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Liste des choses qui m’ont fait frissonner en 2018

par Madame Oreille

2018, l’an­née où j’ai dor­mi le moins de nuits chez moi, mais l’an­née où j’ai le moins voyagé !

En 2018, j’au­rais traî­né mes chaus­sures en Islande, en Écosse (deux fois !), dans le Pays Basque, en Indo­né­sie, en Loire-Atlan­tique, dans la Loire, au Grand-Bor­nand, en Cor­rèze, en Ita­lie, et un peu par­tout en Île-de-France (là où je réside) et en Poi­tou-Cha­rentes (pour les vacances sco­laires chez mes parents !).
Comme l’an pas­sé, j’ai limi­té mes voyages : voya­ger moins mais mieux (et plus long­temps !). En outre, je n’ai qua­si­ment pas voya­gé cet été ni cet automne, afin de pou­voir me consa­crer à l’é­cri­ture ain­si qu’à la mise en page de mon nou­veau livre.
Cette année aura été l’oc­ca­sion de mener de beaux pro­jets : publier ce nou­veau livre, bien sûr, (Pho­to­gra­phier l’Eu­rope du Nord), accom­pa­gner un voyage pho­to en Islande et un autre en Écosse, pré­sen­ter mon film Retour au Groen­land dans plu­sieurs fes­ti­vals, sor­tir enfin la web-série d’in­ter­views-shoo­tings tour­née en Belgique !

Alors, comme l’an­née der­nière, plu­tôt qu’un bilan lis­tant chro­no­lo­gi­que­ment les actions de l’an­née, voi­ci une liste non exhaus­tive, des choses qui m’ont fait frissonner.

Liste des choses qui m’ont fait frissonner en 2018

Explorer la jungle de Sumatra avec ma fille,
pour observer les orangs-outans

C’é­tait un rêve de gamine, voir ces hommes de la forêt se balan­cer de branche en branche, en pleine jungle. Et je n’au­rais pas cru pou­voir par­ta­ger ce moment avec ma fille. Mais du haut de ses 3 ans et demi (à l’é­poque), elle a mar­ché toute la jour­née dans la jungle indo­né­sienne pour voir ces grands pri­mates. Elle était heu­reuse de les scru­ter dans ses petites jumelles. Nous avons eu la chance d’en voir plu­sieurs groupes, et cette jour­née res­te­ra sans doute long­temps dans nos mémoires. Ma fille s’est d’ailleurs mise en tête de retour­ner dans le parc de Gunung Leu­ser pour un trek de 15 jours à la recherche des éléphants !
(lire l’ar­ticle consa­cré à Bukit Lawang et aux orangs-outans de Suma­tra ici)

orang outan à bukit lawang

Avoir une intoxication alimentaire au fond de l’Indonésie, seule avec ma fille

Parce que les sou­ve­nirs de voyage, c’est pas tou­jours du 100% positif !

Sur nos cinq semaines de voyage, nous logions quatre semaines chez l’ha­bi­tant (dans deux régions dif­fé­rentes) et une semaine à l’hô­tel pour aller voir les orangs-outans dans le Nord de Suma­tra. Et for­cé­ment, c’est là que j’ai été malade, après avoir man­gé au restaurant.
À la suite du trek au milieu de la jungle, en arri­vant au res­tau­rant pour le dîner, j’ai vou­lu com­man­der deux jus de fruits. On les avait bien méri­tés, après tout. Ma fille n’en a fina­le­ment pas vou­lu. Et elle a bien fait. S’en sont sui­vies les pires 24h de ma vie (ou presque). Com­ment on s’oc­cupe d’un enfant quand on ago­nise dans la salle de bain ?
J’é­tais bien contente d’a­voir un guide le len­de­main, qui a emme­né ma fille voir des chauve-sou­ris (tan­dis que j’a­go­ni­sais sur le sol de la grotte) et se bai­gner dans la rivière (tan­dis que j’a­go­ni­sais à l’ombre). Et j’é­tais aus­si bien contente d’a­voir quelques films pour enfants sur mon ordi­na­teur pour occu­per ma fille lors­qu’elle a eu fini son cahier d’ac­ti­vi­té mais que j’é­tais tou­jours en train d’a­go­ni­ser dans la salle de bain, inca­pable de lui pro­po­ser quoi que ce soit. Moi qui n’ai pas la télé, et ne laisse pas ma fille regar­der des des­sins ani­més en temps nor­mal, j’é­tais bien contente, cette fois-ci, d’a­voir cette option...

Outre le fait que cette his­toire confirme qu’on mange vrai­ment mieux chez l’ha­bi­tant que dans les res­tau­rants, elle m’a aus­si fait beau­coup réflé­chir sur le voyage en solo avec un jeune enfant...

