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La Boîte à Photos : l’hiver – Faire des photos sous la neige

par Madame Oreille

Cet article est écrit dans le cadre d’un évé­ne­ment par­ti­cu­lier : la qua­trième édi­tion de « La Boîte à Pho­tos ». C’est quoi ? Hé bien, c’est une dou­zaine de blogs fran­co­phones trai­tant de la pho­to qui s’associent pour pro­po­ser, tout au long de la semaine, une série d’articles sur un thème com­mun. La pre­mière édi­tion par­lait de créa­ti­vi­té (tous les articles ici), la seconde trai­tait des vacances (tous les articles ici), la troi­sième avait pour thème « avant de déclen­cher » (tous les articles ici). La qua­trième se place sous le signe de l’ac­tua­li­té : l’hi­ver (tous les articles ici).
Vous pou­vez aus­si suivre l’événement sur Face­book et Twit­ter ! (et on remer­cie au pas­sage Laurent Vais­sade pour le logo !)

Ce thème tombe à pic puisque notre pro­chaine des­ti­na­tion (si on ne tient pas compte des vadrouilles du pro­jet Brel) sera jus­te­ment bien blanche et fraîche : en Février, nous irons chas­ser les aurores boréales dans le Nord de la Nor­vège. Pour­quoi faire cela, me direz-vous ? Que peut-on bien pho­to­gra­phier en hiver ? Il va faire froid, l’en­so­leille­ment ne sera pas fran­che­ment top pour opti­mi­ser les jour­nées, etc. Certes. Mais l’hi­ver, c’est aus­si l’oc­ca­sion d’a­voir des lumières rasantes superbes, des gol­den hours que s’é­tirent, des pay­sages imma­cu­lés cares­sés par quelques rayons de cha­leur. Bon, c’est aus­si des ciels gris tout plats tout moches, mais on va croi­ser les doigts.

Un hiver en Écosse

Mais avant de se lan­cer dans la quête de la lumière hiver­nale par­faite, il avant tout faire le néces­saire pour ne pas flin­guer son appa­reil pho­to. La semaine pas­sée, Grand Nord Grand Large et Terres d’A­ven­ture orga­ni­saient une pro­jec­tion avec Nico­las Vanier, un des grand noms du voyage en contrées ennei­gées. Le titre du film était « Le Voya­geur du Froid », ça vous donne une idée. Il y était notam­ment ques­tion des tour­nages en tem­pé­ra­tures extrêmes et on voyait le maté­riel cou­vert de glace, en train de geler... Et si vous vous sou­ve­nez, c’é­tait une ques­tion que nous avions abor­dée ici même il y a un an, avec une jeune réa­li­sa­trice qui sera bien­tôt aus­si connue que Nico­las Vanier : Tania Houl­bert.

C’est donc le moment de se remettre en tête quelques bons conseils : le but d’un voya­geur pho­to­graphe, c’est de rame­ner de belles images mais il s’ap­pli­que­ra tou­jours à pro­té­ger son maté­riel. Et la neige n’est pas vrai­ment la meilleure amie de l’ap­pa­reil photo.

Protéger son matériel quand on voyage dans un pays (très) froid ?

Tout d’a­bord, qu’est-ce qu’on risque ? Le froid rend les pièces plas­tiques fra­giles, ce qui est pro­blé­ma­tique pour nos boî­tiers. Ensuite, il y a le gel. Il n’est pas gênant en lui-même, mais peut créer de la conden­sa­tion. Et l’hu­mi­di­té ne fait pas bon ménage avec l’électronique.

Tania pré­co­ni­sait l’emploi d’un étui en néo­prène comme celui-ci (plu­sieurs tailles et motifs dis­po­nibles, et ça existe éga­le­ment pour les objec­tifs), qui iso­le­ra un mini­mum l’ap­pa­reil (cf pho­to ci-des­sus). J’en ai ache­té un moi-même, et je vous dirai dans quelques mois si mon appa­reil a sur­vé­cu à la Norvège !
Quant à la conden­sa­tion, celle-ci se crée sur­tout lors des chan­ge­ments de tem­pé­ra­ture bru­taux, lors­qu’on va ren­trer dans notre ror­bu bien chauf­fé après une jour­née dans le froid ou une nuit à attendre les aurores. Un conseil clas­sique consiste à uti­li­ser un sac her­mé­tique (de congé­la­tion, par exemple) qui pren­dra la buée, et dans tous les cas, on laisse le reflex dans la sac, tran­quille, pen­dant quelques dizaines de minutes (et on ne met sur­tout pas le sac à côté du feu !).

macro sur cette sale­té de neige qui bou­sille le matériel !

