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2022

par Madame Oreille

21 599km en train, entre 5000 et 6000km en vélo et quelques-uns à pied, aus­si. Une année en mou­ve­ment, en somme.

Qui dit fin d’an­née dit « bilan » de l’an­née écou­lée. Alors voi­ci une petite liste de choses qui ont pu mar­quer mon année dans le domaine de la pho­to et du voyage.

Cette année, j’ai publié un nouveau livre !

C’é­tait le gros chan­tier de 2021 que j’ai ache­vé en 2022. Et en juin, mon Guide Pho­to pour les Voya­geurs se trou­vait ain­si dans toutes les librai­ries ! (ou presque)

aux Editions Eyrolles
photo du livre conseil photo pour les voyageurs

C’est mon qua­trième livre, 10 ans après le tout pre­mier, et le deuxième avec les Edi­tions Eyrolles. Et je vous avoue que je suis vrai­ment contente du résul­tat et des sujets que j’ai pu y aborder.

Les premières fois de Petite Oreille

En tant que maman, je suis for­cé­ment émue en voyant ma fille gran­dir. Je lâche des « ça va trop vite » à tout va. Mais il y a tout de même du posi­tif, fort heu­reu­se­ment : je peux par­ta­ger de plus en plus de choses avec elle. Au fur et à mesure qu’elle gran­dit, une infi­ni­té de pos­si­bi­li­tés s’offrent à nous !

Cette année, elle a vécu pas mal d’ex­pé­riences assez chouettes, mais il y a quelques pre­mières fois par­ti­cu­lières que j’ai envie de rete­nir : celles que j’at­ten­dais impa­tiem­ment de par­ta­ger avec elle. 

Le premier bivouac en famille

J’é­tais sûre que ma fille aime­rait l’i­dée, et ça n’a pas lou­pé : mar­cher jus­qu’à un joli endroit pour aller pas­ser la nuit en pleine nature, seules au monde. Elle a por­té son sac, avec son pyja­ma, son dou­dou, son duvet, etc. et a très bien dor­mi, même si le sol n’é­tait pas impec­ca­ble­ment plat ! Je sais qu’elle revien­dra dor­mir sous la tente avec plai­sir dès que l’oc­ca­sion se représentera.

Le premier voyage à vélo

Nous avions déjà fait des voyages à vélo toutes les deux (en Alle­magne, sur la Vélos­cé­nie puis la Via­Rhô­na, sur le Pla­teau de Mil­le­vaches, en Seine-et-Marne ou autour du Bas­sin d’Ar­ca­chon, etc.) mais jus­qu’à pré­sent, ma fille était res­tée dans une cariole.

J’a­vais donc hâte (et elle aus­si !) de tes­ter un voyage où elle serait en auto­no­mie, sur son propre vélo ! C’est ain­si que nous sommes par­ties en Bel­gique, pour 138km à tra­vers la Wal­lo­nie, au début de l’automne.

Cyclotourisme sur le ravel 38 (eurovélo 3 en Belgique) avec un enfant
cyclotourisme sur le RAVeL de l'Ourthe

Et ce fut un gros suc­cès ! Chaque soir, elle était fière des kilo­mètres péda­lés dans la jour­née, et tout le long du par­cours, elle a pu pro­fi­ter des pay­sages, des visites, et des plai­sirs du cyclo­tou­risme. Quant à moi, j’é­tais ravie de pas­ser du temps avec elle, à rouler. 

Sans aucun doute, si le voyage est un si bon sou­ve­nir pour elle, c’est en grande par­tie grâce à l’i­ti­né­raire : de belles pistes sécu­ri­sées, sépa­rées de la cir­cu­la­tion. Pour ceux qui vou­draient ten­ter l’a­ven­ture, vous avez toutes les infos pra­tiques dans l’ar­ticle qui retrace notre petite tra­ver­sée de la Wal­lo­nie à vélo ! 

La première descente en canyoning

Si je vous avais racon­té sur le blog notre voyage à vélo ain­si que nos ran­don­nées dans les Ecrins avec notre nuit en bivouac, j’a­vais jus­qu’à pré­sent gar­dé pour moi la jour­née de canyo­ning. Mais ça fait par­tie des pre­mières fois qui auront, sans aucun doute, mar­qué l’an­née de ma fille !

Cet été, je vou­lais donc qu’elle s’es­saie à cette dis­ci­pline qui com­bi­nait tout ce qu’elle aime : de l’a­ven­ture, un côté esca­lade et de l’eau. Sauf que, si ma fille est un véri­table pois­son (elle a son bre­vet de 100m, maî­trise la brasse, le crawl, le dos craw­lé, etc. et fait de la plon­gée en club !), ce n’est clai­re­ment pas mon cas. J’aime nager. Je peux faire plu­sieurs kilo­mètres dans ma petite pis­cine muni­ci­pale sans pro­blème. Mais je ne mets jamais la tête sous l’eau. Jamais. L’i­dée même de ne plus pou­voir res­pi­rer me téta­nise. (Et fran­che­ment, avouez que cette peur est bien plus logique que craindre une bes­tiole à huit pattes inof­fen­sive, et toc !)