Voir une aurore boréale au dessus de Jökulsárlón

Pen­dant le voyage pho­to en Islande, je scru­tais, bien sûr, la météo et les pré­vi­sions d’au­rores boréales : le but étant, bien sûr, que les par­ti­ci­pants puissent pho­to­gra­phier une aurores. Et c’est arri­vé quand nous étions à Jökulsárlón, un endroit magique où un gla­cier déverse des ice­bergs dans la mer.

Nous n’au­rions pu rêver meilleur cadre, et nous avions, luxe ultime, la chance de voir l’au­rore s’a­li­gner avec la voie lactée.

J’a­vais pré­vu d’or­ga­ni­ser à nou­veau un voyage pho­to en Islande cet hiver. Et je sais que vous êtes nom­breux à attendre une nou­velle date pour cette des­ti­na­tion. Je n’ai pas eu le temps de m’y pen­cher, mais je vais y tra­vailler bien­tôt, pour pou­voir vous pro­po­ser un nou­veau voyage pho­to hiver­nal en 2020. (mais je vous avoue que l’i­dée me taraude de mon­ter quelque chose sur une des­ti­na­tion nor­dique plus ori­gi­nale et moins cou­rue des tou­ristes... Affaire à suivre !)

Le sentiment de satisfaction après 3 jours de vélo sur le Plateau de Millevaches

En juillet, je suis par­tie avec ma fille faire le tour du Pla­teau de Mil­le­vaches à vélo. C’é­tait un beau chal­lenge : ma pre­mière expé­rience de cyclo­tou­risme en moyenne mon­tagne. Et j’en rede­mande ! La Cor­rèze s’y prête très bien. Nous avons béné­fi­cié de routes tran­quilles et d’ar­rêts buco­liques au bord des lacs et rivières. Et comme lorsque nous étions arri­vés devant le Mont Saint Michel après une semaine sur la Vélos­cé­nie, il y a un vrai plai­sir à arri­ver à la fin du cir­cuit, s’asseoir, et se dire je l’ai fait.

Commencer à travailler pour Terra Darwin

J’ai com­men­cé une col­la­bo­ra­tion avec Ter­ra Dar­win, un nou­veau maga­zine qui traite d’é­co­lo­gie, de nature, de tou­risme durable. Vous le trou­ve­rez dans vos kiosques et mar­chands de jour­naux habi­tuels. Dans ces colonnes, je publie des car­nets de voyage, où les ren­contres prennent une grande place. J’ai donc natu­rel­le­ment com­men­cé par des récits repre­nant notre expé­rience chez les Minang­ka­bau et à Beli­tung.

magazine terra darwin

magazine terra darwin

Filmer des enfants heureux

L’an­née pas­sée, j’a­vais réa­li­sé une série de vidéos pour l’a­gence Terre d’A­ven­tures, van­tant le voyage en famille à tra­vers plu­sieurs de leurs des­ti­na­tions. Cette année, j’ai conti­nué de fil­mer des enfants, et ça me plait tou­jours autant : on ne peut pas vrai­ment tri­cher avec eux. Il faut savoir les mettre la l’aise et orga­ni­ser la mise en scène, mais on ne peut pas les diri­ger comme des adultes. Réus­sir à cap­ter leurs émo­tions, natu­relles, et immor­ta­li­ser leurs rires, leur joie, est un chal­lenge et un plaisir !
Par­mi les vidéos réa­li­sées cette année, j’ai notam­ment aimé tra­vailler sur celle-ci, pour l’Of­fice du tou­risme du Forez (une région que le com­mence à connaître un peu !). Je pense que tous les « figu­rants » se sont bien amu­sés pen­dant le tour­nage, et que ça s’en res­sent vrai­ment (enfin, je crois).

Assister au lever de soleil à côté du Old Man Of Storr
(après un mini-rando à la frontale)

Cette année, je serais mon­tée deux fois au Storr, ce spot mythique de Skye. Les deux fois, c’é­tait de nuit, à la frontale.
À la fin de l’hi­ver, nous avons fait l’as­cen­sion avec Sophie (patronne de l’a­gence de voyage avec qui je me suis asso­ciée pour l’É­cosse !), dans le cadre des repé­rages du futur voyage pho­to en Écosse. Il nous fal­lait chro­no­mé­trer la mon­ter, véri­fier la fai­sa­bi­li­té, trou­ver le meilleur spot. Puis il y a eu le voyage pho­to, et je suis remon­tée avec le groupe, dans le temps exact que nous avions noté !
Deux pous­sées d’a­dré­na­line mati­nale, deux ran­dos à la fron­tale, deux ambiances. Vous pré­fé­rez plus la brume mys­tique ou le ciel rose dégagé ?

