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Faire du chien de traineau en Laponie (et autres expériences finlandaisement géniales)

par Madame Oreille

Ima­gi­nez le froid qui sai­sit vos joues. Jan­vier, vous êtes en Fin­lande. Vous bou­gez fré­né­ti­que­ment vos orteils. Faire cir­cu­ler le sang est le seul moyen de réchauf­fer vos pieds. Res­ter en mou­ve­ment, sur­tout ne pas s’ar­rê­ter. Il est 23h, il fait ‑40°C, au milieu de la Lapo­nie, vous êtes sur le lac gelé qui borde la cabane sans élec­tri­ci­té où vous allez pas­ser la nuit, vous atten­dez les aurores boréales. Vous pour­riez racon­ter la jour­née qui vient de s’é­cou­ler comme la pire de votre vie, une jour­née à bra­ver le froid, à cou­rir der­rière les chiens, et pour­tant, vous réa­li­sez à cet ins­tant pré­sent que vous êtes en train de créer ce qui res­te­ra l’un de des meilleurs sou­ve­nirs de votre voyage en Finlande.

Reve­nons au début de la jour­née. Dans la ban­lieue de Rova­nie­mi, je ren­contre Valen­ti­jn. Il s’oc­cupe de Bea­rhil­l­hus­ky, une com­pa­gnie qui a la par­ti­cu­la­ri­té d’a­voir une approche éthique des excur­sions en traî­neau à chiens.

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Valen­ti­jn est néer­lan­dais, mais a fina­le­ment pas­sé plus de temps en Fin­lande qu’en Hol­lande. Amou­reux de ses chiens, pas­sion­né par la Lapo­nie, il est inta­ris­sable dès qu’il s’a­git de par­ler de son métier de musher. Ses chiens, des hus­kies alas­kan, sont taillés pour tirer des traî­neaux, pour aimer cou­rir. Il m’ex­pli­que­ra tout ça le soir venu mais, pour com­men­cer, il faut maî­tri­ser les bases du pilo­tage de traî­neau, et atte­ler les chiens.

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Lors­qu’on conduit une meute de hus­kies, il y a une règle à tou­jours obser­ver : ne jamais lâcher le traî­neau, sous aucun pré­texte. C’est la pre­mière règle, la plus impor­tante. Dans ma tête, j’ai déjà l’im­pres­sion d’une chose insur­mon­table. J’i­ma­gine le traî­neau fou par­tir sans moi, les chiens lan­cés à vive allure, inar­rê­tables. Car c’est bien là l’as­tuce, les hus­kies alas­kan sont faits pour cou­rir, et pour aimer cou­rir. On ne peut pas arrê­ter le trai­neau, des­cendre faire une pho­to, remon­ter quand on le veut.

Valen­ti­jn explique ensuite com­ment tour­ner et frei­ner. Il fau­dra frei­ner dans les des­centes, veiller à ce que le trai­neau ne se rap­proche pas trop des chiens, pour ne pas les bles­ser, et puis les aider dans les mon­tées, bien sûr.

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J’en­file mes moufles et me cram­ponne au trai­neau, hors de ques­tion de le lais­ser par­tir sans moi. Les chiens sont lan­cés. Ils courent comme s’ils n’a­vaient atten­dus que ça de toute la mati­née. Je prends rapi­de­ment le pli, jambes flé­chies, se pen­cher à gauche, à droite, cou­rir dans les mon­tées, ralen­tir dans les des­centes. Et ne pas lâcher le trai­neau. Je me concentre. Je ne lâche­rai pas.

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Impos­sible de prendre des pho­tos en pilo­tant, nous nous relayons avec ma com­pagne d’a­ven­ture, Nel­la, une fin­lan­daise qui m’ex­pli­que­ra plus tard toutes les sub­ti­li­tés de la culture du sau­na. Pen­dant qu’elle pilote, je suis assise dans le trai­neau, sous une cou­ver­ture, pour ne pas finir conge­lée. Car oui, même s’il est confor­table d’être assise à prendre des pho­tos, il est fina­le­ment bien plus agréable de res­ter active à pous­ser le trai­neau quand il fait de telles températures.
Je ne peux pas cou­vrir le bas de mon visage avec mon buff, la buée se trans­forme direc­te­ment en glace sur mes lunettes. Les quelques che­veux qui dépassent de mon bon­net sont cou­verts de givre. On com­prend vite pour­quoi notre musher pro­tège les cous­si­nets de sa meute.

