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Voyager avec un bébé, mon expérience : 1 an, 16 avions, 37 trains et plus de 60 000 km plus tard

par Madame Oreille

Il y a un an, un petit monstre venait bou­le­ver­ser ma vie, et mes voyages ! Voi­ci mon retour d’ex­pé­rience, en espé­rant qu’il sera utile aux futurs jeunes parents : voya­ger avec un bébé, récit de sa pre­mière année.

Durant sa pre­mière année, ma fille aura beau­coup voya­gé, puis­qu’elle m’a sui­vi presque par­tout. Elle aura tes­té la pul­ka par une tem­pête de neige dans le Haut-Jura, se sera bai­gnée dans les eaux trans­lu­cides de Nou­velle Calé­do­nie, aura décou­vert le froid dans les Bal­kans puis la cani­cule en Tur­quie, mais tout ça avec le sou­rire, et des parents heureux !


Je me dou­tais que rien ne serait plus comme avant, mais je n’ar­ri­vais pas du tout à ima­gi­ner ce qui serait pos­sible ou non avec elle. Une seule chose était sûre : je vou­lais l’emmener en voyage avec moi !

Un an plus tard, voi­ci un petit bilan de mes esca­pades en com­pa­gnie de ma fille (avec son père, sa tante, ou en tête-à-tête mère-fille !). J’es­père que mon expé­rience don­ne­ra envie aux jeunes familles de voya­ger, et ras­su­re­ra les voya­geurs qui se posent des ques­tions sur leur capa­ci­té à conti­nuer de vadrouiller quand ils seront parents.

Retrou­vez éga­le­ment mes conseils pour voya­ger enceinte ain­si qu’un petit guide pour voya­ger avec un enfant en bas âge (de 1 à 4 ans).

Dans la rubrique voyage en famille du blog, vous trou­ve­rez des récits des dif­fé­rents voyages fait avec ma fille depuis sa nais­sance. Des des­ti­na­tions loin­taines (Nou­velle, Calé­do­nie, Groen­land, Indo­né­sie, Mada­gas­car, Japon ou encore Sri Lan­ka) ou plus proches (comme l’Alle­magne ou la Suisse), ain­si que ne nom­breux séjours par­tout en France.

J’es­père que mon expé­rience vous mon­tre­ra que c’est par­fai­te­ment pos­sible de voya­ger avec un enfant, et même, que c’est par­fai­te­ment génial ! Mes voyages avec ma fille sont tou­jours mer­veilleux : la regar­der décou­vrir le monde et pas­ser du temps avec elle, c’est une chance incroyable.

Préambule

Au même titre que l’ar­ticle où je rela­tais mes voyages enceinte, je ne parle ici qu’en mon nom et n’ai pas envie de géné­ra­liser : j’a­vais l’ha­bi­tude de voya­ger avant d’a­voir un enfant, et mon bébé est en bonne san­té, et facile à vivre. Elle a juste eu des pro­blèmes de reflux pen­dant ses pre­miers mois, ce qui sup­po­sait pour nous d’emporter des médi­ca­ments, une logis­tique un peu plus com­pli­quée mais fran­che­ment supportable.

Cet article est basé sur mon expé­rience per­son­nelle, et n’a pas d’autres pré­ten­tions.

Chaque enfant est dif­fé­rent, chaque parent aus­si. Pour l’ins­tant, j’ai emme­né ma fille un peu par­tout en France, que ça soit pour le bou­lot à Saint-Raphaël ou à Cler­mont-Fer­rand, chez mes parents en Poi­tou-Cha­rentes, dans le Jura, en Rhône-Alpes, dans le Ber­ry, en Nou­velle Calé­do­nie, puis à l’é­tran­ger, de Lis­bonne à Lübeck, au Pays de Galles, dans les Bal­kans (Slo­vé­nie, Croa­tie, Bos­nie), en Tur­quie... Une belle pre­mière année !

(Vous retrou­ve­rez tous les récits de nos voyages en famille dans la caté­go­rie épo­nyme)

Voyager avec un bébé

Commencer doucement...

Je ne savais pas du tout dans quoi je me lan­çais. Tout me sem­blait facile, mais j’a­vais peur d’être trop sûre de moi et que ma naï­ve­té puisse mettre ma fille en dan­ger. J’ai donc choi­si de com­men­cer par un petit week-end en train et en France pour tes­ter un peu la chose. Puis de m’é­loi­gner peu à peu, en gar­dant en tête la néces­si­té d’a­voir des condi­tions sani­taires cor­rectes et un accès facile à d’é­ven­tuels soins.

Le constat de ces pre­miers mois de voyage, c’est qu’en fait, c’est incroya­ble­ment facile de voya­ger quand ils sont bébés ! Pour­quoi ? Hé bien parce que la logis­tique est beau­coup plus simple ! Hop, quelques couches, deux ou trois bodys de rechange, et oh hisse dans le porte-bébé ven­tral ! Et au début, res­ter des heures col­lés contre nous ne les dérange pas le moins du monde.

Un premier week-end en train : Clermont-Ferrand

De notre pre­mier voyage en train, je gar­de­rai le sou­ve­nir de notre voi­sin, un sexa­gé­naire bar­bu aux allures de Père Noël, la féli­ci­tant pour son calme à la fin du tra­jet. J’ai été impres­sion­née moi-même, m’at­ten­dant à une longue jour­née (elle avait com­men­cé par un train lou­pé et trois heures d’at­tente en gare...).

Le tra­jet en train, elle l’a donc consa­cré à regar­der tan­tôt les gens qui pas­saient dans le cou­loir, tan­tôt le pay­sage qui défi­lait. Et quand notre voi­sin s’est assou­pi, elle l’a fixé, long­temps, fas­ci­née par le ron­fle­ment autant que par la barbe, je crois.

Ça, c’é­tait la par­tie facile, le train. Ce qui s’est cor­sé, ce fut tout le reste. J’é­tais invi­tée à expo­ser et dédi­ca­cer dans un salon de voyage. Or, cela sup­pose de res­ter en place toute la jour­née d’une part, et que rien n’est pré­vu pour les bébés d’autre part. J’ai donc appris sur le tas plein de choses : com­ment allai­ter dis­crè­te­ment avec un porte-bébé tout en fai­sant autre chose, com­ment chan­ger une couche sans table à lan­ger, com­ment réor­ga­ni­ser une chambre d’hô­tel pour faire du « co-dodo ». A l’é­poque, elle n’a­vait jamais dor­mi avec moi et ça me ter­ro­ri­sait. Ces peurs clas­siques où on s’i­ma­gine écra­ser le bébé dans son som­meil, qu’il va tom­ber du lit en bou­geant... En réa­li­té, si on est sobre, les hor­mones rendent notre som­meil trop léger pour que l’en­fant risque quoi que ce soit (mais le papa n’a pas ces mêmes hor­mones, par contre). J’ai calé un tra­ver­sin contre le lit avec des chaises, fait en sorte que les draps ne puissent pas remon­ter sur elle, et nous avons très bien dormi !

Un premier week-end hors de France : Lisbonne

Puis vint le moment redou­té du pre­mier avion. Elle avait alors tout juste 4 mois. Tous les tra­jets en train pré­cé­dents s’é­taient bien dérou­lés, mais l’a­vion pose deux pro­blé­ma­tiques en plus : un immo­bi­lisme obli­ga­toire pen­dant les longues périodes du décol­lage et de l’at­ter­ris­sage, et sur­tout la pres­sion qui cause des dou­leurs dans les oreilles.

À l’al­ler comme au retour, elle a pleu­ré. Mélange entre aga­ce­ment, dou­leurs... Nous avions opté pour des places au fond de l’a­vion : moins de monde à gêner, les toi­lettes à côté... Je pen­sais que autres pas­sa­gers nous jet­te­raient des regards noirs, et je m’é­tais déjà pré­pa­rée à me mettre dans ma bulle, mais au final, ils ont été très com­pré­hen­sifs (certes, le vol était court, les pleurs n’ont pas non plus duré tout le vol, et sur­tout, ils ont bien vu que nous fai­sions tout ce qui était en notre pou­voir !). On pro­po­sait tour à tour tétine, sein, jouet, rien ne sem­blait l’apaiser.

Au retour, j’ai ain­si pas­sé le vol debout, à la ber­cer en dis­cu­tant avec deux ado­rables ste­wards, qui me racon­taient leurs his­toires de papa et me don­naient leurs conseils !

voyager avec un bébé
Sur place, nous avons vu au plus simple : un week-end « à la cool », sans cou­rir, avec des pauses régu­lières (lire l’ar­ticle ici sur notre séjour à Lis­bonne). Nous avions pris un stu­dio, qui nous per­met­tait une petite indé­pen­dance, et c’é­tait effec­ti­ve­ment plus pra­tique ain­si, même si nous avons été les bien­ve­nus dans tous les res­tau­rants où nous sommes allés, avec des ser­veurs aux petits soins pour notre fille !

Nous avions opté pour le porte-bébé et ne l’a­vons pas regret­té. Je com­prends le confort que peut appor­ter une pous­sette, mais je pré­fère pour l’ins­tant can­ton­ner la notre aux pro­me­nades dans le parc et aux courses.

Un premier voyage « un peu plus loin » : road trip dans les Balkans

Je vou­lais par­tir en vacances avec ma sœur en février. Après de longues hési­ta­tions, nous avons choi­si de par­tir en Slo­vé­nie, avec des bouts de route en Bos­nie et en Croa­tie. C’est un choix facile : ma sœur a vécu en Slo­vé­nie pen­dant un an. Elle savait donc dans quoi nous nous lan­cions : les routes seraient en très bon état et dénei­gées, les petits pots faciles à ache­ter au grand Leclerc de Ljub­ja­na, et le froid rela­ti­ve­ment tolé­rable une fois bien couvertes.

Nous avons récu­pé­ré une voi­ture à l’aé­ro­port, et impro­vi­sé notre iti­né­raire au fur et à mesure, car je vou­lais gar­der une cer­taine flexi­bi­li­té vis-à-vis de la météo. Nous réser­vions de petits appar­te­ments au fil de l’eau sur inter­net. Ma fille était encore allai­tée, ce qui nous sim­pli­fiait bien la vie, mais je com­men­çais à lui don­ner des petits pots qui néces­si­taient un micro-ondes ou une casserole.

Pour gérer le froid, j’a­vais un super man­teau (je liste tout ça plus bas dans l’ar­ticle) qui per­met d’en­glo­ber le porte bébé, et plu­sieurs couches pour jouer à l’oi­gnon : sur-pyja­ma, grosse com­bi en fausse four­rure... Et au final, c’é­tait lar­ge­ment suffisant !

La seule vraie pro­blé­ma­tique fut la voi­ture : seule, der­rière, avec un siège dos à la route ne per­met­tant pas de voir autre chose que le dos­sier du siège, ce fut un peu long par moments pour la pes­touille. Je devais essayer de la dis­traire, quitte à venir m’as­seoir à côté d’elle.

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... et puis oser !

Parce que tout, ou presque, est fai­sable avec un enfant, pour peu qu’on adapte son iti­né­raire et le dérou­lé de la jour­née. Avec le temps, on prend confiance, et on ose faire des voyages et des activités !
Je me revois à la mater­ni­té, avec cette petite chose d’à peine 50cm quand je ne savais même pas com­ment la prendre dans mes bras...

Faire une rando raquettes avec une pulka

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Un matin d’hi­ver dans le Haut-Jura, une tem­pête de neige qui a duré toute la nuit et s’est à peine cal­mée. Je ne suis pas spé­cia­le­ment ras­su­rée, mais nous sommes accom­pa­gnés d’une guide qui connaît son métier et sa région. La pul­ka, c’est entre le traî­neau et la luge : on la tire avec un har­nais. Dans la neige fraîche, notre bébé de 5 ou 6kg à l’é­poque semble en peser 30, et c’est extrê­me­ment dif­fi­cile d’a­van­cer (même sans pul­ka, mal­gré les raquettes, c’est difficile).

Au début, elle a hur­lé, et ce fut vrai­ment dif­fi­cile de la lais­ser là-dedans. Mais il fal­lait se dire que c’é­tait là qu’elle était le plus en sécu­ri­té... Je lui ai par­lé tout du long, en mar­chant à côté de la pul­ka, pour qu’elle entende ma voix. Au bout d’un moment, elle a fini par s’endormir.

(Lien vers l’ar­ticle)

Ce n’é­tait sans doute pas la meilleure pre­mière fois, la neige obs­truait la vitre et elle ne voyait rien. Mais c’est une chose qu’on refe­ra sans hési­ta­tion l’hi­ver venu !

Faire du cylco-tourisme

Ça, je l’at­ten­dais avec impa­tience : une car­riole, deux vélos, et hop, à nous la Via Rhô­na ! Elle était un petit plus âgée que pour la pul­ka et avait pra­ti­que­ment 9 mois (l’age auquel on peut com­men­cer. Il existe des har­nais spé­ciaux pour les nou­veaux nés, mais la plu­part des loueurs n’en pro­posent pas). (Lire les articles ici)

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Le cyclo-tou­risme avec un bébé demande de pré­voir des étapes courtes et des pauses : il est bien, il se repose, regarde le pay­sage, mais ne va pas res­ter immo­bile toute la jour­née non plus. Et c’est là que ça devient drôle : quand tu t’ar­rêtes pour te repo­ser, c’est le moment où lui veut se défouler !

Mais elle a ado­ré l’ex­pé­rience, et nous aus­si ! Depuis, elle pointe tous les vélos du doigt, rit aux éclats quand elle fait le tour du garage assise sur ma selle, et est impa­tiente quand une nou­velle pro­me­nade cycliste s’an­nonce ! Car oui, on a renou­ve­lé l’ex­pé­rience avec plai­sir plu­sieurs fois, et même si nous louons des vélos sur place en voyage, je compte bien ache­ter une car­riole pour nos dépla­ce­ments en Île de France.

L’emmener au bout du monde

A huit mois, ma fille avait pas mal bou­gé en France, été à Lis­bonne, un petit peu en Bos­nie, en Croa­tie et en Slo­vé­nie, au Pays de Galles... Tout se dérou­lant très bien à chaque fois, nous avons déci­dé de faire le grand saut : fêter ses neuf mois à l’autre bout du globe, direc­tion la Nou­velle Calé­do­nie.

Je ne me sens pas encore prête à l’emmener en Inde, mais la Nou­velle Calé­do­nie me parais­sait une bonne option pour un pre­mier voyage loin­tain : aucun risque sanitaire.

Res­tait à voir com­ment elle gére­rait l’a­vion (avec une cor­res­pon­dance au Japon, il fal­lait enchaî­ner deux longs cour­riers !) et le déca­lage horaire : hé bien par­fai­te­ment bien ! Aucun pleurs des 4 vols (enfin, si, pen­dant 20 secondes, une fois, quand une hôtesse a tenu à la réveiller pour des tur­bu­lences qui n’ont pas eu lieu...), et elle a repris le rythme tout de suite.

Ce que voyager en famille a changé pour moi

Ce n’est pas une sur­prise, avoir un enfant change une vie. Mon bureau est deve­nu une chambre de bébé, mon régime ali­men­taire est prin­ci­pa­le­ment com­po­sé de restes de petits pots... Et mes voyages avec elle n’ont bien sûr plus rien à voir. Je prends de moins en moins mon sac à dos au pro­fit d’une belle valise Sam­so­nite bien solide, je ne pars plus n’im­porte où sur un coup de tête. Alors bien sûr, il y a des voyages que je ne peux pas faire avec elle (impos­sible d’emmener un bébé en safa­ri en Afrique du Sud, par exemple, quand il faut res­ter silen­cieux et ne pas trop bou­ger pour ne pas effrayer les lions qui mangent à deux mètres de nous...), et les pre­miers départs sans elle furent de véri­tables déchi­re­ments. Mais au bout d’un an, j’ai l’im­pres­sion d’a­voir un petit monstre épa­noui en face de moi, et je ne regrette pas les sacri­fices que je peux faire (genre tra­vailler la nuit...).