Il y a quelques années, lors d’un contrat, je m’é­tais retrou­vée à fil­mer une des­cente en canyo­ning avec des familles : j’a­vais contour­né toutes les chutes d’eau pour fil­mer sans noyer mon maté­riel. Les enfants (et les adultes) moins à l’aise avaient éga­le­ment la pos­si­bi­li­té de contour­ner. 
Lorsque j’ai appe­lé l’a­gence de canyo­ning, cet été, j’ai donc expli­qué que je vou­lais faire une des­cente pour ma fille, où il serait pos­sible de ne pas avoir à sau­ter dans l’eau. Au télé­phone, la dame me ras­sure : aucun pro­blème, c’est un canyon fami­lial, tous les obs­tacles sont contour­nables ! Par­fait, je réserve, deux adultes, un enfant.

Arrive le jour du canyo­ning. Ren­dez-vous en début d’a­près-midi sur un par­king. Avec nous, un père et son fils ain­si qu’une famille de 4 belges. On grimpe dans un mini-bus, direc­tion le point de départ. Tout le monde se met en maillot, on attrape les com­bis, et on com­mence à mon­ter. Il faut mar­cher pour rejoindre le haut du tor­rent. Autour de mon cou, un sac water­proof pro­tège mon appa­reil pho­to (le même que j’u­ti­lise pour mes pro­me­nades en kayak). Je sors mon reflex pour pho­to­gra­phier ma fille en train de mar­cher, et là, le guide pousse un cri : « ça va dans l’eau ça ? ». Je lui réponds que non, mais que j’ai un sac water­proof, et que de toute façon je compte contour­ner les chutes d’eau. « Com­ment ça, contour­ner ? », me demande-t-il. Je lui explique mon échange au moment de la réser­va­tion, ma peur de mettre la tête dans l’eau. Il se décom­pose. On ne peut pas contour­ner. Une fois qu’on rentre dans l’eau, on ne res­sort plus du canyon avant la fin. Je me liquéfie. 

Je réflé­chis pen­dant toute la mon­tée. Je ne vais pas annu­ler alors que ma fille est ravie. Je serre les dents et j’en­file ma com­bi. Heu­reu­se­ment, le guide com­prend le pro­blème, et s’ar­range pour m’é­vi­ter de tom­ber de trop haut, afin que ma tête n’aille pas trop dans l’eau...

À la fin de la des­cente, je suis contente que ça soit fini, et ma fille est heu­reuse d’a­voir fait du canyo­ning. L’ac­ti­vi­té lui a beau­coup plu !

Quelques voyages

Après le Canigó, je suis allée visi­ter un autre Grand Site de France : Solu­tré Pouilly Ver­gis­son. La Roche de Solu­tré se dresse au milieu d’un pay­sage fait de vignes, de prai­ries et de vil­lages. De part et d’autre, les roches de Ver­gis­son et Pouilly l’en­cadrent. C’est un lieu char­gé d’his­toire, bien sûr, mais c’est éga­le­ment un ter­ri­toire vivant, où j’ai pris plai­sir à tirer le por­trait de nom­breux habitants.

Obser­ver les cha­mois, ramas­ser les noix, dor­mir dans une ferme, man­ger beau­coup trop de fro­mage, explo­rer des grottes, ran­don­ner au milieu d’œuvres d’art, décou­vrir les vil­lages et le pay­sage du Ver­cors... Nous avons pro­fi­té d’un long week-end pour pro­lon­ger l’é­té entre plaines et mon­tagnes, pour décou­vrir le ter­ri­toire de Saint-Mar­ce­lin-Ver­cors-Isère.

Et puis il y a tous ces voyages que je n’ai pas racon­tés ici. Des esca­pades à tra­vers la France pour le plai­sir, le tra­vail, ou les deux, en joi­gnant l’a­gréable à l’u­tile. En voi­ci quelques bribes en pho­to. Je laisse le soin aux plus pers­pi­caces d’entre vous de jouer à recon­naître les lieux où elles ont été prises !

Beaucoup de boulot

Cette année, comme l’an­née der­nière (voir le non-bilan de 2021), j’ai pré­fé­ré faire moins de voyages, res­ter en Europe et ne pas prendre l’a­vion. Ce qui ne m’a pas empe­chée de beau­coup tra­vailler, et notam­ment sur quelques pro­jets très agréables à mener.

Par­mi ces pro­jets, j’ai tra­vaillé sur une série de por­traits en vidéo pour un Conseil Dépar­te­men­tal. Rien à voir avec le tou­risme, mais tou­jours le plai­sir de racon­ter des his­toires et des rencontres...

Mes col­la­bo­ra­tions avec les maga­zines Culs-de-Poule et Vil­lage res­te­ront aus­si dans les pro­jets qui auront mar­qué mon année. D’une part parce qu’il s’a­git encore une fois de por­traits, et d’autre part parce que les textes sont signés par une très bonne amie.

Des portraits

Oui, ce fut l’an­née des por­traits, et il est pro­bable que ce soit encore le cas en 2023 ! J’ai ain­si lan­cé sur le blog une nou­velle caté­go­rie consa­crée aux por­traits. Ce sont des his­toires d’hommes et de femmes impré­gnés par leur ter­ri­toire, leur métier, leur pas­sion. Et j’es­saie de racon­ter un petit mor­ceau de ces rencontres. 

J’a­chève ce bilan, qui n’en est tou­jours pas réel­le­ment un,
en vous sou­hai­tant une très belle année 2023 !

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2 commentaires

Virginie @arthur_et_thibaut 12 janvier 2023 - 15:21

Bonne année, et plein de Canyo­ning pour ta fille alors !! (et je com­prends, moi je touche pas les poissons... 😜)

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Milla 14 juin 2023 - 10:59

beaux pro­jets en effet !

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