fbpx

Retour d’Islande : notre expérience en camping

par Madame Oreille

L’Is­lande est un pays par­fait pour le cam­ping, ou presque. Entre le fait que les héber­ge­ments y sont hor­ri­ble­ment chers et le fait que de nom­breux endroits n’offrent pas d’autres pos­si­bi­li­tés pour pas­ser la nuit au sec (je ne dirai pas pas­ser la nuit au chaud...), ce sera le choix par défaut de nom­breux voya­geurs. Et puis, fina­le­ment, mal­gré la pluie qui fera du bruit sur la tente, mal­gré le vent qui la fera plier, ça aura un charme fou.

Ima­gi­nez vous cou­cher en regar­dant la cas­cade cou­ler, ou prendre le petit déjeu­ner devant les geysers...

Cam­ping avec vue, à Skogar
Cli­quez pour agrandir

Le coût

Par­lons tout de suite de ce qui fâche : le prix. Nous avons payés en moyenne 1000ISK (cou­ronnes islan­daises) par nuit et par per­sonne (par­fois 1200, par­fois 900), soit un peu plus de 6€. Et pour ce prix-là, on plan­te­ra notre tente dans des cam­pings assez inégaux : des ter­rains défon­cés par les cam­ping-cars (qui paient le même prix que les tentes, vu que c’est à la per­sonne...), des douches payantes (par­fois 500ISK pour 5min, quand même !), des toi­lettes crades, mais aus­si des cui­sines équi­pées, un accès à la pis­cine et au jacuz­zi, ou même du WiFi !

Camping sauvage ?

Le cam­ping sau­vage est plu­tôt tolé­ré en Islande, dès lors qu’on res­pecte les lieux (pas de feux, pas de papier toi­lette aban­don­né, pas de déchets... du bon sens, quoi !). Nous ne l’a­vons pas tes­té per­son­nel­le­ment et je pense que la plus grosse dif­fi­cul­té res­te­ra de trou­ver un endroit plat sans trous ni rochers pour pas­ser une bonne nuit !

Petit passage en revue des campings islandais testés

Cam­ping de Kefla­vik : juste avant la ville, à quelques minutes de l’aé­ro­port, celui où dorment ceux qui arrivent tard ou partent tôt (à titre per­son­nel, j’ai ado­ré démon­ter la tente et rejoindre l’aé­ro­port en vélo !). Un des plus chers et un des moins bien, à la manière des hôtels qui jouxtent les gares. Il a l’a­van­tage d’être calme et d’of­frir des douches (rare­ment propres) gra­tuites (com­prises !). Il y a une petite salle com­mune cou­verte pour man­ger, faire la vais­selle, et beau­coup de voya­geurs y laissent ce qu’ils n’emporteront pas avec eux dans l’a­vion : bom­bonnes de gaz, nour­ri­ture. Son prin­ci­pal défaut c’est le sol qui n’ab­sorbe pas du tout l’eau quand il pleut, ambiance bouillasse et maré­cage (on sent la faible épais­seur de terre quand on plante les sar­dines... dérou­ler un tapis d’herbe sur un sol rocailleux, ce n’est pas ce qu’on fait de mieux !)

Cam­ping de Reyk­ja­vik : très mal situé pour ceux qui sont à pied (excen­tré), il fau­dra prendre la ligne de bus 14, qui vous dépose devant et passe par les ter­mi­naux des bus (locaux et BSI). Mini cui­sine équi­pée, douches com­prises, WiFi, prises élec­triques à dis­po­si­tion... ce serait génial s’il y avait moins de monde. Du coup, il faut s’é­car­ter pour avoir du calme (et mar­cher dix minutes pour aller aux toi­lettes la nuit !) et tous les sani­taires, comme la cui­sine, sont crades mal­gré les efforts inces­sants du personnel.

Cam­ping de Grin­da­vik : pro­ba­ble­ment l’un des meilleurs ! Des buttes pour nous pro­té­ger du vent, des sani­taires impec­cables, une cui­sine équi­pée pour se faire à man­ger dans une grande salle com­mune fer­mée et chauf­fée mais vitrée, don­nant sur la mer... Une toute petite ville, et très peu de monde.

Cam­ping de Skaf­ta­fell : assez bruyant, il ne dis­pose que de deux douches, payantes, et d’au­cune pièce com­mune où man­ger. Mais c’est com­pen­sé par le site, très agréable. C’est assez génial d’a­voir les sen­tiers de pro­me­nade qui partent juste à 20m de la tente !