D’un point de vue très pra­tique, j’ai ten­dance à man­ger plus au res­tau­rant qu’a­vant (pour réchauf­fer les petits pots) et à pri­vi­lé­gier les petits appar­te­ment aux hôtels quand je ne peux pas être en chambre d’hôtes.

Ce que ça apporte à ma fille

J’ai sou­vent enten­du des gens pen­ser que voya­ger avec un jeune enfant n’a­vait aucun inté­rêt, car celui-ci ne s’en sou­vien­dra pas. C’est pour moi une âne­rie. Ne doit-on faire que des choses dont ils se sou­vien­dront ? Autant les lais­ser dans leur parc jus­qu’à 3 ans, alors.

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Non, elle ne s’en sou­vien­dra pas, mais j’au­rai des mil­liers de pho­tos à lui mon­trer quand elle sera plus grande, pour lui racon­ter tout ça. Et gran­dir au milieu de toutes les langues, tous les visages du monde, ne peut que lui faire du bien. Ain­si, une famille kanak s’est éton­née qu’elle ne pleure pas dans les bras de cette femme qu’elle ne connais­sait pas, ou qu’elle rigole en allant dan­ser avec les femmes de la famille loin de nous. Elle sou­rit à tout le monde, va vers les gens, est super sociable et curieuse. (La pre­mière fois que je l’ai confiée à quel­qu’un, c’est moi qui fut vexée qu’elle ne semble même pas remar­quer mon absence !)

Dans un avion pour la Tur­quie, elle a pas­sé tout le vol sur les genoux de notre voi­sine de der­rière, sans hési­ta­tion. J’aime la voir sou­rire dès que l’on croise un japo­nais et entendre « kawaïïï » quand ils chu­chotent entre eux. Cette ouver­ture est ce que je sou­hai­tais pour elle, et j’es­père réus­sir à ce qu’elle la conserve.

Mieux, le voyage est aus­si un moment pri­vi­lé­gié en famille. Pas de courses, de vais­selle, d’ho­raires. La proxi­mi­té nous rap­proche for­cé­ment, et je sens vrai­ment sa bonne humeur gran­dir au fil des jours que nous pas­sons loin de la maison.

Ce que ça m’apporte

Par­tir avec elle me fait voya­ger dif­fé­rem­ment. Je prends plus mon temps, me force à faire des pauses, à appré­cier des ins­tants au lieu du cou­rir d’une pho­to à l’autre. Mais sur­tout, voya­ger avec un bébé est un pas­se­port extra­or­di­naire pour ren­con­trer des gens ! On ins­pire la confiance et la sym­pa­thie. Les doua­niers vous sou­rient et plai­santent avec vous ! Les locaux viennent vers vous pour par­ler au bébé, deman­der qu’elle âge elle a, s’ex­ta­sier. Ce sont autant d’oc­ca­sions de démar­rer une conver­sa­tion que j’au­rais eu du mal à avoir, seule ou en couple.

Ce qui est compliqué :
les difficultés du voyage avec un bébé

Tout n’est pas rose lors­qu’on voyage avec un bébé. Dès le début, il faut se dire qu’on ne voya­ge­ra plus comme avant. Ce ne sera pas pire, juste une approche dif­fé­rente. Par contre, il y a des petits détails qui sont vrai­ment « galère » et demandent une petite gestion !

Les photos

Pre­mier point, et non des moindres pour moi : les pho­tos. Prendre des pho­tos avec un porte-bébé ven­tral est très com­pli­qué. Non seule­ment on ne peut pas mettre l’ap­pa­reil en ban­dou­lière ni autour du cou, mais en plus le petit monstre le prend pour un jouet et tient abso­lu­ment à mettre ses doigts baveux des­sus... On en repar­le­ra bientôt !

EDIT : un article dédié à ce point est en ligne : Peut-on conci­lier pho­to de voyage et vacances en famille ?

La nourriture

Au début, ça allait. Tant qu’elle était allai­tée, j’a­vais la lai­te­rie à volon­té h24. Mais main­te­nant, par­tir sup­pose de comp­ter les petits pots et de se trim­ba­ler une grosse boîte de lait en poudre. Et de trou­ver un endroit où chauf­fer les­dits petits pots pour les repas, ce qui n’est pas tou­jours simple. Alors j’ai déve­lop­pé des astuces, pour me faci­li­ter la tâche, et ça com­mence à deve­nir plus facile depuis que je lui donne des bouts de mes repas. Quant aux bibe­rons, elle les prend à tem­pé­ra­ture ambiante, ce qui nous faci­lite beau­coup la tâche ! Du coup, glo­ba­le­ment, ça sup­pose un res­tau­rant à midi et un le soir pour emprun­ter le micro-ondes. Pro­chaine étape : tes­ter des ther­mos pour petits pots !

Les valises perdues et autres petites galères

Nous n’a­vons eu que rare­ment de vraies galères. La pre­mière fut une valise per­due. Ima­gi­nez à l’aé­ro­port, à minuit, dans un endroit que vous ne connais­sez pas, avec toutes vos affaires quelque part, à des mil­liers de kilo­mètres. Bien enten­du, la com­pa­gnie ne pou­vait stric­te­ment rien pour nous (enfin si, on a eu deux brosses à dents...). Notre pre­mière visite fut donc un super­mar­ché, et j’en tire une leçon : prendre beau­coup de marge sur les couches et la nour­ri­ture qui viennent en cabine, pour ne pas se retrou­ver dépour­vus à l’arrivée !

Sur trois des quatre vols longs cour­riers que nous avons pris avec elle, elle a eu droit à une petite nacelle pla­cée devant nous (sur les pre­mières ran­gées). Elle avait ain­si son propre espace pour jouer et dor­mir. C’é­tait par­fait ! Sur un vol, par contre, il y avait trop d’en­fants et nous avons éco­pé d’une nacelle pla­cée dif­fé­rem­ment, pour des sièges situés en milieu de cabine : le petit ber­ceau est atta­ché sous les coffres à bagage. Outre l’ar­ri­vée directe de l’air condi­tion­né, cela sup­pose de ne pas pou­voir voir le bébé, à moins d’être debout sur le siège. Je me suis un peu décom­po­sée lors­qu’on nous a mon­tré le sys­tème, l’hô­tesse a dit un truc du style « moi non plus j’ai jamais mis mes gamins dedans », et ma fille a pas­sé la nuit sur moi, avec le porte-bébé en plus de la cein­ture pour ne pas glisser !

Le der­nière galère eut lieu juste après ce vol long cour­rier : oublier la tétine dans l’a­vion alors que nous étions en cor­res­pon­dance avec un autre vol de 12h der­rière ! Dès que j’ai pu, je suis retour­née à notre avion, atten­dant que l’é­qui­page sui­vant arrive. Elles ont fait leur pos­sible, mais le ser­vice de net­toyage était déjà pas­sé. Par contre, elles ont pas­sé des coups de fil et nous ont lais­sé un plan avec écrit « tétine » en japo­nais, pour nous aider à aller ache­ter la der­nière dis­po­nible dans un maga­sin que nous n’au­rions jamais trou­vé seuls ! (Je vous ai dit que j’a­do­rais les japo­nais ?) L’es­cale fut une course effré­née, mais nous sommes mon­tés à l’heure dans notre avion pour Paris, avec une tétine, acces­soire indis­pen­sable pour les dou­leurs dans les oreilles ! (Je ne lui donne jamais la tétine en jour­née, et encore moins en exté­rieur, mais pour l’a­vion, je fais une excep­tion, elle l’a autant qu’elle veut.)

Mes conseils pour voyager avec un bébé

De cette année d’ex­pé­rience, je retiens sur­tout que l’ins­tinct m’a tou­jours bien gui­dée. J’ai assez peu lu avant, et tou­jours trou­vé des solu­tions en impro­vi­sant. J’ai aus­si beau­coup dis­cu­té avec ma pédiatre. Mais pour ceux qui vou­draient quelques conseils, voi­ci ceux que je peux tirer de mon expé­rience personnelle.

À partir de quel mois voyager avec un bébé ?

Dans la théo­rie, on peut com­men­cer très tôt. La plu­part des com­pa­gnies acceptent des bébés dès 2 jours (en France, on est rare­ment sor­ti de la mater­ni­té à ce moment-là !). Seule­ment, entre la cli­ma­ti­sa­tion, la pres­sion, le monde, il est vrai­ment recom­man­dé de ne le faire qu’en cas de néces­si­té absolue.

Ensuite, je crois que c’est vrai­ment au res­sen­ti. Si vous vous sen­tez à l’aise, en confiance, il y a aucune rai­son de ne pas voya­ger. Par contre, le choix de la des­ti­na­tion me paraît impor­tant. J’en ai lon­gue­ment par­lé avec ma pédiatre et elle avait plein d’his­toires tristes d’en­fants reve­nus malades parce que les parents n’ont pas annu­lé un voyage pré­vu de longue date dans un pays qui ne s’y prê­tait pas. On évi­te­ra les pays très chauds avec un nou­veau né, par exemple.

J’a­vais son­gé me rendre en Haï­ti pour les 10 mois de ma fille, ma sœur tra­vaillant là-bas pour quelques mois. Puis, j’ai vu la cha­leur, l’hu­mi­di­té, les mous­tiques... Haï­ti attendra !

La mienne a donc com­men­cé à bou­ger vers 2 mois, avec des séjours en train, 4 mois pour l’a­vion et un week-end tout simple, 5 pour des voyages iti­né­rants. Je pense que plus on les habi­tue vite, plus on prend confiance en tant que parents, et plus c’est facile de voya­ger avec un bébé.

Prendre le train avec un bébé

Voya­ger en train est extrê­me­ment facile. On peut bou­ger autant qu’on veut ! Les petites liseuses (les lumières) des TGV l’oc­cupent pen­dant des heures, esca­la­der les sièges aus­si. Les tables à lan­ger de la SNCF sont géniales (uni­que­ment dans les TGV), avec de la mousse, du papier à chan­ger entre chaque enfant pour recou­vrir le mate­las, des sacs pou­belles pour embal­ler les couches sales, un lavabo...

Avec la SNCF, le bébé voyage gra­tui­te­ment jus­qu’à 4 ans, mais sans place assise. Si on veut ins­tal­ler l’en­fant sur un siège dis­tinct et pas sur ses genoux, il y a deux pos­si­bi­li­tés : le billet Bam­bin (un tarif for­fai­taire de 9€/trajet) ou la carte Enfant+. La carte est au nom de l’en­fant, et per­met à ceux qui voyagent avec lui de payer moins cher (jus­qu’à 4 per­sonnes) tout en béné­fi­ciant d’une place pour l’en­fant, gra­tui­te­ment. [/su_column] [/su_row] Les réduc­tions me semblent aus­si obs­cures que quand j’a­vais la carte 12 – 25 et la place assise de l’en­fant n’est pas for­cé­ment à côté du parent. Oui, vous avez bien lu, à plu­sieurs reprises j’a­vais une place pour moi et une place pour ma fille, mais nous n’é­tions pas à côté. Bref, je ne suis pas convain­cue de l’in­té­rêt de la carte : il faut faire le cal­cul entre le prix de la carte et les sup­po­sées réduc­tions, et sur­tout, sys­té­ma­ti­que­ment véri­fier au moment de la réser­va­tion que les places seront côte-à-côte.

Quelle que soit la durée du voyage en train (on a déjà fait une jour­née avec 9h de train, et je ne compte pas le RER...), je pré­vois tou­jours large en couches, change, jouets, et nour­ri­ture. On n’est jamais à l’abri d’une panne et je doute que les com­pa­gnies fer­ro­viaires puissent four­nir des couches et de la nour­ri­ture (déjà qu’on a rare­ment de l’eau en cas d’at­tente pro­lon­gée...). Bref, je reste prête à sur­vivre 24h même si le tra­jet n’est sup­po­sé durer que 2h.

Prendre l’avion avec un bébé

Prendre l’a­vion avec un bébé peut faire peur. Mais si on est bien orga­ni­sé, on s’en sort ! Ce serait dom­mage de s’en pri­ver, sur­tout que voya­ger avec un bébé est (qua­si­ment) gra­tuit les deux pre­mières années. Dans tous les cas, res­tez calmes, et ne stres­sez pas. Oubliez le regard des autres, et si vous en voyez qui râlent, igno­rez-les. Les bébés sont des éponges, si vous com­men­cez à pani­quer parce que vous pen­sez avoir vu un regard en coin, vous n’ar­ran­ge­rez rien. Sur­tout qu’en géné­ral, ces regards sont dans votre tête : la plu­part de vos voi­sins ne vous veulent pas de mal (tant que vous faites votre pos­sible pour vous occu­per de l’en­fant). La plu­part ont des enfants, ou des amis qui ont des enfants, ou au moins été enfants eux-mêmes, et sont capables de com­prendre que ça n’est pas tou­jours simple pour les parents. Donc, si ça devient dif­fi­cile, concen­trez-vous sur votre bébé, et oubliez le monde extérieur.

Pour le pre­mier vol, vous pou­vez deman­der un petit diplôme à bord, c’est super mignon et ça fait un chouette souvenir !

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Je vais essayer de réca­pi­tu­ler les étapes pour le voyage en avion avec un bébé :

Faire le sac

Qu’est-ce qu’on emmène quand on part en voyage avec un bébé ? Hé bien beau­coup trop de choses ! Je me suis fait une liste que je pointe à chaque voyage.
Dans le bagage cabine, répar­tis dans une série de sacs en tis­su thé­ma­tiques (vous savez les tote-bags publi­ci­taires ? Le change dans le rouge, la bouffe dans le blanc, les jouets dans le vert, etc.) :

  • Pièce d’i­den­ti­té ou pas­se­port. Il fut une époque où on pou­vait voya­ger avec un livret de famille, mais c’est révo­lu. Doré­na­vant, l’en­fant doit avoir ses propres papiers. J’ai fait la demande du pas­se­port et de la carte d’i­den­ti­té en même temps un peu avant les trois mois de ma fille. Sa pho­to d’i­den­ti­té est abso­lu­ment hor­rible et ne sert à rien tant elle ne lui res­semble pas, mais je suis allée chez le pho­to­graphe de ma ville pour, à défaut d’a­voir une jolie pho­to, au moins être sûre qu’elle soit valide. Le pas­se­port a été beau­coup plus rapide à obte­nir que la carte d’i­den­ti­té, et reste moins cher que pour les adultes, mais dure aus­si moins long­temps. Je vous conseille de ne pas trop attendre pour faire faire les papiers si vous pré­voyez un voyage à l’étranger.
  • La tétine, l’ac­ces­soire indis­pen­sable pour sti­mu­ler la succion.
  • Un petit bibe­ron pour le jus de fruit et un grand pour le lait.
  • De l’eau car oui, on a le droit de prendre des liquides avec soi quand on voyage avec un bébé !
  • Du lait en poudre : je prends la grande boîte avec moi à l’al­ler, en cas de perte de valise.
  • Du jus de fruit, même si on pour­ra, comme l’eau, en rede­man­der dans l’avion.
  • A man­ger, en pré­voyant large, tou­jours en cas de perte de valise à l’ar­ri­vée. Il est assez rare que les com­pa­gnies four­nissent des repas pour les bébés (ça m’est arri­vé une seule fois, sur un long cour­rier) même si on peut par­fois essayer de le deman­der à l’a­vance. Par contre, ils pour­ront réchauf­fer les petits pots au bain-marie (pre­nez garde à le deman­der avant que l’en­fant ait faim, c’est assez long et ça peut arri­ver brûlant).
  • Des petits jouets : par­mi ceux qu’elle aime bien, peu encom­brants et silen­cieux. Je prends soin d’a­voir des jouets très dif­fé­rents : un à mor­diller, un tout doux, un plus éducatif.
  • Des bavoirs.
  • Au moins deux tenues de rechange, voire plus selon la durée du vol (pyja­ma, petit pull).
  • Des couches à foi­son, avec des lin­gettes et des sacs plas­tiques pour ne pas tor­tu­rer les autres pas­sa­gers. Je n’ai jamais ache­té de sac à lan­ger, et n’en com­prends tou­jours pas l’in­té­rêt. J’ai uti­li­sé des ser­viettes en tis­su pen­dant les pre­miers mois, avant de décro­cher la par­tie supé­rieure de mon mate­las à lan­ger (vous savez, plas­tique d’un côté, tis­su de l’autre) : rap­port efficacité/encombrement idéal !

