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Sigiriya, Sri Lanka

par Madame Oreille

Je vous emmène visi­ter Siri­giya avec ma fille et moi : explo­rer la for­te­resse du Rocher du lion, grim­per au som­met du Pidu­ran­ga­la, obser­ver les élé­phants, décou­vrir la région et par­ta­ger des moments de vie avec une super famille sri-lankaise !

J’ai pas­sé un mois au Sri Lan­ka avec ma fille de 4 ans. Nous avons choi­si de com­men­cer par la côte sud de l’île, puis de remon­ter vers le Nord en pas­sant par les mon­tagnes du centre et le tri­angle cultu­rel. Vous pou­vez retrou­ver notre iti­né­raire com­plet dans cet article détaillé (avec mes conseils pour pré­pa­rer votre voyage en famille au Sri Lanka).

Sigi­riya et le Sri Lan­ka se prêtent assez bien au voyage en famille. Les enfants sont très bien accueillis par­tout, et il n’y pas de pro­blème sani­taires par­ti­cu­liers. Pré­voyez sim­ple­ment des gourdes pour avoir tou­jours de l’eau avec vous (il peut faire chaud !), pen­sez aux indis­pen­sables cha­peau, lunettes et crème solaire.
Si votre enfant est trop petit ou n’a pas l’ha­bi­tude de mar­cher, pré­voyez un porte bébé afin pou­voir le por­ter en toute sécu­ri­té dans les ascen­sions du Rocher du Lion et du Pidurangala.

Retrou­vez mes conseils pour voya­ger avec un bébé ain­si que mes conseils pour voya­ger avec un enfant en bas âge.

Notre guest-house chez l’habitant à Sigiriya

Je n’ai pas l’ha­bi­tude de com­men­cer les articles de mon blog par les héber­ge­ments. Pour­tant ici, ça me paraît essen­tiel. Car si ma fille et moi avons autant aimé Sigi­riya, c’est grâce à la famille que nous avons ren­con­trée là-bas. Pen­dant tout notre séjour à Sigi­riya, je n’ai jamais eu l’im­pres­sion d’être dans le lieu le plus tou­ris­tique du Sri Lan­ka. Au contraire, nous étions loin de tout, au milieu de la jungle, dans une petite pen­sion fami­liale tenue par des gens adorables.

Ran­ga­na Guest House à Sigiriya

Les pro­prié­taires, un couple de sexa­gé­naires, ont d’abord bâti une pre­mière guest house : Green Bam­boo House, sur le même grand ter­rain, avant de l’offrir à leur fils. Et main­te­nant, ils s’attellent à une nou­velle guest house, qui n’a pour l’ins­tant qu’une seule chambre : Ran­ga­na. Les deux pen­sions se trouvent sous les arbres, au bout d’un che­min de terre, loin de tout.

Voir sur Boo­king.

Meilleure guest house sigiriya

Meilleure guest house sigiriya

J’ai tout de suite vu que nous serions bien ici. Les petits enfants des pro­prié­taires sont immé­dia­te­ment venus cher­cher ma fille pour l’emmener explo­rer le grand jar­din. Pen­dant tout notre séjour, ils ont joué ensemble, tous les jours. Une réelle com­pli­ci­té autour de quelques mots d’anglais.
Nous nous sommes sen­ties en famille, à la mai­son. Le matin, nous pre­nions le petit déjeu­ner sur la ter­rasse, à base de pro­duits et de plats locaux., en écou­tant les oiseaux chan­ter Le soir, nous assis­tions à la cui­sine du dîner, nous échan­gions avec la famille et leurs amis. Ce fut une expé­rience extra­or­di­naire de par­ta­ger ces quelques jours avec eux. Au delà de leur accueil cha­leu­reux, ils ont aus­si été de très bon conseil pour visi­ter Sigiriya.

Meilleure guest house sigiriya

Meilleure guest house sigiriya

Meilleure guest house sigiriya

Ma fille se sou­vien­dra long­temps de son séjour à Sigi­riya, et ce n’est pas pour les visites du Rocher du Lion ou du Pidu­ran­ga­la, même si elle est très fière d’y être mon­tée toute seule, mais pour les copains qu’elle s’est fait ici. Ce sont plu­sieurs jours de rires, de jeux, de danse, de des­sin, et d’é­change. Elle par­tait faire les courses avec le grand-père dans le tuk-tuk fami­lial, elle par­ti­ci­pait à l’ar­ro­sage des plantes. Elle aurait pu res­ter vivre ici tel­le­ment elle était heureuse !

Meilleure guest house sigiriya

Meilleure guest house sigiriya

Visiter Sigiriya

On pour­rait croire qu’il n’y a que le Rocher du Lion qui vaille le coup à Sigi­riya, et qu’en une jour­née on a fait le tour. Mais Sigi­riya mérite qu’on y reste plu­sieurs jours pour explo­rer la région !

Quelle ascension ? Pidurangala ou le Rocher du Lion ?

Coucher de soleil sur Pidurangala et le rocher du Lion à Sigiriya, Sri lanka

Le Pidu­ran­ga­la Rock et le Rocher du Lion à l’ar­rière plan : le Pidu­ran­ga­la est plus haut que le Rocher du lion !

J’ai croi­sé plu­sieurs voya­geurs au Sri Lan­ka qui hési­taient entre les deux rochers. Il est vrai que l’as­cen­sion prend du temps dans les deux cas, demande un peu d’ef­forts, et qu’on pour­rait avoir l’im­pres­sion que la vue au som­met sera simi­laire. Par­fois, Pidu­ran­ga­la est même pré­sen­té comme une alter­na­tive au Rocher du Lion : un visite moins chère et moins touristique.

