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Comment photographier les aurores boréales ?

par Madame Oreille

Conseils pas à pas pour réus­sir ses pho­tos d’au­rores boréales : quel maté­riel ? quels réglages ?


Comprendre les aurores polaires

On les appelle aurores boréales dans l’hémisphère nord et aurores aus­trales dans l’hémisphère sud mais elles résultent du même phé­no­mène : une his­toire de par­ti­cules solaires qui s’élec­tro­ma­gné­tisent. La libé­ra­tion de cette éner­gie crée le phé­no­mène colo­ré. Si les aurores sont géné­ra­le­ment vertes, c’est tout sim­ple­ment parce qu’il s’a­git de la cou­leur déga­gée par l’oxygène, l’élément domi­nant dans les par­ti­cules solaires. Tou­te­fois, selon l’altitude et les com­po­sants des par­ti­cules, on peut éga­le­ment obser­ver des aurores polaires vio­lettes, bleues ou rouges.

Je ne vais pas ren­trer plus dans les détails ici. Allons direc­te­ment à la conclu­sion : la puis­sance de l’au­rore dépend de phé­no­mènes stric­te­ment phy­siques qu’on sait mesu­rer. Ce qui veut dire qu’on est aus­si capable de les pré­voir un mini­mum ! (il reste une part d’a­léa­toire, comme avec les pré­vi­sions météo­ro­lo­giques, bien sûr).

Où observer les aurores boréales ?

Pour admi­rer les aurores dans l’hé­mi­sphère nord, il faut se rap­pro­cher du Pôle. On pour­ra choi­sir d’al­ler en Scan­di­na­vie, en Islande ou en Sibé­rie. On pour­ra aus­si aller au Groen­land ou dans cer­taines régions du Cana­da. De manière géné­rale, si vous entrez dans le cercle polaire arc­tique, vous avez de bonnes chances d’en voir ! A titre per­son­nel, j’en ai vu en Alber­ta (Cana­da) ain­si qu’aux Iles Lofo­tens, en Nor­vège.

Quand peut-on voir les aurores boréales ?

Pour voir une aurore boréale, il faut qu’il fasse nuit. Je ne vous apprends donc rien si je vous dis que la meilleure période se situe entre sep­tembre et avril. Plus on se rap­proche des lati­tudes nor­diques, plus les jour­nées hiver­nales sont courtes (en été, à l’in­verse, l’en­so­leille­ment est très long ; ces mêmes régions béné­fi­cient du soleil de minuit). Selon le lieu et le mois, on peut donc com­men­cer à obser­ver les aurores boréales dès 16h ! Pour connaître, entre autre, la durée d’en­so­leille­ment d’un lieu à un date pré­cise, ren­dez-vous sur ce site (ma réfé­rence quand j’or­ga­nise mes journées !).

Lorsque vous pré­voyez votre voyage, évi­tez les semaines de pleine lune. Pour toutes les pho­tos de nuit en géné­ral, si on veut voir les étoiles, il vaut mieux choi­sir des moments sans lune car celle-ci génère beau­coup de lumière parasite !

Pour savoir s’il sera pos­sible de voir une aurore boréale, il y a deux don­nées à connaître : la météo et l’in­dice Kp. Les aurores se pro­duisent à haute alti­tude, bien au des­sus des nuages : il faut donc un ciel déga­gé pour avoir la chance de les obser­ver. L’in­dice Kp vous indique les pro­ba­bi­li­tés d’au­rores. Ce n’est pas une don­née fiable à 100%, mais c’est un bon indice (ahah).
Il y a donc quelques sites et appli­ca­tions don­nant des prévisions :

Si un gros indice Kp ne garan­tit pas une aurore boréale, il faut aus­si savoir que de nom­breuses aurores de faibles inten­si­tés res­tent pho­to­gra­phiables. Ces aurores seront moins impres­sion­nantes, moins jolies, et peut-être même invi­sibles à l’œil nu, mais les cap­teur de nos appa­reils sont plus sen­sibles à ces cou­leurs que nos yeux.

Voi­ci par exemple quelques images, brutes, issues d’un time­lapse. Sur place, impos­sible de voir les traî­nées vertes, elles était imper­cep­tibles. Pour­tant, mon appa­reil les a bien vues, lui ! Preuve qu’il ne faut pas hési­ter à sor­tir le soir même si l’in­dice Kp est faible !

