Quand j’imaginais San Francisco, c’était toujours avec un ciel bleu. Manque de bol, il pleut. Et ça va durer. San Francisco sous la pluie donc. On pensait aller faire un saut au Yosemite, un parc pas trop loin, pour une journée, mais on va se contenter de passer trois jours à se balader en tramway
Pour cette première journée, on a fait simple, on s’est concentré sur les trucs à touristes : Alcatraz, et le Pier 39, concentration de boutiques et de restaurants. On y trouve notamment des lions de mer.
Et pour rester dans les animaux, à Alcatraz, on voit aussi des bernaches ! Moins qu’à Chicago, cependant.
La visite de la prison est vraiment bien. On apprend plein de choses, et on se rend compte que les prisonniers étaient vraiment proches de la ville (cf deuxième photos). Ils entendaient la musique les soirs de réveillon...
Deuxième jour,
J’écris cet article depuis un Mac Do de Las Vegas. J’ai un peu de retard dans le tri des photos, et sur les articles du blog aussi, forcément.
Reprenons donc à San Francisco. Après un premier jour de pluie, le deuxième n’a guère été plus ensoleillé, tout du moins le matin. Nous avons commencé par aller voir LE pont, le Golden Gate.
Un tramway, un bus, un autre, et nous voilà sous la pluie, au premier arrêt après le pont, au milieu des collines verdoyantes. On remonte la route jusqu’au premier spot photo, puis on trouve le petit passage pour traverser dessous et grimper sur les collines pour une plus belle vue. On a attendu que la pluie cesse, fait quelques photos, puis sommes repartis à pied vers la ville.
Nous avons fait un détour par l’horrible montée de Lombard Street avant de découvrir par hasard le Musée Mécanique. Un lieu qui n’a aucun intérêt photographique mais est génial à visiter : des automates et jeux en tout genre, des diseuses de bonne aventure à Pacman. Vraiment amusant. Tout est testable, mais on n’a pas joué le jeu, oh, on est radin.
L’après midi, j’ai décidé de partir à l’assaut de Twin Peaks et de Castro. Twin Peaks, j’ai vu ça sur la carte et comme ça sonnait bien, on y est allé. Et c’est l’un des meilleurs points de vue sur la ville. Deux collines côte à côte (qui l’eût cru) qui dominent complètement la baie.
Troisième jour,
Pour notre troisième jour, nous avons beaucoup hésité. Visiter le reste de la ville ou partir en vélo voir des séquoïas. Nous voulions tester le tandem depuis longtemps. On a attendu le matin, et comme le ciel était un peu moins menaçant que les jours précédents, nous nous sommes laissés tenter.
Muir Woods est à une trentaine de kilomètres, c’est faisable dans la journée, il est encore tôt.
Le premier kilomètre est un peu compliqué, il faut perdre nos reflexes et s’habituer au tandem. Le deuxième est un peu plus compliqué parce qu’on comprend qu’être à deux sur un tandem ne veut pas dire que nos forces vont s’ajouter, au contraire, on a l’impression que nos poids sont multipliés par quatre, tant on peine. Des montées qui auraient été faciles avec nos vélos deviennent des calvaires.
Après une pause déjeuner, on décide de tenter quand même d’aller jusqu’à Muir Woods. Mais c’était sans compter sur la carte du loueur du vélo : on n’a pas arrêté de se perdre parce qu’il manque les trois quarts des rues et qu’elle n’est pas à l’échelle ! On réussit à rejoindre un premier parc, dans lequel on tourne en rond une bonne heure avant de rentrer par Tiburon (et de terminer sur un sprint pour ne pas louper le ferry !).
Et dans la foulée, le carnet pratique :
Pour se déplacer dans San Francisco, on peut acheter des tiquets à la journée, à la semaine, etc. Deux tickets pour un jour coûtent plus cher qu’un billet pour trois jours, il faut donc faire le calcul. Vu la taille de la ville, il est assez difficile de se passer complètement des transports...
Les attractions pour touristes se trouvent sur les quais (« pier »). Ils sont numérotés. Au pier 39, pratiquement le dernier, c’est LE lieu des restaurants (testez les soupes de fruits de mer servies dans des boules de pain, qu’ils appellent « chowder », c’est pas cher et délicieux !) et des boutiques. C’est également là que squattent les lions de mer. Au pier 33, c’est le départ pour Alcatraz. Idéalement, il vaut mieux passer dans l’après-midi et acheter des billets pour le lendemain, si on veut éviter la queue. Il est également possible de réserver sur internet. Nous nous sommes d’ailleurs fait avoir : la visite nocturne était indisponible pour les dix prochains jours. Elle est légèrement plus chère, mais donne accès à certains zones qui sont fermées en journée.
Pour le logement, nous avons trouvé une chambre au « Best Western Carriage Inn » et je ne sais pas trop quoi en penser. C’est bien situé pour accéder au tramway et visiter la ville, mais en même temps, le quartier n’est pas forcément terrible. Disons qu’il y a quelques attractions « masculines », quelques dealers et des dizaines de sdf. Cela étant, on a eu l’impression d’en croiser partout dans la ville... A Castro, on a même rencontré une infirmière qui venait d’appeler la police parce qu’un sdf était en très mauvais état.
La chambre était correcte. On vous laisse accéder à de l’eau chaude toute la journée, ce qui est pratique pour se faire des soupes. Par contre le petit déjeuner est sommaire, muffins et café.
3 commentaires
Merci pour ces belles photos, ça me donne un avant goût de ce qui m’attend cet été 🙂
J’espère que tu auras du beau temps, quand même !
(si tu as l’occasion de réserver Alcatraz à l’avance, la visite de nuit doit vraiment valoir la peine !)
[...] Sous la pluie de Californie Quand j’imaginais San Francisco, c’était toujours avec un ciel bleu. Manque de bol, il pleut. Et ça va durer. Source : http://www.madame-oreille.com [...]