Cam­ping de Vik : comme il s’a­git de la ville la plus ven­teuse d’Is­lande, on se plan­que­ra der­rière les mon­ti­cules et on pro­fi­te­ra bien de la salle com­mune fer­mée ! Les douches étaient cas­sées lors de notre pas­sage. La ville est située dans une cuvette topo­gra­phique, entre deux mon­tagnes très proches l’une de l’autre ; le micro-cli­mat fait qu’il y pleut à peu près 362 jours par an.

Cam­ping de Sko­gar : un cam­ping som­maire (y’a... rien. Deux WC crades car uti­li­sés par tous les tou­ristes moto­ri­sés et grou­pés, des douches payantes, et pas d’a­bri cui­sine) mais au charme fou : on est au pied de la cas­cade. Ain­si, le soir venu, on l’a presque pour nous seuls (à par­ta­ger avec les autres cam­peurs, certes, mais sans tous les cars !)

Cam­ping de Hel­la : douches com­prises très bien, petite cui­sine sym­pa, jeux pour enfants en excellent état... Le seul défaut, c’est le ter­rain, plein de trous et en pente.

Cam­ping de Sel­foss : presque aus­si bien que Grin­da­vik ! Les « non moto­ri­sés » se réunissent autour d’un mini étang (le ter­rain n’est donc pas défon­cé par les voi­tures), on peut cap­ter le WiFi dans sa tente, la cui­sine com­prend des plaques et les douches sont com­prises (mais com­munes). Bref, parfait !

Cam­ping de Thing­vel­lir : ici aus­si, il fau­dra com­po­ser avec cette méchante habi­tude qu’ont les tou­ristes non-cam­peurs de venir squat­ter les toi­lettes du cam­ping, même s’il est écrit par­tout qu’ils n’ont pas le droit. Les douches sont com­prises (pas ter­ribles, mais on ne fera pas les dif­fi­ciles) et le petit bureau tou­ris­tique d’à côté vend hot-dogs, bières, cafés, glaces, gateaux... Pas­sé 20h, on peut même squat­ter leur ter­rasse qui est à l’a­bri du vent et donc du froid (avec les réchauds allu­més, c’est nickel).

Gey­sir : le prin­ci­pal point fort, c’est le site. On voit quand même les gey­sers depuis la tente ! Et on pro­fite un peu de l’o­deur d’œuf pour­ri qui en découle (le souffre)... Comme la douche est com­prise mais qu’il n’y en a pas sur le cam­ping, vous savez où on la prend ? Hé bien à l’hô­tel chic qui jouxte le cam­ping, où l’on peut du coup pro­fi­ter des jacuz­zi et de la pis­cine exté­rieure, dont l’eau est natu­rel­le­ment chaude (40°C) grâce aux gey­sers du site !

Matériel : la tente

C’est un choix capi­tal en rai­son de l’i­né­vi­table météo locale : vent et pluie (constam­ment) ! Nous avions opté pour la T3 Ultra­light de Que­chua. Elle a bien tenu, rien à déplo­rer niveau casse ou infil­tra­tion. Elle est très facile à mon­ter et à démon­ter, et plu­tôt com­pacte, au final. On trou­ve­ra bien sûr tou­jours mieux, mais pas au même prix.
Je lui repro­che­rais une abside trop petite : si la tente est mouillée et que vous ouvrez les deux portes, l’o­reiller d’un des deux se prend toute l’eau ! Du coup, c’est éga­le­ment impos­sible d’être dans la tente et de pro­fi­ter du pay­sage quand il pleut. Il manque une petite fenêtre en plas­tique, qui ajou­te­rait 300g à la tente...

On a croi­sé beau­coup de gens avec la même tente que nous et tous étaient... des couples. En fait, elle est conçue pour trois mais par­faite pour deux !

On a repé­ré d’autres modèles de tente qui avaient l’air sym­pas et dont les pro­prié­taires étaient contents : la Hub­ba Hub­ba de MSR et la Bird de Hus­ky. Ce ne sont pas les mêmes prix, mais pour ceux qui sont sûrs de beau­coup uti­li­ser leur maté­riel de camping...

Tente abi­mée et aban­don­née, col­lec­tion d’é­ti­quettes de camping

Matériel : le couchage

Nous avons ache­té de nou­veaux duvets au der­nier moment et ne l’a­vons pas regret­té : il peut faire froid ! Et c’est quand même plus agréable de dor­mir tran­quille­ment en slip dans son sac de cou­chage bien chaud que de devoir gar­der sa polaire et grelotter !
On a donc opté pour deux Lafu­ma Warm’n’­Light 600 (et je découvre à l’ins­tant qu’ils sont jume­lables...). Ini­tia­le­ment, j’a­vais repé­ré deux Que­chua qui tenaient des tem­pé­ra­tures très basses, n’é­taient pas trop chers, et per­met­taient de se sia­moi­ser (sacs jume­lables, quoi), mais l’en­com­bre­ment était bien trop impor­tant. Le Lafu­ma est donc tout petit (bien com­pres­sible !), bien chaud, mais mal­heu­reu­se­ment ne fait pas dans le couple (en tout cas, on n’y est pas arri­vé sur place ; ce sera à re-tes­ter). Qu’à cela ne tienne, l’im­por­tant était d’a­voir chaud et on a même pu trans­pi­rer par moments !