Les kilo­mètres s’en­chaînent, cha­cune pous­sant et pre­nant des pho­tos à tour de rôle. Impos­sible de se las­ser, les lumières sont incroyables, les cou­leurs de l’hi­ver fin­lan­dais splen­dides. Je m’a­muse comme une folle à pilo­ter, et suis en extase devant la beau­té imma­cu­lée de ces paysages.

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Nous devions rejoindre en trai­neau un cha­let fin­lan­dais typique pour la nuit et repar­tir le len­de­main, tou­jours en trai­neau. Le froid nous oblige mal­heu­reu­se­ment à écour­ter la sor­tie, pour le bien-être des chiens (et le notre, il aurait fal­lu se lever à 4h du mat », de nuit, par moins de ‑40°C, pour atte­ler les chiens et par­tir !) mais nous rejoi­gnons quand même la cabane, per­due au milieu de la forêt. Le charme opère immé­dia­te­ment, tout y est : la che­mi­née, les boi­se­ries, les bougies.

Et comme dans tout bonne cabane fin­lan­daise, il y a un sau­na tra­di­tion­nel à côté. Je sup­porte géné­ra­le­ment mal la cha­leur et mes pré­cé­dentes expé­riences en Islande n’é­taient pas très posi­tives, mais ma curio­si­té me pousse à essayer. Le sau­na est une acti­vi­té impor­tante dans la vie des fin­lan­dais, tou­jours aujourd’­hui. C’é­tait autre­fois la seule occa­sion de se laver (ou pour­quoi les femmes accou­chaient là-bas (ils ne les fai­saient pas chauf­fer dans ces moments-là !), le lieu étant fina­le­ment le plus hygié­nique et acces­sible) et c’est éga­le­ment le cas ce soir, la cabane n’ayant pas l’eau courante.

Le sau­na n’est pas mixte, j’ai donc la pri­meur du lieu avec Nel­la. Elle a l’ha­bi­tude, bien sûr, et s’ins­talle en haut, près des pierres pour rajou­ter de l’eau des­sus régu­liè­re­ment. C’est ain­si que la cha­leur aug­men­te­ra pro­gres­si­ve­ment. Je m’ins­talle sur le banc le plus bas, per­sua­dée que je suf­fo­que­rai dans cinq minutes. Que nen­ni ! Nous res­te­rons une heure et demi, sans que je sente autre chose qu’une peau douce en res­sor­tant (et ma main humide col­lée sur la poste du ves­tiaire, de froid...). Elle me raconte la place du sau­na dans les familles, acti­vi­té tra­di­tion­nelle du same­di, que l’on pra­tique tous ensemble, puis acti­vi­té entre amis où se font les grandes dis­cus­sions. Le sau­na a une telle place que de nom­breuses déci­sions poli­tiques impor­tantes ont été prises alors que le gou­ver­ne­ment se réunis­sait ain­si. Je rigole, ima­gi­nant notre gou­ver­ne­ment, nu et trans­pi­rant dans la moi­teur chaude d’un sau­na sombre, déci­dant des lois qui bou­le­ver­se­ront le pays (il vaut mieux, en rire, non ?).

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Un bon repas tra­di­tion­nel nous attend dans la cabane prin­ci­pale, une fois ache­vée la ter­rible épreuve du rha­billage dans un ves­tiaire gla­cé. Un repas chaud, consis­tant, accom­pa­gné de jus de myr­tille. Tout ce qu’il faut pour se moti­ver à res­sor­tir : ce soir, on attend des aurores boréales. Je ren­file toutes mes couches de vête­ments, attrape mon tré­pied et ma super lampe solaire (le truc le plus pra­tique au monde, avec un rap­port encombrement/lumière dif­fu­sée super bon, impec­cable quand y’a pas de bou­gies dans ta chambre de la cabane...).

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Le froid me sai­sit immé­dia­te­ment. Je marche dans la neige pour rejoindre le milieu du lac gelé qui jouxte la cabane. Je fixe le ciel pen­dant que j’ouvre mon tré­pied. Pas le moindre fila­ment vert, mais une chose étrange : un cercle lumi­neux entoure la lune. C’est un phé­no­mène optique, un cercle par­hé­lique. Le halo est créé par l’in­te­rac­tion entre la lumière et les cris­taux de glace pré­sents dans l’atmosphère.