Les détails qu’on oublie : la batterie

Pas de bat­te­rie, pas de pho­tos. Et la bat­te­rie, ça n’aime pas le froid. Là-des­sus, il n’y a qu’une seule chose à faire : mettre ses bat­te­ries de rechange dans ses poches inté­rieures, bien au chaud. Idéa­le­ment, pre­nez quelques minutes le soir pour sur­veiller la charge de cha­cune, his­toire de ne pas vous retrou­ver à devoir chan­ger de bat­te­rie mais n’a­voir que des vides...

Les détails qu’on oublie : les gants et le trépied

Vous avez déjà essayé de mani­pu­ler un tré­pied par ‑20°C ? Bah le métal peut être tel­le­ment gla­cé que ça en est dou­lou­reux. Face à cela, vous pou­vez opter pour un tré­pied avec des par­ties en mousse pen­sées pour rendre sa mani­pu­la­tion plus aisée, ou enrou­ler du gros scotch bien iso­lant sur quelques par­ties sen­sibles, ou mettre des gants. Oui, des gants en plein hiver, ça paraît logique, mais com­ment on déclenche avec des moufles ?
Les gants pour pho­to­gra­phier, c’est un gros sou­ci, mais en-des­sous de cer­taines tem­pé­ra­tures, dif­fi­cile de s’en pas­ser (le froid rentre par les extré­mi­tés : on pro­tège ses pieds, sa tête et ses doigts !). Une pre­mière option serait de reti­rer ses gants dès qu’on veut déclen­cher, mais ce sera dif­fi­ci­le­ment gérable entre pho­tos lou­pées par manque de réac­ti­vi­té et doigts gelés par les poses longues.

A cela, il existe deux alter­na­tives. La pre­mière, c’est d’ache­ter des gants spé­cia­le­ment conçus pour la pho­to. On en trouve chez Lowe­pro (atten­tion, je ne parle pas de gants pour mani­pu­ler des tirages mais bien de gants qui tiennent chauds et per­mettent de sen­tir le déclen­cheur !). Sinon, vous pou­vez opter pour les gants de soie, ceux qui servent plu­tôt de sous-couche mais per­mettent quand même d’a­voir chaud et de gar­der sa sen­si­bi­li­té tactile.
Et là, vous êtes content d’a­voir un appa­reil pho­to avec des bou­tons et non un appa­reil type smart­phone à écran ther­mo-machin, quand même...

Neige sur les chutes du Niagara

Photographier la neige

Pour une Boîte à Pho­tos pré­cé­dente, j’a­vais déjà publié un article sans pho­to. Pour ce nou­veau thème, j’ai choi­si de vous par­ler de neige, mais me voi­là confron­tée au même pro­blème : com­ment écrire sur l’hi­ver quand il ne neige pas encore et que je ne peux donc pas vrai­ment aller cher­cher de quoi illus­trer cet article ?
Hé bien on fait une recons­ti­tu­tion ! Atten­tion, scène polaire !
Donc, le défi tech­nique, c’est de réus­sir son expo­si­tion. Si vous lais­sez l’ap­pa­reil juger, vous allez vous retrou­ver avec une neige grise :photographier la neige

L’ap­pa­reil fait sa mesure sur la neige mais ne laisse pas celle-ci blanche, il pré­fère gar­der du détail. Pro­blème, la neige grise, c’est moche.
Donc, trois pos­si­bi­li­tés : pas­ser en manuel, faire la mesure ailleurs que sur la neige, ou surexposer.