On a éga­le­ment embar­qué deux petits mate­las auto-gon­flants, de Que­chua, tou­jours (on méri­te­rait de se faire spon­so­ri­ser, d’ailleurs...). Il faut souf­fler un peu dedans pour qu’ils soient bien confor­tables, mais là encore, ils prennent peu de place. De plus (et c’est impor­tant dans un pays comme l’Is­lande), ils isolent bien du sol et donc du froid.
Enfin, on trim­bale depuis quelques voyages des oreillers gon­flables (y’a des pays où les oreillers ne sont pas très répan­dus, et je n’aime pas dor­mir sans) très pra­tiques une fois encore.

Matériel : maaangeeeeer !

Pour s’a­li­men­ter, il y aura deux solu­tions, comme par­tout : les res­tau­rants ou les super­mar­chés et fast food. Pour les pre­miers, vous com­pren­drez vite que votre compte en banque n’ap­pré­cie­ra pas d’y aller plu­sieurs fois par jour sur une trop longue période. On trou­ve­ra des hot-dogs (pys­la) dans les sta­tions-ser­vice pour presque rien (entre 300 et 450ISK), on pour­ra man­ger des bur­gers avec des frites pour un peu plus cher (entre 1000 et 1500), et les plats plus évo­lués seront tout de suite beau­coup plus chers (il y a beau­coup de très bonnes soupes, par contre, et par­fois même ser­vies à volon­té (pour 40€...)). Évi­dem­ment, plus les mets seront tou­ris­ti­que­ment excep­tion­nels, plus ils seront chers ; à l’ins­tar de ce qu’on ne man­ge­ra cer­tai­ne­ment jamais, comme la baleine, l’é­lan, le phoque ou même le maca­reux (on n’a d’ailleurs pas man­gé d’al­li­ga­tor dans les Ever­glades, ni de singe au Mali ou de chien en Chine).

Pour les super­mar­chés, on n’en trouve pas par­tout (il y aura par­fois une petite épi­ce­rie hors de prix comme à Sko­gar où la pinte de bière à 2.25%alc.vol. en can­nette revien­dra à 7€...) et il faut donc tou­jours pré­voir un peu plus large. De notre côté, nous avons opté pour deux types d’a­li­ments : du saucisson/pain pour le midi, et des pâtes pour le soir (je sché­ma­tise, mais c’é­tait à peu près ça). Et puis beau­coup de cho­co­lat, aus­si (hum, Mil­ka au Daim !). Sou­vent des hot-dogs et quelques fois des bur­gers. Tou­jours dans l’é­qui­libre par­fait 300g de viande, 300ml d’huile.

Mine de rien, man­ger un plat chaud quand il a plu toute la jour­née, c’est quand même assez appré­ciable. Du coup, je vous en avais déjà par­lé, nous avions avec nous un réchaud mul­ti­com­bus­tible (Opti­mus Nova). On l’a uti­li­sé avec de l’es­sence blanche et il a bien ser­vi (même si la pre­mière flamme de près de 50cm est tou­jours effrayante) ! Ça consomme rela­ti­ve­ment peu (et ça se recharge faci­le­ment) et ça chauffe très vite, pour peu qu’on ose mettre le feu un peu fort (au début, nous n’o­sions pas et atten­dions en le lais­sant au minimum).

Quant à l’eau, nous avions pré­vu quelques pla­quettes d’a­qua­tab, pour puri­fier celle des rivières, mais nous avons fina­le­ment réus­si à rem­plir aisé­ment nos gourdes, dès que néces­saire, de sorte à tou­jours avoir de la marge. Et au pas­sage, l’eau du robi­net islan­daise est très bonne ! On s’en rend compte au retour, quand l’eau du robi­net de la mai­son nous paraît encore plus dégueu­lasse que d’habitude...

Poursuivre la lecture vers un autre article..

34 commentaires

LadyMilonguera@Talons hauts & sac a dos 4 septembre 2012 - 9:44

Il est clair que c’est le genre de des­ti­na­tion où la qua­li­té du maté­riel est primordiale.