Dans le bagage en soute, je mets ensuite tous les vête­ments, affaires de toi­lettes, médi­ca­ments. Et je n’ou­blie pas les petits ciseaux, parce que ça pousse vite, ces fichus petits ongles !

Passer la sécurité, la douane, et attendre

La sécu­ri­té n’é­tait déjà pas drôle sans enfant, mais alors avec un bébé... Enle­ver cein­ture, chaus­sures, vider les poches, la moi­tié du sac, reti­rer le porte-bébé, et devoir tout refaire à l’in­verse de l’autre côté, en chaus­settes avec un bébé dans les bras et un pan­ta­lon qui tombe... Voi­là aus­si pour­quoi j’u­ti­lise des petits sacs en tis­su. Ain­si, je peux rapi­de­ment iso­ler ce qui sera exa­mi­né à part : les liquides. Ne me deman­dez pas ce qu’ils font, mais un agent de sécu­ri­té va les regar­der minu­tieu­se­ment. Il fau­dra donc les mettre dans un bac à part : eau, jus, com­potes, etc.
C’est un peu fas­ti­dieux, mais glo­ba­le­ment les agents ont tou­jours été hyper gen­tils, pre­nant notre fille dans leurs bras pour jouer avec elle pen­dant qu’on se rha­bille et range les sacs...

Par contre, sachez que tout ce qui est auto­ma­ti­sé est impos­sible avec un bébé : pas d’ac­cès rapide avec parafe, par exemple. Dans l’en­semble, pré­voyez de la marge, car tout ceci prend encore plus de temps avec un enfant, et cou­rir dans l’aé­ro­port n’est plus possible !

Occu­per le bébé avant l’embarquement est à mon sens pri­mor­dial : j’ai un petit monstre qui a tou­jours eu besoin de beau­coup bou­ger et qui dort peu en jour­née (mais bien la nuit, ne nous plai­gnons pas). Au début, ça allait, il suf­fi­sait de la caler dans le porte-bébé, de bou­ger un peu, et bam, elle rat­tra­pait le som­meil en retard (elle s’en­dor­mait sys­té­ma­ti­que­ment dans le RER...). Mais pas­sé les pre­miers mois, ça ne marche plus du tout, et elle demande main­te­nant rapi­de­ment à sor­tir du porte-bébé.
Sachant que dans l’a­vion il ne sera pas pos­sible de gigo­ter comme elle le vou­drait, j’es­saie de la lais­ser se dépen­ser autant que pos­sible avant : la faire cou­rir, rigo­ler, etc.

Au der­nier moment, je fais un saut dans la salle réser­vée au change des bébés (ne pas attendre trop non plus, elles peuvent être assez loin). Ces salles sont plus ou moins bien équi­pées selon les aéro­ports (celles du Japon sont géniales, celles de Charles De Gaulle, on n’en par­le­ra pas !) et géné­ra­le­ment dans une pièce sépa­rée des toi­lettes qui per­met aus­si aux papas d’al­ler chan­ger les couches (oui, en France on a trou­vé ça génial quand Orly a per­mis, en 2014 (oui, en 2014) aux mes­sieurs d’a­voir une table à lan­ger dans leurs toi­lettes, mais en fait par­tout dans le monde les salles de change étaient déjà mixtes...).
Chan­ger un bébé dans l’a­vion n’est pas des plus aisé, et si je peux m’en pas­ser, je pré­fère lar­ge­ment le faire tant que je suis à l’aéroport !

L’embarquement

Il paraît que la plu­part des com­pa­gnies aériennes font mon­ter les familles en prio­ri­té. Ce fut fran­che­ment très rare d’être appe­lés. Au début, je n’o­sais pas m’im­po­ser, puis j’ai fini par le faire. Il ne s’a­git pas de mon­ter à tout prix les pre­miers dans l’a­vion, mais de pou­voir s’ins­tal­ler cor­rec­te­ment sans être gênés ni gêner les voi­sins. S’ins­tal­ler quand toute la ran­gée est occu­pée n’est pas chose aisée. Car là, le but du jeu va être de repar­tir les affaires dont vous allez avoir besoin pen­dant le vol, pour les avoir sous la main en accès rapide !

Le per­son­nel de bord va vous confier une petite cein­ture (et par­fois, selon les vols et les com­pa­gnies, un petit cous­sin, une cou­ver­ture, des petits jouets que l’en­fant pour­ra gar­der comme sou­ve­nirs). Elle com­porte un trou dans lequel il fau­dra pas­ser la cein­ture de l’a­dulte avant d’at­ta­cher l’en­fant. C’est très simple à uti­li­ser, mais il ne faut pas hési­ter à deman­der de l’aide si on n’y arrive pas.
La cein­ture vous sera soit remise lors de la mon­tée dans l’a­vion, soit juste avant le décol­lage. Il m’est arri­vé une fois que l’hô­tesse nous oublie (elle n’a­vait pas vu qu’un bébé était à bord) : ne décol­lez sur­tout pas sans que l’en­fant soit atta­ché, appelez !

Le décollage

Vous êtes ins­tal­lés confor­ta­ble­ment, le bébé est sur vos genoux, atta­ché. C’est là que tout va se jouer. Il faut qu’il reste assis, ou au moins que la cein­ture reste en place, et qu’il n’ait pas mal aux oreilles.
Pour nous adultes, c’est un réflexe natu­rel, nous déglu­tis­sons, les tym­pans claquent et la dou­leur dis­pa­raît. Pour les bébés, c’est plus com­pli­qué : ils ne connaissent pas l’as­tuce de bou­ger leur mâchoire ou de faire sem­blant de bailler ! Il faut donc leur don­ner envie de déglu­tir. Pour cela, selon l’âge du bébé, on va les mettre au sein, leur don­ner une tétine, leur offrir un bibe­ron d’eau. Per­son­nel­le­ment, j’al­terne bibe­ron de jus de pommes et tétine. A moins que le vol tombe sur une heure de repas, le jus est bien plus effi­cace que le sein ou le bibe­ron d’eau : ça se boit par gour­man­dise, et elle le finit, ce qui la tient occu­pée tout le décollage !

Le vol

Il est arri­vé, sur des vols courts, qu’elle s’en­dorme pen­dant le décol­lage et se réveille pour des­cendre de l’a­vion. C’est par­fait, mais c’est pas tou­jours aus­si simple ! Et là, il faut donc l’oc­cu­per, et ce n’est pas tou­jours simple : rien à faire du pay­sage, trop jeune pour les films, capa­ci­té de concen­tra­tion proche de zéro, envie de bouger...
Je la laisse faire ce qu’elle veut, tant qu’elle ne tape pas le siège du pas­sa­ger de devant, et reste sur nous. On lui pro­pose des jouets, un par un, on la laisse fouiller dans les sacs, tout sor­tir puis tout ran­ger. Elle se met debout sur l’ac­cou­doir, regarde les pas­sa­gers de der­rière. Sou­vent, ils joue­ront avec elle à cache cache, lui feront cou­cou et fina­le­ment la tien­dront occu­pée ! Il est même arri­vée qu’elle finisse dans les bras de notre voi­sine de derrière...

L’atterrissage

Lors de l’at­ter­ris­sage, le rituel est le même que pour le décol­lage : alter­ner tétine et jus de pommes dès que je sens mes propres oreilles. Par­fois, j’ai un peu de mal à la gar­der assise, alors je lui pro­pose un jouet, ou la laisse res­ter debout tant qu’elle conserve la ceinture.

Je com­mence à pré­pa­rer mes sacs dès qu’il est pos­sible de se déta­cher, mais je sors en géné­ral dans les der­niers de l’a­vion, parce que je ne peux pas remettre le porte bébé ou accé­der à mon sac tant que j’ai un voi­sin. Le fait d’u­ti­li­ser plu­sieurs sacs en tis­su pour trier et ran­ger les affaires me per­met d’être assez rapide et de ne pas trop retar­der le per­son­nel naviguant.

Là où c’est moins drôle, c’est quand on est toute seule, parce qu’on ne sait pas trop quoi faire du bébé pen­dant ce temps-là. Et c’est un pro­blème qui se pose aus­si dans le train... Après 7/8 mois ce fut plus simple : je la mets main­te­nant debout par terre en lui disant de se tenir au siège. Et j’es­saye d’être rapide pour ne pas la lâcher des yeux trop long­temps. Par contre, avant, je devais l’al­lon­ger sur les sièges (ça aurait été ten­tant par terre, mais c’est sou­vent plein de miettes, etc.) et essayer de la blo­quer avec mes jambes !

Voi­là, après y’a plus qu’à poi­reau­ter pour la valise, en espé­rant qu’elle arrive !

La santé du bébé voyageur : vaccins etc.

C’est un sujet déli­cat. En France, on vac­cine glo­ba­le­ment beau­coup, et il existe de nom­breuses rai­sons de ne pas le faire. Nous avons choi­si de suivre le calen­drier clas­sique des vac­ci­na­tions (avec le secret espoir d’a­voir peut-être un jour une place en col­lec­ti­vi­té, quand elle aura 54 ans).
A par­tir de 1 an, nous allons pou­voir com­men­cer les vac­ci­na­tions plus spé­ci­fiques pour voya­ger, comme l’hé­pa­tite A. Mais c’est un point de vue très per­son­nel, et c’est le genre de déci­sion qui n’ap­par­tient qu’aux parents. En dis­cu­ter avec le pédiatre me paraît aus­si très important.

La trousse à pharmacie

Je suis du genre zen. Pour notre pre­mier voyage (le trans­si­bé­rien, nous pas­sions en Rus­sie, en Mon­go­lie, et ter­mi­nions à Pékin), il y a quelques années, bien avant de deve­nir parents, nous n’a­vions même pas pen­sé à mettre nos vac­cins à jour. Et si c’est le cas depuis, je ne pars jamais avec beau­coup de médi­ca­ments : quelques pan­se­ments, du dés­in­fec­tant et des dolipranes.

Pour ma fille, j’ai alour­di un petit peu la trousse à phar­ma­cie, même si elle n’a pour l’ins­tant jamais ser­vi. Je prends donc :

  • Doli­prane pour bébé : des sup­po­si­toires, indis­pen­sables pour les dou­leurs, la fièvre, les dents.
  • Gel pour les dents : depuis la sor­tie des dents, j’ai tou­jours un petit tube avec moi. Je vous conseille de l’embarquer si le pédiatre annonce l’ar­ri­vée des dents et que vous par­tez long­temps (ça ne prend pas de place et risque d’être com­pli­qué à trou­ver selon les destinations)
  • Solu­tion de réhy­dra­ta­tion : je ne l’emmène plus, mais je l’a­vais avec moi pour les pre­miers voyages, à un âge où les diar­rhées peuvent être fréquentes
  • Crème pour les éry­thèmes : comme je n’ai pas la moindre idée de com­ment expli­quer ça dans une phar­ma­cie qui ne par­le­rait pas fran­çais, je me dis qu’il vaut mieux avoir son propre tube avec soit, au cas où
  • « pchit » pour le nez : en cas de rhume, l’a­vion peut deve­nir très dou­lou­reux. Je veille donc à avoir de quoi lut­ter contre le rhume s’il devait arriver !

Faut-il prendre une assurance pour voyager avec un bébé ou un jeune enfant ?

L’as­su­rance voyage est indis­pen­sable si vous voya­gez hors Europe, et sur­tout avec un bébé.
En Europe, vous pou­vez deman­der la carte d’as­su­rance mala­die (c’est gra­tuit). Hors Europe, une vraie assu­rance est néces­saire (et sur­tout dans des pays comme les Etats-Unis où l’ac­cès à la san­té est très cher). Per­son­nel­le­ment, j’ai sous­crit (avec ma fille) à Cap Aven­ture, chez Chap­ka, mais je vous pré­pare un récapitulatif/comparatif actua­li­sé pour bientôt !

Choisir la destination idéale

Le choix des des­ti­na­tions découle aus­si des choix quant à la vac­ci­na­tion. Le monde est vaste, nous avons choi­si de nous concen­trer sur les endroits qui réunis­saient un cer­tain nombre de cri­tères pour la pre­mière année. C’é­tait pour sa sécu­ri­té, mais aus­si pour nous rassurer !

Nous avons donc éli­mi­né tout ce qui sup­po­sait des vac­ci­na­tions sup­plé­men­taires (Hépa­tite A, Fièvre jaune) ou des médi­ca­ments (palu­disme) : à savoir une par­tie de l’A­frique, de l’A­sie et de l’A­mé­rique du Sud (votre pédiatre aura une carte pré­cise des pays concer­nés). Nous avons éga­le­ment éli­mi­né, sur­tout les pre­miers mois, tous les extrêmes : trop chaud, trop froid. On a tes­té les tem­pé­ra­tures néga­tives sans aucun pro­blème, mais sans pous­ser l’ex­pé­rience trop loin (-10°C) ni trop long­temps. La cha­leur est à mon sens encore plus à craindre, avec les risques de déshydratation.

Nous nous sommes éga­le­ment concen­trés sur les pays ou région n’ayant pas de sou­cis sani­taires par­ti­cu­liers, ce qui me parait plu­tôt logique.
Enfin, nous avons aus­si évi­té de mon­ter trop en alti­tude et d’y res­ter trop long­temps. Au même titre que cer­tains adultes, les bébés peuvent être malade en montagne.

Dis comme cela, on peut avoir l’im­pres­sion qu’il ne nous res­tait plus grand chose, mais ça laisse quand même beau­coup de choix, et elle peut attendre ses 12 mois révo­lus pour mettre le pied en Thaï­lande, en Inde ou en Afrique !
On a donc com­men­cé par la France, puis une grande ville euro­péenne, et au fil des voyages on a tes­té l’i­ti­né­rance, les ran­dos, et on est allé de plus en plus loin, sans que jamais un sou­cis se pré­sente. Je ne sais pas si une telle gra­da­tion était néces­saire, mais elle nous ras­su­rait et nous à per­mis d’ap­prendre au fur et à mesure. Si j’é­tais par­tie direc­te­ment trois semaines avec elle sur un autre conti­nent, je me serai sans doute retrou­vée à galé­rer avec trois fois trop de bagages et des trucs indis­pen­sables oubliés... Là, on est rodés, et on rajoute la com­plexi­té au fur et à mesure !

La question du décalage horaire et des rythmes de sommeil

Si je vous dis que la mienne sup­porte mieux le déca­lage horaire que moi ? A la mai­son, le rythme est calé. A moins que nous sor­tions, elle est tou­jours cou­chée à la même heure. Lors de notre pre­mier voyage, nous n’a­vions qu’une heure de déca­lage et sommes donc res­tés à l’heure fran­çaise. Par la suite, je me suis consi­dé­ra­ble­ment assou­plie : en voyage, elle s’en­dort quand elle veut. J’é­vite de la for­cer à tenir toute la soi­rée, bien sûr, mais de toute façon, elle peut tou­jours dor­mir dans le porte-bébé.

En Nou­velle-Calé­do­nie, nous devions gérer un gros déca­lage horaire. Je l’ai fait dor­mir autant que pos­sible dans l’a­vion, et nous nous sommes direc­te­ment mis à l’heure calé­do­nienne, qu’il s’a­gisse des repas ou du som­meil. Et pareil lorsque nous sommes ren­trés, retour direct à l’heure fran­çaise. Et ça n’a posé aucun sou­cis ! Elle a glo­ba­le­ment très bien dor­mi sur place comme au retour.

