Après une première partie consacrée à la péninsule de Reykjanes, et une seconde partie abordant les glaciers de l’Est, voici venue l’avant dernière partie du récit de notre voyage en Islande.
J’ai envie de vous parler des lieux qui bordent la côte Sud : Vík í Mýrdal, Seljalandsfoss, Skógar, Hella.
Quoique. Non, en fait, je ne vais pas évoquer Hella. Il y a un chouette supermarché pour faire le plein de pâtes, mais c’est à peu près tout.
Donc concentrons-nous sur les chutes d’eau et les macareux.
17€ en version papier, 9€ en version numérique.
Le livre est disponible ici.
Vík, de son nom complet Vík í Mýrdal, la ville la plus pluvieuse d’Islande
On aura eu de la chance : un des rares endroits où on a eu du soleil ! Pour autant, il y avait un vent impressionnant, et la nuit sous la tente ne fut pas de tout repos, malgré les talus pare-vent du camping. Qu’est-ce qu’on est allé faire là-bas ? Hé bien je voulais absolument voir des macareux, et la falaise en est truffée. Seul souci, on n’a pas pu vraiment s’approcher. En effet, un chemin escarpé permet de monter en haut de la falaise (une heure de marche d’après le guide papier, ça nous semblait cohérent sur la montée), mais vu le vent qui soufflait en bas, ça nous a paru bien trop dangereux.
Du coup, on a regardé les dizaines de macareux voler au-dessus de nous, et j’ai été bien frustrée quand d’autres voyageurs nous ont dit les avoir approchés à moins d’un mètre, dans d’autres régions de l’Islande (notamment plein Nord).
Seljalandsfoss
Nous avons fait deux arrêts courts à Seljalandsfoss. Le premier fut avec le bus, à l’aller, dix minutes pour faire quelques photos. Le second fut au retour : une heure pour manger devant la cascade. Autant dire que ce fut expéditif. Le site est sympa, mais j’ai préféré Skógar !
La particularité de Seljalandsfoss, c’est qu’on peut passer derrière la chute... et en revenir trempé.
Au loin, on aperçoit Þórsmörk (le « Þ » norois se prononce comme le « th » anglais du mot « thing »), un massif montagneux qui a l’air magnifique, mais nous n’avions ni le temps ni l’équipement pour nous y rendre – ce sera pour la prochaine fois !
Je ne mets aucune photo du site : vous le découvrirez dans la vidéo qui retrace le voyage, à venir cette semaine sur le blog !
Skógar
Skógafoss, c’est un de mes coups de coeur. Ne parlons pas de la « ville » de Skógar : il n’y a, une fois n’est pas coutume, pas grand chose. Pas un troquet, pas une mobylette. Pas même un vrai magasin (sauf une boutique vaguement touristique qui vendait la canette de bière de 50cl à 8€...). A peine 30 âmes dans cet ersatz de village. Il y a bien un petit musée, avec les maisons aux toits d’herbe... Il y a aussi un avion étasunien de quelques décennies qui a fini en atterrissage forcé à quelques kilomètres, mais on n’en a pas trouvé la carcasse. De toute façon, quand on vient en Islande, c’est pour la nature, non ?
A première vue, c’est une simple chute d’eau, haute et puissante. En journée, les cars défilent, les touristes ont dix minutes pour s’approcher, déclencher, et repartir. Mais le soir, le parking se vide et on peut camper à quelques mètres, avec vue sur l’eau. Ça a du charme, et ce n’est pas tout : un premier sentier mène au sommet de cette fameuse chute nommée Skógafoss, pour surplomber la cascade. Derrière, un petit escabeau permet d’enjamber une clôture barbelée pour continuer la balade, sur plusieurs jours si l’on veut, puisque ça mène au Landmannalaugar (littéralement « les bains chauds des gens du pays »), haut-lieu du trek en Islande. Nous avons ainsi marché toute la soirée, profitant de ce soleil qui se couche tard, en longeant la rivière parsemée d’autres cascades toutes plus belles les unes que les autres, seuls au monde.
