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Véloscénie en famille : une semaine à vélo de Paris au Mont Saint Michel

par Madame Oreille

La Vélos­cé­nie est un iti­né­raire cyclable qui me ten­tait depuis long­temps : par­tir de Paris Mont­par­nasse, et rejoindre le Mont Saint-Michel à vélo, puis ren­trer en train, tout sim­ple­ment. Nous nous sommes déci­dés à le faire cette année, en famille (Petite Oreille avait donc un an et demi), et on a adoré !

Le tra­jet de la Vélos­cé­nie est long (4 régions, 8 dépar­te­ments) mais très bien fait. Les héber­ge­ments, res­tau­rants, visites inté­res­santes, se trouvent faci­le­ment au bord du par­cours (la plu­part avec le label « accueil vélo », qui garan­tit cer­taines faci­li­tés aux cyclistes, comme la pos­si­bi­li­té de ran­ger le vélo).
L’i­ti­né­raire mélange voies vertes et voies par­ta­gées mais est très acces­sible, et per­met un décou­page à la carte pour s’a­dap­ter aus­si bien à celui qui veut faire 30km/jour qu’à celui qui veut rou­ler ses 200km d’une traite !

J’ai pré­pa­ré un petit car­net pra­tique, que vous trou­ve­rez à la fin de l’article.

Notre itinéraire

Nous sommes par­tis mi-Avril. Nous avions une semaine, tout pile. L’i­ti­né­raire n’é­tant pas encore tout à fait fini d’être bali­sé sur la par­tie pari­sienne, nous sommes par­tis de Ver­sailles (qu’on rejoint très bien en trans­ports en commun).

Jour 1 : de Ver­sailles à Rambouillet

Jour 2 : de Ram­bouillet à Chartres

Jour 3 : de Nogent le Rotrou à Mor­tagne au Perche

Jour 4 : de Car­rouges à Bagnoles de l’Orne

Jour 5 : de Bagnoles de l’Orne à Mortain

Jour 6 : de Mor­tain à Courtils

Jour 7 : de Cour­tils au Mont Saint Michel (et retour à la maison)

Départ de Versailles

Notre point de départ est assez sym­bo­lique : le Châ­teau de Ver­sailles. On ins­talle Petite Oreille dans la car­riole, et c’est par­ti. Il tombe des cordes, on a pré­vu les vestes imper­méables pour tout le monde (pas les pan­ta­lons, ni les chaussures...).

On rejoint rapi­de­ment le parc natu­rel régio­nal de la Haute val­lée de la Che­vreuse, très agréable, même sous la pluie !

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Pique-nique au Château de Breteuil

Nous fai­sons halte au Châ­teau de Bre­teuil pour le repas de midi, et arri­vons pile à temps pour pro­fi­ter d’une éclair­cie. Prendre l’al­lée prin­ci­pale en rou­lant dans ce genre de lieu est un petit pri­vi­lège réser­vé aux cyclistes, et c’est tou­jours appréciable !

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veloscenie_007Nous ren­con­trons le Mar­quis dans la petite mai­son qu’il occupe, à côté du bâti­ment prin­ci­pal. C’est un châ­teau de famille à l’his­toire com­pli­quée, mais la moti­va­tion d’Hen­ri-Fran­çois de Bre­teuil, et l’a­mi­tié de quelques grands hommes, a per­mis de conser­ver puis de res­tau­rer l’en­droit (André Mal­raux a ain­si clas­sé le châ­teau monu­ment his­to­rique) pour l’ou­vrir au public.

Le lieu est très beau : des scènes his­to­riques (avec des sta­tues réa­li­sées par le musée Gré­vin) à l’in­té­rieur, des jar­dins à la fran­çaise avec un laby­rinthe, et des mises en scène autour des contes de Per­rault pour les enfants. Il est éga­le­ment pos­sible d’as­sis­ter à des ani­ma­tions avec une conteuse cer­tains jours, tou­jours autour des contes de Per­rault. L’é­cri­vain était un ami de la famille qui a sou­vent séjour­né au châ­teau, tout comme un cer­tain nombre d’au­teurs et d’hommes poli­tiques que le Mar­quis avait un plai­sir non dis­si­mu­lé à lis­ter ! [Ce fut une incroyable ren­contre pour Mon­sieur Oreille, dit « Le Belge », qui affec­tionne par­ti­cu­liè­re­ment la noblesse, les Royaumes, leurs œuvres et leurs héri­tages ; trop peu appré­ciés et res­pec­tés à son goût] 

Châ­teau de Berteuil
78460 Choisel
Ouver­ture du parc de 10h à 20h.
Visites du châ­teau à par­tir de 14h30.
Plus d’in­fos sur le site du château
Pour le pique-nique : La ferme de Viltain
Si man­ger des pro­duits frais et locaux vous motive à faire un léger cro­chet, vous pou­vez vous arrê­ter à la cueillette de Vil­tain, ou pas­ser par leur boutique.
78350 Jouy en Josas
Plus d’in­fos sur leur site

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Rejoindre Rambouillet

Pour rejoindre Ram­bouillet, le tra­jet est simple et agréable : de grandes lignes droites à tra­vers la forêt, sans voi­ture. Il s’est remis à pleu­voir. Nous pas­sons à côté de l’Es­pace Ram­bouillet, un parc ani­ma­lier spé­cia­li­sé dans les ani­maux de la forêt, mais il est trop tard pour que nous puis­sions le visi­ter : nous rejoi­gnons direc­te­ment notre héber­ge­ment, au cam­ping de Rambouillet.

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Départ de Rambouillet

Nous quit­tons le cam­ping de Ram­bouillet alors que le soleil se lève à peine. Nous lon­geons le plan d’eau, tra­ver­sons la ville, puis conti­nuons. La cam­pagne Yve­li­noise compte de nom­breux petits châ­teaux qui rendent cette étape très agréable.

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Nous arri­vons à Eper­non en milieu de mati­née. La ville est jolie, et on sent que de nom­breux pari­siens viennent s’y exi­ler. On tra­verse un petit pont, passe à côté d’un pigeon­nier, retra­verse la rivière, monte une côte, rere­tra­verse la rivière : il faut se rendre à l’é­vi­dence, après près de 45 minutes à tour­ner en rond, nous nous sommes perdus !