Leur confort ? ils s’adaptent !

C’est plu­tôt à vous qu’il faut poser la ques­tion, mais le bébé, lui, il a une cer­taine faci­li­té à dor­mir n’im­porte où, et tant pis s’il n’a pas son propre lit, s’il ne mange pas sur une vraie chaise, s’il n’est pas chan­gé sur un mate­las à lan­ger. Bien sûr, il ne s’a­git pas de les faire voya­ger dans de trop mau­vaises condi­tions non plus, mais on trouve tou­jours des solu­tions, et le plus épa­nouis­sant pour un bébé voya­geur est le temps que lui consacrent alors ses parents, pas vrai­ment la qua­li­té de l’hôtel.
Pas de lit pour le bébé ? Co-dodo ! Pas de bai­gnoire pour le bébé ? Lava­bo ! Pas de chaise haute ? Sur les genoux ! Pas de mate­las à lan­ger ? Sur le man­teau ou debout (dif­fi­cile seule avec un enfant d’un an qui veut juste bou­ger par­tout, mais par­fait à deux) !

Respecter les rythmes du bébé

Je l’ai déjà dit plu­sieurs fois au cour de ce long article, mais ma fille m’a sem­blé s’a­dap­ter par­tout sans sou­cis. Le fait de l’a­voir habi­tuée à bou­ger dès son plus jeune âge n’y est sans doute pas pour rien. Je n’ai donc jamais eu peur de la « déré­gler ». Ce sera pro­ba­ble­ment dif­fé­rent en gran­dis­sant, mais pour l’ins­tant, ça se passe très bien.
De la même manière, je n’ai, à l’heure actuelle, pas peur qu’elle puisse man­quer de confort. Elle a vite com­pris qu’elle aurait deux vies, celle de la mai­son et celle des voyages. La pre­mière lui offre une chambre, une bai­gnoire, une chaise haute confor­table, une salle de jeu et des horaires plu­tôt stricts. La deuxième est plus libre avec des occu­pa­tions qui changent tous les jours, des horaires flexibles mais des parents plus pré­sents, concen­trés sur elle et sa décou­verte du monde. Et même si par­fois elle dort dans mon lit parce que l’hô­tel n’est pas équi­pé, si elle mange sur mes genoux parce que le res­tau­rant n’a pas de chaise haute ou que celle-ci est trop sale (oui, ça arrive sou­vent que les chaises hautes ne soient pas net­toyées entre les gamins...), si je la lave dans l’é­vier de la salle de bain ou la change sans mate­las à lan­ger, hé bien je vois une petite fille épa­nouie et éveillée, qui sau­tille quand elle com­prend qu’on repart, que ça soit en ran­do, en vélo ou en pro­me­nade !

Je dois pré­ci­ser que je ne suis jamais beau­coup sor­tie le soir en voyage, puisque j’aime me lever tôt. Du coup, être à l’hô­tel tôt dans la soi­rée n’est pas un sacri­fice pour moi !
Par contre, ce qui est plus com­pli­qué, c’est la ges­tion des pauses. Ain­si, avant, une jour­née de voyage vou­lait pour moi dire mar­cher toute la jour­née, que je sois en ville ou à la cam­pagne. J’aime visi­ter en mou­ve­ment, me pro­me­ner des les rues. Il m’ar­ri­vait sou­vent de ne prendre aucune pause de la jour­née, sau­tant faci­le­ment le repas ou me conten­tant d’une petite spé­cia­li­té locale bien sucrée ! Mais avec un bébé, ce genre de jour­née n’est plus pos­sible : elle ne sup­porte pas de res­ter coin­cée trop long­temps dans son porte bébé. Si être dedans va l’a­mu­ser un temps, ou lui per­mettre de faire la sieste, il fau­dra aus­si pré­voir des pauses pour qu’elle puisse se dépen­ser (oui, pause veut main­te­nant dire cou­rir der­rière un enfant !).
J’es­saie d’être atten­tive à ses besoins, et de repé­rer les moments où elle va vou­loir s’ar­rê­ter, his­toire de pou­voir nous ins­tal­ler dans un coin sym­pa à ce moment là (un parc, par exemple).

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Changer une couche

Ça fait un peu peur au début. Com­ment je vais gérer la couche de caca qui arri­ve­ra for­cé­ment au plus mau­vais moment ? Hé bien comme pour le reste, on apprend sur le tas et on s’or­ga­nise. On découvre qu’en France, les tables à lan­ger dans les res­tau­rants ou les musées ne sont pas légion, mais que de nom­breux autres pays sont bien mieux équi­pés que nous. Et quand il n’y a pas de table à lan­ger, on demande un petit coin à part, un bout de table. Par­fois, les ser­veurs sont ado­rables et vous apportent des cou­ver­tures à mettre sous le bébé, d’autres fois je mets juste mon sac de couches sous sa tête, et une pro­tec­tion sous ses fesses.

La pro­tec­tion en ques­tion fut tour à tour une ser­viette éponge, les alaises conser­vées de la mater­ni­té, jus­qu’à dé-scrat­cher la pro­tec­tion de ma table à lan­ger, ce qui reste aujourd’­hui la meilleure astuce que j’ai trou­vée : ça se lave et ça sèche faci­le­ment, ça ne prend pas de place, com­bo gagnant.

J’ai eu quelques moments de soli­tude, comme lorsque j’ai dû la chan­ger dans un train dont toutes les toi­lettes étaient hors d’u­sage. Je me suis débrouillée en trou­vant un siège un peu à l’é­cart, que j’ai pro­té­gé avec les sacs en plas­tique que j’ai tou­jours avec mon néces­saire de change. Ou quand il a fal­lu la chan­ger en voi­ture pour la pre­mière fois. Et puis un bébé, c’est facile à chan­ger les quatre pre­miers mois, après, ça fait moins caca mais ça tient abso­lu­ment à se retour­ner et à bou­ger par­tout... Alors on oublie toutes les sur­faces trop petites qui pour­raient engen­drer un acci­dent, on met un man­teau par terre et on impro­vise.

Histoires de nourriture

Pour l’ins­tant, je suis sys­té­ma­ti­que­ment par­tie avec la tota­li­té de ses repas pour la tota­li­té du séjour, mais nous n’a­vons jamais voya­gé plus de 12 jours d’af­fi­lé. Ce qui fait déjà un cer­tain volume de petits pots !

Elle a eu le sein pen­dant sept mois, ce qui était drô­le­ment pra­tique (et bien moins cher, hein !). Vers 4 mois, on a com­men­cé à pro­po­ser des petites quan­ti­tés de légumes, et une autre maman m’a don­né un conseil qui m’a cer­tai­ne­ment sau­vée : ache­ter aus­si des petits pots de grande sur­face. Pour son pre­mier enfant, elle cui­si­nait tout elle-même, sauf qu’elle s’est retrou­vée à devoir empor­ter le baby­cook en vacances, le gamin refu­sant de man­ger de l’in­dus­triel. J’ai donc alter­né les ori­gines des repas, et man­ger du 100% petits pots en voyage n’a jamais posé de sou­cis.

La seule pro­blé­ma­tique reste de réus­sir à les réchauf­fer... Car tous les res­tau­rants n’ont pas de micro-ondes, et tous les cui­si­niers n’ac­ceptent pas de faire un bain marie pour un client. Du coup, il m’ar­rive de temps en temps de lui don­ner une com­pote de fruits le midi au lieu des légumes, et j’es­saie aus­si cer­tains pots faits pour être man­gés froids, mais qui passent moins bien que les pommes...

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Depuis ses 8 mois, man­ger au res­tau­rant avec elle est deve­nu beau­coup plus simple : on peut lui don­ner du pain, lui com­man­der des frittes non salées, ou lui lais­ser des parts de nos assiettes. Ain­si, non seule­ment elle mange, mais en plus ça l’oc­cupe et on peut nous aus­si man­ger plus faci­le­ment. Car oui, aller au res­tau­rant quand ils sont petits n’est pas simple. Au début, on se relayait pour man­ger, cha­cun son tour l’a­vait sur le genoux...

Les pro­chaines étapes sont :
– par­tir sur un voyage plus long sup­po­sant de ne pas empor­ter trois semaines de petits pots avec nous ! (et donc de prendre le mixeur ou d’a­che­ter sur place selon la destination)
– tes­ter des petits ther­mos pour qu’elle mange chaud en ran­don­née ou même en ville quand je ne veux pas aller au restaurant !

Les accessoires

Si vous êtes de futurs parents, vous êtes cer­tai­ne­ment per­dus dans les cata­logues. Des acces­soires, il en existe par cen­taines, pour toutes les uti­li­sa­tions pos­sibles et ima­gi­nables. For­cé­ment, on en a ache­té trop, for­cé­ment y’a des trucs qui n’ont jamais ser­vis. Si j’ai un conseil, c’est d’ache­ter au fur et à mesure, parce qu’il y a plein de choses dont on ne se rend pas compte tant qu’on n’y est pas. Cette liste est donc à l’i­mage du reste de cet article, tota­le­ment sub­jec­tive et basée sur ma propre expé­rience. Peut-être que vous ver­rez les choses autre­ment, selon votre enfant et votre façon de voyager.

Ceux que je suis contente d’avoir achetés :

  • mon super man­teau ache­té chez Ver­bau­det. (Vous trou­ve­rez d’autres vestes chez les Petits Barou­deurs, notam­ment pour les papas). C’est donc un man­teau qui sert pour la gros­sesse puis pour le por­tage de l’en­fant (sauf qu’il faut accou­cher en décembre pour pou­voir vrai­ment l’u­ti­li­ser pour la gros­sesse ET le por­tage !). A noter que c’est impor­table sans l’en­fant à l’in­té­rieur (je l’ai prise en 36 et je nage dedans...) donc vrai­ment exclu­si­ve­ment des­ti­né aux mamans adeptes du porte-bébé. Bref, c’est pas don­né, mais je l’ai bien usé et il res­ser­vi­ra sans doute cet hiver. La petite capuche pour le bébé est par­faite. Seul défaut, le cou de la maman n’est pas protégé.
  • le porte bébé clas­sique : c’est un Ver­bau­det tout ce qu’il y a de plus banal, même pas un babyb­jorn ! Il est confor­table, facile à régler. Elle a quit­té la mater­ni­té dedans, et je l’ai emme­né par­tout depuis. Au fur et à mesure qu’elle a gran­di, j’ai pu la mettre tan­tôt face à moi, tan­tôt face au monde exté­rieur puis dans mon dos. Même lorsque j’emmène le gros porte bébé de ran­do, je prends celui-ci pour la por­ter dans l’aé­ro­port (entre autres).
  • le porte bébé de ran­do (Osprey poco plus) : je l’ai ache­té pour ses 9 mois, et c’est abso­lu­ment génial ! Non seule­ment elle est très bien à l’in­té­rieur, mais en plus le por­teur n’a pas mal au dos. Ain­si, elle domine le monde depuis son trône, bien en hau­teur dans notre dos. Elle est atta­chée, ce qui l’empêche d’en tom­ber, mais lui per­met quand même de se mou­voir et de regar­der de tous les côtés comme elle le veut. Il y a une pro­tec­tion pour le soleil, une housse pour la pluie, et des ran­ge­ments qui per­mettent de glis­ser tout le néces­saire pour quelques heures. Si la jour­née se fait trop longue, elle arrive même à s’en­dor­mir dedans.
  • la tétine : j’é­tais contre. Farou­che­ment contre. Puis après des soi­rées pas­sées l’au­ri­cu­laire contre son palais, j’ai cédé. Et je ne le regrette pas, parce que ça nous est indis­pen­sable pour tous les vols en avion !
  • les sacs en tis­su : ce sont des sacs en coton de recup », ceux avec des marques ou de la pub des­sus, mais c’est grâce à eux que j’ar­rive à m’or­ga­ni­ser et à ran­ger toutes les affaires néces­saires de façon com­par­ti­men­tées et donc plus accessibles.

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Ceux que je n’ai pas achetés :

  • le lit de voyage et autres acces­soires de cou­chage : elle a un vrai lit à la mai­son, dans sa propre chambre, mais dès qu’on voyage, on fait avec ce qu’on a. Beau­coup de chambres d’hôtes ou d’hô­tels ont des lits pour bébé à dis­po­si­tion, et on en pro­fite allè­gre­ment, même si elle refu­sait d’y dor­mir au départ (l’ab­sence d’un tour de lit où caler sa tête la per­tur­bait). Il arrive qu’il n’y en ait pas ou qu’ils soient hors de prix (ou sales), et dans ces cas là, hé bien on arrange notre lit pour dor­mir avec elle. Je me contente donc de prendre une turbulette.
  • le sac à lan­ger : ça, je n’ai tou­jours pas com­pris à quoi ça ser­vait vrai­ment... Je rem­plis sim­ple­ment un sac en tis­su avec tout le néces­saire, et le glisse par­tout où j’en ai besoin
  • la pous­sette de voyage : c’est pro­ba­ble­ment une chose sur laquelle je chan­ge­rai d’a­vis, mais toute cette pre­mière année, j’ai réus­si à m’en pas­ser. J’ai une pous­sette, elle sert à aller faire les courses, des pro­me­nades, ou encore des allers-retours dans l’ap­par­te­ment pour la sieste. J’ai ten­té trois fois de prendre le RER avec mais rien n’y fait, je trouve ça trop encom­brant. Après, j’ai la chance d’a­voir une petite fille rela­ti­ve­ment légère pour l’ins­tant (à un an, on approche dou­ce­ment des 9kg, ça reste trans­por­table !). Je lis beau­coup de bien de la Yoyo et une lec­trice a éga­le­ment fait men­tion d’un porte bébé de ran­do trans­for­mable en pous­sette, mais il ne semble plus fabriqué.

Occuper un bébé dans les transports

Je suis tou­jours par­tie avec quelques jouets, tout en sachant qu’a­vec un bébé, tout peut être détour­né et deve­nir un jeu. Pour le train ou l’a­vion, j’ai fait évo­luer les jouets en fonc­tion de son âge, de ceux qu’elle aime le plus, et puis de ceux que j’ai mal­heu­reu­se­ment per­dus. Car oui, c’est un truc que j’ai appris à mes dépends, je vais pas­ser les pro­chaines années à perdre les affaires de ma fille, aus­si atten­tive que j’es­saie d’être. Parce qu’il suf­fi­ra que le mec du ménage entre dans le wagon pour que je me dépêche encore plus de sor­tir du train, et oublie un sac sous le siège, ou qu’on se perde un petit peu dans un aéro­port pour ne pas voir une peluche tomber.

Les objets que j’emmène pour les trans­ports ont tous deux qua­li­tés : silen­cieux et petits. Je ne veux pas trans­por­ter une grosse valise de jouets, ni impor­tu­ner les autres voya­geurs avec un spec­tacle sons et lumières !

Voi­ci quelques exemples qui ont eu ou ont tou­jours leur petit suc­cès auprès de ma fille :

  • Livre bébé lapin : il nous a été offert alors qu’elle allait avoir neuf mois, et depuis il nous suit par­tout. On peut le lire plu­sieurs fois de suite sans qu’elle se lasse, et elle peut tout autant res­ter long­temps à le feuille­ter toute seule ou à mar­ty­ri­ser ce pauvre lapin en peluche ! (Ils ont d’autres ani­maux. Il s’a­vère que nous avons un lapin à la mai­son et que ça évoque donc quelque chose pour elle, ce qui doit influer dans le suc­cès du jeu.)
  • Marion­nette peluche renard : il était de notre pre­mier voyage et a mal­heu­reu­se­ment dis­pa­ru avant l’é­té, oublié dans un train. Impos­sible de le rache­ter à l’i­den­tique (celui qui est main­te­nant fabri­qué n’est pas exac­te­ment le même). Pen­dant des mois, cette petite marion­nette en peluche l’a faite rire aux éclats.
  • Col­lier de den­ti­tion : indis­pen­sable dès que les dents annoncent leur venue. Le notre est joli, avec des petits insectes à tour­ner et plein de cou­leurs, ce qui occupe l’en­fant en plus de lui per­mettre de mordre.
  • Écharpes : ma fille étant née à la fin de l’é­té, elle a pas­sé la pre­mière moi­tié de sa vie col­lée dans mes écharpes. Alors for­cé­ment, ces grands tis­sus sont aus­si deve­nus des jeux !