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J’at­tends, en vain les aurores. Pour patien­ter, je prends des pho­tos, m’a­muse avec ma super lampe solaire. Les fin­lan­dais qui m’ac­com­pagnent sont intri­gués, mais rigolent quand je leur dis que c’est solaire. Ici, le soleil com­mence tout juste à mon­trer le bout de son nez, quelques heures par jour.

Après une courte nuit, je rejoins Rova­nie­mi, en repen­sant à cette jour­née mémo­rable en Lapo­nie. Pas très à l’aise avec les chiens, pilo­ter un trai­neau était un véri­table défi pour moi, et je me suis sur­prise à ado­rer ça, à décou­vrir des chiens sym­pa­thiques et fina­le­ment pas effrayants du tout, n’at­ten­dant que des câlins à la fin de la course. Pen­dant le repas, notre musher m’a lon­gue­ment expli­qué sa façon de tra­vailler, du dres­sage à la repro­duc­tion, détaillant pour­quoi les hus­kies sibé­riens sont des chiens magni­fiques mais pas taillés pour tirer des trai­neaux, racon­tant milles anec­dotes sur les dif­fé­rentes approches du trai­neau en fonc­tion des cultures, sur toutes les expé­riences menées pour com­prendre les capa­ci­tés intel­lec­tuelles des chiens. Le musher est un per­son­nage à lui tout seul...

Je n’ai jamais vu de telles lumières ailleurs

L’en­so­leille­ment, en jan­vier, ne durait pas long­temps. Le soleil rasait la sur­face du globe pen­dant quelques heures pour se recou­cher aus­si­tôt. Mais pen­dant cette courte période, les lumières étaient magiques. Des teintes rosées et dorées pour contras­ter avec la lumière bleue omniprésente.

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Rencontre avec les ours, à Ranua

Il n’y a pas d’ours polaires en Fin­lande, mais à Ranua, une réserve dédiée à l’Arctique en pos­sède deux, un couple, au milieu d’autres ani­maux adap­té au cli­mat. Sur une pas­se­relle en hau­teur (et en sécu­ri­té), nous tra­ver­sons la réserve de nuit, armés de lampes fron­tales. J’at­ten­dais impa­tiem­ment le moment où nous trou­ve­rions les ours, et leur ren­contre fut bien sûr magique. L’a­ni­mal est gigan­tesque, puis­sant et impressionnant.

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Retour à Rovaniemi

Soyons hon­nètes, Rova­nie­mi n’est pas une très jolie ville. De par son his­toire et les guerres, il n’y a qua­si­ment aucun bati­ment ancien. Mais c’est un point de départ pour décou­vrir la Laponie.

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A Rovaniemi j’ai rencontré le Père Noël

Je ne vous l’ap­prends pas, le Père Noël vit en Lapo­nie, dans la ban­lieue de Rova­nie­mi, pile sur le tra­cé du Cercle Polaire Arc­tique. On le ren­contre faci­le­ment en pous­sant la porte de son bureau. C’est ouvert toute l’an­née, aux horaires de bureau jus­te­ment, et c’est gra­tuit (mais j’ai dû sup­plier un lutin pour obte­nir la déro­ga­tion qui per­met de prendre des pho­tos, celles-ci étant nor­ma­le­ment payantes).

C’est ain­si que je me suis retrou­vée à côté du Père Nöel, à dis­cu­ter, lon­gue­ment. D’a­bord amu­sée, je me suis sur­prise à me détendre et à appré­cier ce moment plein de gen­tillesse, comme un retour en enfance. J’en suis res­sor­tie incroya­ble­ment déten­due, je me sen­tais comme si j’a­vais pas­sée une heure à rece­voir des free hugs. Assise à côté du plus grand voya­geur de tous les temps, j’ai papo­té, comme si de rien n’é­tait, l’ai écou­té racon­ter ses séjours à Paris. Sa voix était douce, ses mots sin­cères, son regard trans­pi­rait la bonté.

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J’ai visi­té la Poste du Père Noël, un bureau de Poste ouvert tous les jours de l’an­née, juste à côté de son bureau. C’est la qu’ar­rivent les lettres adres­sées au Père Noël. Elles sont soi­gneu­se­ment ran­gées par pays, et les petits lutins pos­tiers se relaient pour essayer de répondre à tous (pri­vi­lé­giant les écoles, pour écrire au plus grand nombre pos­sible d’en­fants en une seule fois).