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Quel matériel utiliser pour photographier une aurore boréale ?

Le boîtier

Il est indis­pen­sable d’a­voir un appa­reil avec lequel vous pou­vez, d’une part, régler le temps de pose et d’autre part, mon­ter en sen­si­bi­li­té. Cela ne veut pas dire qu’il est impé­ra­tif d’a­voir le der­nier reflex haut de gamme hors de prix, mais que ce sera plus facile de faire une belle pho­to dans de bonnes condi­tions. Pour sim­pli­fier, votre appa­reil doit être capable de faire de belles pho­tos de nuit.

Un reflex ou un hybride sont donc à recom­man­der pour ce type de photo.

L’objectif

Un objec­tif grand-angle lumi­neux sera le plus confor­table pour pho­to­gra­phier le ciel et le pay­sage, mais vous pou­vez aus­si choi­sir d’i­so­ler cer­tains élé­ments du décor avec une focale plus longue. A titre per­son­nel, j’u­ti­lise le 16 – 35 2.8 de Canon ain­si que le 20mm 1.4 de Sig­ma.

Le trépied

Le tré­pied est obli­ga­toire !
(Note : dans le voyage pho­to en Islande dont je vous parle plus haut, des tré­pieds Man­frot­to sont mis à la dis­po­si­tion des par­ti­ci­pants, comme dans tous les stages pho­to que j’organise !)

Vous devez pou­voir faire des poses de plu­sieurs secondes sans que l’ap­pa­reil ne bouge. Il faut donc un bon tré­pied, stable et solide. Si votre tré­pied n’est pas pour­vu de petites accroches en mousse, enrou­lez géné­reu­se­ment du scotch tis­sé sur chaque pied : tou­cher le métal à mains nues par des tem­pé­ra­tures néga­tives n’est guère agréable (voir méga dou­lou­reux, je vous jure !).

La télécommande

La télé­com­mande a ici une double uti­li­té. La pre­mière, c’est de ne pas faire trem­bler l’ap­pa­reil en appuyant sur le déclen­cheur (on pour­rait alors uti­li­ser le retar­da­teur). La seconde, c’est de pou­voir mettre la télé­com­mande dans ses poches pour gar­der les mains au chaud !

Les batteries de rechange

Avec le froid, les bat­te­ries semblent se vider très vite. En réa­li­té, elles ne sont pas vides et il suf­fit de les réchauf­fer un peu pour les réuti­li­ser. L’as­tuce est donc simple : gar­der une ou deux bat­te­ries au chaud, rem­pla­cer la bat­te­rie de l’ap­pa­reil dès que néces­saire en la ran­geant elle aus­si au chaud. Pour ache­ter des bat­te­ries de rechange et quelques conseils pour la pho­to par grand froid : un petit guide ici.

Une lampe frontale

C’est un petit acces­soire qui sert tou­jours (parce qu’on ne peut pas comp­ter sur un télé­phone por­table par ‑30°C !), pour regar­der où l’on met le tré­pied, voir où l’on fait sa mise au point, et ren­trer à l’hô­tel en toute sécurité !

De quoi vous réchauffer !

Parce que la pho­to­gra­phie d’au­rores boréales com­porte beau­coup d’at­tente dans le froid, il faut pré­voir des vête­ments chauds, éven­tuel­le­ment quelques chauffe-mains, un ther­mos, etc. Plus d’in­fos sur la pho­to­gra­phie par grand froid sur ce lien.

aurore boréale, norvègeAurore boréale à Reine, Norvège

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Réussir sa photo d’aurore boréale : réglages et marche à suivre

Vous avez enfi­lé votre man­teau le plus chaud, vous avez tout votre maté­riel, le ciel est déga­gé et l’in­dice Kp élé­vé. Il est temps de pas­ser aux choses sérieuses : pho­to­gra­phier une aurore boréale ! Oui, mais on fait comment ?

Faire des repérages

Idéa­le­ment, dans la jour­née, vous avez vu un beau pay­sage et vous savez qu’il n’en sera que plus beau avec une aurore dan­sant au des­sus. Il suf­fit alors de retour­ner sur place !
Le repé­rage tient une grande place dans la réus­site de la photo.

