pecheurs sur echasse, sri lanka

Soirée chez Gouné

Nous sommes retour­nés à la mai­son à la nuit tom­bée, lorsque Gou­né a eu pêché assez de pois­sons. D’or­di­naire, nous serions allées nous cou­cher après le dîner. Mais ce soir-là, nous avions un autre pro­jet : aller voir les tor­tues pondre sur la plage.
Alors, en atten­dant, Petite Oreille a dan­sé au son de la musique tra­di­tion­nelle que cra­chait la vieille chaîne hi-fi, dans le salon. Puis elle s’est allon­gée avec toute la famille, pour regar­der une sit­com local (sur­jouée et mal cadrée, j’ai pas com­pris grand chose à l’his­toire, si ce n’est que tout était rocambolesque !).
Ensuite, il a fal­lu pré­pa­rer la pêche du len­de­main. Gou­né connaît les cycles de la lune et les marées, il sait quand pêcher, où, et avec quel maté­riel. Et le len­de­main, il atten­dait de gros pois­sons, alors il pré­pa­rait ses lignes en conséquence.
Et puis enfin, ce fut l’heure d’al­ler sur la plage. Une tor­tue était déjà là, affai­rée. Autour d’elle, une dizaine de tou­ristes gar­daient leurs dis­tances. Lumières éteintes, pas un bruit. Je suis agréa­ble­ment sur­prise du res­pect pro­di­gué à l’a­ni­mal. Nous sommes res­tés, en silence, regar­der la tor­tue pondre puis repar­tir tran­quille­ment à l’eau. Quel spectacle !

Mal­heu­reu­se­ment, les chiens qui vivent sur la plage ne sont pas si res­pec­tueux. En rega­gnant nos pénates, nous avons vu quelques nids déjà dévo­rés. Les cani­dés passent après les tor­tues pour creu­ser et faire un fes­tin à base d’œufs...

weligama, pecheurs sur echasse, sri lanka

weligama, pecheurs sur echasse, sri lanka

La plage est calme, au petit matin. Mais les pêcheurs sont ins­tal­lés bien avant le lever du soleil. Ils sont quelques uns, assis, à faire en boucle ce mou­ve­ment : lan­cer, rele­ver, attra­per le pois­son, le ran­ger, relan­cer la ligne. En boucle.
La lumière est magni­fique. La plage est calme. On regarde le soleil se lever tranquillement.

weligama, pecheurs sur echasse, sri lanka

weligama, pecheurs sur echasse, sri lanka

faune sri lanka

Pêcheur sur échasse, petit mar­tin-chas­seur de Smyrne per­ché dans les cocotiers

Voir les baleines bleues à Mirissa

Où dor­mir à Mirissa
Inuja Guest
Petite pen­sion fami­liale, au calme, avec un beau jar­din et une grande terrasse.
Bon petit déjeuner.

Réser­ver direc­te­ment sur Boo­king.

Aller à Mirissa
Rien de plus simple que rejoindre Miris­sa : entre Galle et Mata­ra, les bus emprun­tant la route prin­ci­pale sont très fré­quents. Pla­cez-vous à un arrêt, au bord de la route, atten­dez quelques minutes, et grim­pez dans le bus !

Nous arri­vons à Miris­sa en milieu de jour­née. C’est une grande ville, très tou­ris­tique. Le quar­tier des hôtels et guest houses est très éten­du, sans réel charme. La plage est gigan­tesque, bon­dée. Nous ne sommes ici que pour une seule rai­son : c’est le prin­ci­pal point de départ pour aller obser­ver les baleines au Sri Lanka.
Nous pas­sons l’a­près-midi entre repos à la guest-house, dont le jar­din luxu­riant est visi­té par des dizaines d’oi­seaux, puis pro­me­nade pour aller jus­qu’au super­mar­ché et pique-niquer sur la plage.

guest house à mirissa

guest house à mirissa

Notre guest house à Mirissa

mirissa

Au large de Miris­sa, se trouvent des baleines bleues. C’est de Miris­sa que part la com­pa­gnie que j’a­vais repé­rée : Raja and the Whales. Leur tuk-tuk vient nous cher­cher au petit matin, direc­tion le bureau pour les for­ma­li­tés puis le port pour embar­quer. Tout le monde s’ins­talle, gilet de sau­ve­tage obli­ga­toire. Et tan­dis qu’on nous dis­tri­bue quelques fruits pour le petit déjeu­ner, un des guides com­mence à expli­quer la pro­blé­ma­tique de l’ob­ser­va­tion des baleines à Mirissa.
Raja and the Whales est répu­tée pour être une com­pa­gnie res­pec­tueuse des baleines, et la plu­part des gens à bord ont l’ont choi­si pour cela. Il existe de nom­breuses autres com­pa­gnies qui n’ont pas la même approche et traquent véri­ta­ble­ment les baleines, s’ap­prochent très près, se mettent face à elle. Vous trou­ve­rez quelques expli­ca­tions à pro­pos des consé­quences de ces pra­tiques sur le blog Tong et Sri Lan­ka.

Notre bateau ne se posi­tion­ne­ra donc jamais der­rière une baleine, ni devant, et cou­pe­ra son moteur dès qu’une baleine sera à proxi­mi­té. Nous ne croi­se­rons pas d’autres bateaux de toute la mati­née. Et ver­rons plu­sieurs baleines bleues !
Il existe sans doute de meilleures solu­tions pour aller voir les baleines sans leur nuire (un bateau sans moteur aurait été une alter­na­tive inté­res­sante, mais bien trop coû­teuse), mais cette agence m’a, en tout cas, parue sérieuse dans ses pro­messes d’ap­proche respectueuse.

mirissa

baleine à mirissa

baleine à mirissa

Alors que nous fai­sions route, le bateau a été sui­vi par des dau­phins. Ils ont cou­pé les moteurs, et tout le monde a pu voir les joyeux dau­phins sau­ter, effec­tuer une pirouette, plon­ger. C’est à ce moment que j’ai pu véri­fier un détail : faire des pho­tos en tenant ma fille sur la ram­barde, c’est compliqué !

Et puis sou­dain, on a aper­çu un jet d’eau, au loin. Avec ce pffou sourd, ce son carac­té­ris­tique de l’air éjec­té par l’évent de la baleine.

J’a­vais déjà eu la chance de voir des baleines à bosse au Cos­ta Rica, puis, avec Petite Oreille, au Groen­land. Des mas­to­dontes qui jaillissent hors de l’eau puis de laissent retom­ber dans un fra­cas monu­men­tal. Mais la baleine bleue, c’est autre chose. Les baleines bleues sont deux fois plus grandes que les baleines à bosse, mais ne sautent pas. On ne voit donc leur corps que par mor­ceaux. C’est donc moins impres­sion­nant, mais ça n’en est pas moins magique.

baleine à mirissa

baleine à mirissa

baleine à mirissa

baleine à mirissa

baleine à mirissa

secret beach mirissa

Secret Beach

Nous rega­gnons le port en début d’a­près-midi. Notre guest-house est à côté, nous ren­trons à pied nous déles­ter de quelques affaires avant de repar­tir nous pro­me­ner. Un peu au hasard, nous déci­dons de suivre un pan­neau indi­quant Secret Beach. La côte, rude, nous offre rapi­de­ment une belle vue plon­geante sur le port. Un tuk-tuk nous double, avec deux amé­ri­caines à son bord. Mais quelques mètres plus loin, il s’ar­rête : le moteur n’est pas assez puis­sant pour tirer ses deux pas­sa­gères dans la côte. Les jeunes femmes vont devoir mar­cher à côté du tuk-tuk !s Au som­met, une petite stu­pa, quelques mai­sons, et un che­min qui conti­nue. Nous hési­tons quelques minutes, mais après tout, si d’autres tou­ristes y vont, il y a peut-être quelque chose à voir, en bas.
Et en effet, en bas se trouve une petite baie sau­vage et qua­si déserte (en tout cas, com­pa­rée à la plage prin­ci­pale !). Ici, un seul res­tau­rant, et deux petites plages à l’am­biance nature. Des dizaines de ber­nard-l’her­mites courent sur le sable. On entend les paons chan­ter par­tout autour de nous. Petite Oreille conti­nue sa col­lec­tion de coquillages tan­dis que je savoure la quié­tude du lieu.
Au bout d’une heure, le ciel com­mence à se cou­vrir. Les nuages deviennent mena­çants. La lumière ora­geuse de fin de jour­née est irréelle, magni­fique. Je res­te­rais bien, mais le che­min du retour est long, et même si nous avons les imper­méables, je n’ai aucune envie de faire plu­sieurs kilo­mètres sous l’a­verse avec ma fille de 4 ans ! Nous quit­tons la plage à regret quand je repère un tuk-tuk, garé devant le res­tau­rant. C’est le seul tuk-tuk pré­sent, il sait qu’il va pleu­voir, il sait que je le sais. Autant dire que l’ha­bi­tuelle négo­cia­tion du tarif est ici impos­sible : si on ne monte pas dedans, dans quelques minutes il aura d’autres clients vou­lant échap­per à l’a­verse. Et en effet, nous fai­sons rapi­de­ment route sous des trombes d’eau !