L’as­tuce consiste à ne pas sor­tir tous les jeux d’un coup, à faire de leur sor­tie un amu­se­ment : fouiller dans le sac, les cacher, les ran­ger. En der­nier recours, on aura les clefs ou les por­tables, mais j’es­saie de ne pas en arri­ver là (le smart­phone en mode sel­fie est mon arme ultime, quand tout le reste l’en­nuie !). En géné­ral, quand elle se lasse d’une chose, je lui en pro­pose une autre, ou je la laisse esca­la­der le siège et faire des sou­rires baveux aux voi­sins. Dans un train ou un avion, il y a lar­ge­ment de quoi s’oc­cu­per, des choses à com­men­ter, à explo­rer... Je croise les doigts, mais jus­qu’à pré­sent j’ai tou­jours réus­si à l’oc­cu­per, ouf !

Faire des photos

On ter­mine par le point noir. Les pho­tos. Autant le dire tout de suite, c’est compliqué !
Por­ter un bébé en ven­tral empêche d’a­voir l’ap­pa­reil en ban­dou­lière et le porte bébé de ran­do demande à res­treindre le maté­riel pho­to. Accom­pa­gnée, je m’en sors un peu mieux, mon com­pa­gnon jouant les assis­tants ou por­tant notre fille. Seule, c’est dif­fi­cile de gérer les deux.

Bref, je consa­cre­rai bien­tôt un article com­plet à ce sujet pour lequel j’ai dû rapi­de­ment trou­ver des solutions !

EDIT : un article dédié à ce point est en ligne : Peut-on conci­lier pho­to de voyage et vacances en famille ?

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102 commentaires

Amélie C 15 septembre 2015 - 10:36

Wahou, mer­ci pour cet article méga com­plet !!! Voya­geurs et atten­dant notre pre­mier bébé pour décembre, je suis avec tes inté­rêts tous tes articles consa­crés aux voyages que tu effec­tues avec ta fille, et cette récap est géniale ! Mer­ci pour toutes ces infos, et je dois dire que cela me ras­sure beau­coup et me conforte dans l’i­dée que nous ne sommes pas com­plè­te­ment fous à ne pas renon­cer à nos voyages, mais en les adaptant...

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Amélie C 8 novembre 2016 - 22:03

Je suis retom­bée par hasard sur ton article un an après, du coup je viens te remettre un petit com­men­taire ! Ma fille a main­te­nant 10 mois, et effec­ti­ve­ment on a conti­nué a voya­gé !! Week-end à gauche à droite, pas mal d’a­vions pris, on habite en Suisse et nous sommes allés en Bre­tagne, dans le Sud de la France, en Cha­rentes Mari­times (avion ou voi­ture pour les tra­jets), Copen­hague, Ita­lie, Madère, ran­dos,.. Et c’est TOP !!! Alors oui, on ne voyage plus exac­te­ment pareil, on prend plus le temps pour suivre son rythme, mais quel bonheur !!

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Tiphanya 15 septembre 2015 - 11:00

Pour nous le Japon reste la des­ti­na­tion par­faite avec des enfants. Tout y est tel­le­ment plus simple !
Par contre en avion, à l’in­verse de toi, nous mon­tons sys­té­ma­ti­que­ment les der­niers pour évi­ter, le bruit, le stress et la longue attente. Pen­dant ce temps, on se défoule !
Car main­te­nant que ma fille va avoir 4 ans, je dois dire que je regrette un peu ses pre­miers voyages, tel­le­ment plus simple quand elle ne mar­chait pas et que je savais tout le temps où elle était (dans le porte bébé). Enfin sur­tout pen­dant les trans­ports en fait.
Bonne conti­nua­tion à vous 3.

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Oreille 16 septembre 2015 - 17:51

Du Japon, je ne connais que deux aéro­ports, mais j’ai vrai­ment eu le coup de foudre ! (je sais c’est bizarre de dire ça d’un aéroport...)
J’ai vrai­ment eu l’im­pres­sion qu’un voyage en famille y serait aisé et ton com­men­taire le confirme !

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Iris Chrétien 15 septembre 2015 - 10:53

Encore une fois, un superbe article ! Mer­ci pour ce beau blog qui nous fait si bien voyager

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Stéphanie Scouflaire 15 septembre 2015 - 10:53

Super com­plet ! Bravo

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Audrey GD 15 septembre 2015 - 11:21

super, cet article ! Des pistes pour recom­men­cer à voya­ger (avec un « grand » et un futur petit homme 🙂 )

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Stéphane Rodriguez 15 septembre 2015 - 11:23

Je ne regret­te­rai jamais d’a­voir fait le tour du monde avec mon fils de 2 ans. On ne peut pas voya­ger aus­si libre­ment que seul bien enten­du, il faut être bien plus pré­voyant... Mais le bon­heur est décu­plé. Les enfants évo­luent bien plus vite, sont bien plus sti­mu­lés au quo­ti­dien, et le contact avec la popu­la­tion locale est gran­de­ment faci­li­té. Je ne com­prends pas ces gens qui disent que c’est impossible. 

Par contre j’a­voue avoir par­fois envie de voya­ger seul, pour pou­voir plei­ne­ment pro­fi­ter de ma pas­sion photo.

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Madame Oreille, photos de voyage 15 septembre 2015 - 11:27

Oui, c’est le petit truc com­pli­qué à gerer malheureusement... 🙁

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Stéphane Rodriguez 15 septembre 2015 - 11:30

Oui. Qua­si impos­sible de pho­to­gra­phier des sun­sets et Sun­rise, ou d’at­tendre deux heures une lumière pro­pice. Les belles pho­tos néces­sitent un gros fac­teur chance.

Instagram.com/babzowski

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Lovetrotters.net le monde notre terrain de jeu 15 septembre 2015 - 11:27

Superbe article. Mer­ci beaucoup !

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Raphaëlle Rremande 15 septembre 2015 - 11:31

Petit conseil pour les petits pots en voyage : les chauf­fer looong­temps (genre 20 minutes) au bain marie le matin avant de par­tir en esca­pade puis les enve­lop­per dans moult papier d’a­lu + bavoir. Plu­sieurs heures après, le petit pot est tou­jours chaud ! Sinon, option B, faire chauf­fer de l’eau bouillante et la mettre dans une ther­mos (mettre le petit pot dans de l’eau bouillante, ça le réchauffe) et l’eau chaude de la ther­mos sert aus­si pour le bib. Mer­ci pour l’ar­ticle en tout cas, d’ac­cord sur tous les points !

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Madame Oreille, photos de voyage 15 septembre 2015 - 11:36

Bonne astuce ! Je vais édi­ter l’ar­ticle en l’intégrant !

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Marion 12 janvier 2016 - 23:00

Nous on trim­balle ça quand on n’a pas envie de se poser en inté­rieur : http://www.randonner-leger.org/wiki/doku.php?id=p3rs
🙂

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Céline Lacombe 15 septembre 2015 - 21:44

Sinon, il y a aus­si l’op­tion boîte iso­therme où l’on verse le conte­nu du petit pot. Ca tient 6 à 8h
Et bien sur on trouve ça chez Les Petits Baroudeurs 😉

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Mitchka 15 septembre 2015 - 12:32

voi­là un article bien com­plet qui montre bien que voya­ger avec un enfant ce n’est pas non plus l’af­faire du siècle !
on nous prend tou­jours pour des fous (et on voyage beau­coup moins que vous) mais moi je n’ai jamais l’im­pres­sion d’ac­com­plir quelque chose de dingue !! Comme toi, je trouve que voya­ger est une façon extra­or­di­naire de sou­der la famille, et j’ai tou­jours trou­vé que mes enfants fai­saient des pro­grès incroyables pen­dant nos voyages... et je ne parle même pas du déve­lop­pe­ment de leur curiosité...
c’est sûr on a endu­ré quelques vilaines diar­rhées (ne pas boire l’eau du robi­net en Anda­lou­sie même en cas de déshy­dra­ta­tions sévère), quelques hur­le­ments en avion et autres contra­rié­tés mais ça reste des sou­ve­nirs exceptionnels.
Bon pro­chain voyage.

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Helene Vacquerie 15 septembre 2015 - 11:35

article super com­plet et très bien fait ( on sent l expé­rience) et qui ras­sure quand on aime­rait conti­nuer de voya­ger lorsque qu on aura un jour des enfants . ( Anaïs Roullet!!!!)

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Anaïs Roullet 15 septembre 2015 - 12:02

Au top

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Isalp 15 septembre 2015 - 12:49

Comme d’ha­bi­tude , un excellent article même sans enfant je me suis réga­lé a lire cet article. une belle source d’ins­pi­ra­tion pour tous et tou­jours une belle approche du voyage . Mer­ci pour ce partage

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Céline 15 septembre 2015 - 12:50

Bon­jour ! Et mer­ci pour ce retour d’ex­pé­rience. Ça ne fait nul doute pour moi que l’on peut voya­ger avec un enfant. Après plus ils sont petits, plus c’est simple au final. Bref, tu prêches une convaincue.
Par contre, j’at­tends avec impa­tience l’ar­ticle sur com­ment gérer ses prises de vues, ses pho­tos car en revanche j’ai des gros pro­blèmes d’organisation
– les heures (sou­vent on est prêt à par­tir aux mau­vaises heures – pic du soleil par exemple ou alors ça crie famine aux gol­den hour)
– j’ai du mal à prendre le temps de faire la pho­to car ça s’im­pa­tiente assez vite
– je ne prend plus mon trépied
etc.. etc..
Hâte de lire tes astuces !

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Aurélie Mossan-Huth 15 septembre 2015 - 11:52

Mer­ci beau­coup pour cet article ! J’ai éga­le­ment connu les petits doigts baveux sur l’ob­jec­tif quand le petit monstre est dans le ven­tral 😉 Et je confirme pour le poco plus Osprey, il mérite l’investissement !

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Victor Ndende 15 septembre 2015 - 11:55

C’est beau, féli­ci­ta­tions et bon cou­rage pour la suite !

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Le coin des voyageurs 15 septembre 2015 - 12:03

Excellent article auquel j’adhère tota­le­ment. La situa­tion se corse lors­qu’on voyage avec plu­sieurs enfants 🙂 !

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Anastasia Bressy 15 septembre 2015 - 12:08

Tel­le­ment bien fait en lisant en tra­vers que j » ai impri­mé et mis dans mon sac pour futur tra­jet en bus !

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Sehria Febrissy 15 septembre 2015 - 12:14

Je vais conser­ver pré­cieu­se­ment ton article car il est rafraî­chis­sant ! Quand je parle de voya­ger c’est :« ohla­la avec un bébé quand même c’est pas bien » etc ... Merci 

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Iza Guitard 15 septembre 2015 - 12:21

Mer­ci pour l’ar­ticle , je me suis bien retrou­vée dans cer­taines situa­tions.. 1 er voyage avec bébé à 3 mois et demi au Maroc . Maman en solo avec bébé baroudeur !

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Anne 15 septembre 2015 - 13:21

Un article drô­le­ment complet !
J’a­vais un petit qui pleu­rait tout le temps, les voyages la 1ere année n’ont sim­ple­ment pas été pos­sibles. Mais depuis, on en a fait plein aus­si. Et c’est vrai qu’il ne se sou­vient pas de tout, mais les choses sont entrées en lui, par­fois, il nous sort des remarques, des com­pa­rai­sons sur des pay­sages, des gens, des goûts, oubliés et res­sur­gis d’on ne sait où. Et c’est deve­nu natu­rel. « Quand est-ce qu’on reprend l’a­vion ? » est une ques­tion fré­quente... Savoir que les autres sont dif­fé­rents mais sem­blables est évident pour lui.
Et pour les pho­tos... euh, je lui ai ache­té un appa­reil pour qu’il puisse en faire aussi!!!

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Week-end Evasion 15 septembre 2015 - 13:32

J’at­ten­dais ton article avec impa­tience ! ET je n’ai pas été déçu ! Tu me ferai presque regret­ter de ne pas avoir trop voya­gé avec mon fils à l’é­poque où il était en bas âge... C’est quand même une sacrée orga­ni­sa­tion, et je prends pas mal de conseils sur ton article pour mes pro­chains voyages avec le bout-chou 😉

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Pascale D'Anvers 15 septembre 2015 - 12:33

Res­pect ! Cou­ra­geux quand même

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Madame Oreille, photos de voyage 15 septembre 2015 - 14:18

En vrai c’est aus­si bien plus agréable de l’emmener que de la lais­ser derrière 😉

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Antoine 15 septembre 2015 - 13:33

Salut,
super article qui tombe comme un pre­sage au moment ou on est pris d’un doute sur l’op­por­tu­ni­té de retour­ner en Bir­ma­nie voir des copains (locaux) avec notre puce qui aura 21 mois.
Elle a déjà voya­gé et nos expé­riences concordent avec ce que tu écris mais, comme tu le sou­ligne, c’est plus la pro­blé­ma­tique de la des­ti­na­tion puisque les copains en ques­tion habitent dans une petite ville de l’é­tat Shan qui est loin de toute struc­ture de soins en cas de pépin.

Donc mer­ci pour ce billet plein d’ex­cel­lents conseils et bien équi­li­bré (ça reste une déci­sion des parents en fonc­tion d’eux et de leurs enfants).

Juste un mot de notre expé­rience : on a ache­té une tente pop-up très légère qui nous suit par­tout et la petite est fan (Deryan Baby Luxe).
Le plus dur pour nous c’est que les vacances ne sont plus du tout repo­santes car si la petite dort plu­tot bien la nuit c’est levé tot et pas vrai­ment de sieste dans la jour­née pen­dant les vacances. Et bien sou­vent la méga-patate toute la jour­née à cou­rir par­tout. Vous arri­vez à souf­fler vous ? (je ne demande même pas quand tu voyage seule!!)

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Oreille 16 septembre 2015 - 17:54

Souf­fler ? Hein ? Quoi ? 😉

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Alice Tauzin-Bornhauser 15 septembre 2015 - 12:56

Je constate qu’on a plus ou moins exac­te­ment la même expé­rience des voyages avec bébé (à ceci près que nous n’a­vons pas encore eu l’oc­ca­sion de voya­ger autant hors de notre pays, l’Aus­tra­lie). Et mon petit loup a adap­té la même atti­tude que ta puce : tou­jours sou­riant, très ouvert, sociable, prêt à jouer avec n’im­porte qui dans l’a­vions, etc. Je confirme éga­le­ment qu’ils nous offrent une manière de voya­ger com­plè­te­ment dif­fé­rente, avec une atti­tude ouverte mais sur­tout plus relax. Je pro­fite beau­coup plus des petites choses que j’au­rais pu ne même pas remar­quer avant. Bref, mer­ci ! Je n’ai main­te­nant plus besoin d’é­crire cet article sur mon blog, je n’ai plus qu’à mettre un lien vers le tien... 😉 Article très exhaus­tif et bien écrit, merci !

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Laurence 15 septembre 2015 - 14:22

Super article très com­plet ! Des mots justes pour décrire ce que c’est que de voya­ger avec un bébé. J’aime beau­coup ton approche : en toute sim­pli­ci­té et à l’instinct.

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Catoune Bengladesh 15 septembre 2015 - 14:11

C’est plus com­pli­qué de voya­ger avec son chien en réalité

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Madame Oreille, photos de voyage 15 septembre 2015 - 14:17

Ya plus de paperasse 😀

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Julia Mesner 15 septembre 2015 - 14:14

Mer­ci !!!