Pen­dant la semaine, nous nous per­drons deux fois. Enfin, « se perdre » est un bien grand mot : nous per­dons sur­tout le fil du bali­sage de l’i­ti­né­raire, mais il suf­fit de res­sor­tir le petit guide (voir car­net pra­tique à la fin l’ar­ticle) ou le smart­phone avec Google Maps, pour repar­tir dans le bon sens !

Après avoir retrou­vé notre piste cyclable, nous arri­vons à Maintenon.

Arrêt au château de Madame de Maintenon

Vous connais­sez bien sûr cette cer­taine Madame de Main­te­non, maî­tresse de Louis XIV. Fran­çoise d’Au­bi­gné, de son ancien nom, s’est ins­tal­lée au châ­teau, a récu­pé­ré ain­si le titre de Mar­quise de Main­te­non, et en a fait un lieu gran­diose avec des jar­dins des­si­nés par Le Nôtre. Dans le fond, on dis­tingue l’a­que­duc de Vau­ban, jamais terminé.

Le châ­teau, comme ses jar­dins, sont très inté­res­sants à visi­ter, même sans être mor­dus d’Histoire.
On peut lais­ser les vélos dans l’en­ceinte, en sécurité.

Châ­teau de Maintenon
2 Place Aris­tide Briand
28130 Maintenon
Plus d’in­for­ma­tions sur le site.

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Où man­ger à Main­te­non : Le Bis­trot d’Adeline
3 Rue Col­lin d’Harleville
28130 Maintenon
Télé­phone : 02 37 23 06 67

Cui­sine fran­çaise, simple et bonne, ser­vie avec le sou­rire, dans un décor à la fois très tra­di­tion­nel et aty­pique (je vous laisse la sur­prise). L’ac­cueil fut en tout cas très cha­leu­reux et Petite Oreille était aux anges.

Au fil de l’Eure jusqu’à Chartres

Nous repre­nons la route après le déjeu­ner. On suit l’eau, l’i­ti­né­raire rejoint rapi­de­ment une zone de promenade.

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L’ar­ri­vée dans le bas Chartres se fait en voie verte, ce qui est très agréable (je crains tou­jours un peu les grandes villes est leurs abords en vélo, et qui plus est en famille).
Nous fai­sons un petit tour rapide de la ville avant de faire un constat : ça monte ! Et ça monte même beau­coup ! On file rapi­de­ment dépo­ser les vélos dans la chambre d’hôtes avant de res­sor­tir pour visi­ter la ville à pied !

Nous mar­chons tran­quille­ment au fil des rues pavées du centre his­to­rique jus­qu’à rejoindre la très emblé­ma­tique Cathé­drale Notre Dame.

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Pen­dant la moi­tié de l’an­née, Chartres se couvre de cou­leurs avec des jeux de lumières et des pro­jec­tions sur les bâti­ments. Chartres en lumières com­men­ce­ra quelques jours après notre pas­sage, mais une pro­me­nade noc­turne nous per­met tout de même d’as­sis­ter aux der­niers réglages, et d’a­voir ain­si un petit aper­çu. Les lumières s’a­niment, se jouent de l’ar­chi­tec­ture, des arbres. La pro­jec­tion raconte une véri­table his­toire. Les bruits et la musique finissent par nous embar­quer, fai­sant décou­vrir une nou­velle facette du bâti­ment au spectateur.

Le par­cours de 2016 compte pas loin de 24 ani­ma­tions dif­fé­rentes, cha­cune durant plu­sieurs minutes. Autant dire qu’il fau­drait res­ter plu­sieurs soirs pour tout voir en intégralité !

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Où dor­mir à Chartres : La Vil­la Saint-Pierre
11 place Saint-Pierre
28000 Chartres
Télé­phone : 02 37 35 07 56 ou 06 78 09 76 19
Mai­son typique et soi­gnée, tenue par un couple, en plein centre-ville. Petite Oreille s’est écla­tée sur le tram­po­line pré­sent sur la ter­rasse, pen­dant que Mon­sieur Oreille regret­tait de ne pas avoir le temps de tes­ter le jacuzzi !
Où man­ger à Chartres : Le Saint-Hilaire
11 Rue du Pont Saint-Hilaire
28000 Chartres
Télé­phone : 02 37 30 97 57
En centre ville, res­tau­rant tra­di­tion­nel et très bon.

Traverser la Beauce

Nous avan­çons un peu en train entre Chartres et Nogent le Rotrou.

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Nogent le Rotrou

Un châ­teau médié­val domine la ville qui fut la capi­tale des Comtes du Perche. Selon d’où l’on arrive, il est pos­sible de lais­ser le vélo en bas (rue du Paty, d’où part un esca­lier), mais nous avons opté pour le porche du don­jon, et tant pis pour la montée !

Le châ­teau Sain-Jean pos­sède un don­jon rec­tan­gu­laire, en pierres, qui est l’un des plus anciens de France. Aujourd’­hui, on y trouve le musée de la ville, avec des expos d’ar­tistes mais aus­si une par­tie dédiée au Perche et à la vie dans les cam­pagnes d’autrefois.

Châ­teau Saint-Jean
Place Emile Maquaire
28400 Nogent-le-Rotrou
Plus d’in­fos sur le site de l’Of­fice de Tou­risme.

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Longer les champs de colza direction Condé sur Huisne

L’Huisne est une des rivières qui rejoin­dra la Sarthe plus tard. Elle prend sa source dans le Perche, et on va for­cé­ment en entendre par­ler toute la journée !

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Rapi­de­ment, la Vélos­cé­nie nous mène sur une voie verte, très rou­lante. Une ancienne voie fer­rée a été trans­for­mée, deve­nant une zone de pro­me­nade domi­ni­cale pour les uns, et d’en­traî­ne­ment spor­tif pour les autres.

Le tra­jet est jalon­né par les petites gares et les mai­sons des gardes bar­rières, aujourd’­hui deve­nues habi­ta­tions fami­liales. Si cela a son charme, ce type de voie verte a deux défauts. D’une part, comme la voie est large et croise régu­liè­re­ment la route, il a fal­lu mettre des bar­rières, et cer­taines (peu heu­reu­se­ment) ne sont pas très adap­tées au pas­sage d’un vélo avec une car­riole (il fal­lait par­fois manœu­vrer un peu, même si c’est tou­jours pas­sé du pre­mier coup parce que Mon­sieur Oreille a de la chance... ou de l’expérience).