Se reposer à Tangalle

Où dor­mir à Tangalle

San­dy’s Cabanas
Des petites cabanes à double étage au bord de la plage pour pas­ser ses jour­nées à regar­der les pois­sons, les singes, et se reposer.
Cer­taines cabanes ont une vue sur la mer, d’autres sont en retrait. Cer­taines ont un bain exté­rieur sur la ter­rasse. Toutes les chambres en étage sont ouvertes.
Res­tau­rant cor­rect, per­son­nel sym­pa et confort rustique !

Réser­ver direc­te­ment.

Rejoindre Tangalle

Aller à Tan­galle en bus est simple quand on arrive de l’ouest. De nom­breux bus font la liai­son de Galle à Mata­ra, avec de nom­breux arrêts en route. Pla­cez vous sim­ple­ment à un arrêt au bord de la route prin­ci­pale et atten­dez quelques minutes : les bus sont fréquents !
Ensuite, il suf­fi­ra de se faire indi­quer, à la gare rou­tière, le bon bus pour rejoindre Tan­galle. Vous ver­rez, ça se fait facilement !

De Tan­galle, nous n’au­rons pas vu grand chose. De toute façon, nous étions loin du centre-ville. Nous nous sommes ins­tal­lées dans un petit cocon pour 3 nuits. C’é­tait notre der­nière petite pause bal­néaire avant de quit­ter la côte pour l’in­té­rieur du pays. Je ne m’at­ten­dais pas à ce que nous soyons si bien, au point de ne (pra­ti­que­ment) pas sor­tir de l’hôtel !

Ce n’é­tait pas n’im­porte quel hôtel. Je l’a­vais choi­si sur boo­king, en me disant « ça passe ou ça casse » : des cabanes, ouvertes, à côté de la plage. Trois murs et la tête dans les arbres. Une pis­cine d’eau de mer, au milieu des bun­ga­lows. Et l’O­céan Indien, à quelques mètres, avec ses pois­sons mul­ti­co­lores et ses coraux.

Dor­mir dans une cabane ouverte n’est pas fait pour tout le monde. Ici, les mur ne touchent pas le pla­fond. Le pla­fond, d’ailleurs, n’est com­po­sé que de feuilles tres­sées. Les cor­beaux viennent se poser sur la douche. Les écu­reuils par­courent la charpente.
Le confort est rus­tique mais le charme entier, si on recherche ce genre d’expérience !

Je me deman­dais com­ment ma fille allait réagir, est-ce qu’elle aurait peur ? Pas du tout ! Non seule­ment elle dor­mait très bien avec le son des vagues, mais en plus elle ado­rait regar­der les ani­maux aller et venir autour de nous !

Atten­tion par contre aux gâteaux : j’a­vais dans mon sac quelques bis­cuits... qui ont fini dévo­rés par les écu­reuils. Et au pas­sage, ils ont fait deux gros trous dans le sac en tis­su que j’u­ti­li­sais pour ran­ger le goû­ter. RIP mon beau tote bag.

Leçon rete­nue : pla­cer les bis­cuits dans une boîte en métal !

Safari à Uda Walawe

Où dor­mir à Uda Walawe

Green Park Safari
Petit hôtel sym­pa avec un joli jar­din et un bon res­tau­rant. Au moment de notre pas­sage, ils finis­saient la construc­tion d’une cabane (et pour l’a­voir visi­tée, elle est canon !) et com­men­çaient à pré­pa­rer l’a­mé­na­ge­ment d’une pis­cine naturelle.

Réser­ver direc­te­ment.

Orga­ni­ser son safari
Il est simple de par­tir en safa­ri depuis Uda Walawe, la ville étant voi­sine du parc natio­nal. Vous trou­ve­rez des guides qui attendent à l’en­trée du parc, mais je vous conseille plu­tôt de choi­sir un bon hôtel et de leur deman­der d’or­ga­ni­ser le safa­ri. En outre, ils pour­ront vous grou­per avec d’autres clients de l’hô­tel. Nous avons ain­si par­ta­gé la jeep avec un cana­dien, et le safa­ri m’a coû­té autour de 6500 rou­pies (pour 1 adulte + 1 enfant de 4 ans).

Avoir un bon guide est pri­mor­dial pour pas­ser un bon safa­ri : quel­qu’un qui connaît le parc, les ani­maux, leurs habi­tudes. Notre guide était génial : il nous a per­mis de voir de nom­breux élé­phants dans de très bonnes condi­tions, en étant la seule voi­ture, la plu­part du temps. Il nous a aus­si mon­tré d’autres ani­maux, puis­qu’il n’y a, bien sûr, pas que les élé­phants à Uda Walawe !
Nous sommes res­tées dans le parc toute l’a­près midi, jus­qu’à la fer­me­ture. Une jour­née magique pour les petits comme pour les grands !

safari elephants à uda walawe

safari elephants à uda walawe

safari elephants à uda walawe

safari elephants à uda walawe

Haputale et Ella : la région du thé

Où dor­mir à Haputale
Ama­ra­sin­ghe Guest House
Cette guest house est pleine de charme. Le couple est très gen­til, les chambres sont propres et spa­cieuses. Le pro­prié­taire tient éga­le­ment le res­tau­rant Let­tuce and Gab­bage, à côté de la gare.
Réser­ver direc­te­ment.

Lei­sure Mount View
Je n’y ai pas séjour­né, mais nous sommes allées plu­sieurs fois devant et je peux vous l’af­fir­mer : cet hôtel pos­sède la meilleure vue d’Ha­pu­tale. À l’é­cart de la ville, le Lei­sure Mount View domine les champs de thé.
Réser­ver direc­te­ment.

Se dépla­cer à Haputale
Si vous vous en sen­tez capable, je vous encou­rage à louer un scoo­ter. Ici, il y a peu de cir­cu­la­tion et les gens roulent tran­quille­ment. J’ai loué un scoo­ter auto­ma­tique avec deux casques pour tout notre séjour, ce qui nous a per­mis de pou­voir nous pro­me­ner en toute liber­té, en nous arrê­tant où bon nous sem­blait. J’ai trou­vé le scoo­ter dans le centre ville, dans un garage.

Buduruwagala

D’U­da Walawe à Hapu­tale, j’ai, excep­tion­nel­le­ment, fait appel à un chauf­feur pri­vé, réser­vé auprès de l’hô­tel. C’est beau­coup (beau­coup !) plus cher que le bus ou le train, mais cela sim­pli­fie gran­de­ment une jour­née qui aurait été très longue autre­ment. Et tant qu’à être en voi­ture, autant faire quelques arrêts en chemin !
Notre chauf­feur s’est donc arrê­té dès qu’il voyait des élé­phants, des varans, des rous­settes, des singes... ain­si qu’à Budu­ru­wa­ga­la, un ancien temple boud­dhiste datant du IXème, où se trouve le plus grand Boud­dha sculp­té du Sri Lan­ka. Budu­ru­wa­ga­la se trouve au milieu de la jungle, loin de tout. Au bout d’une longue allée, on découvre ce gros rocher dans lequel plu­sieurs per­son­nages appa­raissent. Au centre, haut de 15m, Boud­dha domine.

Buduruwagala

Buduruwagala

Buduruwagala

Buduruwagala

En che­min, nous avons croi­sé de nom­breux singes !

Haputale

En arri­vant à Hapu­tale, on sent tout de suite que c’est un endroit à part dans le Sri Lan­ka. Les pay­sages ont chan­gé, la météo aus­si. Ici, c’est mon­tagnes, brouillard et champs de thé. J’ai pré­vu de res­ter plu­sieurs jours, et de louer un scoo­ter pour pou­voir de pro­me­ner où on veut, aisément.
On com­mence par pas­ser la jour­née dans les champs de thé. Nous par­tons tôt le matin pour Lip­ton’s Seat, un point de vue bien connu dans la région. La brume enva­hit rapi­de­ment les mon­tagnes, mais ça donne un côté mys­tique aux paysages.

Grâce au scoo­ter, on fait des pauses régu­lières pour pour regar­der les cueilleuses de thé, et aller à leur ren­contre. Toutes sont sou­riantes, font de grands signes à Petite Oreille. Ces femmes passent la jour­née à rem­plir des sacs de feuilles de thé, sous le regard des contre-maîtres. Je n’ose pas trop impor­tu­ner les cueilleuses, je ne vou­drais pas que ces sévères sur­veillants leur reprochent de ralen­tir la cadence.

Cueilleuse de thé à Haputale

Ella

Pour notre deuxième jour­née, j’ai déci­dé d’al­ler à Ella, tou­jours avec le scoo­ter. C’est une ville beau­coup plus tou­ris­tique qu’­Ha­pu­tale. Le centre d’El­la n’a abso­lu­ment aucun charme, mais les mon­tagnes alen­tours sont magnifiques.

Nous com­men­çons par nous rendre au Nine Arch Bridge, un pont sur lequel passe le train. Goo­gle­Maps nous guide jus­qu’à un petit par­king (payant) où lais­ser le scoo­ter. Le pont est joli, dans un cadre très pho­to­gé­nique. Un petit che­min per­met de des­cendre jus­qu’aux rails pour mar­cher sur le pont. Ma fille et moi explo­rons un peu les alen­tours du pont avant de remon­ter pour voir le train passer.