13 commentaires
Felicitation pour tes croquis. J’aime aussi particulièrement la photo de Mr Oreille devant la cascade :).
Les noms sont imprononçables mais les paysages me font rêver !
Bravo pour les croquis.
Sois pas frustrée de ne pas avoir pu t’approcher de prés. Nous en 2 semaines, n’en avons pas vu 1 seul !! (A croire qu’on s’était trompé de pays...)
Je me rappelle du vent à Vik au dessus de la plage noire. C’était incroyable. Même le 4×4 tanguait. En courant contre le vent, j’allais pas plus vite qu’une vitesse de marche. Du coup, pas question de s’aventurer prés des falaises...
Trop beau les 3 derniers clichés !!!
Ce n’était ni constructif, ni très littéraire, mais un véritable cri du coeur 😉
Adil : pour la petite info, cette photo est en fait un montage entre une avec M. Oreille et une pose longue que je trouvais vide ^^
Ludovic : en fait, les noms semblent imprononçables vus d’ici, mais c’est moins compliqué sur place, surtout en comprenant un peu l’ethymologie ! (des syllabes qu’on retrouve partout, notamment)
Romain : Si même avec un 4×4 vous n’avez pas réussi, ça me rassure un peu (même si j’aurais préféré que nous en voyions tous les deux !). Ce devait être impressionnant, tout en haut, avec le vent.
Rgs_ : merci 🙂 Le dernier, c’est ma photo préférée de tout le voyage, et la raison pour laquelle nous y retournerons l’été prochain (faire une randonnée qui se termine à Skogar, traverser des paysages volcaniques…)
je lis tous les posts de ton blog, et suis ravie de découvrir grace à toi ce pays magnifique, c’est le rève de mon mari d’y aller, et j’ai beau être frileuse, il m’a convaincu, et toi aussi 🙂
Pour les poses lente utilises-tu une filtre gris neutre ? Ces photos sont trop belles, j’adore les chutes !!
Je me prépare au vent car ça à l’air d’être un sacré handicap. Je pense que pour ma part on le fera en voiture, il y en avait beaucoup lors de ton voyage ?
Encore merci de partager ces beaux voyages avec nous, et bravo pour tes superbes photos
Tes photos sont magnifiques !! J’adore !
[...] Après une première partie consacrée à la péninsule de Reykjanes, et une seconde partie abordant les glaciers de l’Est, voici venue l’avant dernière partie du récit de notre voyage en Islande. [...]
Lilou : oui, la majorité des gens prennent une voiture, c’est assez facile d’en louer une.
Pour les photos, un filtre ND et un trépied !
Marie-Charlotte : merci 🙂
Marrant que vous ayez eu do soleil à Vík ! Ça nous a fait la même chose : pluie sur pluie pendant 1 – 2 semaines et grand soleil à Vík ... ville la plus pluvieuse d’Islande, mon c*l ! 🙂
Je confirme pour les macareux. Nous n’avons rien vu à Vík, mais par contre on a passé la nuit avec eux à Latrabjárg, le point le plus à l’ouest de l’Islande. On pouvait presque les toucher. Magique ! (photos dispo sur mon carnet pour les intéressés : http://www.julienfumard.com/iceland-diary-a-paradise-for-animals/)
Merci en tout cas pour ce carnet, ça fait plaisir de se replonger en Islande. 🙂
« Seuls au monde ».
Cette petite phrase m’a souvent traversé l’esprit, à moi aussi.
On ne peut qu’être humble devant la force et la beauté de ce pays.
(Merci pour ces récits de voyages.)
Je pensais sérieusement à un voyage en Islande d’ici la fin de l’année, et après avoir lu tes articles, j’en suis maintenant certaine !
Félicitations pour ton récit et tes magnifiques photos, c’est un plaisir de s’évader grâce à tes articles 🙂