Pour­tant, selon moi, il est dom­mage de choi­sir entre l’un ou l’autre tant les deux rochers ne se visitent pas pour les mêmes rai­sons. Le Rocher du Lion offre une plon­gée dans l’his­toire. On y visite un des sites his­to­riques majeurs du Sri Lan­ka. Quant au Pidu­ran­ga­la, on y monte avant tout pour la vue sur le Rocher du Lion et les envi­rons de Sigi­riya. En somme, les deux visites se com­plètent bien, et on les les fait pas pour les mêmes raisons !

Monter au sommet du Pidurangala au coucher du soleil

Il y a deux écoles : les gens qui montent au Pidu­ran­ga­la pour le lever du soleil, et ceux qui y montent pour le cou­cher du soleil. Et y’a aus­si quelques per­sonnes qui y montent dans la jour­née, bien sûr, mais avec la cha­leur, ce n’est pas for­cé­ment très agréable ! À titre per­son­nel, j’ai choi­si l’op­tion cou­cher de soleil depuis Pidu­ran­ga­la Rock : pro­fi­ter des lumières et de la fraî­cheur. Et c’é­tait magique !

Ma fille avait 4 ans au moment de ce voyage, et nous sommes mon­tées tran­quille­ment : il nous aura fal­lu une petite demie-heure. L’as­cen­sion est spor­tive sur la fin, mais assez ludique.

Pidu­ran­ga­la Rock

L’en­trée est payante : 500 roupies.
Pré­voyez de bonnes chaus­sures, de l’eau, et une lampe fron­tale si vous vou­lez assis­ter au cou­cher du soleil.

Le Piru­gan­ra­la Rock abrite un temple (Pidu­ran­ga­la Royal Cave Temple) à l’en­trée. On com­mence donc par payer 500 rou­pies et ôter ses chaus­sures pour tra­ver­ser la zone sacrée. Puis l’as­cen­sion com­mence. Des rochers ont été dis­po­sés pour for­mer un esca­lier, qui ser­pente sous les arbres. On monte donc à l’ombre, ce qui n’est pas désagréable !
Les marches s’ar­rêtent peu avant d’ar­ri­ver devant une sta­tue de Boud­dha allon­gée. La vue est alors déga­gée, c’est l’oc­ca­sion de faire une petite pause avant d’en­chaî­ner sur la par­tie plus com­pli­quée : pour atteindre le som­met, il faut se frayer un che­min et esca­la­der au milieu de gros rochers. C’est flé­ché, de sorte à faci­li­ter l’as­cen­sion au maxi­mum. Il n’y a rien de sécu­ri­sé mais c’est tout à fait fai­sable, même avec un enfant de 4 ans ! Il faut par contre impé­ra­ti­ve­ment pri­vi­lé­gier des chaus­sures qui tiennent aux pieds. Comme dans un film d’a­ven­ture, on grimpe de rocher en rocher, on s’aide avec les branches, on se laisse glis­ser sur les fesses. Ma fille s’a­muse, ça lui rap­pelle l’accrobranche !

On arrive au som­met du Pidu­ran­ga­la en nous fau­fi­lant dans un petit tun­nel. La vue est sai­sis­sante. À 360°, on pro­fite des pay­sages de la région, incroya­ble­ment arbo­rée. Et face à nous le fameux Rocher du Lion.

Il y a d’autres tou­ristes au som­met, bien sûr. Mais on trouve assez faci­le­ment un petit coin tran­quille pour nous ins­tal­ler et prendre le goû­ter face au cou­cher de soleil.

Pidurangala, Sigiriya, Sri Lanka

Cou­cher de soleil sur le Rocher du Lion depuis le Pirurangala.

Je choi­sis de ne pas attendre que le soleil soit tota­le­ment cou­ché pour redes­cendre : la par­tie « esca­lade » du che­min me paraît com­pli­quée à la fron­tale avec un enfant. Pour des adultes, c’est en revanche tout à fait envi­sa­geable, pour peu que vous ayez l’é­qui­pe­ment adé­quat : une lampe frontale.

Le reste du che­min ne pose en revanche aucun sou­cis dans l’obs­cu­ri­té si on éclaire bien les marches. Le retour de nuit est tou­te­fois bien moins ludique que la mon­tée, puis­qu’il faut regar­der ses pieds. Ma fille a donc trou­vé une bonne astuce pour des­cendre sans effort : faire les yeux doux à un sri lan­kais. Le jeune homme, en visite à Siri­giya avec ses amis, l’a por­tée jus­qu’en bas mal­gré mes she can walk et you’re gon­na hurt your back. À 4 ans, elle a donc par­fai­te­ment com­pris com­ment pro­fi­ter de la gen­tillesse des gens, et je ne sais pas si je dois m’en réjouir... Quoi qu’il en soit, cette anec­dote illustre bien la gen­tillesse sans borne des sri-lankais !