Je ne vais pas vous don­ner les expli­ca­tions pré­cises, celles-ci dépen­dant de vos appa­reils. Le mode manuel, vous le connais­sez, c’est celui qui vous per­met de gérer aus­si bien l’ou­ver­ture que la vitesse. C’est super quand on a tout son temps, c’est moins bien quand il faut réagir vite et que la lumière est très changeante.
Vous pou­vez effec­tuer la mesure d’ex­po­si­tion sur la zone de votre choix. En clair, vous poin­tez le ciel, une mai­son, un visage, vous enfon­cez la touche « mémo­ri­ser l’ex­po­si­tion » (chez Canon, c’est la petite étoile), vous décen­trez et refaites votre cadrage, puis vous déclen­chez. Lu comme ça, ça n’a pas l’air, mais c’est très rapide à faire dès lors qu’on prend les auto­ma­tismes : un peu comme faire la mise au point avec le col­li­ma­teur cen­tral et faire le cadrage en gar­dant le déclen­cheur à mi-course.
Enfin, la sur­ex­po­si­tion reste la solu­tion la plus simple : vous allez dire à votre appa­reil qu’il fau­dra se baser sur sa mesure, mais aug­men­ter la lumi­no­si­té de 1 ou 2IL tout de même. Cela vous per­met de res­ter dans les modes semi-auto­ma­tiques (prio­ri­té à l’ou­ver­ture et à la vitesse) et cela s’ap­plique à toutes les pho­tos tant que vous ne modi­fiez pas ce réglage (ce qui peut deve­nir une source d’er­reurs, atten­tion à ne pas l’ou­blier quand vous repas­ser à l’intérieur !).

Dans tous les cas, faites quelques essais avant et amu­sez-vous ! Cher­chez la lumière, les formes, les ombres, les cou­leurs qui se détachent, faites des gros plans, des macros, des paysages...

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25 commentaires

Pyrros 22 novembre 2012 - 9:41

Le froid c’est l’ennemie du pho­to­graphe, j’ai fini conge­lé lors de vague de froid de 2012 alors que je pho­to­gra­phiais les fon­taines gelées. ‑10° au ther­mo­mètre et ‑15 en res­sen­ti à cause de la brise ... même avec les gants ça fai­sait mal.

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Nico 22 novembre 2012 - 11:31

J’ai le même pro­blème de conden­sa­tion dans les pays chaud quand on passe du chaud à la clim 🙂 Mais elle part tou­jours en quelques minutes.
Pour le réglage sur l’ex­po­si­tion, j’ai une icône dans le viseur qui m’a­ver­tit lorsque le réglage surex/sousex n’est pas au neutre. C’est bien pra­tique dans ce cas !

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Laponico 22 novembre 2012 - 12:16

effec­ti­ve­ment le froid n’est pas simple à gérer. Per­so par −30÷−40 la grosse dif­fi­cul­té était de prendre les pho­tos, et de res­ter « mains nues » (ou presque nues) le temps de prendre les pho­tos, et d’ou­blier qu’il fait ‑40 : on ne s’en rend pas for­ce­ment compte, mais d’un coup on perd toute sen­si­bi­li­té et ça fait bizarre...Les sous gants « en soie » sont deja pas mal, mais fran­che­ment ça sert pas a grand chose seul. Et en prendre des biens (pas des decath qui ne servent à rien mais des odlo par exemple).
Pre­voir la 2e couche type gants bien chaudzs, et une 3e qui s’en­leve faci­le­ment, type moufles bien chaudes. Nor­ma­le­ment avec la 2e on doit pou­voir appuyer sur le déclencheur !
Et le pro­bleme du froid sur l’ap­pa­reil, je n’a­vais pas de reflex mais un bridge et des com­pacts, et iphone,et je les met­tais dans plu­sieurs pochettes et quand je ren­trais je les lais­sais tran­quille­ment avant de le sortir.
Les pochettes en neo­prenes ont l’air pas mal, je ne connais­sais pas !
Par contre Mme Oreille, en Nor­vège tu ne devrais pas avoir de gros froids (max ‑10 je pense).

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Celine Blaszykowski 22 novembre 2012 - 12:23

Les gants, l’é­charpe, le bon­net... C’est bizarre, cela me rap­pelle une erreur quand je suis par­tie à Stock­holm... Je suis par­tie sans, et je n’ai jamais eu aus­si froid ...

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Adil 22 novembre 2012 - 12:33

Si vous shoo­tez sur un tré­pied, la meilleur façon de prendre la pho­to (en gar­dant ses gants) et d’u­ti­li­ser une commande. 