Le spot par­fait est suf­fi­sam­ment éloi­gné des villes pour qu’au­cune pol­lu­tion lumi­neuse ne vienne gâcher le spec­tacle. (Note : à titre per­son­nel, j’ai déjà contour­né ce pro­blème en uti­li­sant des filtres dégra­dés pour assom­brir, dès la prise de vue, les zones urbaines). Trou­vez un pay­sage qui soit déjà pho­to­gé­nique, un lieu par­ti­cu­lier, un endroit qui raconte une his­toire : l’au­rore boréale vien­dra subli­mer l’image !

Checker le matériel avant de sortir

Avant de par­tir à la chasse aux aurores boréales, véri­fiez votre maté­riel photo :

  • au moins une bat­te­rie de rechange dans une poche inté­rieure, au chaud
  • le sabot du tré­pied fixé sous le boî­tier (parce que ce ne sera pas facile à faire dehors, de nuit, avec les doigts gelés !)
  • le for­mat de fichier réglé sur RAW (de toute façon, vous pho­to­gra­phiez tout le temps en RAW, non ?)
  • le filtre pola­ri­sant bien ran­gé (parce qu’il ne ser­vi­ra pas pour les aurores boréales, et risque d’as­som­brir l’image)

Installez-vous confortablement

Direc­tion le spot pho­to ! N’at­ten­dez pas que les aurores arrivent, pre­nez le temps d’ins­tal­ler le tré­pied, de faire vos réglages.

Pensez cadrage

Tout comme les pho­tos d’é­toiles, une pho­to d’au­rore boréale est plus inté­res­sante avec une com­po­si­tion soi­gnée : un pre­mier plan, un décor, un sujet qui raconte une his­toire. Ne pho­to­gra­phiez pas que le ciel, cher­chez à inclure des élé­ments pour enri­chir le cadre et mon­trer où vous vous trouvez.
Néan­moins, évi­tez de pla­cer les pre­miers plans trop proches de vous : on va devoir choi­sir des ouver­tures éle­vées, et on aura donc une pro­fon­deur de champ très faible. Un arrière plan trop flou n’est pas for­cé­ment sou­hai­table quand il s’a­git d’au­rores boréales !

aurore boréale au des­sus des ice­bergs, en Islande

Faire la mise au point

Vous pou­vez, au choix, vous mettre sur l’in­fi­ni pour que l’au­rore soit nette, ou faire la mise au point sur votre pre­mier plan. Dans tous les cas, une mise au point manuelle s’im­pose ! Per­son­nel­le­ment, j’u­ti­lise sou­vent le Live­View pour pou­voir zoo­mer sur la par­tie concer­née. J’u­ti­lise alors ma lampe fron­tale pour éclai­rer la scène et ain­si faire la mise au point. C’est assez arti­sa­nal mais c’est la seule solu­tion que j’aie trou­vée : l’ap­pa­reil ne sait pas faire la mise au point dans le noir !

Les réglages

Sélec­tion­nez le mode Manuel de votre appa­reil : vous allez régler la vitesse d’ob­tu­ra­tion, l’ou­ver­ture et la sen­si­bi­li­té. Il n’existe pas de réglages pré-éta­blis, ils vont varier selon les situa­tions (inten­si­té et vitesse de l’au­rore, type de pay­sage, etc.). De manière géné­rale, il faut savoir qu’une aurore boréale est mobile : si on veut dis­tin­guer les « ondes », il faut donc évi­ter les vitesses trop lentes.

Choi­sis­sez la plus grande ouver­ture pos­sible, ain­si que la plus haute sen­si­bi­li­té ISO tolé­rable (=celle où l’i­mage est encore jolie, pas cou­verte de bruit, façon bouillie de pixels !). Sur un appa­reil récent, on peut mon­ter faci­le­ment à 2500 ISO voire 3200.
Réglez ensuite la vitesse sur 10 secondes et regar­dez le résul­tat. Si votre image est trop sombre, il fau­dra soit aug­men­ter le temps de pose soit aug­men­ter la sen­si­bi­li­té. Si elle est trop claire vous pou­vez au contraire réduire ces para­mètres. Sachez qu’a­vec des vitesses trop lentes, l’au­rore res­sem­ble­ra à un voile vert, et il est pos­sible que les étoiles ne soient plus nettes (à cause du mou­ve­ment de la terre). Le but est en géné­ral plu­tôt de figer ces espèces d’ondes en mouvement.

