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Se mettre au kayak en famille

par Madame Oreille
Kayak gonflable en famille

Voi­là quelques années que j’ai ache­té un kayak gon­flable pour emme­ner ma fille pagayer sur les rivières. Dans cet article, je par­tage avec vous quelques conseils sur ce que j’ai pu apprendre et rete­nir de mes excur­sions kayak en famille. Voi­ci donc mes astuces pour faire du « canoë-kayak » sans noyer vos enfants !

Comment je me suis mise au kayak

Bon nombre de psy vous diront que beau­coup se joue dans l’en­fance. Je gran­dis non loin du Marais Poi­te­vin. Nous habi­tons en bord de rivière. Je tanne mes parents pour une barque. Refus sys­té­ma­tique. Non, niet, que chi. Au pré­texte que ça ser­vi­ra deux fois avant d’être aban­don­né. C’est dans cette frus­tra­tion que l’i­dée du kayak prend sa source.
Des années plus tard, je me rat­trape : j’ai une carte de cré­dit, le droit d’a­che­ter ce que je veux, et on trouve des kayaks gon­flables dans les maga­sins d’ar­ticles de sport. Je vais pou­voir com­pen­ser toutes ces années sans barque !

Canoë ou kayak, c’est quoi la différence ?

Les loueurs ont sou­vent ten­dance à par­ler de canoë-kayak, ce qui a pour défaut d’embrouiller tout en sim­pli­fiant, et il n’est pas rare que les gens confondent canoë et kayak. Et en vrai, ce n’est pas très grave, ce sont deux « trucs qui flottent » qu’on fait avan­cer à la force des bras, des pirogues pro­pul­sées par des pagaies. Sim­ple­ment, ils ont deux ori­gines dif­fé­rentes. Le canoë était uti­li­sé par les Pre­mières Nations d’A­mé­rique du Nord, tan­dis que le kayak vient des Inuits.
Alors, com­ment dis­tin­guer le canoë et le kayak ? Eh bien, c’est rela­ti­ve­ment simple. Il suf­fit, en fait, de regar­der la façon dont on peut s’as­soir dedans, ain­si que la pagaie. En effet, on manœuvre géné­ra­le­ment un kayak avec une grande pagaie munie de deux pales (une à chaque extré­mi­té), tan­dis qu’en canoë, il s’a­git d’une pagaie simple avec une petite poi­gnée. Quant à l’as­sise, en canoë, elle se fait à genoux, même si une petite planche peut per­mettre de poser ses fesses. Le pagayeur en kayak est, lui, assis dans le fond de l’embarcation, jambes vers l’a­vant. On ne fait pas tra­vailler les mêmes muscles !

Canoë au Canada

Canoë au Cana­da

kayak au Groenland

Kayak au Groen­land

Pourquoi le kayak est, sans doute,
la meilleure activité outdoor à faire avec les enfants

Ma fille avait 4 ans quand j’en ai ache­té un, mais nous avions déjà fait de nom­breuses sor­ties en kayak avant cela. C’est pro­ba­ble­ment l’une des acti­vi­tés qu’elle pré­fère, en vacances !
Ache­ter un kayak gon­flable a, pour moi, consi­dé­ra­ble­ment cham­bou­lé l’ap­proche du kayak. On a une embar­ca­tion extrê­me­ment stable, dis­po­nible à l’en­vi, c’est l’i­déal pour une micro-aven­ture en famille. Après dix minutes de sueur sur une petite pompe, on se retrouve dans une embar­ca­tion prête pour les plus folles aven­tures. Ou les plus simples. C’est ce que j’aime dans le kayak, on va à notre rythme. Bien sûr, sans guide ni expé­rience, on ne va pas se lan­cer dans un sla­lom au milieu des rochers dans des rapides puis­sants. Mais on peut par­fai­te­ment faire de jolies sor­ties sur des eaux calmes, sans condi­tion phy­sique par­ti­cu­lière ni équi­pe­ment spé­ci­fique hors de prix. Et c’est par­fait pour les familles...

C’est pas dangereux, le kayak, avec de jeunes enfants ?

