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Solutre-Pouilly-Vergisson : randos, découvertes et rencontres entre les Roches et les vignes

par Madame Oreille
Visiter la Roche de Vergisson

Récits, conseils et bonnes adresses pour visi­ter les alen­tours de la Roche de Solu­tré : décou­verte des vil­lages et du patri­moine, ren­contre avec les habi­tants, et acti­vi­tés pour explo­rer ce petit coin de Saône-et-Loire.

À quelques kilo­mètres de Mâcon au milieu des vignes de Bour­gogne, se dressent col­lines, monts et roches cal­caires. L’un de ces som­mets attire toutes les atten­tions, ren­du célèbre par l’His­toire et la Pré­his­toire : la Roche de Solu­tré. Le site, réunis­sant plu­sieurs vil­lages, la roche voi­sine de Ver­gis­son, le Mont de Pouilly ain­si que des vignes, bocages et forêts, fait par­tie du Réseau des Grands Sites de France. C’est donc un site tou­ris­tique clas­sé où, loca­le­ment, l’ac­cent a été mis sur la pro­tec­tion des lieux ain­si que sur une ges­tion durable du ter­ri­toire per­met­tant un accueil tou­ris­tique dont les retom­bées, notam­ment éco­no­miques, béné­fi­cient éga­le­ment aux habitants.

Roche de Solutré au couché du soleil
Ci-des­sus : la Roche de Solu­tré depuis les vignes

La Roche de Solutré

Un « éléphant » au sommet de la Roche : Mitterand & Solutré

Quand j’ai dit à ma mère que je par­tais visi­ter les alen­tours de la Roche de Solu­tré, sa réponse a été immé­diate : « Tu vas faire comme Mit­te­rand ! ». Et effec­ti­ve­ment, l’al­lu­sion revien­dra régu­liè­re­ment tout au long de mon séjour, cha­cun y allant de son sou­ve­nir ou de son anecdote.

Tout com­mence à la fin de la seconde guerre mon­diale. Fran­çois Mit­te­rand monte au som­met de la Roche avec son beau-frère et ils se font la pro­messe d’y reve­nir chaque année. Mais 35 ans plus tard, Mit­te­rand devient pré­sident, et le pèle­ri­nage s’ef­fec­tue désor­mais en com­pa­gnie d’une horde de jour­na­listes. Chaque année, la Roche de Solu­tré est ain­si sous le feu des projecteurs.

Les habi­tants en parlent avec le sou­rire. Cer­tains s’a­musent de « la fois où il est mon­té à Ver­gis­son au lieu de Solu­tré pour embê­ter les jour­na­listes ! », d’autres rap­pellent que, sur les der­nières années « il se fai­sait dépo­ser en héli­co­ptère presque en haut », mais tous s’ac­cordent sur la noto­rié­té que l’an­cien pré­sident a appor­tée au site. Nom­breux sont encore, aujourd’­hui, les visi­teurs qui se sou­viennent avoir vu les images de l’as­cen­sion rituelle de la Roche.

Les chevaux de Solutré

L’i­ma­gi­naire col­lec­tif relie éga­le­ment Solu­tré à une autre époque de l’His­toire. Au milieu du 19ème siècle, Hen­ry Tes­tot-Fer­ry et Adrien Arce­lin découvrent des cen­taines d’os­se­ments de che­vaux en contre­bas de la Roche de Solu­tré. Les fouilles archéo­lo­giques qu’ils mènent alors leur per­mettent rapi­de­ment de com­prendre qu’il s’a­git d’un lieu de chasse.
Os et dents de chevaux au Musée de la préhistoire de Solutré

Mais, paral­lè­le­ment aux fouilles, Adrien Arce­lin décide d’é­crire un roman. Dans sa fic­tion, il ima­gine des chas­seurs de la Pré­his­toire cou­rant après un trou­peau de che­vaux pour les pous­ser jus­qu’au som­met de la Roche de Solu­tré et ain­si les faire tom­ber dans le pré­ci­pice. Et comme le récit est sen­sa­tion­nel, il marque les esprits bien plus que la réa­li­té. La légende des che­vaux de Solu­tré est aujourd’­hui encore bien pré­sente... même si tota­le­ment fausse. Et pour le com­prendre, il suf­fit de se rendre au musée de la Pré­his­toire, juste en des­sous de la Roche.

Faire l’ascension de la Roche de Solutré

L’as­cen­sion est rela­ti­ve­ment aisée et se fait via un sen­tier bien amé­na­gé. C’est tout à fait fai­sable avec des enfants, même jeunes. Tou­te­fois, les rochers, au som­met, peuvent être glis­sants : ne vous appro­chez pas du bord !

Per­son­nel­le­ment, je suis mon­tée deux fois au som­met : pour le lever et le cou­cher du soleil. Ces options ont deux avan­tages, outre les jolies lumières : évi­ter la foule (en jour­née, il peut y avoir du monde !) et pro­fi­ter de la fraî­cheur (car en plein été, il peut faire très chaud sur les par­ties non arbo­rées du sen­tier, et sur­tout, au sommet !).