old man of storr

old man of storr

Me sentir en famille chez les Minangkabau

C’est, à n’en pas dou­ter, un de mes plus beaux sou­ve­nirs de l’an­née, et il me conforte dans le genre de tou­risme que j’ai envie de pra­ti­quer. Pen­dant deux semaines, ma fille et moi avons par­ta­gé le quo­ti­dien d’un vil­lage de Suma­tra Ouest. Nous avons tis­sé des liens avec la famille chez qui nous logions, bien sûr, mais aus­si avec des voi­sines. Chez cette eth­nie matriar­cale, l’ac­cueil a été incroyable. Rare­ment, en voyage, j’a­vais eu droit à un accueil aus­si cha­leu­reux. (vous pou­vez lire l’ar­ticle com­plet ici)

M’offrir un vélo-cargo

Parce qu’il n’y a pas que le voyage, il y a aus­si le quo­ti­dien ! J’ai plein de chouettes sou­ve­nirs de cette année (glo­ba­le­ment, tous mes week-ends avec ma fille, où on fait tou­jours quelque chose : théatre, pro­me­nade, visite, etc. Nous vivons entre Paris et la forêt de Saint-Ger­main-en-Laye, non loin des bords de Seine : autant dire, qu’il y a l’embarras du choix pour les sorties !).

Mais par­mi tout ce qu’on a pu faire toute les deux, il y a une chose que j’aime par­ti­cu­liè­re­ment : notre vélo-car­go. Alors, certes, je peste par­fois quand je remonte une côte avec les courses (et 15kg de petite fille), mais c’est super d’a­voir un véhi­cule qui nous per­met de nous dépla­cer toutes les deux en toute cir­cons­tance. J’a­vais jusque là un vélo avec un porte-bébé, qui avait deux désa­van­tages : j’é­tais très limi­tée dans ce que nous pou­vions trans­por­ter (le sac à dos pou­vant gêner l’en­fant) et ma fille n’é­tait pas pro­té­gée (tant de la pluie que des chauffards).

En bref, j’a­dore tel­le­ment notre nou­veau vélo que j’en­vi­sage de faire un grand voyage avec lui. Mais je sèche encore sur l’i­ti­né­raire... (les tri­por­teurs, tout comme les car­rioles, ne sont pas admis dans les trains).

(déso­lée, ce sont des pho­tos au smartphone)



Kiffer les plages secrètes de Belitung

Parce que nous étions seules au monde. (lire l’ar­ticle sur Beli­tung ici)
Je ne suis pas très plage, mais regar­der ma fille se bai­gner avec les enfants de nos hôtes, était un vrai plai­sir. Beli­tung a bien plus à offrir que ses plages de sable blanc, mais ne bou­dons pas notre plai­sir d’a­voir eu ces endroits para­di­siaques pour nous, sans aucun autre tou­riste sur l’île. Et vous avez vu la cou­leur de l’eau ?

Mes photos préférées

Juste pour le plai­sir, quelques unes de mes pho­tos pré­fé­rées prises cette année (que je n’ai pas réus­si à caser dans ce post jusqu’ici !).

Voir cette publi­ca­tion sur Instagram

Sou­vent, on me dit que ma fille a de la chance de venir avec moi dans autant d’en­droits. Oui, c’est vrai. C’est un appren­tis­sage incroyable pour elle que de décou­vrir ain­si le monde, côtoyer des gens dif­fé­rents. Mais c’est aus­si une grande chance pour moi : c’est un vraie source de joie que la regar­der explo­rer ces lieux avec ses yeux d’en­fant. Du Grand Bor­nand, elle se sou­vien­dra du son des cloches atta­chées au cou des vaches, des bou­que­tins, des fleurs de mon­tagne. #mon­Grand­Bo #Anne­cy­Moun­tains . #born­wild #hikeit­ba­by #tra­vel­wi­th­kids #tra­vel­to­ge­ther #moun­tain­life #savoie­mont­blanc #fren­chalps #iwas­born­wild

Une publi­ca­tion par­ta­gée par Auré­lie Amiot (@mmeoreille) le

Les projets pour 2019

Dans les bonnes réso­lu­tions : des­si­ner tou­jours plus, écrire plus. Mais je dis ça tous les ans, hein ?

En 2019, j’ai des envies de longs voyages avec ma fille, de chal­lenge, et de ren­contres. Et j’ai envie de conti­nuer à pla­cer la ren­contre au cœur de mes voyages, quand c’est pos­sible. C’est une expé­rience incroya­ble­ment enri­chis­sante, pour ma fille comme pour moi, que de par­ta­ger le quo­ti­dien d’une famille pour décou­vrir com­ment on vit, dans d’autres régions du monde.

L’an­née 2019 va démar­rer sur les cha­peaux de roue, avec un enchaî­ne­ment de voyage jus­qu’au prin­temps. Nous allons notam­ment par­tir un mois au Sri Lan­ka toutes les deux : je lui avais pro­mis qu’on irait voir des élé­phants, alors j’y pris des billets pour aller vadrouiller dans cette petite île que je ne connais pas du tout (mais dont mon pote Julien me parle depuis si longtemps !).

