fbpx

Bonnes adresses pour visiter le Canton de Fribourg en famille

par Madame Oreille

Nos adresses pour des vacances en Suisse avec un enfant ! Que faire, que voir, que visi­ter, où man­ger et où dor­mir dans le can­ton de Fri­bourg : Esta­vayer-le-Lac, la Grande Cari­çaie, Morat, Fri­bourg et Gruyères, le plus joli vil­lage de Suisse.

Le Can­ton de Berne se prête très bien à un voyage en famille : de la nature (des mon­tagnes, des lacs...) ain­si que des petites villes et de jolis vil­lages. De quoi trou­ver des acti­vi­tés qui plaisent à toutes les tranches d’âge !

Le Can­ton est bilingue : on y parle le fran­çais et l’al­le­mand. Ain­si, dans cer­taines villes, la langue majo­ri­taire sera le fran­çais, et dans d’autres, ce sera l’al­le­mand. Pour autant, vous n’au­rez jamais de mal à vous faire com­prendre en français.

Nous y sommes res­tés une petite semaine, avec un enfant de 2 ans et demi. Nous avons été très bien accueillis par­tout et notre fille s’est beau­coup amu­sée. Vous trou­ve­rez le récit de ce voyage (et plus de pho­tos ain­si qu’une vidéo) dans l’ar­ticle pré­cé­dent. Voi­ci main­te­nant le car­net pra­tique repre­nant tout ce que nous avons par­ti­cu­liè­re­ment aimé.

Se déplacer

Depuis Paris, Lyon ou Mar­seille, il est très facile de rejoindre Genève ou Lau­sanne en train, avec les TGV Lyria. C’est rapide (2h58 pour le Paris-Genève !) et le train est sans doute le moyen le plus confor­table de se dépla­cer pour des enfants : pas besoin d’être atta­ché, pas de dou­leurs aux oreilles, et la pos­si­bi­li­té de se lever pour gam­ba­der un peu si nécessaire !

Ce sont les mêmes condi­tions tari­faires qu’a­vec la SNCF : les enfants voyagent gra­tui­te­ment jus­qu’à 3 ans s’ils sont assis sur les genoux des parents, mais peuvent béné­fi­cier d’une place dis­tincte à un prix for­fai­taire ou avec la carte Enfant+.
Par contre, chez Lyria, quand on choi­sit la 1ère classe, on a un repas inclus ser­vi à notre place !

En Suisse, il est facile de prendre le train le matin pour aller faire une ran­don­née, et de ren­trer le soir par un autre train. Le maillage est dense et le pays béné­fi­cie d’un très bon réseau de trans­ports en com­mun. Les trains régio­naux sont régu­liers, propres et agréables. Les enfants voyagent gra­tui­te­ment jus­qu’à 6 ans et ont 50% de réduc­tion jus­qu’à 16 ans. Bref, c’est facile de se dépla­cer en train ici !

Pour un voyage iti­né­rant, le Swiss Tra­vel Pass est très inté­res­sant. Il per­met de prendre les trans­ports (trains mais aus­si cars et bateaux !) de façon illi­mi­tée pen­dant une cer­taine durée (3, 4, 8 ou 15 jours selon le pass choi­si). Le Swiss Tra­vel Pass inclut éga­le­ment les trans­ports publics dans les villes et l’en­trée dans la plu­part des musées. Le pass est gra­tuit jus­qu’à 16 ans !

Toutes les infos sur le Swiss Tra­vel Pass

L’itinéraire

Nous avions opté pour une boucle : arri­vée par Esta­vayer-le-Lac le long du lac de Neu­châ­tel, puis visite de la Grande Cari­çaie et de Morat avant de rejoindre Fri­bourg, la jolie capi­tale du can­ton, et de ter­mi­ner par Gruyères, l’un des plus beaux vil­lages de Suisse.

A noter que, même si nous ne les avons pas tes­tés cette fois-ci, il y a de beaux iti­né­raires vélo dans la région des lacs (on peut aus­si mettre les vélos dans les bateaux pour faire du combiné).

Voi­ci la carte :

Idées de visites et d’activités avec un enfant

Découvrir comment on fabrique du gruyère

Le gruyère, fro­mage suisse fameux (dans tous les sens du terme), est une AOP : cela signi­fie qu’il ne peut être pro­duit que dans une cer­taine zone géo­gra­phique bien déli­mi­tée, avec un pro­cé­dé qui est tou­jours le même et un contrôle de la qualité.