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Visiter l’Arktikum

Com­ment s’oc­cu­per quand il fait nuit si tôt et que res­ter trop long­temps dehors est impos­sible ? En visi­tant l’Ark­ti­kum, un musée dont les habi­tants sont très fiers, entre son archi­tec­ture par­ti­cu­lière et sa scé­no­gra­phie très bien réa­li­sée. Le musée reprend l’his­toire de la région, explique la culture, s’at­tarde sur les pro­blé­ma­tiques cli­ma­tiques. J’ap­prends que le plan de la ville de Rova­nie­mi est en fait basé sur une tête de renne (oui !), je m’al­longe dans une pièce dédiée pour regar­der des vidéos d’au­rores boréales. Je suis tou­jours dif­fi­cile en matière de musée, mais celui-ci est très bien fait, pro­po­sant un pano­ra­ma à 360° de la Lapo­nie fin­lan­daise, et je suis sûre que des enfants s’y amu­se­raient autant que moi.

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Le meilleur restaurant de Rovaniemi

Si vous vous deman­der où man­ger à Rova­nie­mi, ren­dez-vous dans le res­tau­rant où cui­sine Ari Tam­me­lin, le chef de l’Arc­tic Bou­le­vard (a prio­ri c’est aus­si l’un des meilleurs hôtels, mais je ne l’ai pas tes­té). Les plats sont fins, l’am­biance cosy, le lieu agréable.

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Une matinée avec Irene

Irene Kan­gas­nie­mi est com­plè­te­ment bar­rée. Génia­le­ment bar­rée. Dans son petit ate­lier elle accueille les tou­ristes pour des cours d’ar­ti­sa­nat qui sont sur­tout l’oc­ca­sion d’en apprendre d’a­van­tage sur la culture saa­mi. Elle, son mari et leur neveu tra­vaillent le bois. Pas celui des arbres, mais celui des cer­vi­dés. Lors­qu’ils tombent (c’est natu­rel, ils perdent leurs bois tous les ans), Irene et sa famille les récu­pèrent pour fabri­quer bijoux, cou­teaux, et tout un tas d’ac­ces­soires fine­ment décorés.

Je tresse mal­adroi­te­ment un bra­ce­let, ne vou­lant perdre une miette de ces récits, avant d’al­ler dégus­ter un rou­lé à la can­nelle dans son salon, tou­jours en lais­sant le moins de miettes pos­sible. Elle nous parle de son renne pré­fé­ré, je retiens des blagues sur son pré­nom, elle nous explique que les saa­mi ont plu­sieurs plu­sieurs langues et que la neige peut ain­si être dési­gnée pas 500 mots différents.

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Carnet pratique

Gérer le froid : le froid est sec et fina­le­ment plus sup­por­table qu’à Paris. De bonnes chaus­sures et des sous-vête­ments ther­miques me paraissent néan­moins indis­pen­sables. J’a­vais un pan­ta­lon de ski, et plu­sieurs épais­seurs en haut. Sachez que pour la plu­part des acti­vi­tés (trai­neau, moto-neige...) on vous prê­te­ra l’é­qui­pe­ment néces­saire, bien chaud. N’hé­si­tez pas à glis­ser des chauf­fe­rettes des vos bottes et gants !

Com­ment aller à Rova­nie­mi : j’ai pris un vol interne Fin­nair depuis Hel­sin­ki, mais vous pou­vez éga­le­ment prendre un train, plus long.

Com­ment se dépla­cer : si vous vous sen­tez capable de conduire, il est bien sûr pos­sible de louer une voi­ture. Néan­moins, les bus sont bien orga­ni­sés et les chauf­feurs très gentils.

Il fait vrai­ment nuit ? pour connaître les durées des jour­nées, j’u­ti­lise le gol­den hour cal­cu­la­tor (le même qui donne aus­si les meilleures heures pour les photos)

Plus d’in­fos sur le site de l’Of­fice de Tou­risme.

Mon matériel photo sur ce voyage

IMG_6712Sac Man­frot­to Bum­ble­bee – Appa­reil reflex Canon 5d mark II – Objec­tif Canon 16 – 35 II – Objec­tif Canon 50 1.4 – Objec­tif Tam­ron 150 – 600 (très peu ser­vi) – Filtres dégra­dés LEE – Tré­pied Man­frot­to Befree en car­bone – pro­tec­tion Lens­coat

Si vous voulez toutes les infos pour prendre des photos par grand froid, rendez-vous sur l’article dédié ici !