Un site protégé

Les chevaux et les ânes

Le sen­tier vous fera lon­ger un pré dans lequel se trouvent quelques ânes et che­vaux. Ces der­niers ont pour mis­sion d’en­tre­te­nir les prai­ries afin de limi­ter l’ex­pan­sion de cer­taines plantes enva­his­santes. D’o­ri­gine polo­naise et proches du tar­pan, ce sont des petits che­vaux sau­vages. Ce ne sont donc pas des che­vaux que l’on peut nour­rir ou caresser !

Cheval dans les prairies de Solutré
Chevaux dans les prairies de Solutré
Cheval dans les prairies de Solutré

Monter au sommet de la Roche de Solutré le soir
avec les balades crépusculaires organisées par la Maison du Grand Site

Ren­dez-vous est don­né au pied de la Roche de Solu­tré en début de soi­rée. L’ob­jec­tif : mon­ter au som­met avant le cou­cher de soleil, bien sûr, mais sur­tout, apprendre plein de choses sur la bio­di­ver­si­té et l’his­toire locale tout au long du par­cours (et prendre l’a­pé­ro tous ensemble au cou­cher du soleil).

Balade crépusculaire

Ren­sei­gne­ments et réser­va­tions auprès de la Mai­son du Grand Site.

Le sen­tier prend la direc­tion Est, au milieu des arbres. Notre guide évoque la bio­di­ver­si­té carac­té­ris­tique des lieux, la faune de la forêt. Rapi­de­ment, nous sur­plom­bons les vil­lages des alen­tours, puis, au détour d’un virage, sur­git la Roche de Ver­gis­son, majes­tueuse avec la lumière dorée du cou­chant. Je pense que je ne la quit­te­rai (presque) plus des yeux jus­qu’à mon retour...

Roche de Solutré
Monter en haut de la Roche de Solutré
Monter en haut de la Roche de Solutré
Roche de Vergisson depuis Solutré
Roche de Vergisson depuis Solutré

Roche de Vergisson depuis Solutré

Coucher de Soleil depuis le haut de la Roche de Solutré
Coucher de Soleil depuis le haut de la Roche de Solutré
Coucher de Soleil depuis le haut de la Roche de Solutré
Coucher de Soleil depuis le haut de la Roche de Solutré

Monter sur la Roche de Solutré pour le lever du soleil
avec une guide conférencière

Après l’a­pé­ro au cou­cher du soleil, il a fal­lu ten­ter l’in­verse : le petit déjeu­ner au lever du soleil ! Ren­dez-vous est donc don­né à l’aube avec Sophie, guide confé­ren­cière, pour mon­ter à nou­veau au som­met de la Roche de Solutré.

Sophie Marié

Contact : 06 19 38 34 28
Plus d’in­fos sur sa page face­book.

Le Mont Blanc depuis la Roche de Solutré

Il y a des détails, des petites phrases que j’ai enten­dues régu­liè­re­ment tout au long du séjour. Chaque habi­tant avait son anec­dote sur Mit­te­rand, bien sûr. Sur Her­vé, aus­si. Et tout le monde répé­tait que, Si ! Si ! On voit le Mont Blanc depuis le som­met de la Roche de Solu­tré. Mais l’ho­ri­zon res­tait inva­ria­ble­ment plat depuis le début du séjour, et je com­men­çais à me deman­der si ce n’é­tait pas une plai­san­te­rie des­ti­née aux tou­ristes. Un genre de Loch Ness local. Après tout, d’a­près mes savants cal­culs, les deux som­mets étaient dis­tants de 173km. Soit l’é­qui­valent de 36 fois la hau­teur du-dit Mont Blanc. Et 351 fois celle de Solu­tré. Bref, c’est loin.

Mais ce matin-là, alors que les coqs dor­maient encore, une sil­houette recon­nais­sable se des­si­nait à l’Est. Il était bien là, visible et immense, der­rière les plaines de Saône-et-Loire. Ce n’é­tait donc pas une légende, on voit bien le Mont Blanc depuis la Roche de Solutré !

Lever de soleil depuis la Roche de Solutré

Lever de soleil depuis la Roche de Solutré
Lever de soleil depuis la Roche de Solutré

Sophie ponc­tue la mon­tée d’a­nec­dotes et d’in­for­ma­tions. Mit­te­rand et les che­vaux, bien sûr, mais aus­si le Pouilly-Fuis­sé, les Pre­miers Crus, le tra­vail de la vigne, la géo­lo­gie locale et... l’his­toire médié­vale. Car, si l’on a rete­nu la Pré­his­toire et l’his­toire récente liant Solu­tré à l’an­cien pré­sident, on évoque rare­ment les quelque 20 000 ans qui se sont écou­lés entre les deux. Ain­si, sub­sistent quelques traces d’une for­te­resse bâtie au som­met de la Roche. Un châ­teau éri­gé autour du 10ème siècle puis détruit au 15ème, pour évi­ter qu’il ne tombe dans des mains enne­mies. Les ves­tiges de ce pas­sé sont dif­fi­ci­le­ment visibles. Sophie nous montre quelques marches qui se laissent devi­ner sous la végé­ta­tion. Il est amu­sant d’i­ma­gi­ner qu’i­ci une for­te­resse sur­plom­bait le vide et domi­nait les environs.