Nous repre­nons ensuite le scoo­ter pour nous rendre à un second endroit : Lit­tle Adam’s Peak.
Le Pic d’A­dam (Adam’s Peak) est l’un des som­mets les plus impor­tants du Sri Lan­ka, de par sa taille et son aspect spi­ri­tuel. Mais Lit­tle’s Adam’s Peak n’a rien à voir avec Adam’s Peak, si ce n’est que c’est une mon­tagne ! En effet, pour gra­vir le mini Pic d’A­dam, il ne fau­dra comp­ter que 20 minutes, ! Cela n’est donc en rien com­pa­rable au 5200 marches du vrai Pic d’A­dam que, lui, je n’ai même pas envi­sa­gé de grim­per avec Petite Oreille ! Tou­te­fois, la faci­li­té d’ac­cès ne gâche en rien les pay­sages, qui sont magni­fiques. J’au­rais aimé pou­voir y res­ter pour un cou­cher de soleil, ou venir pour un lever de soleil, mais je vou­lais évi­ter de prendre la route de nuit avec le scooter.

Prendre le train vers Kandy

Prendre le train au Sri Lan­ka est une expé­rience en soi. Et ce train-là, qui va de Kan­dy à Badul­la en pas­sant par Hapu­tale et Ella, est connu pour la beau­té de ses pay­sages. Au point qu’il est deve­nu dif­fi­cile de le prendre si l’on fait le tra­jet depuis Kan­dy, tant il y a de monde dedans. Nous avons croi­sé le train Kan­dy-Badul­la, il débor­dait lit­té­ra­le­ment de tou­ristes, avec une foule com­pacte et debout à l’in­té­rieur, digne d’un métro pari­sien à l’heure de pointe.

Prendre ce train vers Kan­dy (le sens où il est vide, donc !) était l’une des prin­ci­pales rai­sons de mon choix de faire l’i­ti­né­raire en sens anti-horaire, en com­men­çant par les plages du sud. Mais en mon­tant dedans, quelle ne fut pas ma sur­prise de voir le wagon plein ! Comme à chaque fois, quelques sri-lan­kais nous ont fait signe, et se sont tas­sés pour lais­ser une place à Petite Oreille. Et quelques minutes plus tard, ils se tas­saient à nou­veau pour me lais­ser une place (que je n’au­rais pas accep­tée s’ils n’a­vaient pas autant insisté).
Une classe rem­plis­sait le wagon : une ving­taine d’é­tu­diants en agro­no­mie. C’é­tait les vacances sco­laires, et pour bien com­men­cer, ils par­taient tous faire la fête chez l’une des filles de la classe, à Kan­dy. Le len­de­main, ils repren­draient tous des trains et des bus dif­fé­rents pour se rendre chez leurs familles, aux quatre coins du pays. Mais ce jour-là, ils étaient heu­reux d’être tous ensemble. Ils riaient, plai­san­taient entre eux, comme n’im­porte quels étu­diants. Et nous, nous avons pas­sé un tra­jet extra­or­di­naire. Sans vrai­ment voir les pay­sages, certes, mais sans s’en­nuyer une seconde. Ma fille, au cœur de l’at­ten­tion, s’est retrou­vée embar­quée pour 6h de chants, de danses, de câlins et de sel­fies avec cette bande de jeunes si gentils !

Kandy

Où dor­mir à Kandy

Calm Resi­dence
Je vou­lais un hôtel à côté du lac, pas trop loin des gares fer­ro­viaires et rou­tières. J’ai donc choi­si le Calm Resi­dence, flam­bant neuf. Les employés étaient ado­rables, la chambre était propre et calme.

Réser­ver direc­te­ment.

Se dépla­cer à Kandy

Kan­dy est un point stra­té­gique où convergent des bus et trains qui des­servent presque tout le pays. Il est donc très facile de s’y rendre, et d’en repartir.

Les grandes villes d’A­sie me font tou­jours un peu peur. Cir­cu­la­tion, bruit, j’ai plu­tôt envie de les fuir. Kan­dy était une étape obli­gée pour arri­ver en train depuis Hapu­tale et repar­tir en bus vers Sigi­riya, mais j’ai choi­si de ne faire qu’y pas­ser. Ma fille et moi sommes donc arri­vées en fin d’a­près-midi, pour repar­tir le len­de­main matin.
Le soir, nous avons mar­ché sur les bords du lac, jus­qu’au temple de la Dent. La pro­me­nade n’é­tait pas désa­gréable, c’est plu­tôt bien amé­na­gé pour les pié­tons. Nous avons pu obser­ver, éton­nées, de nom­breux oiseaux et même un gigan­tesque varan d’eau. Mais je n’é­tais pas mécon­tente de repar­tir le lendemain !

Sigirîya

Où dor­mir à Sigirîya
Ran­ga­na
C’est sans aucun doute notre héber­ge­ment pré­fé­ré de tout le voyage, à toutes les deux ! Cette petite pen­sion fami­liale n’a qu’une seule chambre pour l’ins­tant. Les pro­prié­taires, un couple de sexa­gé­naires, ont d’a­bord bâti la guest house Green Bam­boo House, sur le même grand ter­rain, avant de l’of­frir à leur fils. Et main­te­nant, ils s’attellent à une nou­velle guest house. Les deux pen­sions se trouvent sous les arbres, loin de tout.
Ils servent de bons dîner, ain­si qu’un petit déjeu­ner copieux.

Réser­ver sur Boo­king.

Venir à Sigi­rîya et s’y déplacer

Depuis Kan­dy, nous avons pris un pre­mier bus jus­qu’à Dam­bul­la (direc­tion Anu­radha­pu­ra), puis un second jus­qu’à Sigi­rîya. Les bus sont fré­quents et s’en­chaînent aisé­ment. J’ai vu pas­ser un direct Kan­dy-Sigi­rîya, mais il semble y en avoir assez peu.
Pour nous dépla­cer à Sigi­rîya, j’ai loué un scoo­ter (avec deux casques). Il y a peu de cir­cu­la­tion, et beau­coup de pro­me­nades agréables. Il est tou­te­fois aisé d’y trou­ver des tuk-tuks, et le pro­prié­taire de la guest house en a jus­te­ment un, avec lequel il peut sans pro­blème arran­ger tous les tra­jets de ses clients.

Sigi­rîya, c’est l’un de mes coups de cœur du Sri Lan­ka. Et si on a autant aimé, c’est aus­si grâce à la super famille chez qui on a pas­sé 4 nuits. Nous logions dans une petite pen­sion, au milieu des man­guiers et des coco­tiers. Nous étions à côté de l’un des sites majeurs du Sri Lan­ka, et pour­tant nous n’a­vons pas eu l’im­pres­sion d’être dans un endroit touristique.

Meilleure guest house sigiriya

Meilleure guest house sigiriya

Meilleure guest house sigiriya

Meilleure guest house sigiriya

Nous étions à peine arri­vées, que Petite Oreille était déjà en train de jouer avec les petits-fils des pro­prié­taires. Ils cour­raient par­tout, sui­vi par Roro, le chien. Ils rigo­laient à gorge déployée, comme s’ils se connais­saient depuis tou­jours. Avec leurs 3 mots d’an­glais cha­cun, ils arri­vaient à se com­prendre, à construire des jeux.

Nous avons visi­té les sites tou­ris­tiques, bien sûr, mais à chaque fois, ma fille était heu­reuse de ren­trer, sachant qu’elle retrou­ve­rait ses copains.
Nous avons été adop­tées ins­tan­ta­né­ment, au point d’a­voir le sen­ti­ment d’être en famille, de nous sen­tir chez nous.

Nos jour­nées étaient toutes simi­laires : après une visite le matin, nous ren­trions à la guest house en début d’a­près midi, pour pro­fi­ter de la fraî­cheur du jar­din en atten­dant la fin de jour­née pour res­sor­tir. Petite Oreille jouait sous les arbres avec ses copains, tan­dis que je dis­cu­tais avec nos hôtes, ou regar­dait les enfants jouer.

Meilleure guest house sigiriya

Meilleure guest house sigiriya

Meilleure guest house sigiriya

Les grottes sacrées de Dambulla

Le pre­mier jour, nous sommes par­ties tôt pour visi­ter les temples tro­glo­dytes de Dam­bul­la. Ces grottes sacrées ont plus de 2000 ans. À l’in­té­rieur, des cen­taines de boud­dhas sculp­tés ou peints. Il y en a lit­té­ra­le­ment du sol au plafond.
Les grottes de Dam­bul­la se trouvent en hau­teur. Je vou­lais évi­ter la cha­leur pour l’as­cen­sion jus­qu’au rocher qui les abrite. Seul sou­cis, j’ai eu un peu de mal à trou­ver l’ac­cès avec le scoo­ter, et nous sommes arri­vées plus tard que je le pen­sais : la route qui mène à l’en­trée n’est pas gou­dron­née, et aucun pan­neau en anglais n’in­dique la direc­tion. Nous sommes donc arri­vées à 9h.
Il y a beau­coup de marches, mais rien d’in­sur­mon­table, même pour un enfant de 4 ans. Nous sommes arri­vées en haut en moins de 20 minutes, il me semble, non sans faire quelques pauses pour admi­rer la vue. Nous avons reti­ré nos chaus­sures, comme dans tous les lieux reli­gieux au Sri Lan­ka, et avons fait le tour des grottes, tranquillement.