Ren­trer de nuit après le cou­cher de soleil

Sur le petit par­king, en bas du Pidu­ran­ga­la, vous trou­ve­rez de nom­breux tuk-tuks qui attendent les tou­ristes. Il est pro­bable que les prix soient assez éle­vés, mais il est vive­ment décon­seillé de ren­trer à pied de nuit. Pour­quoi est-ce dan­ge­reux ? Eh bien parce que les élé­phants sau­vages sortent de la jungle à la tom­bée de la nuit, et qu’il n’est pas rare de les croi­ser sur les routes de Sigi­riya. Et un élé­phant, aus­si beau et majes­tueux soit-il, ça peut être dan­ge­reux. Vous pou­vez tom­ber nez à nez avec un mâle un peu agres­sif, ou avec une femelle qui vou­dra pro­té­ger son petit.

Bref, ne ren­trez pas à pied. Et si vous croi­sez un élé­phant, gar­dez vos distances !

Explorer le rocher du Lion au petit matin

Lors­qu’on parle du rocher de Sigi­riya, c’est du rocher du Lion qu’il est ques­tion. Une étrange mon­tagne qui abrite les ruines d’un palais légen­daire. L’his­toire d’un homme qui, après avoir assas­si­né son père, le roi d’Anuradhapura, se réfu­gia au som­met de ce rocher. En haut de ce mono­lithe de 370 mètres, il fit construire une for­te­resse impre­nable dans laquelle il se cacha pen­dant 18 ans. Manque de bol, son frère finit par l’as­sié­ger et reprendre le trône.

Le rocher du Lion à Sigiriya

Il faut savoir deux ou trois choses avant d’al­ler au rocher du Lion :

  • la visite coûte 30$ (c’est gra­tuit pour les enfants jus­qu’à 5 ans)
  • il y a beau­coup de marches, et peu d’ombre (pre­nez de l’eau et un chapeau !)
  • c’est grand, il y a plus à voir que les marches (pre­nez de l’eau, bis !)

Pour évi­ter tant à la foule qu’à la cha­leur, il est donc conseillé de venir à l’ou­ver­ture, avant 7h !

Le Rocher du Lion à Sigiriya

Le Rocher du Lion

Pour visi­ter le rocher du Lion, j’ai adop­té une tech­nique com­mune à de nom­breux voya­geurs : venir à l’ou­ver­ture et aller direc­te­ment en haut. En effet, le rocher du Lion, clas­sé au patri­moine mon­dial de l’U­nes­co, est un incon­tour­nable des voyages au Sri Lan­ka. Ce qui en fait l’un des sites tou­ris­tiques les plus fré­quen­tés du pays ! Le but est donc simple : être en haut avant la foule.

Mais avant ça, il va fal­loir grim­per 1200 marches.

Ma fille et moi tra­ver­sons les jar­dins royaux alors que le soleil se lève à peine. On pour­rait avoir la ten­ta­tion de s’ar­rê­ter en che­min, pour pro­fi­ter, mais il vaut vrai­ment mieux le faire au retour ! Nous enta­mons donc direc­te­ment la montée.

Est-ce que c’est facile de monter en haut du Rocher de Sigiriya ?

Facile, non. Mais pas très spor­tif pour autant. Ce sont glo­ba­le­ment de bons esca­liers, avec des marches de hau­teurs égales. La mon­tée est longue, mais ne pré­sente pas de dif­fi­cul­té par­ti­cu­lière.
Avec ma fille de 4 ans, nous avons mis 1h à atteindre le som­met. Nous avons pris le temps de nous arrê­ter faire deux pauses en chemin.

Ce qui peut rendre l’as­cen­sion dif­fi­cile, c’est véri­ta­ble­ment la cha­leur. En effet, au matin, les marches se trouvent à l’ombre et on monte tant que l’air est encore frais. Mais la cha­leur grimpe très vite.

Ne pas venir après 10h

Je vous décon­seille fran­che­ment de mon­ter au Rocher de Sigi­riya en pleine jour­née, sauf si vous sup­por­tez bien la chaleur.
Il faut ima­gi­ner une ligne inin­ter­rom­pue de tou­ristes mon­tant les esca­liers à la queue-leu-leu, et ce en plein soleil. Non seule­ment cela n’a rien d’a­gréable, mais peut aus­si pro­vo­quer des inso­la­tions tant le soleil est fort.

Tant dans la mon­tée qu’en haut, vous n’au­rez que très peu d’ombre.

Si vrai­ment, vous ne pou­vez pas visi­ter Sigi­riya à d’autres heures, pré­voyez de l’eau. Vous pou­vez rem­plir votre gourde à des robi­nets, gra­tui­te­ment, à l’en­trée du site (à côté des parkings).

La galerie des Demoiselles de Sigiriya

Après la pre­mière par­tie de l’as­cen­sion, vous accé­dez à un esca­lier métal­lique en coli­ma­çon qui mène à une gale­rie, nichée contre la paroi du Rocher. Ce sont des pein­tures du Vème siècle qui repré­sentent exclu­si­ve­ment des femmes, sup­po­sées être les cour­ti­sanes du roi. Les pho­tos y sont inter­dites pour pré­ser­ver les fresques.

Les pattes du Lion

Les pattes du Lion annoncent la der­nière par­tie de l’as­cen­sion ! C’est presque fini ! On aper­çoit un esca­lier métal­lique et, au bout, le som­met du rocher. Les pattes du Lion, c’est aus­si l’en­droit idéal pour un arrêt ravi­taille­ment à l’ombre avant de visi­ter les ruines du palais. Nos hôtes nous avaient don­né un tup­per­ware avec le petit-déjeu­ner pour par­tir plus tôt, et c’é­tait bien agréable de cou­per ain­si l’ascension !