La Mai­son du Gruyère se situe en contre­bas de la vieille ville de Gruyères, juste en face de la gare. C’est une vraie fro­ma­ge­rie qui pro­duit jus­qu’à 48 meules par jour avec le lait des vaches qui pâturent dans la région.

On remet à chaque visi­teur une bar­quette avec trois échan­tillons de gruyère (dif­fé­rents âges). Libre à cha­cun de les man­ger quand bon lui semble... Petite Oreille les a englou­tis très rapidement !

La visite com­mence par une petite expo­si­tion pen­dant laquelle les visi­teurs sont invi­tés à tou­cher dif­fé­rents objets (une brosse à fro­mage, une peau de vache...) et à sen­tir des par­fums typiques des alpages. Ces ins­tal­la­tions inter­ac­tives sont for­cé­ment très appré­ciées des enfants !

La visite se pour­suit à l’é­tage de la fro­ma­ge­rie : la salle est vitrée et per­met de regar­der les fro­ma­gers tra­vailler. Je vous conseille de consul­ter les horaires de fabri­ca­tion pour faire coïn­ci­der votre visite avec la mise en moule, par­tie la plus visuelle.

la Mai­son du Gruyère
Place de la Gare 3
1663 Pringy-Gruyères
Leur site web


Courir sur les remparts de Morat

Morat est une très belle ville. Le vieux centre est entou­ré de rem­parts bien conser­vés, dont une par­tie se visite (celle du sud-est). L’ac­cès est gra­tuit et se fait via des esca­liers. Il y en a plu­sieurs, tout au long des rem­parts. Lors de notre séjour, nous sommes pas­sés par ceux qui sont un petit peu cachés der­rière l’Église alle­mande (à gauche quand on arrive par le Bern­tor) et que je vous ai indi­qués sur la carte, plus haut.

Les esca­liers sont un petit peu abrupts, ils n’ont pas été conçus pour des pro­me­nades fami­liales ! Mais une fois sur les rem­parts, les enfants sont en sécu­ri­té pour cou­rir comme ils veulent, se prendre pour des che­va­liers ou juste admi­rer la vue sur les toits.

C’est ici qu’a eu lieu la Bataille de Morat (qui porte bien son nom, oui), au 15ème siècle. Depuis les rem­parts, on voit la col­line où était ins­tal­lé Charles le Témé­raire pour atta­quer. A l’é­poque Duc de Bour­gogne, il avait réuni 15 000 à 30 000 sol­dats pour s’emparer de la Suisse. Ceux-ci ont assié­gé Morat qui n’a­vait que 1500 hommes pour se défendre. Puis les Confé­dé­rés sont arri­vés et Charles le Témé­raire est repar­ti sans rien...

Com­men­cer par les rem­parts est une bonne intro­duc­tion à la décou­verte de Morat, pour en avoir une vue glo­bale avant d’ar­pen­ter les rues. Il y a peu de voi­tures, des pas­sages cou­verts, des petites rues secrètes et les plus jeunes vont ado­rer grim­per à l’in­té­rieur du gros élé­phant en bois qui se trouve à côté du musée ! (Si vous vous deman­dez ce qu’un élé­phant fait au milieu de la Suisse, vous pou­vez lire les expli­ca­tions dans le car­net de voyage !)


Apprendre les secrets du chocolat suisse à la Maison Cailler de Broc
(et manger du chocolat !)

La Mai­son Cailler date de 1819, date à laquelle son créa­teur ouvre la pre­mière fabrique moderne de cho­co­lat. L’u­sine de Broc existe quant à elle depuis 1899 et a été fon­dée par le petit fils du créa­teur, Alexandre-Louis Cailler. C’est lui qui aura l’i­dée de modi­fier la recette pour créer le cho­co­lat au lait, spé­cia­li­té de la Suisse.

Mai­son Cailler
Rue Jules Bel­let 7
1636 Broc
Leur site web

On peut rejoindre très faci­le­ment la Mai­son Cailler par le train en des­cen­dant à Broc Fabrique (nous avons fait l’al­ler-retour dans l’a­près-midi depuis Gruyères, sans aucun souci).

Une visite où l’on mange du cho­co­lat ? C’est le rêve de tous les enfants, non ?