D’autre part, et c’est le point qui me gêne le plus, la voie est régu­liè­re­ment pro­té­gée par une haie de chaque côté, ce qui bouche un peu la vue. Certes, c’est très agréable de pou­voir rou­ler vite, pro­té­gé du vent, loin des voi­tures, mais lorsque je fais du cyclo-tou­risme, je suis tou­jours un peu déçue de ne pas voir les paysages.

Pause repas à Boissy Maugis

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Bois­sy Mau­gis est en bor­dure de la voie verte. Nous décro­chons donc du tra­jet pour remon­ter à une super petite adresse, très connue dans le coin, à 600m de la Véloscénie.

Où man­ger : Café des Amis
rue de l’église (dans le bourg, impos­sible à louper)
61110 Boissy-Maugis
Tel : 02.33.73.78.23

Menu unique et pro­duits frais dans un petit bis­trot super sym­pa, tenu par un couple ado­rable et cha­leu­reux (le res­tau­rant porte bien son nom !).

Note de Mon­sieur Oreille : cet endroit n’a abso­lu­ment pas besoin de nous pour se rem­plir, mais lui et ses hôtes font par­tie d’une des meilleures de nos expé­riences (et je suis avare en com­pli­ments), toutes des­ti­na­tions confon­dues ; leur sym­pa­thie, et leur cui­sine, sont d’une extrême rare­té qua­li­ta­tive ! Superbe ren­contre, et niveau gas­tro­no­mique... Nous sommes entrés sans faim et avons gou­lû­ment dégus­té tout ce qui nous y a été pro­po­sé, en pas­sant par le jus de pomme local que je vous conseille très sérieu­se­ment. Un pur bon­heur. On a même eu du mal à repar­tir tant on s’y sen­tait bien.

Retourner sur la voie verte

Nous avions lais­sé les vélos devant le res­tau­rant et les ren­four­chons avec joie pour conti­nuer sous quelques rayons de soleil !

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Rencontre avec les percherons

Nous retrou­vons Céline Mau­det, éle­veuse pas­sion­née de che­vaux per­che­rons. Elle nous accueille dans sa ferme pour par­tir en balade atte­lée dans les alen­tours. Nous décou­vrons l’his­toire de la région, ses tra­di­tions, mais aus­si et sur­tout, l’his­toire des che­vaux percherons.

Je me deman­dais com­ment Petite Oreille allait réagir pen­dant la pro­me­nade. Céline m’a ras­su­rée en me disant que, géné­ra­le­ment, les enfants en bas âge sont ber­cés et s’en­dorment. Bon, dans le cas de Petite Oreille, elle s’est sur­tout mise debout sur le siège pour fixer les che­vaux pen­dant deux heures, mais c’est posi­tif : elle a adoré !

Ferme de l’Absoudière
Ferme de L’Absoudière
61400 Corbon
La ferme n’est pas sur le tra­jet de la Vélos­cé­nie, mais très facile d’ac­cès : suivre la voie verte en direc­tion de Mor­tagne jusqu’à la petite inter­sec­tion avec la D629, prendre cette D629 sur la droite jusqu’à l’in­ter­sec­tion avec la D10. Tra­ver­ser la D10 afin de rou­ler vers la gauche en direc­tion de Courgeon/Mortagne, jusqu’au pre­mier che­min de ferme sur la droite : c’est là !

Télé­phone : 02 33 83 91 40 ou 06 27 02 35 26 (appe­ler plu­sieurs jours avant)
Plus d’in­fos sur le site inter­net.

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Direction Mortagne au Perche

Après la pro­me­nade, nous quit­tons Céline et ses che­vaux sou­rire aux lèvres. Il fait beau, on passe une très belle journée.

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Mal­heu­reu­se­ment, le temps se gâte et nous arri­vons à Mor­tagne au Perche sous des trombes d’eau. La grosse mon­tée qui tra­verse la ville finit de nous ache­ver, nous n’au­rons pas le cou­rage de res­sor­tir de la chambre d’hôtes voir la vue pano­ra­mique répu­tée de la ville (par temps clair, on ver­rait jus­qu’au Mont Saint-Michel !).

Carrouges

A Car­rouges, nous décou­vrons un châ­teau construit en plu­sieurs étapes. Plu­sieurs pro­prié­taires s’y sont suc­cé­dé pour pour trans­for­mer le don­jon en ce qu’il est aujourd’­hui. Nous atta­chons les vélos dans le parc du Châ­teau pour le visiter.
Ce qui est par­ti­cu­liè­re­ment inté­res­sant, c’est qu’il a été bâti dans un but mili­taire mais est deve­nu un lieu de plai­sance, les occu­pants se réap­pro­priant le bâtiment.

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Châ­teau de Carrouges
Le Châ­teau (sur la route, impos­sible à louper !)
61320 Carrouges
Télé­phone : 02 33 27 20 32
Plus d’in­for­ma­tions sur leur site inter­net.
Note : l’ac­cès aux exté­rieurs est gra­tuit mais l’in­té­rieur ne se visite qu’a­vec un guide.

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Mai­son du Parc natu­rel régio­nal Normandie-Maine
Le Chapitre
61320 Car­rouges (juste à côté du château)
Télé­phone : 02 33 81 13 33
Leur site Inter­net pour toutes les infos.

Le centre d’accueil et d’informations tou­ris­tiques pro­pose bien sûr toutes les infos sur les acti­vi­tés dans la région (pour avoir des idées et faire des cro­chets, y a de belles ran­dos notam­ment), une petite expo assez com­plète sur la faune et la flore locale, une expo­si­tion d’un artiste local (qui change) mais aus­si des pro­duits locaux et un espace pique-nique.