Le plus gros dan­ger est vrai­ment le pas­sage froid chaud. Un ami a failli flin­guer un 5dII avec une 24 – 70 soit près de 4000 euros de matos à cause de cela. Pour moi la meilleur façon est de tout sim­ple­ment lais­ser l’ap­pa­reil dans le sac qui va s’a­dap­ter len­te­ment et cor­rec­te­ment à la tem­pé­ra­ture ambiante !

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Darth 22 novembre 2012 - 13:32

Encore une série de très bon conseil pour LBP je pense que nos lec­teurs vont apprécier ^^

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Haydée Monte Christo via Facebook 22 novembre 2012 - 14:54

Il y a une dif­fé­rence très visible entre la neige grise et la neige qui res­sort bien blanche, en effet, la tech­nique manuelle fait son effet, mais il faut s’habituer.

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Fabien@Astuces Photo 22 novembre 2012 - 17:56

Pas facile de bien mesu­rer la lumière lors­qu’il faut pho­to­gra­phier un pay­sage enneigé...
Je suis d’ac­cord avec toi, la cor­rec­tion d’ex­po­si­tion est cer­tai­ne­ment la solu­tion la plus simple pour cor­ri­ger le problème.

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Nico 22 novembre 2012 - 18:00

Et en RAW, on ne récu­père pas encore un peu ?

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spiruline 22 novembre 2012 - 19:04

Je ne connais­sais pas l’é­tui en néo­prène. Un truc à rete­nir et à acqué­rir puisque j’i­rai éga­le­ment en Nor­vège et Fin­lande en mars pro­chain. Quant à la conden­sa­tion, c’est un sacré fléau ! Mer­ci pour tous ces bons conseils.

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Régis M - Auxois Nat 22 novembre 2012 - 22:23

Je suis impres­sion­né par la scène recons­ti­tuée : dire que des stu­dios de ciné­mas englou­tissent des mil­lions pour effets spé­ciaux et toi tu nous sort un truc de ton fri­go, paf, comme çà !! 🙂

Bra­vo pour cet article bour­ré d’astuces.

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Françoise 23 novembre 2012 - 8:23

C’est une jour­née riche pour la boite à pho­to. nous avons ton article et celui de Darth’s !
en tout cas j’ai froid rien qu’à voir ta recons­ti­tu­tion ! Mer­ci pour ces bon conseils et je vais faire un tour du coté des gants de Lowepro...

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Aurélie ¦ BBZ 23 novembre 2012 - 9:11

Super article, mer­ci beau­coup ! Petit conseil de Suisse pour évi­ter d’a­voir trop froid aux mains : il existe des mouffles-mitaines comme celles-ci :http://www.leboncoin.fr/accessoires_bagagerie/387913192.htm?ca=12_s (c’est la pre­mière pho­to que j’ai trou­vée), dont on peut reti­rer le bout au moment de mani­pu­ler l’ap­pa­reil, le tré­pied etc. Elles sont très faciles à trou­ver et com­bi­nées à des gants de soie en des­sous, c’est idéal pour pro­té­ger les petits doigts sensibles !

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Seb F. 23 novembre 2012 - 13:30

Sym­pa bon récap » 🙂
Pour les gants, pas « for­cé­ment » besoin d’al­ler ache­ter du matos chez les marques pho­tos (un peu cher je trouve).
La solu­tion sous-gants de soie + « mitaines-moufles » est une com­bo gagnante et un peu plus éco­no­mique ; en plus c’est trou­vable dans n’im­porte quel maga­sin de sport !

Pour la conden­sa­tion, à noter qu’il existe un deuxième cas (bien connu des astro-pho­to­graphes) pour qu’elle se forme, en dehors du choc ther­mique « froid –> chaud » : c’est quand, en géné­ral pour une longue ses­sion dehors, l’hu­mi­di­té rela­tive passe à 100% (tem­pé­ra­ture point de rosée = tem­pé­ra­ture réelle), du coup, la conden­sa­tion se forme également.
Pour ce cas, pas de secret, il faut chauf­fer le matos : soit avec des chauf­fe­rettes réuti­li­sables + élas­tiques (en en pré­voyant une aus­si vers la bat­te­rie pour « l’ai­der »), soit avec des résis­tances élec­triques... Mais là un autre pro­blème se pose : l’alimentation ^^

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Cath 24 novembre 2012 - 17:28

Mer­ci, mer­ci infi­ni­ment pour tous ces bons tuyaux ..... j’at­tends la neige de pied ferme main­te­nant ! l(lol) et j’ai hâte d’es­sayer tous ces conseils ..... car jus­qu’à pré­sent, j’a­vais ten­té de retou­cher avec pho­to­shop mais ces essais n’é­taient pas encore très concluants !!!