Il faut ima­gi­ner qu’à une époque, le Lion avait un tête, sculp­tée dans la roche !

les pattes du Lion, au rocher de Sigiriya

Pho­to de tou­riste avec Petite Oreille, entre les deux pattes du Lion

La vue sur Pidurangala Rock depuis le Rocher du Lion, Sigiriya

Depuis l’es­ca­lier juste avant le som­met, le Rocher de Pidu­ran­ga­la face à nous

Le palais de Kassapa, roi de Sigiriya

Notre roi patri­cide a donc eu l’i­dée sau­gre­nue de s’ins­tal­ler là-haut. Effec­ti­ve­ment, d’i­ci, on domine véri­ta­ble­ment la région, avec une vue à 360°C. De plus, l’ac­cès n’y est pas aisé avec des esca­liers et des gou­lots d’é­tran­gle­ment. La for­te­resse de Sigi­riya était donc tout à fait impre­nable. Mais si le roi Kas­sa­pa avait bien pen­sé à pré­voir un ingé­nieux sys­tème de réser­voir à eau, il avait oublié d’en­vi­sa­ger l’op­tion où sa for­te­resse serait assié­gée. Affa­mé, il a dû se rendre à son frère, venu récu­pé­rer son trône avec une armée. Il a ain­si per­du sa cou­ronne, son royaume et sa tête.

Rocher du lion, Sigiriya

Au som­met du Rocher du Lion

Rocher du lion, sigiriya

Une fois au som­met, n’i­ma­gi­nez pas pour autant que vous en avez fini avec les marches : il y en a encore des dizaines pour explo­rer les ruines du palais !

Alors on prend notre temps : on finit le petit déjeu­ner sous l’un des rares arbres du site. On observe le pay­sage alen­tours. Des mon­tagnes, des plaines, des forêts. Tout est verdoyant.

Nous res­tons une bonne heure en haut et repar­tons quand la foule et la cha­leur arrivent. Dans l’es­ca­lier, la queue est impres­sion­nante. Les gens sont les uns der­rière les autres. Croi­ser une telle foule dans un si petit esca­lier en métal n’est guère ras­su­rant, mais per­sonne ici ne semble avoir le ver­tige. Heureusement !

Pour le retour, nous bifur­quons, afin de visi­ter le reste du palais : les grottes et les jar­dins. Le plan four­ni à l’en­trée n’est pas très détaillée, mais nous arri­vons à peut près à trou­ver les endroits inté­res­sants. On trouve quelques grottes et ruines tapies entre les rochers, dont la célèbre grotte du Cobra.
Les jar­dins royaux sont agréables à visi­ter. On pro­fite de l’ombre et de la fraîcheur.

Rocher du lion, sigiriya
Rocher du lion, sigiriya

Que visiter autour de Sigiriya

J’ai choi­si de pas­ser 4 nuits à Sigi­riya pour explo­rer la région sans refaire ma valise tous les soirs. La ville est très bien pla­cée et per­met de visi­ter faci­le­ment d’autres endroits. Il y a d’ailleurs tel­le­ment de choses à voir autour de Sigi­riya que je n’ai pas pu faire tout ce que je voulais !

Voir les éléphants dans le parc national de Kaudulla

Orga­ni­ser son safa­ri au départ de Sigiriya

Si vous sou­hai­tez par­tir en safa­ri, rien de plus simple : par­lez-en à votre héber­ge­ment. Ils pour­ront vous trou­ver le chauf­feur, la voi­ture, et même si vous le sou­hai­tez, essayer de vous grou­per avec d’autres clients afin de dimi­nuer le coût.
Afin d’é­vi­ter toute mau­vaise sur­prise, véri­fiez bien le tarif avant de par­tir : est-ce que les entrées sont incluses ou non ?

La plu­part des excur­sions sont pro­po­sées sur des demi-jour­nées. Vous pou­vez donc, faire votre safa­ri soit le matin (avec un départ de nuit) soit dans l’a­près-midi. Les deux horaires ont leurs avan­tages, mais glo­ba­le­ment, on peut espé­rer croi­ser moins de tou­ristes l’a­près-midi, et voir les élé­phants se rap­pro­cher des points d’eau. En contre­par­tie, on loupe les jolies lumières matinales.

Com­ment pho­to­gra­phier son safari

Les élé­phants étant peu crain­tifs et assez gros, vous n’au­rez pas néces­sai­re­ment besoin d’un zoom puis­sant. Vous trou­ve­rez des conseils pho­to dans cet article dédié à la pho­to­gra­phie en safa­ri (j’y parle plu­tôt de safa­ri en Afrique, mais il y a de nom­breux points communs).

Kaudulla ou Minneriya ?

À proxi­mi­té de Sigi­riya, il y a deux parc nation­naux : Kau­dul­la et Min­ne­riya. Les deux parcs se touchent et les élé­phants vont de l’un à l’autre à leur guise. Les guides et habi­tants savent quel parc pré­fé­rer selon les sai­sons (et ce qu’ils ont peu voir les jours pré­cé­dents). Vous n’au­rez donc pas à choi­sir vous-mêmes entre Kau­dul­la ou Min­ne­riya, c’est votre guide qui vous dira où sont les élé­phants au moment de votre safari !

Notre second safari

J’a­vais déjà emme­née ma fille voir les élé­phants à Uda Walawe, un peu plus tôt dans notre voyage au Sri Lan­ka. Mais com­ment résis­ter à la ten­ta­tion de retour­ner voir les pachy­dermes ? D’au­tant plus que de nom­breux voya­geurs pré­sentent Kau­dul­la comme leur parc pré­fé­ré au Sri Lanka...