Lever de soleil depuis la Roche de Solutré
Lever de soleil depuis la Roche de Solutré

Lever de soleil depuis la Roche de Solutré

Le Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson

Panorama des roches de Solutré et Vergisson

Le réseau des Grands Sites de France (RGSF) est une asso­cia­tion qui regroupe des orga­ni­sa­tions locales (des Conseils géné­raux, des com­munes et com­mu­nau­tés de com­munes, des syn­di­cats mixtes, etc.) pour réflé­chir à la ges­tion durable, à la pré­ser­va­tion et à la valo­ri­sa­tion de sites natu­rels tou­ris­tiques fran­çais très fré­quen­tés. Par­mi les qua­rante-neuf sites adhé­rents au Réseau des Grands Sites de France (label­li­sés Grand Site de France ou en passe de le deve­nir : le label est décer­né par le Minis­tère de la Tran­si­tion éco­lo­gique) qui ont à cœur de déve­lop­per un tou­risme durable, on compte le Mas­sif de Canigó, dont je vous avais déjà par­lé, mais éga­le­ment le site de Solu­tré-Pouilly-Ver­gis­son. Tous ces sites ont en com­mun de s’en­ga­ger vers des démarches où la pro­tec­tion du lieu reste cen­trale, et où les habi­tants béné­fi­cient, notam­ment, des retom­bées éco­no­miques liées à l’as­pect touristique.

Les villages du Grand Site
Solutré-Pouilly, Davayé, Vergisson, Prissé, Charnay-les-Mâcon, Fuissé, Chasselas, Cenves

Solu­tré-Pouilly-Ver­gis­son regroupe huit vil­lages, eux-mêmes bien sou­vent com­po­sés de plu­sieurs bourgs et hameaux. C’est un site natu­rel habi­té et vivant. Explo­rer les vil­lages est donc incon­tour­nable ! Visi­ter les églises romanes (ou néo-gothique flam­boyant à Fuis­sé !), flâ­ner dans les ruelles, cher­cher les petits détails sur les façades, se repo­ser au bord des lavoirs...

Vélo à Charnay
Village de Solutré

Village de Fuissé
Village de Fuissé

église sainte madeleine à Charnay

Une balade dessinée pour comprendre le patrimoine

Nous retrou­vons Lise un matin, alors qu’il fait déjà chaud. Étu­diante en archi­tec­ture à Valence et férue d’arts plas­tiques, elle a pour mis­sion de réa­li­ser, durant son stage esti­val, un car­net des­si­né sur le Grand Site de France avec pour ques­tion cen­trale : qu’est-ce qui fait le patri­moine, ici, à Solutré-Pouilly-Vergisson ?

Lise sort quelques chaises de sa voi­ture. Notre pre­mier cro­quis se fera depuis un pré, à La Grange du Bois. Le petit hameau est situé à l’ouest des Roches de Solu­tré et Ver­gis­son, pile sur une faille géo­lo­gique où s’o­père un chan­ge­ment de végé­ta­tion et de pay­sage. Ici, les vignes et le sol cal­caire ont lais­sé place aux arbres, aux prés et au bocage. Où que l’on soit, sur le site, le pay­sage a été façon­né par l’homme, et ce depuis des siècles.

Balade dessinée à Solutré
Balade dessinée à Solutré
Balade dessinée à Solutré
Balade dessinée à Solutré
Balade dessinée à Solutré

Tan­dis que nous des­si­nons, Lise détaille ce qui l’a sur­prise, mar­quée ou inté­res­sée en arri­vant ici pour son stage. Elle nous parle de l’ac­cueil cha­leu­reux, du verre qu’on lui offre sys­té­ma­ti­que­ment où qu’elle aille, et qui tranche avec l’im­pres­sion que peuvent don­ner ces grands murs et ces cours fer­mées. En effet, ici, les jar­dins ne sont pas devant la mai­son, mais dans la cour. Et s’ils sont bien sou­vent ouverts sur les vignes, ils res­tent cachés de la rue. C’est typique des mai­sons mâconnaises.

Lise a aus­si remar­qué que les bourgs s’ar­ti­culent bien sou­vent autour d’une rue, à l’in­verse de cer­tains vil­lages, dans d’autres régions fran­çaises, qui vont s’é­tendre autour d’une place. Cela s’ex­plique pro­ba­ble­ment par la topo­gra­phie des lieux, et l’om­ni­pré­sence des vignes.

Nous posons ensuite nos chaises face à l’é­glise de Fuis­sé. Lise nous raconte com­ment un dona­teur a per­mis sa construc­tion mais exi­gé un délai de livrai­son très court. L’é­glise du vil­lage subis­sait des infil­tra­tions d’eau, il fal­lait en construire une autre ailleurs. Alors l’é­glise Saint Ger­main est sor­tie de terre en à peine 4 ans.