La sécu­ri­té est le point cen­tral de toutes les dis­cus­sions que j’ai avec d’autres parents concer­nant la pra­tique du kayak en famille. Alors, soyons sin­cère, mon expé­rience se limite à ma fille, et je ne vais pas nier qu’il est pos­sible que, pour cer­tains enfants, res­ter assis soit plus com­pli­qué. Mais d’une manière géné­rale, je n’ai jamais eu de pro­blème ni de crainte. Quand il y a un pas­sage déli­cat, je la pré­viens. Quand elle se penche trop, je le lui dis. Mais elle n’est jamais tom­bée. Et au pire, si elle venait à chu­ter dans l’eau, elle aurait tou­jours son gilet de sauvetage !
C’est d’ailleurs ce qui me fait pen­ser que c’est l’une des acti­vi­tés out­door sur laquelle je suis la plus sereine, en tant que maman, puisque je n’ai pra­ti­que­ment rien à gérer, en matière de dan­gers poten­tiels. Les pro­ba­bi­li­tés de se faire dévo­rer par un bro­chet res­tent assez faibles... Les sor­ties vélo, par exemple, sont, pour moi, bien plus stres­santes puis­qu’il faut bien sou­vent gérer les voi­tures, autre­ment plus dan­ge­reuses qu’un bro­chet enragé.
kayak en famille

La proximité avec la nature

Le kayak nous per­met une immer­sion en pleine nature très rapi­de­ment. Sur cer­taines rivières et cours d’eau, on peut pas­ser la jour­née sans entendre une voi­ture ni croi­ser per­sonne. Notez que c’est plus facile sur des lieux non tou­ris­tiques, et/ou hors sai­son. En plein été, dans les Gorges du Tarn ou du Ver­don, il est bien sûr plus dif­fi­cile de se retrou­ver sans per­sonne à proximité...
Glis­ser sur l’eau nous per­met de décou­vrir le pay­sage sous un angle dif­fé­rent, mais aus­si d’ob­ser­ver la faune et la flore dans des condi­tions idéales. On navigue entre les len­tilles d’eau et les nénu­phars, on repère les arbres et les fleurs. Être au milieu de la rivière favo­rise aus­si la proxi­mi­té avec les oiseaux. Je n’ai jamais vu autant de mar­tins-pêcheurs, et aus­si bien, que depuis que je fais du kayak ! Mais on est éga­le­ment à une place pri­vi­lé­giée pour regar­der les pois­sons, les cou­leuvres et tous les ani­maux aqua­tiques selon les saisons.

Petite astuce : n’hé­si­tez pas à prendre une petite paire de jumelles pour votre explorateur/trice en herbe !

Observer les animaux depuis le kayak

Attraper des grenouilles et des tétards

Ma fille s’est ain­si décou­vert une pas­sion pour les gre­nouilles qui sautent sur les pagaies et grimpent dans ses mains...

L’adaptabilité

En tant que maman solo qui a pas mal bour­lin­gué avec sa fille, j’ai tou­jours pen­sé que la clef de tout voyage en famille était la flexi­bi­li­té. Ne jamais pré­voir trop de choses, et tou­jours gar­der la pos­si­bi­li­té de tout modi­fier au der­nier moment. Et le kayak offre par­fai­te­ment cette pos­si­bi­li­té : on peut aisé­ment s’a­dap­ter aux besoins et sou­haits de l’en­fant ! Ma fille a envie de se défou­ler ? Par­fait, on pagaie ! Elle a envie de se repo­ser ? Ok, c’est maman qui rame seule ! Elle veut faire une pause ? Pas de sou­ci, on s’ar­rête sur le côté.

Pause lecture pendant une sortie kayak

Le plai­sir du kayak réside aus­si dans les pauses !

Le seul défaut est inhé­rent à l’i­dée de sor­tie nature : on ne peut pas s’ar­rê­ter tota­le­ment quand on veut, uni­que­ment faire des pauses. Si l’en­fant veut ren­trer parce qu’il en a marre, il faut rejoindre un point d’ar­ri­vée pour débar­quer et tout rem­bal­ler. Le pro­blème serait le même en ran­don­née : sauf à bivoua­quer, il faut mar­cher jus­qu’à la fin de l’itinéraire.

Le kayak, c’est ludique !

toboggan à kayak

Le kayak, c’est un moment de détente et d’a­mu­se­ment ! Et par­fois, sur­tout quand il fait chaud, c’est aus­si l’oc­ca­sion de jouer avec l’eau. Mettre les pieds dedans, tout écla­bous­ser, rire aux éclats, et recommencer !