Autant vous le dire tout de suite : j’ai lar­ge­ment pré­fé­ré Uda Walawe. Le tarif était sen­si­ble­ment le même, mais les pres­ta­tions sont bien plus qua­li­ta­tives à Uda Walawe : les voi­tures sont adap­tées à l’ob­ser­va­tion ani­ma­lière, avec des sièges rehaus­sés, et une vision à 360° pour tous. À Kau­dul­la, les voi­tures des safa­ris sont en fait des pick-ups bri­co­lés avec des sièges fixés sur la pla­te­forme arrière. On se retrouve en plein soleil (pas de toit une fois la bâche reti­rée) et les pas­sa­gers ins­tal­lés aux places avant ne voient rien lors­qu’ils sont assis (il est heu­reu­se­ment pos­sible de se mettre debout).

Je n’ai pas regret­tée d’être allée faire un second safa­ri dans le parc de Kau­dul­la mais si vous ne devez n’en faire qu’un, ce n’est pas celui que je vous conseille.

Observer les éléphants sauvages

Ce jour-là, nous n’a­vons pas vu beau­coup d’é­lé­phants, mais nous avons eu la chance de les voir dans de très bonnes condi­tions. Il y avait très peu de voi­tures avec nous. Les moteurs cou­pés, nous n’en­ten­dions que les bruits de la nature. Les élé­phants nous igno­raient, se dépla­çant autour de nous, comme si nous n’exis­tions pas. Voir ces pachy­dermes à quelques mètres de soi est tou­jours saisissant !

Sigiriya : safari à Kaudulla pour observer les éléphants

Sigiriya : safari à Kaudulla pour observer les éléphants

Sigiriya : safari à Kaudulla pour observer les éléphants

Sigiriya : safari à Kaudulla pour observer les éléphants

Il est, bien sûr, inter­dit de sor­tir de la voi­ture pen­dant tout le safa­ri. Les élé­phants res­tent des ani­maux sau­vages, poten­tiel­le­ment dan­ge­reux s’ils se sentent menacés.
Mais il y a un endroit du parc où tous les voya­geurs peuvent se dégour­dir les jambes : une petite col­line, sur­mon­tée d’une cabane-obser­va­toire. Toutes les voi­tures convergent vers ce point, à un moment de la visite.

Le lieu n’a pas d’autre pré­ten­tion que d’être un point de vue. Tout le monde se hisse hors des voi­tures, grimpe en haut de la petite col­line, et s’offre une séance sel­fie ou pho­to de groupe devant la vue panoramique.

Impos­sible de voir des ani­maux ici, entre le monde et les bruits. Mais nous pro­fi­tons mal­gré tout de la pause pour obser­ver le pay­sage. D’i­ci, on se rend compte que Kau­dul­la est très val­lon­né, ce qu’on ne devine pas vrai­ment lor­qu’on par­court les sen­tiers dans la jeep, à la recherche des animaux.

Sigiriya : safari à Kaudulla pour observer les éléphants

Sur la route du retour vers Sigi­riya, nous croi­sons encore plu­sieurs éléphants !

Dambulla, temple d’or et grottes sacrées

Il faut dif­fé­ren­cier le Temple d’Or et les grottes sacrées, même si tout se trouve au même endroit. Les grottes ont été creu­sées au som­met de la mon­tagne. Mais au pied de celle-ci, on trouve un gigan­tesque Boud­dha doré, sur­plom­bant un temple moderne (et kitsch, soyons hon­nête) : le Temple d’Or de Dambulla.

Pour accé­der aux grottes sacrées, vous pou­vez soit pas­ser par le Temple d’Or, soit le contour­ner, ce que nous avons fait. Venue en scoo­ter depuis Sigi­riya, je me suis garée à l’ombre, non loin de l’en­trée des grottes, ce qui nous a per­mis de mon­ter quelques marches en moins. Car oui, pour visi­ter les grottes, il va fal­loir monter.

Le chemin vers les grottes troglodytes de Dambulla

Les grottes sacrées de Dambulla

Un fois au som­met, nous reti­rons nos chaus­sures et péné­trons dans le temple : 5 grottes rem­plies de Boud­dhas du sol au pla­fond. Il paraît qu’il y au total 153 sta­tues de Boud­dha, 4 de dieux et déesses et 3 sta­tues de rois sri-lan­kais. À ce décompte, il fau­drait ajou­ter les pein­tures qui recouvrent murs et pla­fonds (l’une des grottes contient à elle seule plus de 1500 Boud­dhas pleints !).
On raconte que les grottes étaient habi­tées dès la Pré­his­toire, bien avant de deve­nir un monas­tère boud­dhiste. 300 ans avant J‑C., les grottes de Dam­bul­la étaient déjà l’un des plus gros site reli­gieux de Sri Lan­ka. Puis le roi Vala­gam­ba d’A­nu­radha­pu­ra y a trou­vé refuge, et y a construit le pre­mier temple. Pen­dant le mil­lé­naire qui a sui­vi, les rois se sont suc­cé­dé et ont peu à peu conti­nué de rem­plir les grottes sacrées.