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l’Hôtel du Nord, dans le Bourg de Carrouges
route de Sainte Marguerite
61320 Carrouges
Télé­phone : 02 33 27 20 14

Le couple qui tient l’hô­tel res­tau­rant est très habi­tué aux vélos. Nous n’a­vons fait qu’y man­ger, mais je suis sûre que nous y aurions aus­si très bien dor­mi tant ils sont aux petits soins ! Petite Oreille y était comme une prin­cesse, adu­lée par les voi­sins de tablée et la pro­prié­taire très maternelle.

Traverser la foret des Andaines

Nous conti­nuons le par­cours en tra­ver­sant la forêt des Andaines. L’ex­po de M. Char­don a la Mai­son du Parc m’a­vait mis la puce à l’o­reille, mais j’en ai main­te­nant la confir­ma­tion, nous sommes proches de la source de la Mayenne, et c’est d’i­ci qu’il est pos­sible de prendre l’une des bifur­ca­tions pour suivre l’i­ti­né­raire que j’a­vais sui­vi deux ans plus tôt, à peu de chose près mais sans le savoir. J’é­tais alors très enceinte, et avec un ami nous avions remon­té la Mayenne à vélo jus­qu’à sa source (à lire ici), une très belle balade !

Les pan­neaux me rap­pellent des noms fami­liers, Pré-en-Pail, Mont des Ava­loirs... L’Orne et la Mayenne sont deux dépar­te­ments voi­sins, et nous sommes en limite, voire par moment car­ré­ment côté Mayenne.

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Bagnoles de l’Orne

La pluie nous suit jus­qu’à Bagnoles de l’Orne, et com­mence à nous ron­ger un peu le moral. C’est une petite ville ther­male, avec un joli centre-ville art déco et un petit lac, mal­heu­reu­se­ment impos­sible à appré­cier avec cette météo.

Nous ran­geons les vélos dans le garage de l’hô­tel, et nous offrons une soi­rée au chaud et au calme.

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Hôtel – res­tau­rant Le Béryl
rue des Casinos
61140 Bagnoles-de‑L’orne
Plus d’in­for­ma­tions.

Je scrute la météo par la fenêtre, mais il fau­dra attendre le len­de­main pour une éclair­cie. Nous pas­sons donc la soi­rée au res­tau­rant de l’hô­tel, très bon bien sûr. J’hé­site à aller nager un peu mais la rai­son l’emporte : rien ne vaut une bonne nuit, longue et calme pour reprendre les vélos le lendemain !

Coup de coeur pour Domfront

Nous péda­lons jus­qu’à Dom­front et c’est un véri­table coup de cœur. Juchée sur une col­line, le vieux centre et son châ­teau dominent les alen­tours. Nous atta­chons les vélos sur le par­vis de l’Of­fice de Tou­risme (l’i­ti­né­raire passe devant) et par­tons explo­rer à pied.

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A Dom­front, il faut bien sûr voir les ruines du don­jon, où les fouilles conti­nuent de faire sor­tir de terre des ves­tiges. Depuis les rem­parts, on contemple la Nor­man­die. Dans le centre, on découvre l’é­glise, on déguste un poi­ré, l’al­cool local, et des crêpes.

Où man­ger à Dom­front : L’Echauguette
12 grande Rue
61700 Dom­front
Télé­phone : 02 33 37 71 71

Petit res­tau­rant fami­lial qui sert des piz­zas et des galettes, avec des pro­duits locaux.

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En par­tant de Dom­front, juste après le joli quar­tier des tan­neurs, la Vélos­cé­nie par­tage quelques mètres avec la Vélo Fran­cette (un iti­né­raire qui va de la Manche jus­qu’à La Rochelle, et que nous comp­tons faire bien­tôt, ne serait-ce que parce que le tra­jet passe devant la mai­son de mes parents !).

C’est cette même voie verte qui per­met éga­le­ment de rejoindre Flers, ou d’ar­ri­ver par Flers, pour ceux qui veulent ne faire que l’ar­ri­vée de la Vélos­cé­nie et prennent le train sur la pre­mière par­tie de l’itinéraire.

Mais avant de pour­suivre le che­min, il faut poser les vélos quelques minutes, car c’est à cet endroit qu’on trouve le départ d’une petite pro­me­nade (flé­chée) dans l’an­cienne car­rière de Dom­front. On y voit l’an­cienne infra­struc­ture de la car­rière, mais sur­tout, on accède très rapi­de­ment au som­met de la col­line pour une vue du don­jon et de la vieille ville.

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Mortain

La piste cyclable est très rou­lante, jus­qu’à Mor­tain. Ou plu­tôt, jus­qu’aux quelques der­niers kilo­mètres qui pré­cèdent Mor­tain. L’i­ti­né­raire quitte la voie verte pour repas­ser en voie par­ta­gée, et nous mener jus­qu’à la ville. Ville qui se trouve à flanc de coteaux.
L’in­ter­mi­nable mon­tée est pré­cé­dée d’une des­cente qui pour­rait être agréable si elle ne se ter­mi­nait pas dans un virage (même sans la pluie, il nous aurait été impos­sible de prendre de la vitesse pour la côte).

La ville est connue pour ses cas­cades, mais nous ne les avons pas vues : nous avons rebrous­sé che­min, c’é­tait trop glis­sant pour finir la pro­me­nade sous la pluie avec un enfant. La ville est mignonne, avec de jolies vues sur les alentours.
Où dor­mir et man­ger à Mor­tain : Hotel de la Poste – Res­tau­rant La table du Saint vital
1 place des Arcades
50140 Mortain
Tel : 02 33 59 00 05
Le res­tau­rant se trouve dans le même bâti­ment que l’hô­tel. Ils font beau­coup de fruits de mer, et des pro­duits locaux. Le per­son­nel, de l’hô­tel comme du res­tau­rant, était adorable.

Dernière journée, ou presque

Nous quit­tons Mor­tain en croi­sant les doigts pour ne pas décou­vrir une autre côte simi­laire plus loin. Avec la car­riole et la pluie, c’est un mau­vais sou­ve­nir, mais heu­reu­se­ment vite oublié : nous serons en voie verte presque inté­gra­le­ment jus­qu’au bout, et qua­si­ment que sur du plat ! Ouf !