Dambulla, Sri Lanka Dambulla, Sri Lanka

Nous sommes repar­ties vers 11h, en ayant pris notre temps à l’in­té­rieur. C’est l’heure où mar­cher sur le sol expo­sé au soleil devient dif­fi­cile pour nos petits pieds nus : ça brûle !
Nous avons donc repris nos chaus­sures pour enta­mer la des­cente, en obser­vant les macaques au pas­sage. Ils se cha­maillent, se coursent et sautent par­tout. C’est assez rigo­lo de les regar­der mais gare à celui qui envi­sa­ge­rait de pique-niquer ici !

singe, dambulla, macaque singe, dambulla, macaque

Pidurangala

Par­mi les imman­quables de Sigi­rîya, il y a le rocher de Pidu­ran­ga­la. Nous y sommes allées pour le cou­cher du soleil, en fin de jour­née. L’as­cen­sion est assez spor­tive mais ludique. On com­mence par des marches, beau­coup de marches, au milieu des arbres. C’est la fin qui me fai­sait un peu peur (mais qui s’est très bien dérou­lée !) : une fois pas­sées devant un grand Boud­dha allon­gé taillé dans la pierre, le sen­tier s’ar­rête. Les marches font alors place à des rochers qu’il faut esca­la­der. Petite Oreille s’est écla­tée à cra­pa­hu­ter en se tenant aux lianes et autres branches. Si elle connais­sait India­na Jones, elle aurait chan­té le géné­rique pen­dant toute l’as­cen­sion ! Tada­da­taa tadadaaaa

Au som­met, c’est la récom­pense : une vue à 360° sur tous les alen­tours, et notam­ment le célé­bris­sime rocher du Lion, que nous visi­te­rons plus tard. Nous nous ins­tal­lons pour regar­der le soleil se cou­cher en man­geant des bananes.

Pidurangala, Sigiriya, Sri Lanka

Nous ne res­te­rons pas jus­qu’à la dis­pa­ri­tion totale du soleil pour deux rai­sons. Tout d’a­bord, même si j’ai pris deux lampes fron­tales, je ne veux pas faire la par­tie esca­lade de la des­cente dans la nuit : entre le sac à dos et ma fille de 4 ans, cra­pa­hu­ter au milieu des rochers est déjà assez com­pli­qué sans rajou­ter une dif­fi­cul­té sup­plé­men­taire ! Ensuite, il n’est pas rare de croi­ser des élé­phants sau­vages sur les routes, à la tom­bée de la nuit. J’a­dore les élé­phants, mais je pré­fère ne pas les croi­ser lorsque je suis en scoo­ter avec Petite Oreille !

Un safari à Kaudulla

À côté de Sigi­rîya se trouvent deux parcs natio­naux peu­plés d’é­lé­phants. Nous avions déjà fait un pre­mier safa­ri à Uda Walawe, mais comme ma fille aime autant les élé­phants que moi, on n’a pas trop hési­té à aller en revoir !
Le parc de Kau­dul­la est moins fré­quen­té qu’U­da Walawe, mais il a deux défauts. Au moment de notre pas­sage, il y avait assez peu d’é­lé­phants, donc les jeeps avaient ten­dance à se concen­trer aux mêmes endroits. De plus, les jeeps sont ici des pick-ups amé­na­gés. Alors, c’est pas for­cé­ment incon­for­table, ni dra­ma­tique, mais il faut savoir qu’on y voit beau­coup moins bien, puisque les sièges ne sont pas sur­éle­vés et qu’au­cun toit ne nous pro­tège du soleil. En outre, le tarif glo­bal ne fut pas moins cher qu’U­da Walawe.
Nous n’a­vons pas du tout été déçues par notre visite pour autant, mais si vous, qui lisez ces lignes, hési­tez entre les deux parcs, sachez que nous avons lar­ge­ment pré­fé­ré Uda Walawe !

Kaudulla, Sri Lanka Kaudulla, Sri Lanka

Le Rocher du Lion

C’est LE site de Sigi­rîya, l’en­droit où tous les tou­ristes convergent. Au point qu’au­jourd’­hui, cer­tains voya­geurs se demandent s’ils faut mon­ter en haut du Rocher du Lion, ou si Pidu­ran­ga­la pour­rait être une alter­na­tive. La vue, au som­met du Rocher du Lion est magni­fique, mais on n’y monte pas que pour le pano­ra­ma. On grimpe au Rocher du Lion pour les ruines qui occupent les hau­teurs. C’est assez fou de voir qu’une civi­li­sa­tion a été assez ambi­tieuse pour construire une cité au som­met de cette montagne.

Rocher du lion, sigiriya

Rocher du lion, sigiriya

Afin d’é­vi­ter la cha­leur et la foule, nous avons débu­té l’as­cen­sion à l’ou­ver­ture. Le Rocher du Lion est moins haut que Pidu­ran­ga­la, mais bien moins ludique à gra­vir. Les 1200 marches s’en­chaînent, avec une pause pour voir des pein­tures, et une autre devant les fameuses pattes du lion. Petite Oreille monte à son rythme et nous arri­vons au som­met au bout d’une heure.

Je cherche tant bien que mal un peu d’ombre pour prendre le petit déjeu­ner. Ici, les arbres se font rare et le soleil com­mence déjà à cogner.

Nous res­tons un peu plus d’une heure en haut, le temps de faire le tour, d’ex­plo­rer. Et au moment où nous enta­mons la des­cente, je com­prends pour­quoi on parle de foule ici : l’es­ca­lier est main­te­nant rem­pli par une queue inin­ter­rom­pue. La vision est impres­sion­nante, nous étions mon­tées si tranquillement !
Et jus­qu’à la sor­tie, nous croi­se­rons des groupes de tou­ristes qui arrivent. Pour­tant, il est plus de 11h, les marches sont main­te­nant en plein soleil, et il fait chaud, très chaud.

Est-ce que monter en haut du Rocher du Lion est difficile ?

Clai­re­ment pas. Si ma fille de 4 ans peut le faire, je pense que c’est acces­sible à (presque) tout le monde. Cepen­dant, il faut le faire dans de bonnes condi­tions. Et en plein soleil par 35°C, c’est pas de bonnes condi­tions ! Mon­tez donc tant qu’il fait frais, tôt le matin ! Et pre­nez de l’eau avec vous.

Rocher du lion, sigiriya

Rocher du lion, sigiriya

Baignade improvisée devant les rochers de Sigirîya

Ce soir-là, j’ai pris le scoo­ter pour une pro­me­nade au cou­cher du soleil. Je vou­lais rejoindre un lac d’où je pour­rais trou­ver une jolie vue. Mais les choses ne se sont pas pas­sées comme prévu...

sigiriya

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J’ai poin­té le lac sur Google Maps et sui­vi le che­min, avec Petite Oreille bien vis­sée entre mes jambes, à l’a­vant du scoo­ter. Un petit che­min de terre menait jus­qu’au lac. Et la vue était aus­si belle que pré­vu : de l’autre côté de l’é­ten­due d’eau, Pidu­ran­ga­la et le Rocher du Lion s’é­le­vaient dans les airs. Ce que je ne savais pas, c’est que les habi­tants de Sigi­rîya viennent se laver et faire leur les­sive dans ce lac. Nous avons été accueillies avec de grands sou­rires, comme partout.

J’ai garé le scoo­ter, et nous nous sommes ins­tal­lées sur les marches qui servent aux lavan­dières et aux bai­gneurs. Le but était d’at­tendre le cou­cher du soleil. Les lumières étaient déjà magnifiques.

Petite Oreille a vou­lu aller mettre ses pieds dans l’eau. J’ai dit oui, bien sûr. J’au­rais dû me dou­ter de com­ment cela se fini­rait ! Tis­sé, un homme qui se bai­gnait là, lui a pro­po­sé de venir un peu dans l’eau, et bien sûr, elle est allée nager avec lui.
Quelques minutes plus tard, un tuk-tuk est arri­vé. À son bord, la fille de nos hôtes, son mari et sa fille. Ils venaient véri­fier que nous avions bien trou­vé le lac, et ils ont, bien sûr écla­té de rire en voyant Petite Oreille dans l’eau. Ils ont garé leur tuk-tuk, et après une brève hési­ta­tion, père et fille sont allées rejoindre Tis­sé et Petite Oreille pour jouer dans l’eau.

C’est un moment d’une grande bana­li­té, mais pour­tant l’un de mes plus beaux sou­ve­nirs du Sri Lanka.

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Anurâdhapura

Où dor­mir à Anurâdhapura
Will­win Park
Il y a peu d’hé­ber­ge­ment sym­pa à prix cor­rects, à Anu­râd­ha­pu­ra. Cette petite guest house fami­liale pra­tique des tarifs abor­dables (sauf pour les dîners, que nous avons pris ailleurs). Les chambres sont petites, mais la ter­rasse com­mune est agréable.