Sur cer­tains cours d’eau, on peut aus­si trou­ver des pas­sages amu­sants comme les écluses à kayaks et les tobog­gans. Les tobog­gans peuvent sem­bler impres­sion­nants. On dévale une pente de manière assez rapide, sans pou­voir manœu­vrer. Mais, pro­mis, c’est très amu­sant, et enfants comme parents risquent d’en redemander !

Mes conseils pour faire du kayak avec des enfants

Jamais sans gilet

Gilet obli­ga­toire, même pour les bons nageurs. Faire 50m en pis­cine et nager en rivière sont deux choses dif­fé­rentes. Il y a du cou­rant, des bran­chages dans le fond, des rives pas for­cé­ment acces­sibles. Bref, la sécu­ri­té avant tout.
Astuces pour les enfants qui râlent parce qu’ils ont trop chaud : enle­ver les vête­ments (oui, culotte – gilet orange, c’est le look du futur) et mettre les pieds dans l’eau.

L’itinéraire

Je l’ai évo­qué plus haut, le kayak est une acti­vi­té qu’on ne peut pas arrê­ter quand on veut. Il faut soit rejoindre un point d’ar­ri­vée soit finir une boucle. C’est donc à prendre en consi­dé­ra­tion quand on part avec des enfants. Il vaut peut-être mieux par­tir sur de petits tra­jets pour com­men­cer, afin de voir com­ment réagit votre enfant.

Essayez éga­le­ment, sur­tout au début, d’é­vi­ter les longs canaux droits et mono­tones. Ce n’est pas très amu­sant, même pour les adultes... Les petits cours d’eau arbo­rés sont bien plus ludiques !

Enfin, essayez de repé­rer votre tra­jet sur une carte pour pré­voir les dif­fi­cul­tés éven­tuelles et vous y pré­pa­rer. La plu­part des écluses sont, par exemple, inter­dites aux kayaks et embar­ca­tions légères. Il faut donc pré­voir de débar­quer en amont, et de por­ter le kayak pour le remettre à l’eau après.

Prendre un goûter

Alors, oui, empor­ter à boire et à man­ger, c’est tou­jours indis­pen­sable en sor­tie nature, et encore plus avec des enfants. Mais quand je parle de prendre un goû­ter, je veux dire : repé­rer un lieu sym­pa pour le goû­ter ! Cela per­met de don­ner un but à la sor­tie, de faire une pause agréable, et de rendre le goû­ter ludique.

kayak à Niort

kayak en famille sur la Sèvre Niortaise

Tra­ver­sée de Niort, Deux-Sèvres, en kayak. 

Acheter un kayak

Acheter ou louer ?

C’est une ques­tion à se poser. Mais si vous arri­vez à ce para­graphe, il est pro­bable que vous soyez déjà convain­cu par l’i­dée de l’a­chat... Louer per­met de s’of­frir quelques pro­me­nades sur un lieu pré­cis. C’est agréable, et ça évite de se poser la ques­tion du sto­ckage. Mais avoir son propre kayak per­met de s’af­fran­chir à la fois des lieux de départ impo­sés par les loueurs et de leurs horaires. Ayant une « rési­dence secon­daire » (aka la mai­son de mes parents) avec un accès à une rivière, l’a­chat me sem­blait per­ti­nent. En quelques minutes, je peux impro­vi­ser une sor­tie kayak, même tôt le matin ou à la nuit tom­bée, et même en dehors de l’été.

Quel kayak choisir ?

Il existe de nom­breux modèles de kayaks qui cor­res­pondent aux dif­fé­rentes pra­tiques. Des kayaks très longs pour les longues dis­tances, des kayaks très courts pour la mania­bi­li­té dans les cours d’eau étroits. Cer­tains sont conçus pour navi­guer au milieu des vagues, d’autres pour des rivières calmes. Mais depuis quelques années, c’est le kayak gon­flable qui s’est déve­lop­pé. Il souffre bien sou­vent de nom­breux défauts, mais il a un avan­tage qui sur­passe tout le reste : il est facile à sto­cker, et éven­tuel­le­ment à trans­por­ter. Et c’est, pour moi, un cri­tère très important !

Ma fille sur un kayak en Seine-et-Marne Petite Oreille sur un kayak loué en Seine-et-Marne : bien moins confor­table que notre ver­sion gonflable !