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Res­tau­rant de l’hôtel Le Cygne
99 rue Wal­deck Rousseau
50600 Saint-Hilaire-du-Harcouët
Télé­phone : 02 33 49 11 84

Pour notre pause déjeu­ner, nous nous arrê­tons à Saint-Hilaire-du-Har­couët, une jolie petite ville. Le res­tau­rant n’est pas sur l’i­ti­né­raire, mais très facile à trou­ver, dans le centre-ville. Ils nous ont ins­tal­lés dans une petite pièce à part, ce qui per­met à Petite Oreille, non contente d’a­voir cou­ru après le chat dans tout le jar­din, de conti­nuer à se défou­ler sans gêner les autres clients du res­tau­rant ! Par­fait ! (Et en plus, on se régale !)

La Vélos­cé­nie conti­nue en voie verte, tou­jours sur les anciennes voies fer­rées réamé­na­gées. On croise d’autres cyclistes, quelques pro­me­neurs. Tout le monde se salue, on se sent encore un peu plus en vacances !

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Château des Montgommery à Ducey

A Ducey, nous décro­chons de l’i­ti­né­raire de la Vélos­cé­nie pour une pause goû­ter. Le châ­teau ne se visite que sur réser­va­tion en dehors de l’é­té, mais la cour reste un endroit agréable pour se dégour­dir les jambes.

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Pontaubault, entrée dans la baie

En fin d’a­près-midi, nous com­men­çons à sen­tir l’air marin et à voir le but se rap­pro­cher : nous entrons dans la baie. Le chan­ge­ment de pay­sage ne laisse pas de place au doute. Alors nous guet­tons, on loin, ce qui pour­rait res­sem­bler au Mont Saint-Michel. Le rythme s’ac­cé­lère un peu. On a beau dire qu’on fait la Vélos­cé­nie pour le tra­jet et pas uni­que­ment pour l’ar­ri­vée, il y a for­cé­ment un petit peu d’ex­ci­ta­tion à voir le Mont Saint-Michel pour la pre­mière fois, sur­tout en arri­vant à vélo qua­si­ment depuis la maison.

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Puis sou­dain, au détour d’un virage, le voi­là, le Mont ! On le regarde, on sou­rit bête­ment. Il est loin, mais on le dis­tingue très bien.

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Nuit à Courtils

Nous dor­mons à Cour­tils. La Vélos­cé­nie passe devant l’hô­tel et la chambre donne sur le Mont Saint-Michel, tout comme la salle du res­tau­rant. Nous res­sor­tons nous pro­me­ner un peu, le site est magni­fique ! Nous avons hâte d’être au lendemain !

Manoir de la Roche Torin
34 route de la Roche-Torin
50220 Bas-Courtils
Télé­phone : 02 33 70 96 55
Plus d’in­for­ma­tions.

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Dernière étape, en route vers Le Mont Saint-Michel

Depuis Cour­tils, il y a deux pos­si­bi­li­tés pour rejoindre le Mont Saint-Michel : prendre la route prin­ci­pale, celle des voi­tures, qui est très fré­quen­tée par les auto­mo­bi­listes en été et le week-end, ou conti­nuer pour encore une ving­taine de kilo­mètres à tra­vers les petits vil­lages nor­mands jus­qu’à lon­ger le Coues­non, petit cours d’eau que l’on sui­vra alors jus­qu’au Mont Saint-Michel. C’est cette deuxième option que pro­pose la Vélos­cé­nie, pour plus de sécu­ri­té, mais aus­si pour le plai­sir de décou­vrir ces petits vil­lages. Il ne fau­dra donc pas s’é­ton­ner de voir les kilo­mé­trages sur les pan­neaux pour les voi­tures très dif­fé­rents de la dis­tance réa­li­sée par les cyclistes (le double !).

Le Mont Saint Michel

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Mal­heu­reu­se­ment, mis à part pen­dant les mois d’hi­ver, il n’est plus pos­sible d’al­ler jus­qu’au Mont Saint-Michel en vélo : il faut atta­cher les vélos et ter­mi­ner soit en mar­chant, soit en pre­nant une des navettes gra­tuites (qui s’ar­rête là où on doit lais­ser les vélos). C’est un petit peu frus­trant, l’im­pres­sion de ne pas finir le tra­jet, mais une fois qu’on sort du bus, on est quand même émerveillés !

Le Mont Saint-Michel, c’est une rue prin­ci­pale, très tou­ris­tique, bien sûr, mais aus­si des tas de petites ruelles cachées, des rem­parts, l’ab­baye, des petits coins secrets. Bref, en pre­nant soit le temps soit un guide, on peut décou­vrir « un autre Mont Saint-Michel » !

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Nous quit­tons le Mont Saint-Michel en début d’a­près-midi. Un taxi nous ramène à la gare de Pon­tor­çon, d’où nous ren­tre­rons vers Paris, heu­reux de notre semaine, même pluvieuse !

La véloscénie : infos pratiques

Après le récit, place aux infos !

Avant toute chose, sachez que cet iti­né­raire est vrai­ment acces­sible à tous, pour peu de faire des étapes courtes et de prendre son temps. En moyenne, 60km/jour per­mettent de gar­der du temps pour visi­ter sans trop for­cer sur les pédales.

Dans tous les cas, par­tez tou­jours avec de l’eau et un petit kit de répa­ra­tion, on ne sait jamais !

La plu­part des héber­ge­ments, res­tau­rants ou sites de visites pré­sen­tés ici sont label­li­sés « Accueil Vélo » (label mis en place par France Vélo Tou­risme), c’est-à-dire qu’ils pro­posent un ser­vice adap­té aux cyclo-tou­ristes, et notam­ment la pos­si­bi­li­té de ran­ger le vélo dans un endroit sécurisé.

Pour plus d’in­for­ma­tions, n’hé­si­tez pas à consul­ter le site de la Vélos­cé­nie.

Suivre l’itinéraire sans se perdre

A l’exception du départ qui était encore en cours de bali­sage quand nous avons fait ce voyage (avril 2016), tout l’itinéraire est flé­ché et il suf­fit donc de le suivre. Pen­dant tout le voyage, nous n’a­vons qua­si­ment pas eu besoin de carte, mais nous avons tout de même uti­li­sé un topo­guide, ne serait-ce que pour pré­pa­rer le cir­cuit en amont, trou­ver des idées de visites, etc.