Ce voyage a été réa­li­sé dans le cadre de l’o­pé­ra­tion Nor­dic Blog­ger Expe­rience (#NBE­Fin­land), mais j’é­cris, comme d’ha­bi­tude, exac­te­ment ce que je veux !

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32 commentaires

Globe Trekkeuse 12 février 2016 - 9:01

Waouhhh !

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Samuel 12 février 2016 - 10:01

AAaaaaah­la­la­la­la... OOOOOOooooooh... HAAAAAAAAAAaaaaa... UUUUUUCCCCchhhhhh !
Merci.

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Eva 12 février 2016 - 10:19

Ton récit me rap­pelle mon expé­rience avec les chiens de traî­neau au Cana­da, une expé­rience unique. Tu me don­nés envie d’en refaire. En tout cas superbes pho­tos et récits, on s’y croirait !

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Les retours de Soso 12 février 2016 - 9:19

Quelle expé­rience ! Suis admi­ra­tive de tout ! Dans « tout » il faut com­prendre aus­si : de ta résis­tance au froid. 😉

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Alec Guiraud-Carol 12 février 2016 - 9:19

Expé­rience exceptionnelle. 

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Nicolas Plantelin 12 février 2016 - 9:20

Quelle expé­rience ! Petite veinarde 😉

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Irtimid Sarip 12 février 2016 - 9:26

J’en ai fait dans le Quey­ras c’é­tait un rêve !

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LadyMilonguera 12 février 2016 - 10:44

Voi­là une acti­vi­té dont je rêve depuis long­temps déjà... Mais en plus, pou­voir la faire en Lapo­nie, dans ces mer­veilleux pay­sages un peu irréels, c’est vrai­ment la cerise sur le gâteau...

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Hervé Mazin 12 février 2016 - 9:48

faut que je me fasse ce plai­sir un jour...

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Evelyne Perroud 12 février 2016 - 9:54

Magni­fique !!!!

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Claire 12 février 2016 - 10:58

MA-GI-QUE !!!
J’ai du mal à ima­gi­ner prendre des pho­tos par ce froid !!! Mais ça donne for­te­ment envie d’al­ler y mettre les pieds !
Je lis Conqué­rant de l’im­pos­sible de Mike Horn en ce moment et l’i­ma­gine en train d’ex­plo­rer ces grands espaces nor­diques à tra­vers tes sublimes photos !
Allez, je m’empresse d’al­ler lire tes conseils 😉 Merci !

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Séverine Gonzalez 12 février 2016 - 10:03

Fait une fois en Lapo­nie sué­doise, très chouette ! Mal­heu­reu­se­ment étant en sur­poids, je n’a­vais pu enfi­ler à l’é­poque les com­bi­nai­sons prê­tées par le lieu. Et j’ai tel­le­ment eu froid qu’au lieu d’une jour­née entière on a fait une demi, avec chauf­fe­rettes dans les chaus­sures ^_^

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Madame Oreille, photos de voyage 12 février 2016 - 11:05

🙁
Tu me fais pen­ser qu’il faut que je rajoute un car­net pra­tique à la fin de l’ar­ticle d’ailleurs

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Séverine Gonzalez 12 février 2016 - 11:18

Mais c’é­tait génial, un des meilleurs moments de nos vacances ! Le givrage de lunettes je connais bien aussi 😉

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Séverine Gonzalez 12 février 2016 - 11:20

Oh et j’aime beau­coup la pho­to finale qui montre le maté­riel pho­to et le sac, ain­si que les à côté. Per­so j’a­vais ache­té le Canon G1 X à sa sor­tie, pour son petit for­mat et qu’il a tout d’un grand à l’in­té­rieur. Mais suite à la lec­ture de ton article sur le maté­riel la pro­chaine fois je pren­drai le réflex !

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Sarah Laetitia Ifergan 12 février 2016 - 11:23

Mer­ci pour ce super article 🙂 J’ai revé­cu avec toi mon voyage en Lapo­nie fin­lan­daise : cette lumière incroyable que tu décris, les pay­sages à cou­per le souffle, le silence qui y règne, la géniale expé­rience de faire du trai­neau de chien, des bal­lades en raquette la nuit pour chas­ser les aurores bauréales...:)))

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Lumi Poullaouec 12 février 2016 - 13:45

Main­te­nant, il faut que tu viennes chez moi dans la région des lacs en été pour comparer ! 😉

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Laurence Lo 12 février 2016 - 13:37

belles pho­tos ! 🙂

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Violaine 12 février 2016 - 16:23

Trop chouette, tes pho­tos sont magni­fiques comme toujours !