Attendre

Vous avez fait quelques essais de réglages, vous êtes content de vous, il ne reste plus qu’à... attendre... et croi­ser les doigts.

Tadaaaa !

Ça y est ! Elle est là, toute verte, toute belle ! Vite, l’œil dans le viseur, on peau­fine le cadrage une der­nière fois et on déclenche ! Et puis on regarde le résul­tat, tout de suite, pour véri­fier l’ex­po­si­tion. Trop clair ? Trop sombre ? Hop, modi­fier les réglages, et recom­men­cer ! Et puis recom­men­cer encore jus­qu’à la dis­pa­ri­tion de l’au­rore, en variant les cadrages si pos­sible, his­toire d’a­voir des pho­tos différentes !

Et puis, aller se coucher !

Eh oui ! Parce que le len­de­main soir, il fau­dra recom­men­cer ! Mais avant de vous enfour­ner dans une voi­ture chauf­fée, un ror­bu cosy ou un hôtel douillet, pre­nez le temps de glis­ser votre appa­reil dans votre sac à dos, voire dans un sac plas­tique s’il fait vrai­ment froid : les chocs ther­miques ne lui plaisent pas trop, et la conden­sa­tion ne fait pas bon ménage avec les com­po­sants élec­tro­niques... Je vous conseille à ce sujet cet article dédié à la pho­to par grand froid !



Aurores boréales au Cana­da et en Nor­vège

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17 commentaires

Thirtynager 9 octobre 2017 - 15:37

Bon ben y’a plus qu’à...

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Lau Brd 10 octobre 2017 - 7:35

on a eu la chance d’en voir, et d’en pho­to­gra­phier cet hiver en Islande.. juste magique, et on retente à nou­veau notre chance en février pro­chain en Islande. j’ai par­ta­gé ton article, comme d’ha­bi­tude : génial. et pré­cis ! et que dire des pho­tos ... mer­ci du partage !

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Madame Oreille, photos de voyage 10 octobre 2017 - 7:36

Mer­ci à toi 🙂 Et bonne chance pour votre chasse de cet hiver !

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Sandy Petit Renard Polaire 10 octobre 2017 - 10:41

J’ai des pho­tos plein mon ordi main­te­nant je recherche plus des articles sur com­ment fil­mer en temps réel les aurores, quel matos, quels réglages de base etc sans dépen­ser non plus 4000€ :-/.. J’ai déjà réa­li­sé des time-lapse mais c’est pas pareil. lors de mon pro­chain voyage dans le grand nord j’ai­me­rais vrai­ment mettre toutes les chances de mon côté pour les fil­mer. Si vous avez des conseils ou des articles à me pro­po­ser je prends !

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Maryline Löb 10 octobre 2017 - 12:30

Mer­ci vrai­ment pour les conseils, de par­ta­ger votre savoir....j attends tj avec impa­tience vos voyages et vos photos✨

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Christophe Gobert 10 octobre 2017 - 14:26

Mer­ci beau­coup pour ce guide 

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Moietmeszeles 10 octobre 2017 - 18:18

Mon rêve de Groen­land ou d’Is­lande une fois concré­ti­sé, je compte bien mettre en pra­tique tous ces beaux conseils ! Je garde donc ton article en atten­dant dans ma blog­box ?? pra­tique, concis et des pho­to­gra­phies comme tou­jours sublimes, mer­ci pour toutes tes informations !

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Jennifer 12 octobre 2017 - 17:07

Si seule­ment j’a­vais pu lire cet article avant d’être allée en Islande ! J’ai mis une vitesse de 30s ce qui est beau­coup trop long mais je m’en suis pas ren­due compte car sur l’ap­pa­reil ça ren­dait bien mais une fois sur l’or­di c’é­tait la cata... Du coup aucune pho­to valable ! ><
D’ailleurs je viens de m’a­che­ter l’O­lym­pus M10 mark ii (j’ai vu ton article où tu as pu le tes­ter). Tu me conseilles quel objec­tif pour les prises de ciel ou aurore boréales ?
Mer­ci pour cet article !! On com­prend mieux 😉

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Madame Oreille 17 octobre 2017 - 7:44

Je ne les connais pas assez pour te conseiller un objec­tif pré­cis mais si tu prends un grand angle (focale la plus petite pos­sible) lumi­neux (2.8 mini­mum) tu ne devrais pas être déçue !