Nous nous sommes per­dus deux fois. Les deux fois, nous ne savons pas vrai­ment com­ment nous avons réus­si à nous perdre, mais nous avons tour­né en rond. Il faut savoir que le bali­sage montre le petit logo vélos­cé­nie, mais ne pré­cise que rare­ment la direc­tion. Une erreur d’i­nat­ten­tion peut donc faci­le­ment vous envoyer dans le mau­vais sens. Et il sem­ble­rait aus­si qu’il arrive que des petits malins retournent les panneaux.

Bref, dans tous les cas, rien de grave, il suf­fit de res­sor­tir le guide ou éven­tuel­le­ment le GPS du télé­phone, et on retrouve vite le bon che­min. (Et ne se perdre que deux fois sur 7 jours de vélo, c’est plu­tôt pas trop mal !)

Le topo-guide

Pour le guide papier, nous avions ache­té (il y a plus d’un an !) celui édi­té pour Ouest-France, le Vélo-guide de Paris au Mont-Saint-Michel à vélo par la Vélos­cé­nie. Nous en avons été très contents, le for­mat le rend facile à uti­li­ser en vélo, et il est bien écrit et pratique.

Le transport des bagages

Nous avons opté pour une for­mule où nos bagages étaient trans­por­tés par un véhi­cule d’un héber­ge­ment à l’autre. Ain­si, nous n’a­vions jamais rien de valeur dans la car­riole (à part Petite Oreille) et étions libres de la lais­ser (sans Petite Oreille) pour aller visi­ter quelque chose. Acces­soi­re­ment, c’est sur­tout très confor­table de ne pas s’en­com­brer de sacoches à réins­tal­ler tous les matins ! Bref, un petit luxe auquel on risque de s’ha­bi­tuer ! Pour plus d’in­for­ma­tions, consul­tez le site de la Vélos­cé­nie.

Louer les vélos

Comme pour notre esca­pade sur la Via Rho­na, nous avons uti­li­sé des vélos à assis­tance élec­trique. Avec la car­riole et le maté­riel pho­to, ce n’est pas indis­pen­sable, mais vrai­ment agréable. Sachant que même avec le VAE, il y a plu­sieurs côtes où j’ai dû, et Mon­sieur Oreille aus­si, mettre pieds à terre, sous peine de repar­tir à recu­lons, tirés par la carriole !

Les vélos ont été pris chez Loc­Vé­lo, impec­cables ! Nous les avons récu­pé­rés à Ver­sailles, le matin du départ, pour les rendre au Mont Saint-Michel à l’ar­ri­vée et retour­ner prendre le train. Rien de plus simple.

Avancer en train

L’i­ti­né­raire n’est pas réel­le­ment conçu pour être fait sous forme de tron­çons, mais il est pos­sible d’a­van­cer un peu et de rejoindre plu­sieurs villes en train. Ain­si, Ver­sailles ou Ram­bouillet, sont acces­sibles en RER puis Chartres, Illiers Com­bray, Nogent Le Rotrou, Alen­çon et Dom­front (via Flers) peuvent être rejoints en train.

Comment rentrer en train depuis le Mont Saint-Michel

Le train ne va pas jus­qu’au Mont Saint-Michel. La gare la plus proche est celle de Pon­tor­son, qu’on peut rejoindre en navette. Depuis Pon­tor­son, on pour­ra alors prendre un train vers Rennes, Dol de Bre­tagne ou encore Caen (aucun direct vers Paris mais, dans notre cas, la cor­res­pon­dance per­met­tait de bien enchaîner).

De notre côté, nous avons opté pour le taxi : il est pas­sé prendre nos bagages à l’hô­tel puis nous sur le par­king du Mont Saint-Michel, avant de nous dépo­ser à la gare de Pon­tor­son (il y en avait pour une soixan­taine d’euros).

Cylco-tourisme avec un jeune enfant ?

Le cyclo-tou­risme reste selon moi l’une des façons de voya­ger les plus adap­tées avec un enfant : ils adorent ça ! On a le temps de s’oc­cu­per d’eux, le vélo obli­geant à une cer­taine len­teur mais aus­si à une cer­taine proxi­mi­té. On peut s’ar­rê­ter faci­le­ment, qua­si­ment n’im­porte où. Et dans leur petite car­riole, ils sont pro­té­gés des intempéries !

Petite Oreille n’en était pas à sa pre­mière expé­rience en cyclo-tou­risme, mais à 1 an et demi, c’est plus facile qu’à 8 mois. Elle était tel­le­ment contente quand on lui a dit qu’on par­tait faire du vélo, qu’elle est allée cher­cher son petit casque, et a abso­lu­ment tenu à l’emmener (elle met le casque lors­qu’elle est dans le porte-bébé, on fait beau­coup de vélo les semaines où nous sommes en région parisienne).

Elle a tout de suite pris pos­ses­sion de sa car­riole, même si c’é­tait une loca­tion. Bien atta­chée, elle regar­dait les pay­sages, fai­sait cou­cou aux pié­tons, ou fai­sait ce dont elle avait envie. Elle est main­te­nant en âge de pou­voir s’or­ga­ni­ser. Elle avait donc à dis­po­si­tion un petit sac avec des livres, son pou­pon, son dou­dou, sa gourde (conçue pour les jeunes enfants, pour ne pas mettre de l’eau par­tout) et sa boîte à goûter.

L’i­ti­né­raire se prê­tait bien au vélo en famille, avec des arrêts régu­liers pour qu’elle puisse se défou­ler, des choses à voir depuis sa car­riole. En tant que parents, on a juste essayé d’or­ga­ni­ser la jour­née de sorte à ce qu’elle puisse pro­fi­ter des acti­vi­tés sus­cep­tibles de lui plaire, et faire la sieste au moment le plus opportun.

Il est facile pour les enfants de dor­mir dans la car­riole, pen­dant que papa et maman pédalent. Par contre, la pro­chaine fois, je pren­drai un cous­sin, pour qu’elle puisse être ins­tal­lée confor­ta­ble­ment : ils doivent res­ter atta­chés, nous fai­sions donc une pile avec les affaires pour qu’elle puisse s’a­va­chir des­sus, mais ce n’est quand même pas la meilleure solution !
Il faut éga­le­ment faire atten­tion au soleil : der­rière le plas­tique, la tem­pé­ra­ture peut vite grim­per, et les coups de soleil vite arri­ver également.