Tout est alors allé très vite, et peut-être même un peu trop. Lise nous parle de l’o­rien­ta­tion de l’é­glise, qui n’est pas conforme aux règles habi­tuelles. En prin­cipe, le chœur de l’é­glise se trouve à l’est, pour des rai­sons sym­bo­liques. Mais notre édi­fice néo-gothique n’est pas orien­té ain­si et la rai­son tient pro­ba­ble­ment au délai de livrai­son impo­sé, ain­si qu’à l’es­pace dis­po­nible. Les bâtis­seurs se sont adap­tés au ter­rain afin de construire au mieux, quitte à trans­gres­ser un petit peu les règles.

Balade dessinée à Solutré

Nous ter­mi­nons la mati­née sur les hau­teurs du vil­lage de Solu­tré. Lise nous donne quelques astuces pour repré­sen­ter les vignes, avec les­quelles nous pei­nons toutes un peu (et d’ailleurs, vous ne ver­rez pas ce troi­sième cro­quis tota­le­ment raté pour cette rai­son !). J’en pro­fite pour lui deman­der sa conclu­sion à la ques­tion de ce qui fait patri­moine, ici, à Solu­tré. Elle évoque spon­ta­né­ment les tons ocres qui dominent les au niveau des façades et des murs. La pierre sèche uti­li­sée dans les vil­lages du site donne une uni­té aux bâti­ments, même plus récents. Et même lors­qu’un cré­pi est appo­sé, celui-ci reste tex­tu­ré et dans les tons, ce qui crée une harmonie.
Lise pense que les vil­lages font entiè­re­ment par­tie du pay­sage. Non parce qu’on se pro­mène entre les mai­sons, mais parce que la tech­nique construc­tive est unique et typique. Les bâti­ments accom­pagnent le ter­rain val­lon­né, sans ter­ras­se­ment. Et, de loin, ce sont ces enche­vê­tre­ments de toits que Lise retient. Des toi­tures jux­ta­po­sées comme une gigan­tesque mosaïque de tuiles.

Balade dessinée à Solutré
Balade dessinée à Solutré
Balade dessinée à Solutré

Des rencontres avec les habitants

Philippe

Philippe Greffet, viticulteur

Je ren­contre Phi­lippe à Fuis­sé. Il m’in­vite à prendre un verre sur sa ter­rasse, face au jar­din. Une bâtisse en pierres, une lumière de fin de jour­née, le bruit de l’eau qui coule, et un lieu qui s’ap­pelle « La Source des Fées ». L’ins­tant a quelque chose d’aus­si unique que mys­té­rieux. Phi­lippe pro­met quelques expli­ca­tions, sou­rire au coin des lèvres, avant de nous par­ler de son enfance ici. Des gamins qui cra­pa­hu­taient par­tout. « J’a­vais tou­jours un copain avec une che­ville fou­lée ! », s’a­muse-t-il. « Et les vieilles dames qui mon­taient en talons en haut de la Roche ! »

Phi­lippe est viti­cul­teur, et « La Source des Fées », c’est le nom de sa mai­son d’hôtes. Alors de temps en temps, pen­dant la dis­cus­sion, il se lève pour aller accueillir ceux qui viennent dor­mir ici ou ceux qui veulent ache­ter du vin. Mais il nous explique rapi­de­ment qu’il avait envie de plus, dans sa vie. Il a tou­jours eu ce besoin irré­pres­sible d’une quête de sens. Les pièces du puzzle se sont imbri­quées sur le tard...

La source des fées

122 route du May
71960 Fuissé
Télé­phone : 03 85 35 67 02

La source des Fées à Fuissé
La source des Fées à Fuissé
La source des Fées à Fuissé
La source des Fées à Fuissé

Un jour, Phi­lippe a com­men­cé à s’in­té­res­ser à l’u­ni­vers des druides, et tout a cou­lé de source. Fuis­sé, « la source dans l’en­droit sombre », était un lieu sacré chez les Gau­lois. La source qui, jus­te­ment, coule der­rière la mai­son, tra­verse le jar­din et ali­mente le lavoir voi­sin. La source qui, autre­fois, four­nis­sait les bains romains, ins­tal­lés à l’emplacement de la maison.

Phi­lippe nous parle des Celtes, très pré­sents dans la région, pour qui des lignes d’éner­gie conver­geaient sur la Roche de Solu­tré. Il nous raconte sa décou­verte de la harpe cel­tique, ses séances de médi­ta­tion sur la Roche de Vergisson.

Phi­lippe croit en la syn­chro­ni­ci­té, les hasards qui font sens, les coïn­ci­dences qui se pro­duisent au bon moment. Pour lui, tout s’est ali­gné autour de cet endroit. Ses valeurs per­son­nelles se sont retrou­vées dans l’ordre drui­dique, avec la pro­tec­tion de la nature et la recherche de l’har­mo­nie. Et sa pas­sion pour sa terre natale a trou­vé un nou­veau souffle avec l’ex­plo­ra­tion de l’his­toire des celtes en Saône-et-Loire.