Les grottes sacrées de Dambulla, Sri Lanka Bouddhas dans les grottes sacrées de Dambulla

Bouddhas dans les grottes sacrées de Dambulla

Restauration des bouddhas des grottes sacrées de Dambulla

Les arches et les colonnes datent, quant à elles, des années 40. Car les grottes sacrées ont conti­nuer d’é­vo­luer et d’être res­tau­rées au fil de siècles. Au moment de notre visite, c’é­tait la der­nière grotte qui était en pleine réfec­tion. Une dizaine d’ar­tistes s’af­fai­raient minu­tieu­se­ment sur les sta­tues et les pein­tures, pour leur redon­ner leur éclat.

Nous sommes res­tées pas loin de deux heures sur place, à regar­der chaque grotte sacrée tranquillement.

Les grottes sacrées de Dambulla, Sri Lanka

Les sen­tiers qui per­mettent de rejoindre le par­king et l’en­trée du temple sont le royaume des macaques à toque (ou macaque cou­ron­né), une espèce endé­mique du Sri Lan­ka. On les recon­naît à leur petite frange qui amuse beau­coup ma fille. Ils font par­tie des espèces vul­né­rables à cause de la des­truc­tion pro­gres­sive de leur habi­tat, mais ils s’a­daptent très bien aux lieux fré­quen­tés par les humains : on en trouve sou­vent à proxi­mi­té des temples. Ces petits singes fouillent les pou­belles à la recherches de restes de pique-nique, sautent d’arbres en arbres, se coursent entre eux. Ils sont ado­rables et se cha­maillent entre eux.
Nous res­tons un long moment à les obser­ver. Ils ne semblent pas agres­sifs, ici, même si je ne me ris­que­rais pas à ouvrir un paquet de gâteaux en leur présence...

singe, dambulla, macaque

singe, dambulla, macaque

Comment aller de Sirigiya à Dambulla ?

Il y a une ving­taine de kilo­mètres entre Sigi­riya et Dam­bul­la. L’al­ler-retour ne pose aucun sou­cis sur la jour­née, ou même sur une demi-journée.

Aller à Dam­bul­la en bus

C’est le moyen le plus éco­no­mique de rejoindre les grottes de Dambulla.

Il y a des bus très fré­quents entre Dam­bul­la et Sigi­riya. Rejoi­gnez sim­ple­ment la route prin­ci­pale de Sigi­riya et faites-vous indi­quer l’ar­rêt du bus le plus proche, où attendre.
Le bus vous dépo­se­ra à la gare rou­tière de Dam­bul­la. Vous pour­rez alors, au choix, ter­mi­ner le che­min à pied (mais je ne vous le conseille pas, c’est 2km le long d’une grosse route, pas fran­che­ment très agréable !), prendre un tuk-tuk pour vous faire dépo­ser devant, ou prendre un bus en direc­tion de Kan­dy (en des­cen­dant au Temple d’Or de Dam­bul­la, assez facile à recon­naître avec son gigan­tesque Boud­dha doré).

Aller à Dam­bul­la en tuk-tuk

Les tuk-tuks sont rela­ti­ve­ment peu oné­reux au Sri Lanka.
Si vous vou­lez vous dépla­cer faci­le­ment, sans avoir à cher­cher votre che­min, le tuk-tuk peut être une bonne option : il vous dépo­se­ra devant l’en­trée, voire, vous atten­dra pour le retour.

Pour un tra­jet entre Sigi­riya et Dam­bul­la, pré­voyez 30 à 40 min et envi­ron 1000 roupies.

Aller à Dam­bul­la en scooter

C’est l’op­tion que j’ai choi­sie. Il est facile de se garer devant l’en­trée des grottes, et la route est rela­ti­ve­ment simple à une excep­tion : trou­ver le che­min qui mène à l’en­trée. C’est en effet un che­min de terre, et aucun pan­neau ne pré­vient. Sachez donc qu’il faut tour­ner juste après le Boud­dha doré !

Pour le che­min du retour, une variante consiste à repar­tir vers l’est. Non seule­ment vous évi­tez ain­si le centre-ville de Dam­bul­la, mais en plus vous pro­fi­tez d’une jolie route secon­daire, calme et agréable. Vous lon­ge­rez notam­ment le lac de Kan­da­la­ma, avec une jolie vue déga­gée vers les deux rochers de Sigiriya.

Ce tra­jet, comme sa variante pour le retour, est par­fai­te­ment envi­sa­geable en vélo pour des adultes (moins de 50km en tout) mais méfiez-vous des abords du centre-ville ain­si que des bus, qui peuvent rou­ler très vite. Pré­voyez de l’eau, il y a peu d’é­choppes sur le tra­jet retour.

Le site archéologique de Polonnaruwa

Avec Anu­radha­pu­ra et Kan­dy, Polon­na­ru­wa fait par­tie du tri­angle cultu­rel du Sri Lan­ka : les anciennes capi­tales. À la manière d’A­nu­radha­pu­ra, Polon­na­ru­wa s’é­tend sur une grande super­fi­cie ou sont dis­sé­mi­nés les monu­ments. On y trouve des ves­tiges à ten­dance hin­doue et des Bouddhas.

J’a­vais pré­vu d’al­ler à Polon­na­ru­wa pour une jour­née depuis Sigi­riya, mais les ren­contres et les impré­vus m’ont fait annu­ler la visite. C’é­tait pour mieux pro­fi­ter de Sigi­riya, et aus­si pour ne pas trop fati­guer ma fille avec d’autres ruines : nous par­tions ensuite pour Anu­radha­pu­ra. Avec le recul, je pense que nous aurions pré­fé­ré Polon­na­ru­wa à Anu­radha­pu­ra : les ruines y pré­sentent une plus grande variété.