D’autres idées de voyages à vélo en famille !

Mon matériel photo sur ce voyage

veloscenie-matos-photoSac Man­frot­to Bum­ble­bee // Appa­reil reflex Canon 5d mark II
Objec­tif Canon 16 – 35 II // Objec­tif Sig­ma 20 1.4 // Objec­tif Canon 50 1.4


Ce voyage a été réa­li­sé en col­la­bo­ra­tion avec la Vélos­cé­nie et les Offices de Tou­risme locaux. Néan­moins, je garde toute liber­té quant à mon conte­nu éditorial.

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34 commentaires

samsha 19 juin 2016 - 14:10

Impres­sion­nant par­cours!!! Les pho­tos sont superbes!!!

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lalydo 19 juin 2016 - 17:32

Il existe de plus en plus d’i­ti­né­raires de ce genre dans toute la France et bien que je ne sois pas ama­teur de vélo, je trouve cela génial pour décou­vrir les petits coins cachés de notre beau pays.
Pour l’a­nec­dote, quelques jours avant ta venue sur la vélos­cé­nie, je fai­sais la vélo fran­cette qui la croise à Dom­front (dont je par­tage ton coup de coeur). Nous aurions pu nous croi­ser à défaut de croi­ser les mêmes personnes !
Pho­tos sublimes, comme toujours !

PS : Petite rec­ti­fi­ca­tion : c’est Pon­tor­Son et non Pontorçon 😉

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Héloise 19 juin 2016 - 22:05

Ca a du vrai­ment etre une chouette experience!!

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Les Bobos Voyageurs 20 juin 2016 - 8:30

Quel joli façon de décou­vrir notre pays ! Je trouve ce mode de voyage fabuleux !
Tes pho­tos sont comme tou­jours magnifiques !
Xoxo
Céline

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unaneenvadrouille 20 juin 2016 - 11:47

Superbe idée d’i­ti­né­raire, je le garde en tête pour de futurs vacances!!!

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Alaindici 20 juin 2016 - 14:07

Très bel article, bra­vo Madame Oreille !
J’ap­pré­cie tout, les images bien sûr, les textes tou­jours clairs et bien écrits, la pré­sen­ta­tion soi­gnée (au fait, quel tem­plate uti­lises-tu ?), les conseils pra­tiques. C’est beau et limpide.
Une bien belle semaine éco­lo-spor­ti­vo-gas­tro­no-cultu­relle qui donne envie ...

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Alex 20 juin 2016 - 20:56

Sym­pa cette balade à vélo, vous devriez log­ger vos rides sur stra­va, ça don­ne­rait des infos inté­res­santes pour les ama­teurs de vélos !

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Lisa 21 juin 2016 - 13:41

Ça donne tel­le­ment envie de par­tir ! Je ne fais pas énor­mé­ment de vélo, donc j’ai peur de me retrou­ver avec un bleu sur les fesses à force de pas­ser des jour­nées entières sur la selle... mais je n’ai encore jamais vu le Mont Saint Michel et je rêve­rais de le décou­vrir de cette manière ! Mer­ci pour cet article, ça donne de belles idées de voyage.

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Anso Martelonieczny 21 juin 2016 - 19:16

Super récit et pho­tos ! Ça fait vrai­ment envie !

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Cô Ralie 21 juin 2016 - 19:55

Comme ça m’a don­né envie ! Ici tout tourne autour de la Loire que nous ado­rons, donc l’a­ven­ture Loire à vélo (au moins par­tiel­le­ment) nous titille de plus en plus ! Je suis d’au­tant plus moti­vée que mini-Oreille a l’air d’a­voir ado­ré, et que la notre a qua­si­ment le même âge... Par contre pour elle ça serait une pre­mière à vélo ou car­riole ! A suivre 😉

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Madame Oreille, photos de voyage 21 juin 2016 - 20:11

Ah bah dis moi si vous le faîtes, et com­ment ça se passe ! Mais ici, c’est sûr, elle adore !

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Cé Line 21 juin 2016 - 19:55

Impres­sion­nant ce voyage avec petite oreille. J’a­vais pas vu les récits pré­cé­dents des autres voyages en mode cyclo­tour­sime quand elle était encore plus jeune. C’est génial ! J’ai une petite puce de bien­tôt 10 mois ! Ca donne envie de plus bou­ger avec elle !

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Cé Line 21 juin 2016 - 19:58

oups, je ne sais com­ment j’a­vais ajou­té une cap­ture d’é­cran à mon commentaire ...

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Madame Oreille, photos de voyage 21 juin 2016 - 20:12

^^

Fran­che­ment fon­cez, à 10 mois ce sera par­fait pour commencer !

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Cé Line 21 juin 2016 - 21:18

on va tes­ter 🙂 merci !

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Joh Peccadille 21 juin 2016 - 20:39

Alors que nous pré­pa­rons notre pre­mier voyage à vélo (la Loire ou le Rhône, on hésite encore) et que mon petit frère nous fais rêver avec son tour du monde à vélo enta­mé il y a 15 jours (Theo bike world), ton retour d’ex­pé­rience me fait une fois encore bien envie. Je cher­chais jus­te­ment un iti­né­raire pour un voyage solo, je crois que c’est tout trouvé !

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Madame Oreille, photos de voyage 22 juin 2016 - 18:10

Je ne vais pas d’ap­prendre qu’en plus, sur ce genre d’i­ti­né­raire, on n’est jamais vrai­ment seule 😉

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Christelle Papouin 22 juin 2016 - 7:13

quel beau repor­tage plein de vie et de jolies ren­contres et qui per­met de voir les villes tra­ver­sées d’un autre regard ! mer­ci beau­coup pour çà. à bien­tôt pour la lec­ture de vos nou­velles aventures !

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Carole Rauber 22 juin 2016 - 11:56

Top ! Après lec­ture de ce post je confirme : cette fois encore on suit Madame Oreille ! Vivement... 🙂

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Madame Oreille, photos de voyage 22 juin 2016 - 18:10

Vous la faîtes quand ?