Philippe Greffet, viticulteur

Retrouvez également les portraits de...

promenade à cheval à Solutré

Que faire autour de la Roche de Solutré

Panorama du Grand Site de la Roche de Solutré

Des randonnées

Vous trou­ve­rez de nom­breuses idées de ran­don­nées ain­si qu’une carte sur la page de la Mai­son du Grand Site. L’une de ces ran­don­nées pro­pose de faire le tour des trois Roches en une quin­zaine de kilo­mètres. Cette boucle per­met, en une jour­née, de faire ain­si les trois ascen­sions (il s’a­git de 600m de déni­ve­lé posi­tif cumu­lé sur la jour­née, ça reste plus que raisonnable !).

Monter à la Roche de Vergisson

La Roche de Solu­tré attire tous les regards. Pour­tant, sa voi­sine n’offre pas moins d’at­traits et, au contraire, pos­sède quelques avan­tages. Tout d’a­bord, c’est un très beau spot pour voir... la Roche de Solu­tré, jus­te­ment ! C’est éga­le­ment un lieu très calme, la plu­part des visi­teurs choi­sis­sant de mon­ter à Solu­tré et d’i­gno­rer Ver­gis­son. Ce qui est bien dommage !
Depuis le par­king, il faut un petit peu plus de 20 minutes pour atteindre le sommet.

Roche de Solutré depuis la Roche de Vergisson
Sommet de la Roche de Vergisson
Coucher de Soleil en haut de Vergisson

Monter au Mont de Pouilly

S’il n’y a pas grand monde sur la Roche de Ver­gis­son, il y a encore moins de monde au som­met du Mont de Pouilly ! Il faut avouer qu’il est, certes, moins acces­sible, et aus­si moins spec­ta­cu­laire. Ici, pas de falaise à pic, mais une prai­rie. Pour­tant, en haut, on béné­fi­cie d’une vue déga­gée sur les Roches de Solu­tré et Ver­gis­son, qui semblent alors extrê­me­ment proches. C’est peut-être l’en­droit depuis lequel la fameuse des­crip­tion des Roches par Lamar­tine (« deux navires pétri­fiés sur­plom­bant une mer de vignes ») prend le plus son sens.

Vue sur la Roche de Solutré depuis le Mont de Pouilly

Vue sur les Roche de Solutré et de Vergisson depuis le Mont de Pouilly

Faire une promenade à cheval
(et terminer par une dégustation)

Les vignes, les col­lines et l’en­semble du pay­sage se prêtent par­ti­cu­liè­re­ment bien à la pro­me­nade à cheval.

Séve­rine, œno­logue et cava­lière pro­pose des for­mules pour les cava­liers aguer­ris comme pour les débu­tants et les familles. L’oc­ca­sion de décou­vrir le monde viti­cole et le pay­sage autrement !

Vous pou­vez retrou­ver le récit de ma ren­contre avec Séve­rine dans l’ar­ticle dédié.

Les Sabots de VerresLes Sabots de Verres

Séve­rine Mor­nand : 06 16 16 26 57

771 che­min du Roy de Croix
71570 Chaintré

à cheval sur le mont de Pouilly

Faire une balade à vélo

C’est un petit regret concer­nant mon séjour per­son­nel : ne pas avoir fait plus de vélo ! Les petites routes au milieu des vignobles se prêtent par­ti­cu­liè­re­ment bien au cyclisme, et on découvre ain­si le pay­sage à un rythme dif­fé­rent. Si je devais reve­nir, je pense que j’op­te­rais pour des dépla­ce­ments à vélo sur la tota­li­té du séjour.

La voie fer­rée de Char­nay-lès-Mâcon est deve­nue une agréable voie verte (qui per­met de relier Clu­ny à Mâcon) et la gare abrite à pré­sent, entre autres, un loueur de vélo.

Louer des vélo à Charnay-lès-Mâcon

Pos­si­bi­li­té de louer des vélos pour toute la famille, mus­cu­laires ou élec­triques. (La région étant val­lon­née, l’as­sis­tance élec­trique peut s’a­vé­rer très agréable, sur­tout pour les per­sonnes peu habi­tuées au vélo.)

Contact : 06 26 97 01 70

2727 Route de Davayé
71850 Charnay-lès-Mâcon

Nous avons sui­vi un iti­né­raire autour de Char­nay-lès-Mâcon, nous fai­sant tra­ver­ser le vieux bourg, décou­vrir les lavoirs, les églises, les châ­teaux et l’en­semble du patri­moine roman. Il cor­res­pond à cette fiche qui en estime la durée à 2h30, mais nous y avons pas­sé l’a­près-midi, avec toutes les pauses !