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jennifer 18 octobre 2017 - 13:53

super, mer­ci ! =)

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Gabrielle 18 octobre 2017 - 15:09

juste splen­dide ! a deux doigts de t’envier 🙂

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Theo 28 octobre 2017 - 10:30

Les pho­tos sont sublimes. Les conseils sont simples et effi­caces. Bref, super !

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Mathieu 28 novembre 2017 - 22:16

Bon­jour je pars en Lapo­nie la semaine pro­chaine. J’ai un lumix TZ70 je ne sais pas com­ment le régler pour les aurores boréales. J’ai com­pris iso j’ai 6400. C’est bon ? Sinon je suis archi débu­tante. For­mat 4:3 ? Qua­li­té ? For­mat image 12 M ? Je n’y com­prends rien.??? Peut on gen­ti­ment me gui­der pas à pas ? Un grand mer­ci d’avance ????

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Greylocks 20 janvier 2018 - 19:34

Bon­jour, tout d’a­bord mer­ci pour vos conseils que je vais ten­ter d’ap­pli­quer à la lettre. Par contre j’ai une ques­tion. Je pars dans deux mois en Fin­lande pour y pho­to­gra­phier des aurores boréales avec mon 750D.. Est ce qu’il y a des risques pour l’ap­pa­reil pho­to ? Est ce que le froid polaire peut l’a­bî­mer ? Mer­ci beaucoup

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emy 31 janvier 2018 - 13:22

cou­cou, je decouvre le blog que je fouille de par­tout... depart en fin­lande pour bien­tot... j ai un nikon d5100 ... je cherche de ce fait des objec­tif com­pa­tible pour ten­ter la pho­to des aurores boréales (si on a de la chance) mais je ne sais quel objec­tif choi­sir.... je suis novice... j’ai un petit bud­get, j’ai vu un obje­tif 35mm en f1.8 et je cherche un autre type 16 – 35 que tu pré­co­nise mais je ne trouve pas.... peux tu me conseiller s’il te plait ? merci

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LE BLEVEC 3 juin 2018 - 0:03

BOn­jour

Pour ma part, j’au­rai aimer prendre un bridge. Car nous fai­sons la lapo­nie et ensuite Cuba... Pas la même luminosité.
Quel model me conseillez vous ?

Mer­ci
Solen

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Blouin 11 octobre 2019 - 23:46

Bon et bien je vais suivre vos conseils. Mon épouse rêvait de voir les aurores boréales, donc en bon petit époux nous irons les voir pour son anni­ver­saire à la fin du mois. Pho­to­graphe depuis plu­sieurs décen­nies (en ama­teur puis pro, puis retraite) je crois avoir tout cou­verts du sport au docu, au por­trait etc... et, pas facile, les feux d’ar­ti­fices. La tech­nique s’en approche un peu mais il vaux mieux consul­ter ceux qui savent et qui ont fait.
Et oui je vais pro­té­gé du froid mon maté­riel. Pour cela j’u­ti­lise des chauf­fe­rettes pour les bat­te­rie set rien pour le reste dans le sac après une mau­vaise aven­ture : des vues à par­tir d’un héli­co sans portes en hiver. ‑30 aux sondes pitos, mon objec­tif qui était bien au chaud a gelé rapi­de­ment à cause du chan­ge­ment de tem­pé­ra­ture et comme je suis un gros lour­deau... plus d’au­to­ma­tion ? et bien je passe en manuel et pan sur le diaph et pan sur la mise au point. Et pan sur la carte ban­caire. Chère la leçon (Inter­net nais­sait) à l’atterrissage on aurait pu récu­pé­rer les len­tilles au sol.
En fait tout cela pour écrire que j’ap­pré­cie les gens qui par­tage leurs expé­riences que l’on apprends pas en école ou stage photo.
J’ai don­né des cours pho­to et vidéo, mais là j’au­rais séché.
Merci

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