Comment aller de Sirigiya à Polonnaruwa ?

Il y a un peu moins de 60km entre Sigi­riya et Polon­na­ru­wa. Il est donc facile de faire l’al­ler-retour dans la jour­née pour visi­ter Polon­na­ru­wa depuis Sigiriya.

Aller à Polon­na­ru­wa en bus

Il n’existe pas de bus direct vers Polon­na­ru­wa : il faut chan­ger à Inama­lu­wa (rejoindre la route vers Dam­bul­la). Les tra­jets en bus sont faciles au Sri Lan­ka, et ces lignes sont assez tou­ris­tiques : les chauf­feurs ont l’habitude.

Aller à Polon­na­ru­wa en scooter

C’est l’op­tion que j’a­vais pré­vue : plus oné­reux mais aus­si plus rapide, et plus pra­tique pour se dépla­cer d’un site à l’autre sur place. Il faut envi­ron 1h pour rejoindre Polon­na­ru­wa en lon­geant le lac de Minneriya.
Lorsque vous ren­tre­rez en fin de jour­née, regar­dez bien sur les bords de la route, il est pro­bable que vous aper­ce­viez des élé­phants ! (Gar­dez vos dis­tances, ce sont des ani­maux sauvages).

N’ayant pas moi-même visi­té le site archéo­lo­gique, je ne peux pas vous don­ner d’autres infos que celles que j’a­vais récol­tées sur place. Je vous conseille donc d’al­ler lire le blog de Lau­rène.

Sigiriya, guide pratique

Où dormir

L’adresse coup de cœur
de mon voyage au Sri Lanka

Une petite guest-house familiale
Ran­ga­na
C’est sans aucun doute notre héber­ge­ment pré­fé­ré de tout le voyage, à ma fille ain­si qu’à moi ! Cette petite pen­sion fami­liale n’a qu’une seule chambre pour l’instant. Les pro­prié­taires, un couple de sexa­gé­naires, ont d’abord bâti la guest house Green Bam­boo House, sur le même grand ter­rain, avant de l’offrir à leur fils. Et main­te­nant, ils s’attellent à une nou­velle guest house. Les deux pen­sions se trouvent sous les arbres, loin de tout.
Ils servent de bons dîners, ain­si qu’un petit déjeu­ner copieux.

C’est l’un des héber­ge­ments les moins chers de tout notre voyage : 12 000 rou­pies pour 4 nuits avec dîner et petit-déjeu­ner, de l’eau, des jus de fruits frais... (Note : au Sri Lan­ka les prix peuvent beau­coup fluc­tuer au fil des saisons.)

Voir le prix et réser­ver direc­te­ment.

Des adresses recommandées
par d’autres voyageurs

Une cabane dans les arbres

Lau­ra, Seb et leur fils, aka les Globe Blo­gueurs ont tes­té le Back of Beyond – Dehi­ga­ha Ela qui pro­pose des cot­tages et des cabanes per­chées dans les arbres. L’en­droit semble avoir un charme fou !

Une pis­cine avec vue

Dans un autre registre, l’hôtel Sigi­riya pro­pose des chambres haut de gamme, cli­ma­ti­sées, avec une pis­cine d’où on voit le Rocher du Lion.

Où manger

Sur la route prin­ci­pale, à quelques pas du Rocher du Lion, vous trou­ve­rez un ensemble de petits res­tau­rants. Cer­tains essaient de se démar­quer avec des ambiances par­ti­cu­lières (des filets-hamac au des­sus de la rivière pour un bar ras­ta, par exemple), mais j’ai pré­fé­ré les ambiances fami­liales et la cui­sine traditionnelle.

Choo­ti Restaurant

Un res­tau­rant simple mais connu à Sigi­riya, qui pro­pose de la cui­sine sri-lan­kaise tra­di­tion­nelle (rice & cur­ry, rot­ti, kot­tu, etc.) mais aus­si quelques plats occi­den­taux (pour ceux qui en ont marre du riz !). Les prix sont cor­rects, et la petite ter­rasse agréable.

Ahinsa
Ce petit res­tau­rant, tra­ver­sé par un arbre, a sen­si­ble­ment la même carte que les autres (plats sri-lan­kais, quelques options occi­den­tales), et pra­tique des tarifs abordables. 

Comment venir à Sigiriya

Il n’y a pas de gare fer­ro­viaire pour rejoindre Sigi­riya. Il faut donc opter pour le bus. Que vous arri­viez de Kan­dy ou d’A­nu­radha­pu­ra, il faut chan­ger à Dam­bul­la. N’ayez crainte, c’est assez simple !
Depuis Dam­bul­la, il existe des bus régu­liers. Vous n’at­ten­drez que quelques minutes.

Les bus sri-lan­kais sont très peu oné­reux, mais je ne suis pas en mesure de vous don­ner les tarifs : ils changent en fonc­tion de l’hu­meur du « contrô­leur ». Sur le tra­jet Dam­bul­la-Sigi­riya, j’ai payé une fois 150 rou­pies, et une autre fois 40 roupies !
Les enfants sont sup­po­sés ne pas payer, ou béné­fi­cier de demi tarifs selon leur âge.

N’hé­si­tez pas à deman­der au chauf­feur pour qu’il s’ar­rête à proxi­mi­té de votre hôtel : la ville de Sigi­rya est très éten­due ! Vous pou­vez éga­le­ment sur­veiller Google Maps pour des­cendre au plus près.