Vélo autour de Solutré
Vélo sur la voie verte de Charnay
Cyclotourisme autour de Solutré
Vélo autour de Charnay

Le musée de la Préhistoire de Solutré

Musée de la préhistoire de Solutré

Au pied de la Roche de Solu­tré se trouve l’un des plus riches gise­ments pré­his­to­riques d’Eu­rope. C’est ici que des archéo­logues ont décou­vert, au milieu du 19ème siècle, des mil­liers d’os­se­ments de che­vaux. Le site a ain­si don­né son nom à une période de la Pré­his­toire : le Solutréen.

Musée de la Préhistoire

Le musée dis­pose d’une expo­si­tion per­ma­nente sur la Pré­his­toire, d’une expo­si­tion tem­po­raire ain­si que d’un espace exté­rieur recons­ti­tuant le lieu des fouilles et pro­po­sant, selon les horaires des ate­liers pour apprendre, par exemple, à manier le propulseur.

Repor­tez-vous au site web pour connaître les heures d’ou­ver­ture selon la période de votre visite.

Situé juste en contre­bas de la Roche, le long du sen­tier, le musée per­met de com­prendre tant les ori­gines que le carac­tère infon­dé de la légende des che­vaux de Solu­tré mais aus­si et sur­tout de décou­vrir la vie des hommes du Solu­tréen. Cette période, très froide, est carac­té­ri­sée par l’ap­pa­ri­tion d’ou­tils en silex d’une grande finesse (on parle notam­ment des « feuilles de lau­rier », un outil par­ti­cu­liè­re­ment cou­pant et dont la réa­li­sa­tion asso­cie plu­sieurs tech­niques com­plexes). C’est aus­si la période qui voit arri­ver le pro­pul­seur, outil qui per­met­tra de don­ner plus de force aux lances des chas­seurs et chasseuses.

Os et dents de chevaux au Musée de la préhistoire de Solutré
Musée de la préhistoire de Solutré

Déguster du vin à la Maison Auvigue

Impos­sible de sillon­ner les vignes pen­dant tout un séjour à Solu­tré sans aller dégus­ter quelques verres et en apprendre un peu plus sur l’his­toire du cru local, le Pouilly-Fuissé !

Le Grand Site de Solu­tré-Pouilly-Ver­gis­son compte pas moins de 250 viti­cul­teurs, et nombre d’entre eux pro­posent de la vente directe. Ce ne sont donc pas les occa­sions de dégus­ter du vin qui manquent. Per­son­nel­le­ment, je suis allée à la Mai­son Auvigue, afin d’en pro­fi­ter pour péné­trer dans un petit mor­ceau de l’his­toire du vil­lage de Fuis­sé. Car la Mai­son Auvigue a la par­ti­cu­la­ri­té de se trou­ver dans l’an­cienne cha­pelle du village.

Maison AuvigueMai­son Auvigue

100 place saint Germain
71960 Fuissé

Télé­phone : 03 85 34 17 36

Caveau de la Maison Auvigue

C’est en 2016 que la Mai­son Auvigue s’est ins­tal­lée ici. La cha­pelle du 12ème siècle, désa­cra­li­sée depuis long­temps suite à des infil­tra­tions d’eau, abrite main­te­nant quelques uns des 280 fûts pro­duits sur place. En visi­tant la cave, on découvre ain­si l’ar­chi­tec­ture de la cha­pelle, pré­ser­vée et bien mise en valeur. Puis, après un dédale de pièces adja­centes, on arrive dans la pièce que les occu­pants des lieux nomment, non sans humour, la cathé­drale. Dans une salle à la hau­teur sous pla­fond impres­sion­nante, trônent de gigan­tesques cuves en inox. Et au fond, par la fenêtre, on aper­çoit l’é­glise actuelle de Fuis­sé, celle qui fut construite à la hâte pour rem­pla­cer la chapelle.

Dégustation à la Maison Auvigue
Cuves de la Maison Auvigue
Bouteilles millésimes de Pouilly Fuissé
Dégustation de Pouilly Fuissé

Après une visite des lieux, nous ren­trons dans le vif du sujet : le vin. La Mai­son Auvigue tient son nom de Fran­cis Auvigue, qui fonde, juste après la der­nière guerre, une mai­son de négoce avec deux idées en tête : faire connaître le Pouilly-Fuis­sé et tra­vailler sur du par­cel­laire*. Quelques années plus tard, les petits fils prennent la suite et com­mencent à vini­fier, en ache­tant du rai­sin sur pied, avant que l’ar­rière-petit-fils ne pour­suive la lignée en fai­sant l’ac­qui­si­tion de vignes et en enta­mant une tran­si­tion vers le bio. Entre temps, l’in­tui­tion de Fran­cis Auvigue s’est révé­lée posi­tive. Le Pouilly-Fuis­sé est, à pré­sent, répu­té par­tout dans le monde (60% de la pro­duc­tion de la Mai­son Auvigue part aux USA) et ses mul­tiples facettes, liées aux cuvées par­cel­laires, en font une de ses par­ti­cu­la­ri­tés premières.