Le kayak gonflable

Le kayak gon­flable pos­sède de nom­breux avan­tages sur le kayak en « plas­tique » qu’on trouve géné­ra­le­ment chez les loueurs. Tout du moins, celui que j’ai choisi.
Je ne vais pas vous aiguiller sur quel kayak gon­flable choi­sir ; je n’ai fait aucune étude de mar­ché. Je me suis conten­tée d’en prendre un dont le rap­port qua­li­té / prix / places / encom­bre­ment sem­blait cor­res­pondre à mes attentes. Mon choix s’est donc por­té sur le 3 places de Décath­lon (Iti­wit). Par­mi ses qua­li­tés, outre l’as­pect sto­ckage : il est extrê­me­ment stable. Ma fille peut gigo­ter, se mettre sur le bord, je peux être debout : le kayak semble impos­sible à renverser !

kayak itiwit
kayak itiwit
kayak itiwit
kayak itiwit

Nos sor­ties mère-fille esti­vales, extraites des sto­ries publiées sur mon compte instagram :
siestes dans le kayak, explo­ra­tions de tun­nels à la fron­tale, pas­sage de chaus­sées de moulins...

Il a l’in­con­vé­nient d’être assez lourd, et donc, fina­le­ment, assez lent. C’est nor­mal, il est large. C’est la contre­par­tie du confort gagné. En 3 places, il est par­fai­te­ment confor­table à deux (trois adultes seraient, par contre, un peu serrés).
Des petits aile­rons, pla­cés sur le fond, faci­litent la navigation.

Replié, il fait la taille d’un gros sac de ran­do. Il loge dans un coffre de voi­ture (ou dans un vélo car­go). Avec une petite pompe à bras, je mets envi­ron 10 minutes à le pré­pa­rer pour la mise à l’eau.

L’équipement

Il ne me semble pas y avoir un équi­pe­ment spé­ci­fique aux kayaks gon­flables. C’est plu­tôt l’é­qui­pe­ment à pré­voir pour toutes les acti­vi­tés de pagaies. Cela pour­ra valoir éga­le­ment pour des excur­sions en canoë ou en stand-up paddle.

Petite liste de ce que j’aime bien embar­quer pour mes sor­ties sur la rivière :

Le gilet de sauvetage

Bon, je vais être hon­nête, je ne le mets jamais, même si je le prends à bord. Mais je ne peux pas vous conseiller de vous en pas­ser, puisque le gilet de sau­ve­tage reste l’élé­ment de sécu­ri­té indis­pen­sable. Par contre, ma fille, elle, n’a pas le pri­vi­lège de ne pas por­ter le sien !

Des pagaies

Alors, oui, c’est évident, il va vous fal­loir des pagaies. Je me doute qu’il est peu pro­bable que vous puis­siez les oublier. Pour autant, j’a­joute ce para­graphe à la liste afin de vous don­ner un petit conseil : si vous optez pour un kayak gon­flable, ne pre­nez pas des pagaies trop courtes. Certes, on pour­rait être ten­té d’é­vi­ter des pagaies qui pren­dront de la place, mais les kayaks gon­flables ont des rebords hauts, et plus la pagaie sera courte, plus il fau­dra lever le bras pour la plon­ger dans l’eau. Vous vous fati­gue­rez donc plus vite !

Des chaussures pour aller dans l’eau

On pour­rait être ten­té de faire du kayak pieds nus. Mais je vous le décon­seille. Selon les iti­né­raires, il est pos­sible que vous deviez des­cendre plu­sieurs fois du kayak. Vous allez peut-être pas­ser des chaus­sées de mou­lins, faire des pauses, et dans tous les cas, vous devrez mettre le kayak à l’eau, puis l’en sor­tir. Vous aurez les pieds mouillés, bien sûr, mais vous allez sur­tout devoir mar­cher dans la vase, sur des pierres ou des endroits peu adap­tés aux pieds nus. Même si vos pieds sont cou­verts de corne et habi­tués, il n’est pas rare de voir des tes­sons de bou­teilles dans les fonds de rivières, et par­ti­cu­liè­re­ment aux endroits pro­pices à la mise à l’eau du kayak, par défi­ni­tion très acces­sibles. Bref, des san­dales ouvertes, des vieilles bas­kets, ce que vous vou­lez, mais glis­sez une paire de chaus­sures dans le kayak, même si vous pagayez pieds nus !