On com­mence par un par­cours mys­té­rieux, avec des auto­mates, des sons, des lumières. Chaque visi­teur dis­pose d’une « tablette » à son oreille pour écou­ter les com­men­taires dans sa langue (et à ma grande sur­prise, Petite Oreille a gar­dé la sienne pen­dant toute la visite, comme tous les autres enfants). On pour­suit en sui­vant une ligne de fabri­ca­tion de l’u­sine : on voit le cho­co­lat fon­du cou­ler, être mou­lé, refroi­di puis embal­lé... et hop, on en mange un (ou deux !) à la fin !
On conti­nue la visite dans une salle où est expli­quée la com­po­si­tion du cho­co­lat. On peut tou­cher, goû­ter, sen­tir dif­fé­rents ingré­dients et épices (cacao, noi­sette, vanille...). Et l’on ter­mine par une dégus­ta­tion des dif­fé­rents cho­co­lats pro­duits dans l’usine !

Notez qu’il peut y avoir beau­coup d’at­tente avant de pou­voir faire la visite (notam­ment en été et le week-end), les visi­teurs ren­trant par petits groupes. Mais il y a de super jeux pour occu­per les enfants dehors !


Observer les oiseaux de la Grande Cariçaie

La Grande Cari­çaie, c’est une réserve natu­relle : l’un des sites orni­tho­lo­giques les plus répu­tés de Suisse. Cette zone maré­ca­geuse longe tout le lac de Neu­châ­tel et abrite une bio­di­ver­si­té impor­tante, dont un grand nombre d’oiseaux. Le Centre est géré par Bird Life, une asso­cia­tion qui œuvre pour la pro­tec­tion des oiseaux.

centre-nature ASPO de La Sauge
1588 Cudre­fin
Le site de Bird Life

Ici, on peut suivre un par­cours le long des che­mins et pas­se­relles amé­na­gés pour obser­ver les oiseaux. Dans chaque cabane, des fiches sont à dis­po­si­tion pour iden­ti­fier les dif­fé­rents oiseaux que l’on peut voir. Ame­nez des jumelles, c’est un super jeu pour les gamins !

Le Centre pro­pose éga­le­ment une expo­si­tion qui est top pour les enfants : tout est inter­ac­tif ! Com­prendre le vol des oiseaux, le rôle de l’air chaud et des cou­rants ascen­dants. Com­prendre com­ment se déplie une aile. Se mettre dans la tête d’un aigle. Ecou­ter les chauves-sou­ris... On est res­té long­temps car tout est pré­sen­té de façon très ludique !


S’émerveiller devant les sculptures animées de Tinguely

Jean Tin­gue­ly est né à Fri­bourg. C’est donc natu­rel­le­ment dans cette ville qu’a été créé un musée auquel Nik­ki de Saint-Phalle, sa com­pagne, a fait don de ses célèbres sculp­tures. L’Es­pace Jean-Tin­gue­ly – Niki-de-Saint-Phalle pro­pose éga­le­ment des expo­si­tions tem­po­raires liées à l’u­ni­vers de Tinguely.

Espace Jean-Tin­gue­ly – Niki-de-Saint-Phalle
Rue de Morat 2
1700 Freiburg
Toutes les informations.

La plu­part des sculp­tures de Tin­gue­ly expo­sées ici sont des auto­mates : on appuie sur un gros bou­ton rouge et on les regarde prendre vie. Tout bouge, tourne, tape, vibre, saute. Petite Oreille a beau­coup ri, voyant cette pauvre peluche de lapin se prendre des coups de mar­teau, décou­vrant un singe qui tourne ou un hor­rible lutin. Outre le plai­sir d’ap­puyer sur le bou­ton, il y a aus­si celui de cher­cher les petits détails et d’ob­ser­ver ces étranges machines !


Une visite avec un dzin à Estavayer-le-Lac

Dzin : les gens en patois fribourgeois.

Et Dzin.ch, c’est aus­si un super site qui per­met de mettre en rela­tion des visi­teurs et des habi­tants qui pro­posent une acti­vi­té. On peut ain­si aller faire du lan­dart à côté de Morat, écou­ter des contes à Sugiez, faire du yoga, de la poterie...

Et c’est comme ça qu’on s’est retrou­vé à faire une super visite sur le thème des plantes médi­ci­nales en milieu urbain avec Chris­tophe, à Esta­vayer-le-Lac ! La ville est très jolie, mais la décou­vrir avec quel­qu’un qui y vit est un vrai plus, sur­tout quand la visite s’ef­fec­tue sous un angle ori­gi­nal comme la bota­nique. Nous avons visi­té des lieux où nous ne serions pas allés de nous-mêmes pour apprendre quelle plante soigne les ver­rues, quelle feuille aide à l’en­dor­mis­se­ment en infu­sion... Et pour une fois, les enfants sont auto­ri­sés à man­ger des végé­taux qu’ils ramassent par terre !