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Nos Racines sur 4 Continents 15 septembre 2015 - 14:33

Non seule­ment on peut voya­ger avec un bébé, on peut aus­si le faire avec deux, voire trois... Et plus encore, mais je m’ar­rête là pour ma part. 😉 C’est un article bien sym­pa, je partage. 🙂

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Mawoui - Como la Espuma 15 septembre 2015 - 14:35

Très com­plet ! Bravo !

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Saboona Matata 15 septembre 2015 - 14:41

Trop bien!!! <3

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Logement Ecolo 15 septembre 2015 - 15:50

Super article et conseils ! Je me retrouve bien là-dedans. Notre prin­ci­pal « pro­blème » pour nous res­tent les longs voyages en avion qui peuvent par­fois être un peu galère. Mais sinon, il ne faut vrai­ment pas sous-esti­mer la capa­ci­té d’a­dap­ta­tion de nos bouts de chou ! Bien sou­vent c’est nous qui avons peur de l’in­con­fort, eux ils s’a­daptent d’une façon surprenante.
Bonne continuation !

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Zaphné 15 septembre 2015 - 15:53

Super article dom­mage que ta fille ait 2ans de moins que la mienne, ça m’au­rait aidé. Mais comme tu le dis on se fie à son ins­tinct et sou­vent on a raison.
Pour le dodo en hotel/location/gite.., soit il y a un lit bébé soit on emmène avec nous un mate­las de voyage ache­té chez Leclerc (un mate­las qui se roule et se trans­porte dans sa housse) c’est ultra léger , sur­tout si on le com­pare au lit papa­luie et bien pra­tique pour jouer aus­si. Main­te­nant qu’elle a presque 3ans ça devient pas assez confor­table pour elle alors on a inves­ti dans un mate­las gon­flable chez decath, 70cmx190cm, pra­tique aus­si bien le temps d’une soi­rée ou en cam­ping avec un petit duvet.C’est un for­mi­dable tram­po­line de voyage. Il faut prendre un gon­fleur par contre.
Pour la pous­sette, j’a­vais des vue sur la Yoyo, mais son prix est un peu pro­hi­bi­tif. J’ai décou­vert la Nano de Moun­tain Bug­gy. Tu pour­ras la voir sur mon site, j’en parle plu­sieurs fois. Et c’est fran­che­ment le pied : quand il sont plus grand, qu’ils sont fati­gués et que tu es dans la salle d’embarquement : LE BONHEUR de pou­voir les allon­ger et les ber­cer sans te col­ti­ner leurs 10Kg, leur sac a dos de vivres/changes, ton sac pho­to, les man­teaux... Là aus­si tu feras sen­sa­tion, ces 2modeles de pous­sette (nano et yoyo) étant assez rares, beau­coup de parents et même des grands parents sont admi­ra­tifs de cette pous­sette qui se plie en 2 sec au for­mat d’un petit bagage. On nous a plu­sieurs fois deman­dé le nom du modèle pour don­ner l’in­fo à leurs enfants voya­geurs. Sans par­ler de la pra­ti­ci­té qu’elle doit avoir à être uti­li­sée à Paris (jamais tes­té pour l’ins­tant), approu­vé à Dublin, Ajac­cio, Bruxelles, Brugge et plein de villes de province.
Par contre une cer­taine com­pa­gnie irlan­daise nous a refait le règle­ment entre l’al­ler et le retour sur un WE : a l’al­ler pas de pro­blème pour prendre la pous­sette dans la cabine et au retour, pas de sou­cis pour accé­der en salle d’embarquement, mais une fois au pied de l’a­vion , l’équipage ne vou­lait pas qu’on monte avec, on a du négo­cier et on les a for­cer en met­tant la pous­sette en cabine, mais ils étaient gro­gnons. Va comprendre ?
Le seul gros sou­cis pour les voyages c’est la sieste, soit tu as une voi­ture de loc et tu t’ar­ranges pour faire ton tra­jet pen­dant cette sieste, soit tu visites et il faut pou­voir uti­li­ser la pous­sette à ce moment là (genre les arènes de Nîmes à 14h ça peu être com­pli­qué, mais on y est arri­vé). Soit tu attends et tu fais toi aus­si la sieste dans ta chambre de loc. Mais par­fois mal­gré plu­sieurs km de marche notre fille s’est lais­sée aller à Mor­phée que vers 18h, grrr. Et bébé sans sieste= bébé gro­gnon= parents bougons=vacances gachées ! Donc toutes les acti­vi­tés doivent être un mini­mum pla­ni­fiées hors des temps de sieste si tu n’as pas le moyen de la lui faire faire dans un moyen de locomotion.
Depuis qu’elle mage comme nous c’est super, soit on lui prend un menu enfant soit on lui donne de nos plats sou­vent trop copieux et le must : elle est propre ! Alors certes il faut vite trou­ver un toi­lette quand le pipi/caca est annon­cé mais bien sou­vent des toi­lettes qui ne t’au­raient pas été pro­po­sés en couple/celib, te sont ouverts à la vue de ton reje­ton (ex toi­lettes de maga­sins); à toi l’allégement des sacs sans couches, sans petits pots avec juste quelques pom­pote (prix nobel pour l’in­ven­teur de la pom­pote et des yaourts à boire!!) et une petite bou­teille d’eau ; parce que boire dans une grande c’est pas facile et si elle peut avoir SA bou­teille d’eau, c’est le para­dis sur terre pour elle !
J’ai hâte d’a­voir toutes tes pro­chaines astuces et res­sen­tis au fur et à mesure de tes pro­chains voyages en famille.
Mer­ci pour le par­tage de tes expériences.

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Oreille 16 septembre 2015 - 17:57

Ah oui, vive­ment les repas sans petits pots et la fin des couches !

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Marine Rivemale 15 septembre 2015 - 16:07

Super ça donne confiance pour vadrouiller !

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Guillaume Wibaux 15 septembre 2015 - 16:42

ma soeur son mari et Cloé 22 mois bouclent un tour du monde en 10 mois, avec 30€ par jour de bud­get et la petite est plus que radieuse....
!8 ans d’ex­pa­tria­tion avec 2 enfants et plus de 6 pays où l’on a vécu et plus de 20 visités.....

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Amélie 15 septembre 2015 - 17:55

Génial l’ar­ticle. Com­ment rompre tous les cli­chés sur la mater­ni­té et le voyage. Bra­vo, vraiment !

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Raphaël Gil 15 septembre 2015 - 18:05

Mer­ci ! Mieux qu’un guide ! Bien­tôt Papa, je compte bien m’ins­pi­rer de tous ces conseils dans quelques mois !

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Madame Oreille, photos de voyage 15 septembre 2015 - 21:27

féli­ci­ta­tions et bon courage 🙂

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Tiphaine 15 septembre 2015 - 21:00

Bel article ! Je confirme par mon expe­rience que c est pos­sible ! Maman d un petit lou­lou de 20 mois vivant en région pari­sienne qui a voya­gé en France (re, Bre­tagne, Cour­che­vel..), un week end à Londres, Amster­dam, et la on rentre d un mois en cam­ping car en nou­velle Zélande ! Alors c est sur que c est une autre orga­ni­sa­tion mais quel bon­heur de par­ta­ger tout ça avec notre fils !
Ah oui tout en porte bebe aus­si, tel­le­ment plus pratique !

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Sunsmiley Famili 15 septembre 2015 - 20:30

Génial !!!

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Christine 15 septembre 2015 - 21:38

On avait com­men­cé en dou­ceur aus­si : les Calanques de Cas­sis, Rome et puis comme tu dis on a osé : la Malai­sie quand mon fils avait quelques mois... Aujo­rud’­hui, il a 6 ans, il en est à son 70 iè voyage ! Et puis il y a 3 ans on a décou­vert que voya­ger avec 2 enfants c’est encore une autre étape ! Enfin, côté nour­ri­ture : on leur a qua­si tou­jours don­né à man­ger froid (même le lait en poudre). On emme­nait les stocks pour 3 ou 4 jours puis on ache­tait sur place. Je te sou­haite encore plein d’autres belles aventures !

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Céline 15 septembre 2015 - 21:46

Wahou ! Quel article ! Tout y est on dirait.
Mer­ci beau­coup pour la men­tion des Petits Baroudeurs 😉
A très bien­tôt j’espère

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(happy) Virginie 15 septembre 2015 - 22:11

j’aime beau­coup ton article qui cor­res­pond com­plè­te­ment à ma façon de vivre, pen­ser et voya­ger ! maman de 3 enfants je n’ai jamais hési­té à tra­ver­ser la France ou à par­tir à l’é­tran­ger dès leurs pre­miers mois ! voi­ture sur de longues dis­tances, train ou avion, pays chauds ou froids je n’ai jamais ren­con­tré de pro­blèmes et je reste per­sua­dée qu’il est très impor­tant de les habi­tuer vite à bou­ger et à s’a­dap­ter tout en res­pec­tant évi­dem­ment au mieux leurs besoins ... je suis heu­reuse de pou­voir pro­fi­ter avec eux de ce temps si pré­cieux tout en par­tant à la décou­verte de nou­velles contrées ... mes enfants ont aujourd’­hui 12,10 et 3 ans et ils adorent voya­ger ! quel bon­heur de par­ta­ger tout ça en famille !! encore mer­ci d’a­voir tout si bien résumer !

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MILLA 15 septembre 2015 - 22:18

Article très très détaillé t inter­es­sant, meme pour ceux qui ne sont pas concer­nés pour le moment. je le conseille­rais autours de moi du coup, et sa me per­met de mieux com­prendre cer­tains parents croi­sés en voyage !

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Williams Nourry 16 septembre 2015 - 4:05

Super cet article, on s’en va faire notre pre­mier voyage avec bébé dans quelques jours, ça va nous être très utile !

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Marilyn Monin Baroille 16 septembre 2015 - 6:17

Enfin une autre Maman comme moi ! J’ai beau­coup voya­gé avec mon pre­mier de la même façon et je conti­nue avec la deuxième. Tout est une his­toire d’or­ga­ni­sa­tion et nos enfants sont heu­reux d’être avec nous.
Mer­ci de par­ta­ger ce mode de vie et bon cou­rage pour les pro­chains voyages ✈⛵

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Virginie C. 16 septembre 2015 - 9:57

J’ai hâte de lire la deuxième par­tie sur les pho­tos avec les pit­chouns ! Car c’est vrai,qu’entre les petits doigts qui touchent à tout, pas les bons horaires, le besoin de les sur­veiller... Il faut que Papa soit là pour aider ! (sur­tout que moi j’en ai 2, ce qui rajoute de la logitisque...) .
Moi j’aime sur­tout tes ran­dos en vélo en famille, alors bon péda­lage pour le plai­sir de lire d’autres récits !!

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Coralie 16 septembre 2015 - 12:54

Super arti­clé, trèèès com­plet et qui donne tel­le­ment envie de (re)partir loin ! Pour la petite his­toire, lors d’un séjour en Afrique du Sud avec des amis et leur petite de 6 mois, nous avons pas­sé 5 jours en vadrouille donc 3 au Krü­ger Park : elle a été par­faite ! En alter­nant les repos dans le siège auto et les phases sur les genoux, aucun sou­cis... Mer­ci encore !

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Studios M-L 16 septembre 2015 - 13:14

Une ques­tion que je me suis moi-même posé à de maintes reprises. Com­ment voya­ger avec bébé ? Une réelle inter­ro­ga­tion pour moi. Votre article pro­pose des astuces per­ti­nentes mais je pense que pour cer­taines per­sonnes la pré­sence de bébé à ses côtés change lit­té­ra­le­ment la vision du voyage. Pas sûr qu’on l’ap­pré­cie de la même façon du moins ! Super article et belles pho­tos en tout cas !

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laura 16 septembre 2015 - 13:59

Bon­jour aurélie,

mer­ci pour cet article que j’at­ten­dais avec impa­tience et qui ne m’a pas déçu. Je par­tage à 100% tes réflexions et astuces (je vois que nous sommes toutes les deux adeptes des petits sacs). C’est un gain de temps et de stress non négligeable.
J’ai sou­vent le droit aus­si à la fin des tra­jets en train ou avion au cou­plet « oh mais ce qu’il a été sage », je res­sens en géné­ral un mélange de fier­té et d’exas­pé­ra­tion. Ça fait un peu la remise des bons points et s’il avait été bruyant j’au­rait eu le droit à ce qu’on me remonte les bre­telles. Bon la plu­part du temps c’est sur­tout l’ex­pres­sion d’un cer­tain soulagement !
J’ai pu tes­té le ther­mos pour petit pot, il faut le rem­plir d’eau bouillante pour qu’il prenne la cha­leur avant de lettre le conte­nu du pot (on enleve l’eau bien sur). Je pense que cela est utile uni­que­ment quand on sait qu’on aura aucun moyen de faire chauf­fer le repas ou qu’on a mas envie de cher­cher lu de s’ar­re­ter exprès pour.
J’ai la fameuse pous­sette yoyo car meme si je suis adepte du porte bebe, mes genoux sup­portent mal des jour­nees de por­tage et pour dor­mir mon lemu­rien aime autant le porte bebe que la pous­sette. Je confirme qu’elle est legere, tres faci­le­ment repliable (meme avec bebe dans les bras) et qu’elle passe en cabine. Comme elle est legere et maniabke elle s’a­dapte aus­si a des trot­toirs un peu defon­cé et des envi­ron­ne­ments moins favo­rable à la poussette.
L’al­lai­te­ment est selon moi un pre­cieux allié pour les mamans voya­geuses car quoi qu’il arrive vous avez la pos­si­bi­lite de nour­rir de maniere sure votre enfant. Pour ce qui est des petits pots, cer­tains optent piur la methode qui consiste à faire man­ger non mixé des le debut de la diver­si­fi­ca­tion. Je n’ai pas fait ca dès le début mais je le regrette.

mer­ci pour ce beau par­tage car au dela de la logis­tique ce qui est vrai­ment chouette dans le fait de voya­ger avec son bebe ce sont tous ses moments par­ta­gés et la décou­verte de l’ailleurs qui prend une dimen­sion toute particulière.

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Magali 16 septembre 2015 - 15:04

Bon­jour ! Très inté­res­sant ! Ici bébé de 1 an qui a déjà trois voyages d’a­vion à son actif, dont un long vol de 8,5 hrs... Petite sug­ges­tion pour l’a­li­men­ta­tion de bébé : pour­quoi ne pas adop­ter la DME (diver­si­fi­ca­tion menée par l’en­fant)? Exit les petits pots ! On conti­nue d’al­lai­ter et bébé mange de vrais ali­ments dès le départ!! Pour nous ça a vrai­ment faci­li­té les dépla­ce­ments, les sor­ties au res­to... Et c’est excellent pour déce­lop­per l’au­to­no­mie de bébé et sa motri­ci­té fine.

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Laurie 16 septembre 2015 - 15:38

Waouh, je découvre votre blog avec grand plai­sir. Quel voyage sur­pre­nant ! Je suis stu­pé­faite par toutes les choses que vous avez réus­si à accomplir !

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Cécile Mugnier 16 septembre 2015 - 15:11

Super article. J’au­rais ado­ré lire ça quand j’é­tais enceinte, heu­reuse mais super inquiète en même temps là des­sus : fini les voyages ? Bon au final, 22 mois après la nais­sance main­te­nant je peux l’a­vouer : j’a­dore voya­ger avec mon enfant mais lui pas trop 😉 Du moins, pas très loin. L’a­vion c’est 1h max, donc autant dire que le sri lan­ka n’est pas pour demain, heu­reu­se­ment qu’il adore la voi­ture et qu’a­vec des road trip on peut quand même se bala­der... Mais la vraie sur­prise c’est que ça ne me pèse pas. Au final je m’en fiche de faire une courte paren­thèse sur mes voyages à l’autre bout du monde... ils sont petits tel­le­ment peu de temps !! Bien­tôt il sera grand, on pour­ra par­tir à nou­veau, et bien trop vite il par­ti­ra tout seul et il nous res­te­ra plein de temps pour refaire le tour du monde..... Mais je trouve ça super que d’autres le fassent, comme tu le dis chaque his­toire est dif­fé­rente. Moi j’ai voya­gé enceinte de 6 mois en Aus­tra­lie et à Bali et tout le monde me pre­nait pour une folle alors que bon... être enceinte n’est pas une mala­die !! Tant qu’on le sent, c’est bien...