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Se dépla­cer à Anurâdhapura

Venir à Anu­râd­ha­pu­ra est aisé, qu’il s’a­gisse de prendre le train depuis Colom­bo ou le bus depuis Sigi­rîya (il fau­dra alors effec­tuer un chan­ge­ment à Dam­bul­la). S’y dépla­cer est moins simple : la ville est très éten­due, et c’est le pre­mier endroit où je n’ai pas réus­si à louer un scoo­ter. Beau­coup de voya­geurs optent pour le vélo, qui est une option sans doute très agréable si vous faîtes une pause à midi (il fait très chaud !). Tou­te­fois, impos­sible de trou­ver un siège enfant...

Anu­râd­ha­pu­ra n’a clai­re­ment pas été un coup de cœur. De toutes nos étapes, c’est même sans doute l’en­droit que j’ai le moins aimé. Il faut ima­gi­ner une grande plaine, moyen­ne­ment boi­sée, clair­se­mée de stu­pas et de boud­dhas. La moi­tié des temples appar­tiennent au patri­moine mon­dial de l’U­nes­co, et il faut donc s’acquitter d’un billet très cher (20€ !) pour se pro­me­ner dans la zone. Mon billet n’a jamais été véri­fié, je n’ai donc pas véri­ta­ble­ment com­pris où est-ce qu’il était néces­saire ou non. Les autres temples ne sont pas inclus dans ce ticket et il vous fau­dra donc repayer pour certains.

Nous avons fait la visite en tuk-tuk, ne pou­vant ni louer un scoo­ter ni trou­ver un porte-bébé pour vélo. Le chauf­feur nous a pro­po­sé un mix entre les sites archéo­lo­giques, les construc­tions plus récentes, des lieux gra­tuits, d’autres payants, et les temples du billet hors de prix de l’Unesco*.
C’é­tait joli, inté­res­sant, mais assez rapi­de­ment, on a l’im­pres­sion de voir tou­jours la même chose : des stu­pas de tailles dif­fé­rentes, mais des stu­pas quand même. Pour un adulte pas­sion­né d’his­toire, cela peut avoir un inté­rêt, mais pour un enfant, c’est lassant.

*Note sur l’U­nes­co : à Sigi­rîya comme à Anu­râd­ha­pu­ra, les habi­tants sont assez remon­tés contre l’U­nes­co. Ils consi­dèrent que les prix des tickets d’en­trée sont injus­ti­fiés et ne servent qu’à cou­vrir les frais de ges­tion de l’or­ga­ni­sa­tion inter­na­tio­nale, alors qu’ils devraient aus­si ser­vir à amé­lio­rer les infra­struc­tures, les routes autour des lieux tou­ris­tiques, etc. Quand le billet d’en­trée coûte plus cher que la nuit d’hô­tel, c’est effec­ti­ve­ment dif­fi­ci­le­ment compréhensible.

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Si vous pré­voyez de visi­ter Anu­râd­ha­pu­ra, sachez qu’il fau­dra vous cou­vrir les épaules et les jambes pour visi­ter les temples, mais aus­si ôter les cha­peaux et les chaus­sures : pen­sez à prendre des chaus­settes ! Non parce que le sol est sale, mais sur­tout parce qu’en pleine jour­née, pieds nus, c’est brûlant !
Pré­voyez éga­le­ment des chaus­sures faciles à enfi­ler, sor­tir, et sans grande valeur pour pou­voir les lais­ser faci­le­ment aux entrées des temples.

anuradhapura

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Le plus beau coucher de soleil d’Anurâdhapura

J’a­vais repé­ré un spot d’où faire quelques pho­tos de cou­cher de soleil.
J’ai eu du mal à convaincre le chauf­feur du tuk-tuk de l’in­té­rêt du lieu. Lui vou­lait nous emme­ner sur l’autre lac, au milieu de la Ville Sainte. J’a­vais beau lui dire que nous y étions déjà allées la veille et lui expli­quer que je vou­lais le soleil der­rière les stu­pas, il n’en démor­dait pas.

Ils sont par­fois comme ça, les chauf­feurs de tuk-tuk, ici. Il nous est ain­si arri­vé de faire 2km dans la mau­vaise direc­tion parce que le chauf­feur ne me fai­sait pas confiance quant au che­min à prendre, alors même que j’a­vais Goo­gle­Maps sur mon téléphone...

Il a fini par céder. Quand nous sommes arri­vés, il a sor­ti son smart­phone pour faire une pho­to et, dans un large sou­rire, m’a dit « okay, now I unders­tand ».

Comme à Sigi­rîya, quelques familles se bai­gnaient. Et comme à Sigi­rîya, Petite Oreille s’est retrou­vée dans l’eau, à jouer avec tout le monde ! (mais cette fois-ci, elle a enle­vé ses vête­ments avant !)

Jaffna

Où dor­mir à Jaffna
Fox Resort
À Jaff­na, il n’y a pas encore beau­coup de choix dans les héber­ge­ments. Un peu par dépit, j’ai pris un resort : je vou­lais du calme et une pis­cine car il fait très chaud ici. Le bud­get était clai­re­ment supé­rieur à tous les autres héber­ge­ments, mais la pres­ta­tion était impec­cable. Chambre spa­cieuse, magni­fique. Pis­cine agréable. Per­son­nel aux petits soins. Super petit déjeu­ner inclus. Nous y avons pris un dîner, et non seule­ment c’é­tait très bon, mais en plus ce n’é­tait pas cher.

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Se dépla­cer à Jaffna
Nous avons rejoint Jaff­na en train depuis Anu­râd­ha­pu­ra (le train vient de Colom­bo). Il y en a plu­sieurs par jour.

À l’ins­tar de nos séjours à Hapu­tale et Sigi­riya, j’ai déci­dé de louer un scoo­ter à Jaff­na. Avec Petite Oreille entre mes jambes, à l’a­vant, nous avons par­cou­ru la pénin­sule en toute liber­té. Se perdre et explo­rer per­met de décou­vrir le Sri Lan­ka d’un façon bien agréable !

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Jaff­na n’est pas sur la route de beau­coup de tou­ristes. Tout au nord du Sri Lan­ka, la région tamoule n’est sor­tie de la guerre civile que récem­ment. Il y a fort à voir, mais peu d’in­fra­struc­tures touristiques.

L’am­biance est ici très dif­fé­rente. Les temples hin­douistes ont rem­pla­cé les stu­pas (même si quelques vierges demeurent dans les vil­lages de pêcheurs). La fré­né­sie est moins pré­sente, sur­tout hors de Jaff­na où le temps semble s’être arrê­té. On ne croise pra­ti­que­ment aucun tou­ristes durant les 4 jours que nous pas­sons à explo­rer la pénin­sule. Ici, aucun relief. Tout est plat, à perte de vue.

C’est le royaume des pêcheurs, et des oiseaux marins.

Nous pas­sions la jour­née à vadrouiller en scoo­ter, d’a­bord vers Point Pedro, tout à l’est, puis sur les îles, à l’ouest. En fin de jour­née, nous ren­trions tran­quille­ment pour nous rafraî­chir dans la pis­cine. Allier ain­si visites en scoo­ter et temps ludique dans l’eau était par­fait pour Petite Oreille. (et pour moi aus­si, hein !)

jaffna, nord du sri lanka

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Nous sommes repar­ties de Jaff­na en train, tôt le matin pour ren­trer à Negom­bo. J’ai hési­té avec l’op­tion bus de nuit, qui aurait pu nous faire éco­no­mi­ser une nuit d’hô­tel et du temps. Ayant, jadis, beau­coup uti­li­sé les bus de nuit en Asie du Sud-Est, je sais que tous les niveaux de confort sont pos­sible. J’ai voya­gé dans des cou­chettes confor­tables, comme sur des sièges non-incli­nables avec lumières allu­mées et musique à fond. Et au-delà de ces pro­blé­ma­tiques, il y avait la ques­tion des arrêts pipi (et ça, c’est impor­tant quand on voyage avec un enfant en bas âge !), qui ris­quaient d’être dif­fi­ciles à gérer.

jaffna, nord du sri lanka

Seule, je n’au­rais pas hési­té et je serai ren­trée en bus de nuit. Mais avec un enfant, j’ai joué la sim­pli­ci­té en optant pour le train de jour ! Nous avons donc embar­qué pour un long tra­jet de 400km.

J’ai pris des billets de 3ème classe : ici, les vitres res­tent ouvertes, les gens vont et viennent, on dis­cute, on rigole. Il y a de l’a­ni­ma­tion pour occu­per Petite Oreille durant le trajet.

J’a­vais pris des billets jus­qu’au ter­mi­nus, pen­sant reprendre ensuite un com­mu­ter train vers Negom­bo. Mais c’é­tait sans comp­ter sur les ren­contres qu’on fait dans les trains sri-lankais !
Dans notre wagon, une famille quit­tait les îles de la pénin­sule pour rejoindre Negom­bo. Ils ren­traient chez eux, après quelques jours chez des cou­sins et grands-parents. Ils nous ont natu­rel­le­ment pro­po­sé de les suivre, pour un iti­né­raire plus rapide.