Où dormir, où manger
(et infos complémentaires)

Vous trou­ve­rez de bons res­tau­rants par­tout. Sachez tou­te­fois qu’il existe un label « spé­cia­li­tés fri­bour­geoises » pour recon­naître les éta­blis­se­ments ser­vant des plats locaux. Toutes les infos ici.

Concer­nant les héber­ge­ments, ceux lis­tés ci-des­sous pro­posent des chambres fami­liales (avec un lit simple en plus).

La Grande Cariçaie

L’Au­berge est à côté du Centre Nature, le long du canal, à proxi­mi­té d’un arrêt de bateau-bus. Ain­si, le soir on peut aller pro­fi­ter du cou­cher de soleil sur le lac de Neu­châ­tel en mar­chant quelques minutes sur un petit sen­tier (sur lequel on peut par­fois obser­ver les castors !).

Le res­tau­rant de l’Au­berge est très bon, avec une ter­rasse agréable et des jeux pour les enfants : quel plai­sir de pou­voir prendre le temps de man­ger, savou­rer un verre de ce qu’on veut, et lais­ser Petite Oreille sor­tir de table pour aller cou­rir tout en gar­dant un œil sur elle !

Auberge de la Sauge
La Sauge 2
1588 Cudrefin
Leur site web

Cou­cher de soleil sur le lac de Neu­cha­tel, depuis la digue à côté de l’au­berge (10 minutes à pied)

Sugiez

Où man­ger à Sugiez : Hôtel de l’Ours
5 Route de l’An­cien Pont 5
1786 Bas-Vully

L’a­dresse est un clas­sique des bonnes tables locales. Le bateau-bus qui va du lac de Neu­châ­tel à Morat (via La Sauge, notam­ment) s’ar­rête juste à côté. On y mange très bien, et les enfants y sont remar­qua­ble­ment bien accueillis. Le ser­veur a été véri­ta­ble­ment aux petits soins avec Petite Oreille, pro­po­sant notam­ment de modi­fier un plat lors­qu’elle a décré­té qu’elle vou­lait des carottes et lui ame­nant même des petites sur­prises pour le dessert !

Fribourg

Fri­bourg a beau être la capi­tale du can­ton, elle garde le charme d’une petite ville. S’y pro­me­ner est très agréable et les visites ne manquent pas. Nous avons déam­bu­lé dans la ville de pont en pont, le long des méandres de la Sarine. Et si vos jambes sont fati­guées, pre­nez le funi­cu­laire : il fonc­tionne grâce aux eaux usées ! (Il y a donc tou­jours deux wagons qui se croisent, mais ils ont cha­cun un réser­voir : pour des­cendre, le conduc­teur rem­plit le réser­voir, ce qui per­met de faire le contre­poids néces­saire à la remon­tée de l’autre wagon.) Même si le tra­jet n’est pas très long, c’est tou­jours une expé­rience amu­sante pour les enfants !

Sur l’un des nom­breux ponts de Fribourg

Outre la pro­me­nade clas­sique, il existe d’autres façons ori­gi­nales de visi­ter la ville en famille :

  • le défi des fon­taines : un petit jeu pour que les enfants explorent Fri­bourg en cher­chant les plus belles fon­taines ! C’est gra­tuit, il suf­fit d’al­ler deman­der le petit kit à l’Of­fice de Tourisme.
  • le golf urbain : 18 trous dans la Vieille Ville ! Petite Oreille était encore un peu jeune pour essayer, mais ça plai­rait sans doute beau­coup à des enfants plus âgés.
  • le petit train : un grand clas­sique pour les enfants ! Il existe deux iti­né­raires : un qui fait le tour des ponts et va jus­qu’à celui de la Poya et un dit tra­di­tion­nel qui nous emmène dans tous les points d’in­té­rêt de la ville.

Le golf et le petit train sont tous les deux inclus dans la Fri­bourg city card. Si vous comp­tez visi­ter des musées ou faire des acti­vi­tés, cette carte peut être intéressante.

Où dor­mir à Fri­bourg : Hôtel de la Rose
1 Rue de Morat
1700 Fribourg

C’est un hôtel très clas­sique, propre, avec un bon petit déjeu­ner et très bien situé. Depuis l’hô­tel, on peut faci­le­ment explo­rer toute la ville à pied.