Et c’est d’ailleurs ain­si que notre guide-œno­logue intro­duit la dégus­ta­tion : le Pouilly-Fuis­sé n’existe pas, il y a DES Pouilly-Fuis­sé. Il nous explique qu’il s’a­git du vin le plus com­plexe du Mâcon­nais, carac­té­ri­sé par une gamme aro­ma­tique à la fois riche et fine. Cela vient du sol sur lequel pousse la vigne. Les racines se chargent en oli­go-élé­ments qui influent sur le goût.

À chaque bou­teille que nous dégus­tons, sont asso­ciés quelques cailloux. Ain­si, d’une par­celle à l’autre, si proches soient-elles, on peut obte­nir des vins très dif­fé­rents, même si le cépage reste iden­tique. Tel sol sera plus argi­leux, avec de la pré­sence de silex, et don­ne­ra au vin un goût fumé en fin de bouche. Tel autre sera plus cal­caire, don­nant un aspect plus strict. Au fil des verres, le guide détaille l’a­ci­di­té, la miné­ra­li­té, la dou­ceur. Mon palais néo­phyte est, bien sûr, inca­pable de déce­ler tant de sub­ti­li­té de lui même, mais la dégus­ta­tion gui­dée et com­men­tée per­met d’en com­prendre quelques balbutiements.

Pouilly Fuissé dans les cuves
Dégustation de Pouilly Fuissé
Dégustation de Pouilly Fuissé

Carnet pratique : les bonnes adresses
autour de la Roche de Solutré

Où manger

La Grange du Bois

Nathalie de la Grange du Bois

La Grange du Bois est un hameau situé sur les hau­teurs, à l’Ouest du Grand Site de France. C’est ici que se trouve l’é­ta­blis­se­ment tenu par Natha­lie qui pro­pose chambres d’hôtes et res­tau­ra­tion. Sur la façade, les pan­neaux du Rou­tard ou du Petit Futé témoignent de la répu­ta­tion du lieu. Et de l’autre côté, face à la ter­rasse, les Roches de Ver­gis­son et Solu­tré dominent les vignes dans un superbe panorama.

Où man­ger à La Grange du bois

La Grange du bois
71960 Solutré-Pouilly

Réser­va­tion : 03 85 35 85 28 / 06 82 82 89 75

Le cadre est superbe, la nour­ri­ture mai­son très bonne, et on y est très bien reçu !
Lors de mon séjour autour de Solu­tré, La Grange du Bois affi­chait com­plet et je n’ai pas pu y dor­mir per­son­nel­le­ment, mais je pense que la vue au réveil doit valoir le coup d’œil !

Terrasse du gîte / restaurant de La Grande du Bois
Dessert au restaurant de la Grange du Bois

L’Ô des vignes

L’Ô des vignes est le res­tau­rant étoi­lé de Sébas­tien Cham­bru, chef qui est pas­sé par de nom­breux éta­blis­se­ments pres­ti­gieux après avoir été for­mé chez Paul Bocuse. Le lieu pro­pose éga­le­ment un côté bis­trot, pour des menus plus abordables.

Le jour de notre venue, côté bis­trot, il n’y avait pas de réelles options végétariennes.

Où man­ger à Fuissé

129 rue du Bourg
71960 Fuissé
Réser­va­tion conseillée : 03 85 38 33 40

restaurant l'ô des vignes

La Courtille

Restaurant la Courtille à Solutré

Sur la petite place du vil­lage de Solu­tré, face à l’é­glise, un mar­ron­nier couvre la jolie ter­rasse d’une ancienne auberge deve­nue res­tau­rant gas­tro­no­mique. Ici, la carte évo­lue au fil des jours et des arri­vages du mar­ché pour une cui­sine tou­jours de sai­son. Petit détail appré­ciable : le chef a su s’a­dap­ter lorsque nous avons deman­dé des options végétariennes.
Bien évi­dem­ment, la carte des vins est bien rem­plie, afin de s’ac­cor­der à chaque plat.

Où man­ger à Solutré-Pouilly

Route de la Roche
71960 Solutré-Pouilly

Réser­va­tion conseillée : 03 85 35 80 73

Restaurant la Courtille à Solutré
Restaurant la Courtille à Solutré
Restaurant la Courtille à Solutré

La Maison du Grand Site

La Mai­son du Grand Site, c’est avant tout le point d’in­for­ma­tion pour visi­ter la Roche de Solu­tré, de Ver­gis­son, de Pouilly ain­si que les alen­tours, mais c’est aus­si un chouette endroit où man­ger. Tout d’a­bord pour le très bon rap­port qualité/prix : des plats simples (quiches, salades, tartes, etc. et du très bon vin !) pré­pa­rés par des res­tau­ra­teurs locaux à des prix très abor­dables. Et sur­tout, la pos­si­bi­li­té d’al­ler s’ins­tal­ler sous un grand mar­ron­nier. Quelques jeux en bois sont à la dis­po­si­tion des enfants (ou des plus grands...) et l’on trouve éga­le­ment une bou­tique de pro­duits locaux ain­si qu’un petit espace d’ex­po­si­tion consa­cré à l’his­toire du Grand Site de France Solutré-Pouilly-Vergisson.