Soirée spéciale Indonésie

En jan­vier, je vais com­men­cer à dif­fu­ser les vidéos réa­li­sées en Indo­né­sie. Les cinq épi­sodes de la web-série seront à décou­vrir sur face­book, tous les mer­cre­di, à par­tir du 16 jan­vier. Mais si vous vou­lez les décou­vrir en avant pre­mière, cau­ser voyage en famille et Indo­né­sie, vous êtes invi­tés à la soi­rée d’a­vant-pre­mière que nous orga­ni­sons à Paris avec Eva­neos. Toutes les infor­ma­tions sont dis­po­nibles ici !

Belle année à vous tous

Je ter­mine ce billet en vous sou­hai­tant une belle année à tous !
Puisse-t-elle être rem­plie, sinon de voyages, de belles expé­riences et de moments de joie.

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5 commentaires

Ornella 1 janvier 2019 - 10:02

Wouah quel tra­vail ! Bra­vo pour cette année riche ! J’au­rais aimé pré­tendre que j’en ai fait et vu autant ! Tes pho­tos sont tou­jours aus­si superbes, je les aime vrai­ment beau­coup. Celle de ta fille avec la petite qui jouent à « je te tiens, tu me tiens par la bar­bi­chette » vrai­sem­bla­ble­ment est unique ! Un bijou ! Mer­ci de nous avoir par­lé de TERRA DARWIN. Je vais m’y inté­res­ser de près. En atten­dant, passe de joyeuses fêtes. Mer­ci pour la beau­té que je tu col­portes dans ce monde, et à très vite !

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Cosmic Sam 1 janvier 2019 - 19:14

Une belle année bien char­gée ! Bonne année 2019. J’ai hâte de suivre tes nou­velles pho­tos de voyage.

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Jude 21 mars 2019 - 7:18

Par­mi les évè­ne­ments qui m’ont fait fris­son­ner en 2018, mon pré­fé­ré reste la nais­sance de ma fille lors d’un voyage en Angle­terre. Ma femme et moi étions devant le stade de Wem­bley quand c’est arrivé.

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Bruno Eschbach 22 avril 2019 - 8:16

Bon­jour et bra­vo pour vos pho­tos superbes ! Votre talent donne envie ain­si que les moments magiques que vous devez vivre ! Quelle chance de pou­voir offrir à son enfant un tel éveil !
Je rêve de faire décou­vrir ces mer­veilles (ou une par­tie) à mes filles mais je culpa­bi­lise de plus en plus quand il s’agit de prendre l’avion... j’ai l’impression qu’avec la décou­verte de lieux magiques s’associe la par­ti­ci­pa­tion à leur des­truc­tion. Peut-être suis-je trop influen­cé par l’actualité...
Com­ment gerez-vous ce para­mètre envi­ron­ne­ment dans vos voyages ? Cela rentre-t-il d’ailleurs dans vos choix de des­ti­na­tions et avez-vous des astuces pour « décul­pa­bi­li­ser » et pro­fi­ter sereinement ?
Encore une fois bra­vo pour votre tra­vail et votre par­tage d’experiences !

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Stephane 24 août 2019 - 14:35

Voi­là quelques semaines que je découvre votre blog, et le moins que l’on puisse dire c’est que j’aimerais bien être une petite sou­ris pour vous suivre dans vos aven­tures. Je ne sau­rais dire si je suis tou­ché par la sim­pli­ci­té ou la sin­cé­ri­té de votre manière de racon­ter vos voyages (cer­tai­ne­ment les 2 en fait), on a envie d’aller voir même les endroits les plus anec­do­tiques. Alors bien sûr je fais quelques voyages un peu loin­tains lorsque c’est pos­sible (je suis aus­si pas­sion­né de pho­to à mon modeste niveau). Et j’avoue que de façon déjà plus acces­sible, j’essaierai bien quelques jours en cyclo­tou­risme sur la via­rho­na ain­si qu’une halte de quelques jours au Grand Bor­nant. J’adore la mon­tagne. Avec 2 enfants en bas âge je me ver­rai bien suivre vos traces une car­riole der­rière le vélo.
En tout cas mer­ci pour ces récits, et mer­ci pour vos pho­tos qui même lorsqu’elles montrent de simples moments de la vie de tous les jours expriment tou­jours une émo­tion (j’adore ce por­trait de petite Oreille sur les che­mins de mon­tagne du Bor­nant mon­trant son bou­quet de fleurs à la main. Vous avez fait la mise au point sur les fleurs)
Sinon fau­drait que je m’y prenne à l’avance côté bud­get, un voyage pho­to type Ecosse voir Sri Lan­ka avec vos conseils sont à envisager.
Bien à vous

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