Comment se déplacer

Vous trou­ve­rez faci­le­ment des tuk-tuks pour vous dépla­cer : il vous suf­fi­ra d’en deman­der un à votre hôtel. N’hé­si­tez pas à prendre le numé­ro du chauf­feur si le contact passe bien, cela vous per­met­tra de l’ap­pe­ler pour les tra­jets retour (sans avoir à fixer un horaire à l’avance).

Per­son­nel­le­ment, j’ai pré­fé­ré louer un scoo­ter (avec deux casques) afin d’être tota­le­ment indé­pen­dante. Je vou­lais pou­voir explo­rer la région à ma guise, prendre les che­mins de tra­verse et faire des arrêts quand cela nous chantait !
J’ai loué le scoo­ter auprès d’un voi­sin de ma guest-house (autour de 1600 roupies/jour). Cela revient plus cher que des options bus et tuk-tuk mais cela m’a sem­blé bien plus agréable.


Que faire en famille à Sigiriya au Sri Lanka

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Sirigiya : Rocher du Lion ou Pidurangala ?

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9 commentaires

Anne 23 juin 2019 - 19:42

Nous y sommes allés il y a presque 10 ans, quand le tou­risme de masse n’é­tait pas encore arri­vé (et qu’on pou­vait faire des pho­tos des demoi­selles !). C’est un endroit tel­le­ment unique, nous en gar­dons un mer­veilleux sou­ve­nir. Que de belles images !

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Madame Oreille 26 juillet 2019 - 12:05

C’est sûr que ça devait être bien dif­fé­rent ! Vous aviez pu aller dans le nord ?

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Romain 22 octobre 2019 - 3:57

Bon­jour ! Tout d’a­bord, un grand mer­ci pour ce blog très bien docu­men­té et agré­men­té de magni­fiques pho­tos. Nous sommes en train de pré­pa­rer un voyages de 2 semaines au Sri Lan­ka avec notre fille de 1 an et 3 mois, votre blog nous a beau­coup aidé ! A Sigi­rya, nous sou­hai­te­rions dor­mir dans la guest house du couple de sexa­gé­naire et nous avons déjà réser­vé. Cepen­dant, il sem­ble­rait qu’il ne soit a prio­ri pas pos­sible de rajou­ter un mate­las pour notre fille (nous ne sou­hai­tons pas dor­mir dans le même lit qu’elle). Je leur ai envoyé un email mais je ne sais pas si je rece­vrai une réponse. Qu’en pen­sez-vous ? Car mal­heu­reu­se­ment, si nous devons par­ta­ger le lit à 3, nous devrons mal­heu­reu­se­ment annuler...

Un grand mer­ci d’avance,
Romain

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Eliane 16 janvier 2020 - 16:35

Hel­lo, génial cet article ! On s’y croi­rait presque ! Des pay­sages magni­fiques à perte de vue ! Je suis fan de votre blog ! Vos voyages donnent envie de par­tir s’é­va­der un peu aussi ! 😉

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JESSICA 13 mars 2020 - 16:19

Bon­jour, mer­ci pour toutes ces infos mais j’ai une ques­tion, je suis en train de pré­pa­rer le voyage pour 4 per­sonnes avec 2 ado­les­cents et nous avons pour habi­tude de louer une voi­ture et de gérer notre voyage en toute liber­té, j’ai lu sur plu­sieurs blogs que la conduite est très dif­fi­cile et qu’il vaut mieux prendre un chauf­feur, qu’en pensez-vous ?

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Madame Oreille 18 mars 2020 - 15:04

Fran­che­ment, je vous décon­seille de louer une voi­ture. La conduite est par­ti­cu­lière, en effet. Ça vous revien­dra moins cher de prendre des chauf­feurs de manière ponc­tuelle pour aller d’un endroit à l’autre, et d’emprunter des tuk-tuks pour cer­tains lieux moins accessibles.

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Francisco 10 décembre 2020 - 0:23

Wow quel endroit merveilleux !

J’ai­me­rais visi­ter le Sri Lan­ka ! J’ha­bite en ville, mais je veux voya­ger dans un endroit avec une culture dif­fé­rente. Je crois que le voyage a été un grand récon­fort spi­ri­tuel. Cette cita­delle (Sigi­riya) est le lieu idéal pour se détendre et entrer en contact avec la nature. Mais qu’est-ce que vous aimez le plus au Sri Lanka ?

Bisous

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Janaka 21 novembre 2022 - 14:00

Très bel article avec de superbes pho­tos. Je n’a­vais jamais vu par exemple Sigi­riya et Pidu­ran­ga­la ensemble. Well done.

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Naïma 19 août 2023 - 5:27

Bon­jour, à la recherche d’infos sur Sigi­riya, je tombe sur votre blog. Assise sur la ter­rasse de la Gues­thouse je lis vos articles et à ma grande sur­prise je remarque que les pho­tos des enfants sur votre blog me disent quelque chose… Ce sont ceux qui jouent devant moi en ce moment même ! Sur­prise, je les appelle et leur dit de venir voir, ils se recon­naissent et sont très heu­reux de voir toutes les pho­tos que vous avez prises d’eux avec votre fille. Ils appellent toute la famille (tante, grand-mère, mère, cou­sins etc) tout le monde s’agglutinent autour de mon télé­phone pour admi­rer votre tra­vail. Vous avez fait des heu­reux en leur remé­mo­rant ces souvenirs.
La vie est faite de belles coïncidences !
Mer­ci à vous pour vos partages

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