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Madame Oreille, photos de voyage 16 septembre 2015 - 15:31

C’est amu­sant, parce qu’en fait, tu as un peu l’in­verse de la mienne : l’a­vion y’a pas de sou­cis, mais la voi­ture faut pas que ça dure trop long­temps... (ce qui doit venir du fait qu’elle n’a pas du tout l’habitude)

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Leslie@VoyagePerou 16 septembre 2015 - 16:55

C’est très ins­pi­rant ! J’ai jus­te­ment publié des entre­vues de plu­sieurs familles qui voyagent en Amé­rique du Sud (for­cé­ment, c’est la spé­cia­li­sa­tion de mon blog), par­fois même à vélo avec des petits enfants et une chose est sûre : c’est une expé­rience de vie incroyable autant pour l’en­fant indi­vi­duel­le­ment que pour les liens de la famille.
Je ne com­prends pas d’ailleurs les parents qui disent qu’ils ne peuvent pas voya­ger à cause des enfants, jus­te­ment ça devrait être même une prio­ri­té pour leur ouvrir les yeux sur les beau­tés et les défis du monde.

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sandrine 16 septembre 2015 - 18:22

Deja un an ! Effec­ti­ve­ment c’est simple de voya­ger avec un bebe sur­tout quand on est déjà soi-même de grands voya­geurs. Ca se corse quand il y en a plu­sieurs enfants et pour avoir 10 ans de voyage avec enfant, je crois que j’ar­rive à un age qui va vite deve­nir com­pli­qué si on n’a pas les meme envies ! Vive l’a­do­les­cence ! Allez plein de voyage en famille pour la suite et il fau­dra qu’on se croise un jour !

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Travel Tv 17 septembre 2015 - 6:23

Un excellent article car rien de tel que l’ex­pé­rience ... le vécu rela­té d’une jeune maman-voya­geuse ne peut qu’ins­pi­rer !! On le par­tage avec Passion !! 🙂

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Nathalie 24 septembre 2015 - 10:50

Mer­ci pour cet article.
Je crois que la chose la plus impor­tante à rete­nir, c’est effec­ti­ve­ment que si les parents sont sereins et que pour eux n’im­porte quelle situa­tion à l’autre bout du monde n’est pas stres­sante, alors l’en­fant (quel que soit son âge d’ailleurs) sera lui aus­si serein et joyeux.
J’ai deux enfants de main­te­nant 5 et 2 ans. La pre­mière a voya­gé en avion à l’âge de 1 mois 1/2 (Paris – Ulaan­baa­tar, Mon­go­lie avec escale à Mos­cou), et la plus grosse galère a été de faire une pho­to d’i­den­ti­té pour le pas­se­port valable (yeux ouverts, pas bou­gé, etc...). Je par­tais pour habi­ter en Mon­go­lie (mon mari est mon­gol), dans un petit vil­lage à 800 km de la capi­tale, sans condi­tions sani­taires dignes de ce nom. On y a habi­té full time pen­dant 3 ans dans une yourte, été comme hiver (-20°C). Elle a donc vécu à la mon­gole, après tout ils ont des enfants aussi !
A 2 mois, elle est par­tie pour une ran­don­née dans les steppes de 45 jours non-stop en voi­ture et nuits sous tente, et dont 15 jours à che­val : on avait tra­fi­qué un sup­port sur la selle d’un che­val de bât qui per­met­tait de main­te­nir un lan­dau (Bébé Confort). Elle était emmaillo­tée (comme les mon­gols jus­qu’à leurs 5 mois), et atta­chée avec la cein­ture voi­ture du lan­dau. L’har­na­che­ment a bien tenu le coup et les 15 jours en auto­no­mie équestre (bagages por­tés par les che­vaux) se sont très bien passés.
Je don­nais le sein jus­qu’à ses 2 ans, donc la nour­ri­ture n’a pas été trop un pro­blème. Par la suite, dés ses 4 ou 5 mois, on lui don­nait à man­ger de nos repas. Sachant qu’en Mon­go­lie, c’est sur­tout de la viande... On mas­ti­quait avec notre bouche les ali­ments jus­qu’à ce qu’elle puisse mâcher elle même. Pas de mixer, pas de petits pots, pas de micro-onde, ça facilite !
Nos enfants ont tou­jours été en bonne san­té, chance ou mode de vie, ou les deux ? Et ils ont tou­jours été faciles à trim­bal­ler par­tout avec qua­si rien dans les poches : une couche, un change au cas où selon la situa­tion, un bibe­ron de lait don­né à tem­pé­ra­ture ambiante, un petit jouet si c’est long, et c’est tout. Pour les chan­ger, c’é­tait soit notre man­teau, pull, T‑shirt qui fai­sait office de cou­ver­ture par terre... Un peu de caca de bébé sur mon T‑shirt ? Mon dieu, c’est la fin du monde :=)
Ils ont dor­mi avec nous dans le même lit, c’est aus­si plus simple que de se trim­bal­ler avec un lit bébé. Sous la tente, c’est pareil, quand ils étaient bébé, c’é­tait dans mon sac de cou­chage et en plus ça tient chaud...
Les objets de pué­ri­cul­ture sen­sés nous faci­li­ter la vie en temps nor­mal (je dis bien sen­sés), sont une vraie galère à trans­por­ter, et très fran­che­ment ne servent à rien (et coûtent chers) quand on apprend à se débrouiller par ses propres moyens. Mis à part le porte-bébé (ver­sion ran­do ou nor­mal) ou l’é­charpe de por­tage, j’en­tends... Le mar­ke­ting crée le besoin...
Et pour les pays à visi­ter ? Bon, OK, on évite les pays en guerre ou qui aiment bien les géno­cides ou les coups d’é­tat de temps à autre, et c’est vrai qu’il y a aus­si un pays dans lequel je n’emmènerais pas mes enfants, c’est bien l’Inde... Pas de sou­ci pour les autres pays d’A­sie, d’A­mé­rique du Sud, ou cer­tains pays d’A­frique, mais c’est vrai que l’Inde... Bof, bof... La sale­té et la cha­leur ne font pas bon ménage dans nos intes­tins, même les plus aguerris...
Bref, tout ça pour dire, qu’il ne faut sur­tout pas se res­treindre dans les voyages juste parce que l’on a des enfants. Si vous êtes zen, l’en­fant sera zen aus­si ! Et j’ai ren­con­tré pas mal de familles tour-du-mon­distes avec jeunes enfants (une famille avec 6 enfants dont le der­nier avait 15 mois par exemple) qui avaient ce même état d’es­prit, et effec­ti­ve­ment leurs enfants vivaient très bien ce tour du monde et étaient déçus de devoir ren­trer chez eux à la fin. D’autres parents aus­si ren­con­trés étaient beau­coup moins zen, plus anxieux, et ça se voyait tout de suite sur leurs enfants : sou­vent de mau­vaise humeur, pas auto­nomes pour un sou, et qu’une envie : ren­trer chez eux... Mot de la fin : res­ter zen :=)

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Elise Mï 1 octobre 2015 - 10:40

Oh j’ai ado­ré cet article ! Je rentre tout juste d’une mis­sion pro­fes­sion­nelle au Came­roun, avec bébé de 4 mois dans mon ventre. Et j’ai gagné un voyage à New York que je compte uti­li­ser aux 4 – 5 mois de bébé au prin­temps pro­chain. Entre temps je suis cer­taine qu’on voya­ge­ra encore un peu, reste à choi­sir où...

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sarah 1 octobre 2015 - 12:12

pour tenir au chaud les petits pots ou les bib », moi j’a­vais trou­vé ça :
Prince Lion­heart Chauffe Bibe­ron Auto­nome, avec 2 pochettes iso­thermes pra­tique pour faire un roulement.
Une fois uti­li­sée, il suf­fit de les faire bouillir de nou­veau. ça laisse le temps de trou­ver une casserole...
Fran­che­ment, j’a­vais trou­vé ça super pra­tique et pas trop encom­brant (d’ailleurs, je les ai tou­jours et je les uti­lise plus : si ça inté­resse quelqu’un...).

http://www.laredoute.fr/ppdp/prod-500023369.aspx?dim1=1000&dim2=1000&cod=PSN00080390FR&kard=1&gclid=CjwKEAjws7OwBRCn2Ome5tPP8gESJAAfopWsPgS37OeSEKb1jHKdIHJI0RyIpqW5bfMy2p7RcjDzdhoCSwnw_wcB

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Jean claude 11 octobre 2015 - 15:15

Tout a fait d’ac­cord avec toi voya­ger avec un bébé au bout du monde c’est tout a fait pos­sible. avant 3 mois je conseille plu­tot les des­ti­na­tions à haut niveau sani­taires ( etats unis, japon,...) au cas où bébé tombe malade car a cet age là en cas d’in­fec­tion il faut par­fois des anti­bio­tique en per­fu­sion. Sinon a 2 mois c’est pas mal en avion car il dorme dans le petit ber­ceau four­ni (atten­tion pre­mier enre­gis­tré pre­mier ser­vi) vers 9mois c’est le moment où faut trou­ver de quoi les occu­per et ils sont un peu petit pour voir des des­sins ani­més sur la tablette...La pous­sette maclar­ren et le porte de bébé babyb­jorn sont les com­pa­gnons indis­pen­sable... J’ai meme mis mon petit jus­qu’a 3 ans en porte bebe!!! ma pous­sette de 7 ans d’age a meme per­du une vis que j’ai du rem­pla­cée dans l’atacama...Alors n’he­si­tez pas comme medame oreille voya­gez en famille ! http://www.bie

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Emy 16 octobre 2015 - 16:13

Comme c’est un plai­sir de lire cet article!!!!J’ai moi même un petit mec de 5 mois et demi et c’est tou­jours agréable d’a­voir les tuyaux des autres parents pour les faire voya­ger. Pour le moment nous ne l’a­vons fait vadrouiller qu’en France mais nous espé­rons très vite pous­ser un peu plus loin les destinations !

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Mes coups de ❤ du web #8 | NyCyLa 11 décembre 2015 - 19:51

[…] L’ar­ticle très com­plet de Madame Oreille (dont j’a­dore tou­jours autant le tra­vail) sur le bon­heur et les conseils pour voya­ger avec son bébé. […]

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celine 3 mars 2016 - 14:19

ahhh génial ! Mer­ci pour cet article !
Je le garde sous le coude 🙂
Je sens que je vais le relire sou­vent, mer­ci merci !

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Dorothee 9 mars 2016 - 16:54

Bon­jour, j adore votre article, mer­ci pour ces conseils.
J ai une ques­tion. Mon bébé a aujourdh ui 9mois et nous aime­rions voya­ger en Europe avec lui.
Il rampe et ne marche pas encore ; je me demande com­ment orga­ni­ser le fait qu il a un grand besoin de se dépen­ser.. avez vous des conseils par rap­port à ça ? Com­ment avez vous géré cette période ? Au plai­sir de vous lire.

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A propos de maternité... - Curieuse Voyageuse, blog de voyages 29 mai 2016 - 13:55

[…] Il y aurait bien d’autres choses à recom­man­der, mais n’étant ni pédiatre, ni experte des articles pra­tiques, je ne me ris­que­rai pas dans trop de recom­man­da­tions… vous en trou­ve­rez d’ailleurs beau­coup sur inter­net en cher­chant « voya­ger avec bébé check liste ». J’avais bien aimé les conseils simples et basés sur pas mal de vécu de Madame Oreille, à lire par ici. […]

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Emilie 17 juin 2016 - 8:55

Un grand mer­ci pour cet article ! Mor­due de voyages et enceinte de mon 1er enfant, cela me prouve qu’il y a encore une vie « après » 🙂 comme vous l’é­cri­vez si bien, il suf­fit de bien s’or­ga­ni­ser et de pré­voir en consé­quence. J’en­tends tel­le­ment dire autour de moi qu’a­vec un enfant en bas âge, je vais devoir faire une croix sur les voyages... Bien sûr les des­ti­na­tions pré­sen­tant des risques sani­taires seront à ban­nir dans un pre­mier mais votre article me four­nit de pré­cieux argu­ments face à quelques empê­cheurs de tour­ner en rond... Et je me sou­viens lors d’un retour du Japon, d’une famille fran­çaise voya­geant avec ses trois jeunes enfants (envi­ron 4 et 3 ans et... 10 semaines!). Cette famille reve­nait de nou­velle calé­do­nie jus­te­ment, avec escale à Osa­ka puis Hel­sin­ki en Fin­lande. On n’a pas enten­du les enfants sur le vol Japon-Fin­lande alors qu’ils avaient déjà pas mal d’heures de vol dans les pattes. Les parents nous ont expli­qué qu’il s’a­gis­sait de bien s’or­ga­ni­ser et d’an­ti­ci­per en ayant sur soi le maté­riel néces­saire pour les nour­rir, les occu­per... Au plai­sir de vous lire une nou­velle fois !

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Marie 29 juin 2016 - 12:40

Super article que je lis au bon moment ! Enceinte de presque 8 mois, cette gros­sesse m’a quelque peu for­cée à l’im­mo­bi­lisme, com­pli­ca­tions obligent... Alors for­cé­ment, ma nature voya­geuse m’a per­mis par­fois de m’é­va­der... dans mes sou­ve­nirs ou dans mes rêve­ries ! Moi qui me deman­dais jus­qu’a­lors si mes pro­chains voyages seraient en couple, avec bébé chez ses grand-parents ou à 3, me voi­là avec grande envie de voya­ger en trio ! Un peu plus d’or­ga­ni­sa­tion que quand j’é­tais seule et une selec­tion des des­ti­na­tions avec des cri­tères dif­fé­rents !! You­pla, c’est repar­ti ! Mer­ci encore pour ce bon moment de rêve !

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Elo 10 juillet 2016 - 15:18

Un grand mer­ci pour cet article très ras­su­rant ! A une semaine du 1er voyage en avion de ma fille (10 mois), ton récit détaillé est bien utile ! Nous avons fait beau­coup de WE en voi­ture, elle a déjà pris le train pour un WE à Londres, nous avons ran­don­né 1 semaine dans le Ver­cors en hiver et tout s’est très bien pas­sé. Cette fois ci, nous par­tons 2 semaines aux Cana­ries, nous avons loué un appar­te­ment, proche de la mer. Nous aimons sur­tout les balades en pleine nature (il y a de quoi faire là bas ! ) mais nous comp­tons aus­si lui faire décou­vrir la mer. Quand je lis des articles : « pas de plage avant 1 an », je com­mence un peu à stresser...Comment as-tu fait en Nou­velle Calé­do­nie pour gérer l’ex­po­si­tion au soleil, la mer, le sable...Ma fille gam­bade par­tout, elle ne res­te­ra pas sous le para­sol et j’i­ma­gine qu’elle sera ten­tée de man­ger le sable : p Aurais tu des conseils à ce sujet ? Que fai­sait ta fille à la plage ? Mer­ci d’avance !