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Bon Plan Photo 26 novembre 2012 - 9:09

La mesure d’ex­po­si­tion et la neige !
cela semble être un peu galère ... en tout cas je note tes conseils lors­qu’il y aura de la neige en Ven­dée ... c’est tel­le­ment rare que fau­dra pas se louper !

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[La boite à photo] La photographie en hiver – La Synthèse | Marc Charbonnier 26 novembre 2012 - 11:41

[...] aux doigts et de bra­ver les dan­gers de l’hiver. Alors, bien sûr, comme le rap­pelle Gre­go­ry, Auré­lie ou Antoine, il faut prendre soin de son matos en hiver, le pré­pa­rer avant la sor­tie. A moins de [...]

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Lucie 1 décembre 2012 - 19:33

Mon petit com­pact avait un peu ralen­ti lors de mon année en Suède et sur­tout lors de mon voyage en Lapo­nie. La solu­tion que j’a­vais employé était de mettre entre chaque pho­to l’ap­pa­reil dans une chaus­sette épaisse, dans la poche inté­rieure de mon man­teau. Mais c’est sûr, les gants c’est très pro­blé­ma­tique et les gants de soie sont trop légers pour cer­taines températures...

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LadyMilonguera@Talon 13 décembre 2012 - 12:17

Ce sont effec­ti­ve­ment d’ex­cel­lents conseils !

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Alex 13 décembre 2012 - 15:40

le coup de la bat­te­rie est tou­jours pro­blé­ma­tique, il y a rien de plus râlant que lors­qu’on veut prendre une pho­tos d’un pay­sage en haut du sta­tion, que la bat­te­rie ce soit com­plè­te­ment déchar­gée, même si elle est sor­tie du char­geur le matin même !
Concer­nant les réglages d’ex­po­si­tion il faut faire atten­tion de bien véri­fier qu’ils soient remis à zéro pour la fois sui­vante, j’ai déjà eu la mau­vaise expé­rience en Irlande avec mon appa­reil tout ter­rain (des­ti­né à prendre des sou­ve­nir à la volée et que l’on peut empor­ter par­tout), j’a­vais modi­fier la balance des blancs car les pho­tos resor­taient trop gri­sâtre, de retour en France qu’elle fus ma sur­prise de voir mes pho­tos tota­le­ment bleu et froide, j’ai mis un moment à m’en rendre compte et gâché beau­coup de pho­tos a cause de ça !

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Laurence@Le Fil de Lau 20 décembre 2012 - 16:22

Je pars dans le nord de la Nor­vège fin jan­vier, et je crains pour le maté­riel. Je te remer­cie pour les conseils. Je vais regar­der pour l’é­tui en néo­prène aussi.

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Thomas 27 décembre 2012 - 16:06

Fran­che­ment je dois dire que ces pho­tos sont de toute beauté !!

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jmbaud 10 janvier 2013 - 23:09

Pour le grand froid les « gros » boi­tiers pro ont un avan­tage, en plus d’être tro­pi­ca­li­sés ils per­mettent une uti­li­sa­tion avec des gants!!! Et leurs les bat­te­ries sont plus grosses. Pour la conden­sa­tion ill y a un dan­ger avec les zooms qui « pompent » plus ou moins d’air qui peut être humide vers l’in­té­rieur qui est le der­nier endroit « chaud ». En géné­ral la conden­sa­tion se forme à l’in­té­rieur sur la len­tille fron­tale expo­sée plein vent alors que le corps du zoom est « chauf­fé » par la main.... Pour les pho­tos sur neige la mesure de lumière sur la main fonc­tionne bien....

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Lucie 14 janvier 2013 - 11:25

Y a aus­si le fait de faire atten­tion à l’op­tique en refer­mant bien à chaque fois son objec­tif avec son cla­pet sur­tout avec ce genre de tem­pé­ra­ture. Ça reste très impor­tant je trouve

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