Où man­ger à Solutré-Pouilly

Rue Fer­nand Bucchianéri
71960 Solutré-Pouilly

Si vous êtes en voi­ture, garez-vous sur le par­king de la Roche. La Mai­son du Grand Site se trouve juste à côté du sen­tier qui mène au som­met de la Roche de Solutré.

Maison du Grand Site de Solutré Pouilly Vergisson

Le Café de la Gare

À côté de l’an­cienne gare de Char­nay-lès-Mâcon, le long de la voie verte, le Café de la Gare pro­pose une cui­sine tra­di­tion­nelle et simple sur une belle ter­rasse. À la carte, on retrouve donc les clas­siques locaux mais aus­si quelques options végétariennes.

Où man­ger à Charnay-lès-Mâcon

2705 route de Davayé
71850 Charnay-lès-Mâcon

Réser­va­tion conseillée.
Télé­phone : 03 85 34 87 99

Café de la gare de Charnay
Café de la gare de Charnay

Des produits locaux pour un pique-nique
(ou pour ramener à la maison)

Vins Pouilly-Fuissé et formages de chèvres de la ferme des Poncétys

Parce que le plus grand plai­sir de la ran­do, c’est de faire des pauses, et que le meilleur pré­texte pour s’ar­rê­ter, outre faire des pho­tos toutes les 5 minutes parce que c’est beau, c’est de faire un pique-nique. Vous trou­ve­rez faci­le­ment des domaines viti­coles qui font de la vente directe pour une bou­teille de Pouilly-Fuis­sé, mais je vous aus­si conseille un pas­sage à la Ferme du Clos des Pon­cé­tys pour quelques fro­mages locaux. (Article à lire ici pour décou­vrir cette ferme)

La ferme du Clos des Poncétys
La bou­tique est ouverte de 8h à 12h du lun­di au ven­dre­di, et de 10h à 12h le samedi.

Le Clos des Poncétys
71960 Davayé
Télé­phone : 03 85 33 56 22

pique-nique au sommet du mont de Pouilly

Pique-nique au som­met du Mont de Pouilly avec vue sur les Roches de Solu­tré et de Vergisson

Où dormir

Lors de mon séjour, j’ai pu tes­ter deux héber­ge­ments très dif­fé­rents mais très agréables. Le pre­mier, Chez Romain, est plu­tôt des­ti­né aux couples. Le second, Chez Pau­line, sera par­fait si vous êtes en famille.

Chez Romain à Solutré-Pouilly

Romain, à la fin de ses études, vou­lait reprendre le domaine viti­cole fami­lial. Son père a refu­sé : « Va tra­vailler ailleurs d’a­bord ». Alors Romain a par­cou­ru le monde en tra­vaillant pour la Croix-Rouge. Et puis, au bout d’une dizaine d’an­nées, il est reve­nu en ayant com­pris le conseil de son père sur la néces­si­té de s’ou­vrir l’es­prit. Aujourd’­hui, il est viti­cul­teur et il a, paral­lè­le­ment, réno­vé une vieille mai­son viti­cole pour y accueillir les visi­teurs et leur don­ner le goût de sa région. On y trouve donc natu­rel­le­ment une cave pour dégus­ter quelques vins, dont les siens, bien sûr !

chambre d'hôtes Chez Romain à Solutré
Chez Romain

Cinq chambres doubles, cui­sine en libre ser­vice et espace détente communs.

Rue de l’école
71960 Solutré-Pouilly

Télé­phone : 06 26 37 87 78

Réser­ver direc­te­ment.

Romain Lapierre

Chez Pauline à Prissé

Chambre d'hôte à Prissé
Pau­line par­tage sa vie entre les Alpes, l’hi­ver, et le mâcon­nais, l’é­té, où elle vient tout juste d’ou­vrir des chambres d’hôtes dans une petite mai­son de Pris­sé. La bâtisse était tom­bée en désué­tude après avoir appar­te­nu à une richis­sime famille locale. Après plus de deux ans de tra­vaux, Pau­line a réus­si à en faire un lieu agréable et cha­leu­reux. On y prend le petit déjeu­ner sur la ter­rasse avec des fruits du ver­ger fami­lial, on se repose dans le jacuz­zi ins­tal­lé dans le jar­din et on savoure la tran­quilli­té du coin.
Chez Pau­line – Chambres d’hôtes Bourguignonnes

Trois chambres de deux per­sonnes, et deux chambres fami­liales pour quatre.
Accueil vélo et pos­si­bi­li­té de table d’hôtes pour les cyclistes.

91 rue des Preauds
71960 Prissé

Télé­phone : 03 85 40 39 17 / 06 89 51 84 53

Chambre d'hôte Chez Pauline


Cet article a été écrit dans le cadre d’une col­la­bo­ra­tion avec le Réseau des Grands Sites de France,
le Grand Site de France Solu­tré Pouilly Ver­gis­son et RP Digital.

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