Nous sommes des­cen­dues à Veyan­go­da, peu avant Colom­bo, pour prendre un bus qui nous rap­pro­chait de l’aé­ro­port. La famille a ensuite pour­sui­vi avec un second bus vers le centre de Negom­bo tan­dis que je négo­ciais un tuk-tuk nous ame­nant direc­te­ment à l’hô­tel, situé à proxi­mi­té. Il nous aura fal­lu pas loin de 9h pour tra­ver­ser toute une par­tie du Sri Lan­ka, et retrou­ver l’hô­tel où tout avait débu­té, à Negombo.

train jaffna jaffna, nord du sri lanka

Negombo

C’est une chose étrange, que de retour­ner au pre­mier hôtel du voyage après avoir par­cou­ru le pays. On retrouve les gens, les chambres. Rien n’a chan­gé, et pour­tant nous, on a eu le temps de pas­ser un mois à vadrouiller dans tout le Sri Lan­ka. Notre regard est dif­fé­rent, mais pour­tant, tout est res­té à sa place.

Nous retrou­vons les bords de la lagune, les oiseaux, les pêcheurs, le calme. Ni ma fille ni moi n’a­vons envie de ren­trer en France après ce voyage magique.

negombo

Guide pratique : voyager avec un enfant en bas âge au Sri Lanka

Le Sri Lan­ka se prête-il au voyage en famille, qui plus est avec un enfant en bas âge ? La réponse est oui !
Si vous ima­gi­nez une ambiance simi­laire au Rajas­than, en Inde, détrom­pez-vous : ici, pas de men­diants estro­piés, pas de bidon­villes à côté des gares. Non que la pau­vre­té soit éra­di­quée au Sri Lan­ka, mais la misère semble bien moins pré­sente, et la vie plus douce.

Nous nous sommes sen­ties en sécu­ri­té par­tout et ma fille s’est vrai­ment éclatée !

Budget pour un mois au Sri Lanka

Avion com­pris, le voyage m’a coû­té envi­ron 2000€, pour un mois, à deux (un adule + un enfant, donc). Ce qui me semble tout à fait rai­son­nable, sachant que nous ne nous sommes pri­vées de rien. Les billets d’a­vion, pour deux, m’ont coû­té 850€ et repré­sentent le prin­ci­pal point de dépense.

Les visites sont clai­re­ment coû­teuses : les safa­ris, (envi­ron 6000 rou­pies, pour deux, tout com­pris, en par­ta­geant la jeep), la sor­tie pour les baleines, les entrées dans les temples, les visites à Sigi­rîya et Anu­râd­ha­pu­ra... La fac­ture grimpe vite !
Fort heu­reu­se­ment, les enfants de moins de 5 ne payent pas les entrées des sites, et ont, la plu­part du temps un demi-tarif dans les trans­ports (même si les bus et trains ne sont un gros poste de dépense !).

Nous avons par­ta­gé tous les repas, non par radi­ne­rie, mais parce que les por­tions sont tou­jours trop grosses et que même à deux, nous n’ar­ri­vions par à finir notre assiette !

Quant aux hôtels, ils sont aus­si plus chers que ce qu’on pour­rait attendre ailleurs en Asie, mais les pres­ta­tions ont tou­jours été à la hau­teurs : les chambres étaient propres, les gens sympa !

Quelques idées de tarifs
(atten­tion, les prix peuvent varier selon les lieux et les sai­sons ; les lignes qui suivent ne sont don­nées qu’à titre indicatif)

  • Une glace : entre 250 et 400 roupies
  • Un jus de fruits frais : autour de 300 roupies
  • Une grande bou­teille d’eau : envi­ron 100 roupies
  • Un plat végé­ta­rien à base de riz ou de nouilles : entre 300 et 600 roupies
  • Un tra­jet en bus : entre 40 rou­pies et 150 rou­pies (selon les distances)
  • Un tra­jet de 3h en train, 3ème classe : 150 roupies
  • Un petit tra­jet en ville en tuk-tuk : entre 200 et 500 roupies
  • Une chambre dans une pen­sion simple : entre 15 et 20€
    (notre héber­ge­ment le moins cher nous a cou­té 8€/nuit, à Sigi­rîya, et le plus cher était à 65€/nuit, à Jaff­na : un resort)

Santé, hygiène

En intro, je tiens à vous pré­ci­ser que pen­dant un mois de voyage, ni ma fille ni moi n’a­vons été malade !

Voya­ger au Sri Lan­ka, comme par­tout en Asie, demande quelques pré­cau­tions. Ain­si, il sera bien d’être à jour dans ses vac­cins. En plus des clas­siques, ma fille est éga­le­ment vac­ci­née contre l’hépa­tite A, indis­pen­sable dans ces régions du monde.

Les précautions à prendre :

  • les chiens (et autres ani­maux) : nous nous sommes tenues à dis­tance des chiens errants, ain­si que des autres ani­maux. Je n’ai pas sou­hai­té faire le vac­cin contre la rage, et cette mala­die reste pré­sente sur le ter­ri­toire sri-lan­kais. La rage se trans­met par des échanges de fluides. On pense tou­jours à la mor­sure du chien enra­gé, mais il peut aus­si s’a­gir d’une léchouille sur une plaie, sur la bouche ou sur l’œil de l’en­fant. De plus, les ani­maux por­teurs du virus n’ont pas tous l’air enra­gés avec la bave qui dégou­line ! Bref, on garde ses dis­tances, et à la moindre mor­sure, on file à l’hôpital ! (On n’a pas eu ce genre de sou­cis, ouf !)
  • l’eau : ici, il est obli­ga­toire de boire de l’eau en bou­teille. Dans de rares endroits, des robi­nets d’eau potable sont ins­tal­lés (c’est le cas à Dam­bul­la, où à côté de l’en­trée du Rocher du Lion, par exemple) et il est alors indi­qué qu’on peut boire cette eau. Tout au long du voyage, nous avons tou­jours essayé d’a­che­ter de l’eau dans de grandes bou­teilles pour ensuite rem­plir nos gourdes. (Rédui­sons notre consom­ma­tion de plas­tique au maximum !)
    Nous avons consom­mé des fruits, des jus, des glaces pen­dant tout le voyage, sans aucun sou­cis. Je lis de temps en temps que c’est à évi­ter, mais quel dom­mage de se pri­ver d’un jus de mangue frais dans un petit bar !

La trousse à pharmacie

Je suis peut-être une mère indigne, mais je pars avec une trousse archi-mini­ma­liste : pour les bobos locaux, on trouve tou­jours un médi­ca­ment local, sou­vent bien plus adap­té que ce que j’au­rais pu ame­ner de France.

  • Doli­prane : existe en dosettes pra­tiques à trans­por­ter. En cas de fièvre, de douleur...
  • Du dés­in­fec­tant et des pan­se­ments de toutes les tailles : ça a bien ser­vi pour pro­té­ger toutes les petites bles­sures du sable, de la poussière...
  • Quelques com­presses et du spa­ra­drap : ça n’a pas ser­vi pour Petite Oreille mais j’ai pu faire un beau ban­dage à un autre enfant ! C’est pour quand la bles­sure est plus grande que les pan­se­ments, bien sûr.
  • De la crème solaire : indis­pen­sable, et ne pas hési­ter à en remettre régu­liè­re­ment. Pour les peaux sen­sibles, pen­sez à prendre aus­si de la Bia­fine (ou crème simi­laire), en cas de coup de soleil.
  • Un bon anti-mous­tique pour les soi­rées, et éven­tuel­le­ment, une lotion pour apai­ser les piqûres

En cas de pro­blèmes diges­tifs, on trouve faci­le­ment des bananes et du riz blanc. Il n’est donc, à mon sens, pas néces­saire de se char­ger avec des médi­ca­ments spécifiques.

À partir de quel âge un enfant peut-il voyager au Sri Lanka ?

Nous avons croi­sé beau­coup d’en­fants, et même des bébés ! Il n’y a pas de limite, il faut juste adap­ter le par­cours et l’i­ti­né­raire à l’âge de l’en­fant, et pen­ser à ména­ger des pauses au frais lors­qu’il fait vrai­ment très chaud.
Atten­tion, les vagues des plages du Sud sont très vio­lentes. Mis à part dans quelques endroits pré­cis où des rochers créent des pis­cines natu­relles, il est impos­sible de s’y bai­gner avec un enfant, et encore moins de lais­ser un enfant en bas âge y jouer seul.

La nourriture

On mange très bien au Sri Lan­ka, et c’est facile de trou­ver des plats variés. Il y a des fruits à pro­fu­sion pour les goû­ters, ain­si qu’un grand nombre de spé­cia­li­tés qui plai­ront aux enfants.
La seule dif­fi­cul­té réside dans les épices. Sur­tout chez l’ha­bi­tant, il est com­pli­qué de faire com­prendre qu’on désire un plat sans piment, et que même lit­tle lit­tle c’est trop pour un petit enfant occi­den­tal pas habi­tué ! N’hé­si­tez donc pas à insis­tez sur le no chi­li si, comme Petite Oreille, votre enfant n’aime pas du tout quand ça pique !
De la même manière, ils ont aus­si assez faci­le­ment la main lourde sur le sel et le poivre (vous le ver­rez sur votre pre­mier œuf au plat...). Là encore, n’hé­si­tez pas à dire que vous pré­fé­rez sans sel ou sans poivre.