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Carole Rauber 23 juin 2016 - 7:43

A prio­ri nous ferons un (double) tron­çon en août 🙂

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Christophe 24 juin 2016 - 13:22

Tou­jours fan de votre tra­vail ! Mer­ci pour cette belle balade !

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Lili de Jolis Voyages 26 juin 2016 - 21:20

Elle est extra­or­di­naire cette balade, belle mise en avant de par­cours sym­pa à réa­li­ser en famille sans par­tir à l’autre bout du monde !

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Laura 30 juin 2016 - 12:43

Quel récit ! Quelles pho­tos ! Mer­ci beau­coup pour ce moment d’é­va­sion 🙂 et comme tou­jours tu nous donnes de supers idées !

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Véronique 7 juillet 2016 - 9:09

C’est une bonne idée de voyages mais faut aimer pédaler ^^
En tout cas vos pho­tos donnent envie !

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Marie-Lise Giraudet 11 juillet 2016 - 22:25

Je l’a­vais pas vu cet article..! Vite je rat­trape le temps perdu!!!

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delph 17 juillet 2016 - 9:56

Nor­mande et décou­verte .....pho­tos mer­veilleu­se­ment ma de in Nor­man­die beau­ti­full bra­vo Ma me oreille

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Karen 3 août 2016 - 11:19

C’est un cir­cuit inté­res­sant que tu pré­sentes. De plus, les pay­sages sont très beaux. Je vais peut-être l’essayer.

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Mia 5 octobre 2016 - 16:58

Un très beau voyage sans doute avec comme tableau final en lieu magni­fique de notre patri­moine fran­çais si riche !
Ton site est vrai­ment splen­dide j’es­père un jour faire un tra­vail de qua­li­té comme le tien !

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Tuilouse 12 novembre 2016 - 20:15

Mer­ci pour ce conte­nu étant dans les pre­pa­ra­tifs pour un voyage :Eurovelo6, votre conte­nu me motive 🙂

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Graines De Baroudeurs 22 février 2017 - 11:18

Bon­jour Aurélie,
C’est à tra­vers cet article que j’ai décou­vert ton blog lors de notre tour de France à vélo en famille !
Nous avons aus­si emprun­té une par­tie de cette voie pour rejoindre le Mont Saint Michel, j’é­tais ravie de voir tes pho­tos et lire ton récit !
Mer­ci du partage !
Caroline

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peccadille 3 juin 2017 - 23:53

De retour de la Vélos­cé­nie, par­cou­rue en 7 jours fin mai 2017, un petit mot pour te dire à quel point tes conseils nous ont été pré­cieux (mais tu le sais déjà) ! Nous avons vou­lu tes­ter quelques-unes de tes bonnes adresses. Nous n’a­vons pas été déçus par le bis­tro des amis, où nous avons fait un fabu­leux repas. La famille Oreille avait lais­sé un char­mant sou­ve­nir à la patronne qui vous suit aux quatre coins du monde ! 🙂 

En revanche, je suis au regret de t’an­non­cer que deux de tes bonnes adresses ont fer­mé durant l’é­té 2016, et nous n’a­vons pas pu les tes­ter. Il s’a­git du bis­trot d’A­de­line à Main­te­non (info Tri­pad­vi­sor, nous ne sommes pas allés véri­fier) et de l’hô­tel du Nord à Car­rouges (info Tri­pad­vi­sor, nous sommes rapi­de­ment pas­sés devant et ça nous a eu l’air fer­mé). C’est vrai­ment dom­mage pour Car­rouges, car l’offre pour déjeu­ner s’en est trou­vé sacré­ment réduite. On a trou­vé le coeur du bourg un peu mort (beau­coup de com­merces fer­més et de bails à céder), c’est un peu triste. Voi­là, c’é­tait le point « ter­rain » au cas où tu veuilles faire une MAJ. 

Une des choses les plus drôles dans notre voyage c’é­tait de dire « oh, mais c’est là que Madame Oreille a pris une pho­to ! ». Dans les che­mins de terre un peu galère et dans les grosses côtes, j’ai beau­coup pen­sé à vous et à l’ef­fort que ça avait du être d’y tirer une carriole ! 

J’es­père publier rapi­de­ment mon compte-ren­du de notre vélos­cé­nie « à nous » ... où tu pour­ras voir quelques pho­tos des cas­cades de Mor­tain (je te confirme que vous avez eu rai­son de ne pas vous y aven­tu­rer par temps de pluie avec petite Oreille : on a fait tout le par­cours et il y’a plu­sieurs endroits qui sont un peu « chaud », même par temps sec !). On a tes­té de chouettes cam­pings à la ferme à Dom­front et Avranches, je suis sûre que ça aurait ravi Petite Oreille...

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Laure 5 juin 2018 - 11:15

Bon­jour,
Nous avons décou­vert le cyclo­tou­risme il y a 2 ans en fai­sant quelques étapes de la Loire pro­fi­tant des week-end des beaux jours dans la Loire et le canal de Bour­gogne. Au fur et à mesure, nous avons décou­vert l’a­mé­na­ge­ment des routes, des cir­cuits et que visi­ter notre belle France en vélo était de plus en plus acces­sible. Nous nous sommes équi­pés au gré de nos besoins et le constat est sans appel : l’en­vie de par­tir sur plus de 2 jours nous démange de plus en plus. La Vélos­cé­nie nous parais­sait pour une pre­mière grande ran­do idéale et en plus, nous habi­tons non loin de la piste en région Pari­sienne. Il m’ar­rive d’ailleurs d’al­ler à mon bureau en vélo et je prends la piste de la Vélos­cé­nie sur quelques km. On se lance en août pro­chain direc­te­ment depuis notre mai­son. Nous allons ensuite des­cendre en pas­sant par Can­cale, Dinard, Dinan jus­qu’à Rennes pour reve­nir en train et ren­trer à vélo depuis Paris, le tout sur 2 semaines. A la lec­ture de votre récit et au regard de vos pho­tos, mes jambes tré­pignent d’im­pa­tience. J’ai hâte.
Bonne continuation.

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Daviz 18 août 2018 - 21:27

Bon­jour Madame Oreille,

Vous avez magni­fié ce trajet !

Daviz

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