Des vêtements auxquels on ne tient pas trop

Je ne vous divul­gâche* rien si je vous annonce qu’il y a de grandes chances pour que vous vous retrou­viez mouillé. L’eau qui coule le long de la pagaie et goutte sur vos cuisses ! Votre par­te­naire qui pagaie trop fort et vous écla­bousse, volon­tai­re­ment ou non ! Et comme ce n’est pas tou­jours de l’eau très claire, le plus simple reste de prendre des vête­ments, adap­tés à la sai­son, mais qui ne craignent rien. La robe blanche en lin, c’est joli sur ins­ta­gram, mais rare­ment adap­té aux acti­vi­tés outdoor...

Chapeau, lunettes de soleil et crème solaire

Sur l’eau, avec la fraî­cheur, il est facile de se faire avoir et de ne pas res­sen­tir le soleil... jus­qu’au len­de­main matin, quand la peau com­mence à brû­ler. N’hé­si­tez donc pas à glis­ser dans vos affaires de quoi vous pro­té­ger du soleil !

Un sac waterproof (dry bag) et des mousquetons

Si vous emme­nez avec vous quelques affaires qui n’aiment pas trop l’eau (comme un télé­phone, un appa­reil pho­to...), je vous conseille d’in­ves­tir dans un sac pour les pro­té­ger. Les dry bags sont faits pour cela. Vous en trou­ve­rez de conte­nances variées. Ne le pre­nez pas trop petit : ça ne pèse rien et ça se rem­plit vite avec un pique-nique, un gilet, etc. À titre per­son­nel, je trouve confor­table d’en avoir deux, un petit et un grand. Cela me per­met de gar­der mon appa­reil pho­to à por­tée de main, ain­si que mon télé­phone por­table, sans avoir à débal­ler à chaque fois le grand sac conte­nant les vêtements.

Je vous conseille éga­le­ment d’emporter quelques mous­que­tons. Inutile d’a­che­ter de super mous­que­tons d’es­ca­lade. Il s’a­git ici uni­que­ment d’é­vi­ter de faire tom­ber quoi que ce soit dans l’eau. Ain­si, per­son­nel­le­ment, j’at­tache mes sacs et ma gourde au kayak. Même dans le cas (très impro­bable) où l’embarcation se retour­ne­rait com­plè­te­ment, rien ne tom­be­rait au fond de la rivière !

Attacher une corde à l’avant du kayak

Je m’é­tonne tou­jours qu’elle ne soit pas incluse lors­qu’on achète un kayak, mais la petite cor­de­lette fixée sur la poi­gnée avant vous faci­li­te­ra gran­de­ment la vie ! Elle vous per­met­tra, tout d’a­bord, d’at­ta­cher votre kayak pen­dant vos pauses, ce qui est déjà indis­pen­sable ! Ensuite, elle rend la mani­pu­la­tion bien plus aisée (pas­ser une chaus­sée de mou­lin, par exemple), même par une per­sonne seule. Per­son­nel­le­ment, j’ai atta­ché une petite cor­de­lette de 5mm de dia­mètre et de 2m de lon­gueur environ.

Se synchroniser lorsqu’on pagaie à deux

Si le kayak est une bonne acti­vi­té à pra­ti­quer avec les enfants, c’est aus­si une véri­table épreuve pour les couples ! En effet, il va fal­loir s’é­cou­ter et se synchroniser.
Ins­tant confes­sion : ça me fait tou­jours beau­coup rire (par­fois jaune) de croi­ser des couples qui se dis­putent en kayak ! C’est tou­jours la même chose : mon­sieur est der­rière et râle en accu­sant madame parce que l’embarcation ne va pas droit.
Pour­tant, en réa­li­té, se syn­chro­ni­ser est assez simple (bien plus qu’en canoë, à mon sens). N’en déplaise aux mes­sieurs sus-cités, c’est celui de der­rière qui se cale sur celui de devant, tout en s’as­su­rant de gérer la tra­jec­toire. Celui de der­rière doit donc à la fois regar­der celui de devant, pour s’a­dap­ter à son rythme, et com­mu­ni­quer pour don­ner les ins­truc­tions (les moments où l’on arrête de pagayer, par exemple). Et ce tout en ajus­tant la tra­jec­toire. Rien de plus simple !
(Petit tip : et si jamais ça ne marche pas, eh bien c’est pas grave, on le prend avec le sou­rire, on rigole, et on pro­fite de l’expérience !)

mettre les pieds dans l'eau en kayak

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1 commentaire

Sandra 6 juin 2022 - 17:34

J’ai tou­jours aimé le kayak aus­si, c’est tel­le­ment satis­fai­sant de mar­cher le long d’une rivière et de regar­der la nature.

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