À de rares occa­sions nous avons délais­sé la nour­ri­ture sri-lan­kaise tra­di­tion­nelle pour quelques frittes. Dans la plu­part des res­tau­rants fré­quen­tés par les tou­ristes, il y a quelques plats des­ti­nés aux occi­den­taux qui ont le mal du pays !

Se déplacer au Sri Lanka

Tous les hôtels seront en mesure de vous réser­ver un tra­jet avec un chauf­feur pour rejoindre votre étape sui­vante. C’est une option qui est envi­sa­geable et peut vous per­mettre de gagner du temps. Mais si vous n’êtes pas pres­sés, je vous conseille vive­ment d’emprunter les bus et les trains : il y a de l’a­ni­ma­tion et on se s’y ennuie jamais !

Les bus

Il n’y a rien de plus simple que de prendre le bus au Sri Lan­ka ! Si vous êtes dans une grande ville, ren­dez-vous à la gare rou­tière. Sinon, faîtes vous dépo­ser à l’ar­rêt le plus proche. Il vous suf­fi­ra alors d’at­tendre quelques minutes pour voir un bus pas­ser. Faîtes lui signe, et grim­pez à bord !
Dans les gares, méfiez-vous des rabat­teurs : ils ne sont pas méchants, mais ont pour but de rem­plir des mini-bus climatisés.

Les bus sri-lan­kais ne coûtent rien, et les enfants paient géné­ra­le­ment demi-tarif (ou ne paient pas). Je n’ai pas réel­le­ment réus­si à com­prendre les tarifs des bus, qui semble varier plus selon l’hu­meur du ven­deur que selon la dis­tance. Dans tous les cas, le bus reste un moyen très éco­no­mique de par­cou­rir le pays !

Si votre arrêt n’est pas le ter­mi­nus, sur­veillez la carte sur Goo­gle­Maps, ou pré­ci­sez bien au chauf­feur où vous sou­hai­tez des­cendre. Sans cela, vous vous retrou­ve­rez quelques arrêts plus loin sans vous en être ren­du compte.

bus au sri lanka

Les trains

Le train est une vraie expé­rience à vivre au Sri Lan­ka ! Mais il faut savoir que selon les tra­jets, vous ris­quez de vous retrou­vez dans des wagons bon­dés, si vous voya­gez en 3ème classe. Pour autant, vous serez bien accueilli, et tout le monde fera une place aux enfants.
Les trains ont 3 classes. Nous avons tes­té la 1ère classe mal­gré nous sur l’un de nos tra­jets (à l’ho­raire que j’a­vais pré­vu, le train était en fait un express sans seconde ni troi­sième), et ce fut très ennuyeux : fenêtres qui ne s’ouvrent pas, cli­ma­ti­sa­tion tel­le­ment forte que nous avions froid, aucune ani­ma­tion. Tout l’in­verse de la 3ème classe où on débarque sans réser­va­tion, on s’as­soit où on peut, et on dis­cute avec tout le monde en regar­dant les pay­sages par les fenêtres tout le temps ouvertes !

Pour connaître les horaires des trains, vous pou­vez consul­ter le site seat 61, ou le site de la com­pa­gnie fer­ro­viaire.

jaffna, nord du sri lanka

Les tuks-tuks

Pour les courtes dis­tance, c’est le moyen de loco­mo­tion roi au Sri Lan­ka, comme par­tout en Asie du Sud-Est. Vous allez en prendre des dizaines pour vous dépla­cer en ville, rejoindre un hôtel, aller à la gare, etc. C’est agréable, les enfants adorent ! Cer­tains tuk-tuks n’ont aucune porte, veillez donc à ins­tal­ler l’en­fant au milieu, dans le fond de la banquette.

Avant de mon­ter dans un tuk-tuk, regar­dez la dis­tance sur goo­gle­Maps et négo­ciez tou­jours le prix. Vous vous ferez vite une idée de com­bien doit vous reve­nir une course selon où vous vous rendez.

Louer un scooter

Théo­ri­que­ment, il faut le per­mis pour louer un scoo­ter au Sri Lan­ka. Dans les faits, ça ne m’a jamais été deman­dé (sauf à Anurâdhapura).
J’ai tou­jours eu deux casques, un pour moi, et, sur­tout, un casque taille enfant pour ma fille.
Pour conduire, je pla­çais Petite Oreille devant, assise entre mes jambes. Elle avait consigne de se tenir aux rétro­vi­seurs. Pour les enfants en bas âge, c’est la posi­tion la plus sécu­ri­taire. Si vous êtres à deux adultes, il est aus­si pos­sible d’ins­tal­ler l’en­fant entre vous (le défaut, c’est qu’il ne pro­fite alors plus des paysages).

Conduire au Sri Lan­ka n’est pas très com­pli­qué, mais il faut savoir anti­ci­per les situa­tions à risque. Ain­si, je contrô­lais tout le temps les rétro­vi­seurs pour me mettre sur le côté dès qu’ar­ri­vait un bus : ils arrivent vite en nous doublent sans hési­ta­tion. De la même manière, dès que je me fai­sais dou­bler, je ralen­tis­sais, car les sri-lan­kais ont sou­vent ten­dance à se rabattre trop tôt, voire à faire des queues de poisson !
Rou­ler len­te­ment, être concen­tré, faire atten­tion, et klaxon­ner, voi­là ce qu’il faut savoir pour rou­ler au Sri Lanka !

Je vous décon­seille de louer un scoo­ter avec un enfant si vous n’a­vez pas l’ha­bi­tude d’en conduire. Mais si vous vous sen­tez à l’aise, vous ne regret­te­rez pas la loca­tion. C’est pro­ba­ble­ment le meilleur moyen de décou­vrir le pays, en allant à son rythme, en s’ar­rê­tant où on veut, en se perdant...

Pour louer un scoo­ter, deman­dez direc­te­ment à votre hôtel, ils sau­ront vous indi­quez la bou­tique la plus proche, ou vous en trou­ver un direc­te­ment. La jour­née de loca­tion coûte entre 1200 et 1800 rou­pies selon les lieux et votre capa­ci­té à négo­cier. Par­fois le plein sera fait... et par­fois non ! Le plein d’es­sence coûte envi­ron 700 roupies.

Récapitulatif des hôtels et guest houses du voyage

Les tarifs peuvent varier du simple ou double selon les sai­sons, c’est pour­quoi je ne vous les indique pas.

Negom­bo : Nico Lagoon Hotel.

Una­wa­tu­na :  Sub­ma­rine Rest.

Miris­sa : Inuja Guest.

Tan­galle : San­dy’s Caba­nas.

Uda Walawe : Green Park Safa­ri.

Hapu­tale : Ama­ra­sin­ghe Guest House ou Lei­sure Mount View.

Kan­dy : Calm Resi­dence

Sigi­riya : Ran­ga­na ou Green Bam­boo House

Anu­râd­ha­pu­ra : Will­win Park.

Jaff­na : Fox Resortnegombo







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30 commentaires

L0vely_Claire 25 avril 2019 - 11:07

Tu m’as clai­re­ment don­né envie de décou­vrir ce pays, les pho­tos sont magni­fiques, mes pré­fé­rées sont celles avec les pêcheurs, les baleines (rien qu’en voyant les pho­tos j’é­tais émue, c’est l’un de mes rêves de voir des baleines et des orques), celle des élé­phants sont si belles. Bon, en véri­té, j’ai ado­ré toutes tes pho­tos, celles du Lac et la bai­gnade impro­vi­sée sont vrai­ment très très belles aus­si. Mer­ci d’a­voir par­ta­gé tout ça avec nous.

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Madame Oreille 1 mai 2019 - 10:37

Mer­ci beau­coup, c’est très gentil 🙂
Voir les baleines en vrai c’est incroyable. Je te le souhaite !

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Ornella 25 avril 2019 - 12:51

Tu nous as gâté avec cet article complet !

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Madame Oreille 1 mai 2019 - 10:39

Mer­ci Ornella 🙂
J’es­saye­rai d’ap­pro­fon­dir cer­tains lieux dans des articles plus détaillés, mais cet article-ci devrait déjà don­ner presque toutes les infos à qui veut orga­ni­ser son voyage !

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Lacoste 25 avril 2019 - 13:03

Encore une des­ti­na­tion que tu nous donnes envie de visi­ter. Elle fai­sait déjà par­tie de notre liste de voyage, mais main­te­nant avec tous ces conseils et ces pho­tos, elle remonte en haut du panier. Mer­ci pour ce récit plein d’a­nec­todes, de détails tous plus inté­res­sants les uns que les autres. Et mer­ci pour les pho­tos encore une fois magni­fiques qui légendent fort bien ton récit.

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JM Lacoste 25 avril 2019 - 13:11

Encore une des­ti­na­tion que tu nous donnes envie de visi­ter. Elle fai­sait par­tie de notre liste de voyage mais avec tous ces conseils et détails, elle remonte en haut du panier. Mer­ci pour toutes ces anec­dotes et tous ces conseils. Mer­ci aus­si pour toutes ces pho­tos qui légendent par­fai­te­ment tes récits où il se dégage le bon­heur que vous avez dû prendre pen­dant un mois au Sri Lanka.