Où man­ger à Fri­bourg : Café Du Gothard
16 Rue du Pont-Muré
1700 Fribourg
Une ambiance de bis­trot colo­ré, des ser­veuses très gen­tilles, quelques jouets pour les enfants, et de la fon­due pour tout le monde !
Où man­ger à Fri­bourg : Les Trentenaires 
87 Rue de Lausanne
1700 Fribourg

Situé dans la rue pié­tonne, l’an­cienne phar­ma­cie a d’a­bord été un bar avant de deve­nir un res­tau­rant. La déco­ra­tion rap­pelle le pas­sé du lieu.
Le menu pro­pose d’ac­cor­der chaque plat avec une bière dif­fé­rente. Ain­si mon bur­ger végé­ta­rien était accom­pa­gné d’une ambrée. Mon­sieur Oreille, grand ama­teur de hou­blon (je ne dirai rien sur ses ori­gines belges) a par­ti­cu­liè­re­ment aimé cet endroit (j’au­rais pu l’y lais­ser en gar­de­rie toute la journée).

Gruyères

Gruyères fait par­tie des plus jolis vil­lages de Suisse. La vieille ville se visite assez rapi­de­ment, il n’y a qu’une rue ! Mais Gruyères mérite que l’on prenne le temps : visi­ter l’é­glise, par­cou­rir le Sen­tier des Fro­ma­ge­ries, visi­ter la Mai­son du Gruyère, faire de petites ran­don­nées autour du vil­lage...

La visite du châ­teau vaut la peine, pour le bâti­ment mais aus­si pour la vue !

Sans enfant, on pour­ra éga­le­ment boire un verre au bar HR Giger (dont HR Giger a des­si­né tout le mobi­lier) ou visi­ter le musée HR Giger (HR Giger, l’ar­tiste à qui on doit notam­ment Alien, était suisse). Il y a éga­le­ment un intri­gant musée Tibé­tain, voi­sin du musée HR Giger...

Où dor­mir à Gruyères : La Ferme du Bourgoz
14 Che­min du Bourgo
1663 Gruyères
Leur site web

Eliane Murith tient, avec son époux, une chambre d’hôte à côté de la vieille ville. Nous y avons été très bien reçus. Tous deux sont éle­veurs de vaches lai­tières et au moment de notre visite, la famille était mobi­li­sée au cha­let d’al­page, pour pro­duire les fro­mages. Les voya­geurs, après avoir dégus­té les pro­duits lai­tiers mai­son peuvent ain­si rejoindre le cha­let d’al­page fami­lial pour voir les vaches et apprendre com­ment est pro­duit le gruyère traditionnel.

Gruyères étant un lieu tou­ris­tique, les res­tau­rants ne manquent pas. Pour­tant, à midi (le week-end ou en été), il vaut mieux soit réser­ver une table, soit venir tôt, soit prendre son mal en patience... Le soir, le vil­lage se vide, et ne res­tent que les habi­tants et les voya­geurs qui dorment dans les envi­rons. On peut alors pro­fi­ter de res­tau­rants calmes !

La Fleur de Lys
14 Rue du Bourg
1663 Gruyères
Sur Gruyères, La Fleur de Lys a eu notre pré­fé­rence, par­mi tous les res­tau­rants tes­tés. Non seule­ment le per­son­nel était très gen­til (ils ont appor­té des livres et du colo­riage pour Petite Oreille !) mais en plus la nour­ri­ture était très bonne (mon des­sert, aux fraises, était délicieux)(enfin, les mor­ceaux que m’a lais­sés Petite Oreille !). En outre, le res­tau­rant dis­pose d’une belle ter­rasse avec vue sur le châ­teau et les mon­tagnes, ce qui ne gâche rien !

Ce pro­jet est le fruit d’une col­la­bo­ra­tion avec Suisse Tou­risme et Fri­bourg Région. Tous les choix édi­to­riaux des billets pro­duits suite à ce voyage me reviennent.

Poursuivre la lecture vers un autre article..

2 commentaires

Max 15 juin 2017 - 8:48

belle décou­verte ce can­ton en tout cas :))

Répondre
phil 23 juin 2017 - 9:14

Les pho­tos sont vrai­ment belles et donne vrai­ment envie, par contre niveau prix c’est assez éle­vé en Suisse et je n’ai pas vu les prix dans l’ar­ticle, est-ce vrai­ment cher par rap­port à la France niveau repas et hébergement ?

Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.