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Nelly 15 août 2016 - 8:39

mer­ci pour l’ar­ticle, qui m’a don­né de bonnes astuces et ras­su­rée sur cer­tains points !
Après un « week-end de la loose » à Man­ches­ter, et 11 jours en Islande, je rajou­te­rai : le rideau occul­tant de voyage : indis­pen­sable pour les bébés qui ne dorment que dans le noir com­plet. Pour la nour­ri­ture : faire confiance en fonc­tion du pays d’ac­cueil, nous on a pu trou­ver du lait et des petits pots, c’e­tait pas vrai­ment exquis mais il n’a pas été géné outre mesure.
Hon­ne­te­ment le plus dif­fi­cile pour nous est qu’il ne dort pas sys­te­ma­ti­que­ment par­tout (pous­sette, voi­ture, porte bébé), et quand il est fati­gué, il hurle et se tord dans tous les sens. Par moment, on a appré­cié res­ter à un endroit pen­dant 2 – 3 jours et orga­ni­ser les visites en fonc­tion de la sieste.
On a aus­si decou­vert les chee­rios pen­dant notre sejour en Islande, qu’il adore et bou­lotte en voi­ture, en balade. Ca le fait donc patien­ter avant un repas qui tarde, ou quand il est un peu fati­gué et qu’il en a marre de la voiture.
Pour info, notre lou­lou a 13 mois, com­mence tout juste à mar­cher et n’a « que« 6 dents donc ne mange pas encore bien solide. Il est une boule d’e­ner­gie et ne reste pas en place, c’est un petit qui a besoin de se depen­ser (donc les « pause pour se defou­ler » sont primordiales.

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Antoine 22 août 2016 - 14:11

Bon­jour,

Excellent cet article, j’a­dore ! J’en rêve­rai, mais défi­ni­ti­ve­ment pas pos­sible pour le moment, la logis­tique étant com­plè­te­ment dif­fé­rente avec des jumeaux ! 🙂
Et puis la grande à presque 4ans, c’est qua­si­ment le plus com­pli­qué à gérer.... alors que les bébés on les pose (presque) ou l’on veut !
C’est notre plus grand regret de ne pas avoir pro­fi­té quand nous n’a­vions qu’un enfant en bas âge pour faire de même.
Main­te­nant on attend qu’ils gran­dissent un peu, et ça sera road­trip à vélo à 5 ! (on a com­men­cé, petites bal­lades tandem/siège porte bagage/remorque...)

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rodriguez 21 octobre 2016 - 10:31

Bon­jour,
Votre article est super, mer­ci beaucoup

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Sandrine 24 novembre 2016 - 21:25

Mer­ci Auré­lie pour ce super article. J’ai pas­sé des heures à le lire, à tout éplu­cher. Cela fait des années que nous repous­sons sans cesse l’é­chéance de deve­nir un jour parents car nous avons peur de ne plus pou­voir gérer nos voyages comme avant. 

Ton article me ras­sure, me motive et me fait dire qu’il n’y a pas de rai­son de ne pas y arri­ver ! Et pour­tant, tant de gens de mon entou­rage me per­suadent du contraire. Mais, après t’a­voir lu, pour la pre­mière fois depuis des années, j’ai envie enfin de fran­chir le pas ! A bien­tôt 32 ans, il serait temps 😉

Mer­ci encore et j’es­père à mon tour un jour pou­voir en dire autant !

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Partons en Voyage 14 décembre 2016 - 19:53

Il est génial et très détaillé cet article ! Pas de bla­bla pour rien ! J’ai juste une ques­tion, com­ment fais tu entre le sac à dos (si tu en as un) et le porte-bébé ?

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Amélie 9 janvier 2017 - 21:54

Je suis tom­bée sur votre site par hasard en tapant « voya­ger avec bébé » ... et qu’une chose à dire , MERCI !
Je fais mon pre­mier voyage en avion avec mon petit Lucien à la fin du mois et toute seule ! On part rejoindre le papa qui est en dépla­ce­ment pro­fes­sion­nel en Gua­de­loupe et autant dire que je suis flippée !
J’ai sou­vent pris l’a­vion car nous avons habi­té en Ethio­pie. Depuis un an nous sommes parents et notre sou­hait était de lui faire prendre l’a­vion le plus tôt possible.
Donc mer­ci pour tous ces conseils déli­vrés avec humour et simplicité !

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Jennifer 18 mai 2017 - 14:11

Bon­jour !
Mer­ci pour ce super article qui va bien m’ai­der pour pré­pa­rer sa valise et gérer le train et l’a­vion ! Nous par­tons la semaine pro­chaine en Islande Avec notre fils de 8mois ! Je me demande encore com­ment faire pour les repas, je vois que toi tu as pris tous les petits pots à chaque fois mais ça me paraît énorme!! (Il boit plus que le bib du matin pour le reste il ne veut que la cuillère ????) nous sommes déjà par­ti en hol­lande en décembre il avait alors 2 mois et ça s’est super bien pas­sé mal­gré les 11h de route pr y aller..! Un régal de voya­ger avec son gosse !!
Encore mer­ci pour ton article
Jennifer

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CLELIA 28 août 2017 - 15:57

Mer­ci pour toutes ces infor­ma­tions qui me ser­vi­ront, c’est sûr !

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Claire 8 septembre 2017 - 12:26

Mer­ci pour ce super article ! Je pars avec mon fils de 16 mois en voyage pro­chai­ne­ment, c’est un enfant super facile donc je ne stress pas trop, mais je vais bien prendre soin de suivre tous ces conseils pour mettre toutes les chances de mon côté ! Et un conseil pour les barou­deurs : essayez d’ha­bi­tuer votre enfant à prendre ses repas froids une fois de temps en temps, mon p’tit loup ne pose aucun pro­blème à man­ger des petits pots indus­triels pas chauf­fés quand on est en voyage (certes c’est pas très apé­tis­sant avec un aspect un peu gluant et faut bien touiller, mais les sand­wichs tri­angle des échoppes de gare non plus et ça ne nous empêche pas d’en man­ger quand il faut ;p) alors qu’à la mai­son il n’a que du fait maison !

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Sandrine 8 novembre 2017 - 3:09

Très bon article ! Les infos sont très inté­res­santes et pertinentes !
Je vais faire un long voyage avec ma petite de 10 mois en décembre et je cher­chais quelques astuces là-dessus.
Je vis à Tokyo et je vais retour­ner à Paris pour les fêtes, du coup c’est un peu le stress un si long voyage avec un bébé.
Ici j’a­voue, tout est pra­tique quand on a un bébé. Il y a des tables à lan­ger par­tout (même dans le métro) et sou­vent dans les centre com­mer­ciaux il y a des nur­se­ring rooms, où il y a tables à lan­ger, coins pour allai­ter bébé, micro-ondes, eau à tem­pé­ra­ture pour le bibi. Il y a des ascen­seurs presque par­tout, pas de pro­blème pour prendre le métro avec la pous­sette, c’est quand même bien ! Le seul truc pas ter­rible ce sont les res­tau­rants, qui sont presque tous fumeurs, du coup il faut chercher.
Et là j’ap­pré­hende le retour à Paris c’est très différent !

J’es­père que le voyage en avion va bien se pas­ser car je serais seule en plus. Je vais essayer d’ap­pli­quer les conseils donnés.

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Magali 26 décembre 2017 - 1:02

J’a­vais beau­coup regar­dé votre site en pré­pa­rant notre tour du monde en 2013. Je ne l’a­vais pas regar­dé depuis. Donc j’ai lu cet article avec éton­ne­ment, sou­ve­nirs et amu­se­ment. Quel chance de pou­voir voya­ger avec votre enfant ! Notre fille a fait ses nuits à 16 mois et ne dort bien qu’à la mai­son (pour­tant elle a main­te­nant 2ans et demi). Donc les voyages (même deux jours chez les grands ‑parents) sont com­pli­qués. Et sont sui­vis d’une semaine de réveils noc­turnes à notre retour. Nous avons ten­té l’ex­pé­rience en Anda­lou­sie et je me suis retrou­vée dans un square à faire du tobog­gan à 4h du matin car elle pleu­rait trop et je ne vou­lait pas réveiller tout l’hô­tel ! Dur d’en­chaî­ner ensuite les visites avec cette fatigue. Votre article me fait donc bien rêver...

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Cha 21 février 2018 - 18:57

Bon voi­là en un seul article tu as tout dit... tu réponds à des ques­tions que je me pose depuis des semaines ! Nous avons 2 semaines de vacances en avril, une envie folle de par­tir ( avant la nais­sance de notre fille le voyage c’é­tait notre drogue ! ), et le choix de la des­ti­na­tion est un vrai casse tête. Après t’a­voir lue ce soir j’ai envie de me lan­cer, emme­ner notre puce de 6 mois décou­vrir le monde... Merci !

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Julie 23 mars 2018 - 16:07

J’ai pris beau­coup de plai­sir à lire ton article!!! Depuis qu’elle est née, ma fille – qui a main­te­nant 15 mois – voyage avec nous sans pro­blème!! Ita­lie à 2 mois, Mar­ti­nique à 4 mois puis le Sud de la France, la Bre­tagne, les mon­tagnes!!! (nous sommes de Gre­noble!) Je suis tom­bée sur ton site car je cherche une des­ti­na­tion pour la semaine du 7 au 11 mai... Je serai seule avec ma fille et j’ai envie de voya­ger en dehors de la France mais pas à l’autre bout du monde non plus!! Si vous avez des idées je suis pre­neuse!!! J’a­vais pen­sé à Madère ou le Portugal....

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Louise 29 mars 2018 - 10:10

Bon­jour ! Mer­ci pour ce superbe article ! J’ai fait quelques voyages en chan­tiers inter­na­tio­naux (Tuni­sie, Afrique, Mada­gas­car) quand j’é­tais plus jeune et je sais com­bien les ren­contres sont riches ! J’ai d’ailleurs tou­jours des contacts, plus de 10 ans après ! Je sou­haite vive­ment par­ta­ger ces temps forts avec mon petit gar­çon qui a 1 mois et son papa. Je ne suis pas encore trop sor­tie de la mai­son avec mon bout de chou et pour l’ins­tant mes ren­contres inter-cultu­relles viennent à sa ren­contre à la mai­son 🙂 Je tenais à voya­ger avec lui mais j’a­vais un peu peur . Vous m’a­vez ras­su­rée et per­mis d’y voir un peu plus clair concer­nant l’or­ga­ni­sa­tion ! Mer­ci ! Ps Nous avons un four­gon amé­na­gé et nous pen­sons faire nos pre­miers voyages entre nuits en four­gon et loca­tions de chambre d’hôtes ou stu­dio pour des séjours iti­né­rants. Ensuite je compte bien repar­tir rendre visite à mes amis du bout du monde et per­mettre à mon petit de s’en faire beau­coup d’autres !

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Cécile 31 mars 2018 - 20:52

Je part dans deux jours en Anda­lou­sie avec ma fille de 3 mois et demi.. Petit flip de der­nière minute, je tape « voya­ger avec un bébé » dans google et tombe sur cette article... c’est bon je suis ras­su­rée et je me réjouis de ce pre­mier voyage (en avion car elle a déjà pas mal pris le train..) et de tous les sui­vants ! Vive les enfants nomades !

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JC 6 avril 2018 - 19:39

C’est tres juste ce que tu raconte on se recon­nait. Je voyage autour du monde avec mes 3 lou­lous depuis qu’ils ont 1 mois. par­fois le change c’est un peu trash genre sur le bat­tant de toi­lette. Une fois je l’ai mis dans le vasque desi­gn dans les toi­lette d’un res­to chic qui etait sec mais je n’avais pas vu que les robi­nets se declen­chaient auto­ma­ti­que­ment... Mes enfants ont vecu des expe­riences incroyablesqu’ils revoient en album : gla­cier per­ito more­no, moai de l’ile de paques, aurore boreal du cercle polaire,

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Anonyme 6 avril 2018 - 20:25

Mer­ci pour toutes ces astuces ! J’ai déjà voya­ger avec ma fille lors­qu’elle avait moins d’un an sur des vols petit cour­rier et ça c’é­tait super bien pas­sé. Cette année ma fille a 3 ans et main­te­nant elle a un petit frère. Je passe à l’é­tape supé­rieur : voya­ger avec 2 enfants et faire un long cour­rier ! Je pense que je vais mettre en pra­tique tes conseils et je croise les doigts pour que mon fils sup­porte aus­si bien l’a­vion que sa soeur 

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Anonyme 7 avril 2018 - 1:36

Super article, vrai­ment com­plet ! Pre­mier voyage avec notre fils aîné quand il avait 6 mois en Ecosse, c’était top ! Deuxième voyage au Qué­bec, et depuis on y vit avec nos deux loulous !
On a appris à voya­ger de plus en plus léger, et fina­le­ment, oui, ras­su­rons les futures et jeunes mamans, c’est facile de voya­ger avec des enfants en bas âge !

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Anonyme 7 avril 2018 - 12:08

Mer­ci pour ce superbe article ! Je dois dire qu’à la nais­sance de ma fille je vous ai prise pour modèle en me disant que rien n’est impossible.
Il faut dire que sa maman est super orga­ni­sée et que notre fille, visi­ble­ment comme la vôtre, est la plus heu­reuse du monde de par­tir à l’aventure !
Mer­ci de par­ta­ger toutes vos astuces, ça fera de nom­breux parents moins stressés !

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Anonyme 24 avril 2018 - 9:00

Grace à vous et votre enthou­siasme, j’ai été plus que convain­cu avant même d’a­voir un bébé ! depuis, bébé nous a sui­vi par­tout : écosse, Ita­lie, chine, bré­sil, maroc... voya­ger avec un enfant est dif­fé­rent mais tout aus­si enri­chis­sant ! merci !

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elodie 5 octobre 2018 - 15:11

Super article, ca me fait rap­pe­ler mes sou­ve­nirs avec ma fille.
On est par­ti à New york et en Afrique du sud. ah oui j’ai vu que vous avez déci­der de ne pas aller en Afrique du sud par rap­port le safa­ri par peur des lions, et aus­si le palu­disme. On a été au mois aout c’e­tait la période hiver automne, du coup, pas de panique, et notre pédiatre nous a dit qu’il y a très peu de palu­disme, donc on a pris le mous­ti­quaire au cas ou (fran­che­ment on avait meme pas besoin) c’est la bonne période pour y aller avec un bébé (on a pro­fi­té de quit­ter la france quand on a eu la cani­cule). Per­son­nel­le­ment, pen­dant 3 semaines et demi là bas, fran­che­ment on a ado­ré et même très bien pas­ser avec notre fille qui avait 10 mois. L’a­frique du sud, c’e­tait bien avec pas de déca­lage horaire aussi.
Pour finir, c’est vrai que le voyage avec un bébé est dif­fé­rent quand on est à deux mais par­tir entre famille c’est bien aussi.
Longue vie à vous et Bonne conti­nua­tion pour le voyage.

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Audrey 5 mars 2020 - 12:44

Bon­jour !
Mer­ci pour ce par­tage et ces pré­cieux conseils.
J’ai une ques­tion concer­nant le rythme de som­meil de bébé pen­dant les voyages. Vous avez pré­ci­sé que votre chou­pette était super bien réglée à la mai­son. C’est le cas de notre fille, qui fait ses nuits depuis ses 2 mois, a un rituel bien pré­cis et s’en­dort tous les jours à la même heure.
Nous par­ti­rons pour notre pre­mier voyage avec elle dans un mois, elle aura alors 10 mois. Aujourd’­hui, elle s’en­dort après le rituel du bain puis bibe­ron à 19h30. En vacances, il nous semble dif­fi­cile de tenir ce rythme tout en ima­gi­nant pro­fi­ter nous aus­si du voyage (et en fait pour dîner tout sim­ple­ment lol).. Auriez-vous des conseils à nous don­ner pour à la fois res­pec­ter le rythme de bébé tout en l’a­dap­tant à la nou­velle situation ?
Mer­ci Merci !

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Clo 15 juin 2020 - 14:01

Mer­ci BEAUCOUP pour cet article !! 😍 Bien­tôt maman, habi­tuée et très férue de voyage, avec mon com­pa­gnon on ne se voyait clai­re­ment pas faire une pause à ce niveau-là, à cause de l’ar­ri­vée du bébé. Il n’empêche que je me suis posée beau­coup de ques­tions... : ton article y a répon­du en me ras­su­rant énor­mé­ment ! Encore Merci !!!

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