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Madame Oreille 1 mai 2019 - 10:40

C’est vrai­ment un pays où il fait bon voya­ger, très agréable ! Je suis sûre que vous vous y plairez !

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Nolwenn s 25 avril 2019 - 19:06

Quel article !!vrai­ment com­plet.. et il me rap­pel une tonne de bons sou­ve­nirs ! Et tes pho­tos.., je ne m’en lasse pas 0_0

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Madame Oreille 1 mai 2019 - 10:41

Mer­ci beau­coup Nolwenn 🙂

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Martine 26 avril 2019 - 13:59

Magni­fique article. Ça donne vrai­ment envie. Mais ques­tion bête : tu n’a jamaism­pris les tablettes pour puri­fier l’eau en voyage ? Ou tu as déjà tes­té et c’est inefficace ?

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Madame Oreille 1 mai 2019 - 10:44

J’ai tes­té... et j’ai un vrai pro­blème avec le goût. En tant qu’a­dulte, je pour­rais sans doute me for­cer, mais pour un enfant, c’est plus difficile ^^
Mais dans l’ab­so­lu, ça m’embête vrai­ment d’a­che­ter des bou­teilles en plas­tique, je ne le fais jamais en France...

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Lionel De Beaux Lents Demains 27 avril 2019 - 8:15

Quel article excep­tion­nel ! Tu nous donnes une fois de plus envie de par­tir illi­co pour le Sri Lan­ka en famille. La diver­si­té à tout point de vue... ses pay­sages, la gen­tillesse de ses habi­tants... Comme à ton habi­tude, tu as su cap­ter l’instant

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Madame Oreille 1 mai 2019 - 10:45

Ton mes­sage me va droit au cœur, Lio­nel ! Mer­ci beaucoup 🙂

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Helene 2 mars 2022 - 8:40

Bon­jour,

Superbes pho­tos et superbe récit.
J’ai une petite ques­tion. Savez-vous me don­ner le nom ou la loca­li­sa­tion du lac à Sigi­riya svp ?

Mer­ci

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estelle 7 mai 2019 - 14:52

WHaou!! j’ai lu des dizaines de blog sur le Sri lan­ka mais ton blog est juste MAGNIFIQUE, les pho­tos sont belles et pré­cieuses et elles captent l’ins­tant.. Tes expli­ca­tions sont très claires et pré­cises. Ca ai je suis fan. Il me reste plus qu’à dévo­rer tes autres récits.

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Madame Oreille 10 mai 2019 - 19:57

C’est vrai­ment très gen­til, mer­ci beaucoup !

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Célia 12 août 2019 - 12:26

Bon­jour !

Mer­ci pour toutes ces sug­ges­tions et infor­ma­tions qui me per­mettent de décou­vrir encore un peu plus le Sri Lanka 🙂
Tes pho­tos sont très belles !

Célia de http://voyagezfute.com

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Mélanie 14 août 2019 - 10:41

Tes articles sur le Sri lan­ka sont vrai­ment super bien écrits. A tel point que j’ai boo­ké mon voyage et m’en­vole le mois prochain.
J’ai quand même une petite ques­tion : Est-ce que c’est un pays qui se visite bien toute seule ? Faut-il avoir un guide avec soi ? Nous serons deux filles du coup voya­ger seules dans le pays le recommanderai-tu ?
En tout cas pour mon pro­chain voyages je n’hé­si­te­rai pas à m’ins­pi­rer de tes articles.

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Madame Oreille 17 août 2019 - 10:34

Seule avec ma fille, je n’ai pris aucun guide (juste quelques chauf­feurs pour cer­taines acti­vi­tés comme les safa­ris, bien sûr) et nous n’a­vons eu aucun soucis 🙂
Évi­tez juste de ren­trer tard le soir à pied dans cer­tains endroits (les grandes villes et Sigi­riya) : pri­vi­lé­giez les tuk-tuks à la nuit tombée.

Bon voyage !

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Emond 29 août 2019 - 12:54

Bon­jour
Mer­ci pour cet article qui va nous aider dans la pré­pa­ra­tion de notre voyage. Il va fal­loir que je tra­vaille ml’ob­jec­tif si je veux un aus­si joli album en revenant !
J’héi­si­tais sur Jaff­na mais là je crois je n’he­site plus !
Une ques­tion car je n’ai pas déni­ché la réponse : à quelle période etes vous par­ties. J’ai l’im­pres­sion en hiver..ce qui devrait nous ame­ner à suivre un iti­né­raire un peu dif­fé­rent en Aout.
Mer­ci par avance

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Lily 1 septembre 2019 - 17:59

Superbe article ! penses-tu que ce soit une des­ti­na­tion qu’une femme puisse faire en solo ?

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TROLAY 29 octobre 2019 - 16:02

Bon­jour Aurélie,
superbe voyage ! Tou­jours aus­si bien racon­té avec humour, pré­ci­sion et magni­fiques images à l’ap­pui... Petite Oreille aura de biens beaux albums à par­ta­ger avec ses amis ! Je suis par­ti en 2014 au Sri Lan­ka avec ma com­pagne, et ce voyage nous avait enchan­tés. Quel plai­sir de voir ou revoir les sites somp­tueux de ce pays, à tra­vers des pho­tos bien plus belles que les miennes ahah ! C’est d’ailleurs au retour de ce voyage que j’ai déci­dé de pas­ser le pas, d’en­trer dans le monde du reflex et plus pré­ci­sé­ment dans la pho­to animalière.
Mer­ci pour tes récits super bien écrits, et tes pré­cieux conseils !
Loïc

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cat 1 novembre 2019 - 21:31

bon­jour,
bra­vo pour ce blog de voyages, et ces magni­fiques photos.
pour le car­net sur le Sri Lan­ka, à quelle période aviez vous voyagé ?

mer­ci,

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Martin Maryline 18 novembre 2019 - 15:34

bon­jour,
en pleine pré­pa­ra­tion de notre séjour pour 3 mois au Sri Lan­ka ton blog m’a vrai­ment beau­coup plut .
Des pho­tos magni­fiques des ren­sei­gne­ments sur les lieux , les trans­ports .... vrai­ment super
j’ai hâte de partir
Merci
Maryline

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Chantal 26 janvier 2020 - 23:56

Bon­jour

Je n’ai jamais vu un blog de voyage aus­si beau et com­plet. J’ai déjà fait un blog voyage et je sais le temps que cela prend ! Quel tra­vail tu as fait ! Les pho­tos sont incroyables. Tu as beau­coup de talents. Vous sem­blez avoir vécu une belle aven­ture. Mer­ci pour la mine de ren­sei­gne­ments très utiles.

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Boirel 3 février 2020 - 23:42

Les pho­tos sont magni­fiques et votre récit très agréable à lire.
Je suis en train de pré­pa­rer notre voyage pré­vu début mars pro­chain et j’ai déjà des étoiles plein des yeux !
Votre séjour chez Gou­né et sa famille, m’a par­ti­cu­liè­re­ment tou­ché, pen­sez-vous pou­voir nous com­mu­ni­quer le contact de Gou­né en pri­vé ? Julien ne répon­dant pas à notre mes­sage. Je vous remer­cie. A bientot

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Madame Oreille 6 février 2020 - 23:19

Julien et moi serons au Sri Lan­ka dès ce week-end, je lui dirai de vous envoyer un message 😉

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Lepoint2départ 21 avril 2020 - 14:28

On a TELLEMENT ado­ré le Sri Lan­ka, on a eu la chance d’y pas­ser un mois récem­ment et il fait vrai­ment par­tie de nos coups de coeur, les gens y sont tel­le­ment gen­tils, les pay­sages dingues, la cui­sine déli­cieuse, ... on a hâte d’y retour­ner et de reprendre notre tour du monde là où il s’est arrê­té 😉 Tes pho­tos sont magni­fiques en tous cas, et ton récit CAPTIVANT !!

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Perrine 12 janvier 2022 - 12:55

Bon­jour, mer­ci pour tous vos articles et votre site que j’aime beau­coup et qui m’aide beau­coup pour pra­ti­quer la pho­to­gra­phie en voyage !
J’ai une ques­tion sur les spots, com­ment les trou­vez vous ? via google maps ? notam­ment je cherche le lieu où vous avez fait la pho­to du cou­cher de soleil ’d’A­nu­râd­ha­pu­ra, mais je ne trouve pas mal­gré la street view ^^ google maps c’est bien mais c’est limi­té au che­min balisé ...
merci !

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Sampath 20 février 2022 - 2:54

Bon­jour,
J’ai décou­vert votre site grâce à des voya­geurs fran­çais que j’ai accom­pa­gnés en voyage et qui m’ont dit qu’ils avaient choi­si de visi­ter mon pays suite à votre article.
J’é­tais très curieux de décou­vrir votre site et j’ai­me­rais vous dire que votre récit de voyage est cap­ti­vant et vos pho­tos sont juste magni­fiques. Vos remarques et conseils sont très per­ti­nents éga­le­ment. Bra­vo à vous.

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