J’ai une ques­tion tech­nique pour ma part, la pho­to IMG1089 sur laquelle on voit le mou­ve­ment sur les côtés, quels para­mètres (ISO,shutterspeed, aper­ture etc) as-tu utilisé ? 

Mer­ci d’avance!!! 🙂
Violaine.

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Marie Perset 12 février 2016 - 15:57

Ça fait rêver j espère avoir cette chance bientôt....!

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Map & Fork 12 février 2016 - 19:45

On a failli se croi­ser ! Nous ren­trons d’un inter­rail de 3 semaines en Scan­di­na­vie et Rova­nie­mi a été l’une des étapes. Les pho­tos sont vrai­ment magnifiques 🙂

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Virginie Vivie 12 février 2016 - 19:40

Magni­fiques photos 😮

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Céline La 13 février 2016 - 16:53

Pour y avoir vécu un an, le mois de mars est encore plus appro­prié pour un voyage en Lapo­nie. Les jour­nées sont plus longues, il fait beau et les tem­pé­ra­tures sont moins froides qu’en jan­vier (envi­ron ‑15).
Article super, ça me rap­pelle une année mer­veilleuse dans ce pays magni­fique qu’est la Finlande.

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Martin 14 février 2016 - 17:50

Vos pho­tos sont trop belles ! Je les trouve magni­fique :p

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Clara 17 février 2016 - 20:41

Vos pho­tos sont magni­fiques ça donne vrai­ment envie de voya­ger et de faire du chien de traineau.

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Romain 21 février 2016 - 7:18

Encore une fois, vos pho­tos sont superbes.

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Camille | Voyages et compagnie 3 mars 2016 - 10:46

Comme tou­jours, tes pho­tos sont sublimes. On s’y croi­rait presque !

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Wong Da Silva 9 mai 2016 - 17:53

C’est avec énor­mé­ment de plai­sir que je par­cours votre blog, qui est d’une grande richesse de pars les articles, conseils et pho­tos. Tout « sim­ple­ment » bra­vo pour votre magni­fique travail !

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yolandabegood 22 juillet 2016 - 17:02

Je suis com­plè­te­ment amou­reuse de toi, c’est officiel 🙂

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lisa 23 janvier 2017 - 16:52

Des pho­tos juste splendide...un de mes rêves et de pou­voir y être un jour !!

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emilie 9 mars 2017 - 12:57

Ouahhhhhhh, c « est épous­tou­flant debeau­té et de talent ...et sacre­ment com­plexant aus­si ! J’ha­bite en Suède depuis 1 an en effet, aime beau­coup la pho­to de pay­sage depuis tou­jours mais j’ai l’im­pres­sion de res­ter une éter­nelle débu­tante quand je vois vos pho­tos mal­gré des cours ! Pour pas­ser le cap dif­fi­cile des 40 ans (j’exa­gère un peu), on m’a fait un cadeau incroyable ; le CANon EOSD Mark III.... et je me sens un peu comme un impos­teur : super matos....olalal, pas sûre d » être à la hauteur ?
Je pars dans 10 jours avec ma famille faire des chiens de trai­neaux puist, encore pour mes 40 ans (à ce train là, je vais com­men­cer à vrai­ment les appré­cier !) mon mari m’emmène en safa­ri en Nami­bie ! Bref, ultra gâtée cette année...comment assu­rer ? J’ai un objec­tif 50 mm canon 1,4f mais je suis ten­tée de la com­plé­ter par un grand angle comme le sig­ma 35 f1,4 tout de même moins cher que le vôtre. Est ce 2 objec­tif bien com­plé­men­taires ? est c gun bon choix ?

Voi­là, c’est une bou­teille lan­cée à la mer.... quoi­qu’il en soit mer­ci de nous faire par­ta­ger votre indé­niable talent .....

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Laura Jones 28 décembre 2018 - 17:58

Bon­jour. nous allons en Lapo­nie en mars et sou­hai­tons faire le chien de trai­neau avec cet orga­nisme. L’ex­cur­sion chien de trai­neau durait com­bien de temps ? merci

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