Répondre
julien 4 septembre 2012 - 10:20

Magni­fique 🙂
Dor­mir à côté d’une chute !!! Paradisiaque !!!
Même si ça doit faire du bruit... 😉

Répondre
Pyrros 4 septembre 2012 - 10:57

Ça fait rêver sauf la pluie ...
J’ai pris 2 jours de pluie cet été et ça m’a suf­fit ... Sans doute que l’expérience de l’an der­nier sous la pluie un mois durant a fini de m’user.

Mais les pay­sages sont magni­fiques et je serais presque prêt à aller bra­ver les élé­ments pour les admirer ...

Répondre
Eric 4 septembre 2012 - 11:15

Je vois que vous êtes arri­vé au bout de votre périple. Nous nous sommes croi­sés alors que vous quit­tiez l’A­lex Motel. En vous voyant par­tir j’ai fait la réflexion sui­vante : « Mais ils sont fous avec leur vélo pliant » ! Ben non, ils sont pas fous puisque c’est faisable !

Répondre
Piotr 4 septembre 2012 - 11:42

Je crois que le cam­ping sera seul ou avec un cam­ping-car 😀 Mag­da n’aime pas trop se les geler... et les WC vétustes non plus.

Quand on connait le prix des taxis de Key­fla­vic ville à l’aéroport... on se dit que l’on pour­rait presque ache­ter des vélos en fait. 17 euros les 6km \o/

Répondre
Donlope 4 septembre 2012 - 12:33

Un article bien instructif...et quand on voit la pre­mière pho­to du cam­ping, ça donne vrai­ment envie!!!!!

Répondre
Oreille 4 septembre 2012 - 12:37

Lady Milon­gue­ra : la tente aban­don­née, ça fai­sait un peu mal au coeur…

Julien : fran­che­ment, on est tom­bés comme des masses et l’eau nous a plus ber­cés qu’au chose ! 😀

Pyr­ros : t’é­tais où l’é­té der­nier déjà ? Fran­che­ment, on a pré­vu d’y retour­ner l’é­té pro­chain (pour mar­cher, ce coup-ci), ça ne nous a pas dégou­tés ! (mais on avait l’in­té­grale anti-pluie, pas juste un kway ou un poncho)

Eric : Amu­sant ! C’é­tait quel week-end ? Parce que celui de notre départ, il y avait aus­si deux Bir­dy avec une remorque dans le même cam­ping (qu’on avait croi­sé sur le che­min, d’ailleurs : nous avions le vent dans le dos, et eux de face !), encore pire que nos vélos pliants ^^ Enfin, on a sur­vé­cu et on a même été contents d’a­voir opté pour ce genre de vélos : ça rentre faci­le­ment dans un bus, sans payer le sup­plé­ment. (Du coup, j’es­saie de me ravi­ver mes sou­ve­nirs, his­toire de tacher de remettre un visage !)

Pio­tr : boh, avec un bon duvet ? Sinon, pour Kefla­vik, si tu prends un bun­ga­low au cam­ping, ils viennent te cher­cher à l’aé­ro­port ! (c’est sur que c’est du cher, vu la proxi­mi­té… je ne connais­sais pas les prix, mais, ouah !)

Répondre
Vincent 4 septembre 2012 - 16:53

@Lady Milon­gue­ra : oh ba oui alors...!

Bon, article bien com­plet. Moi j’ai quand même le sou­ve­nir que le cam­ping était cher pour ce qu’il appor­tait vrai­ment (spar­tiate any­way). Je m’y suis un peu bala­dé en vélo il y a plu­sieurs années, j’op­tais autant que pos­sible pour l’as­so­cia­tion « cam­ping sau­vage » et « pis­cine publique ».

Pour l’eau, celle des rivières est juste excel­lente, et comme le disent les Islan­dais eux-mêmes, meilleure que l’eau du robinet.

Bise.

Répondre
Arnaud 4 septembre 2012 - 16:57

Nous avons la même tente 🙂

Bien vu le mate­las gon­flable. Nous avons vu des fran­çais uti­li­ser le modèle de Que­chua, il ne prend pas tel­le­ment de place.

Vous ne regret­tez pas de ne pas avoir tes­té le cam­ping sauvage ?

Répondre
Lucie 4 septembre 2012 - 20:56

Je savais que c’e­tait cher mais pas a ce point, payer pour prendre une douche dans une cabine degueu c’est un peu abu­ser quand meme ! La deuxieme pho­to est sym­pa, le cam­ping avec vue pour le reveil, c’est le genre de vue qui me don­ne­rait envie d’al­ler faire du cam­ping 🙂 Vous avez croise beau­coup de tou­ristes la-bas ? Il y a des des­ti­na­tions ou l’on sait qu’il y a beau­coup de pas­sage mais j’ai un peu de mal a me faire une idee dans le cas de l’Islande.

Répondre
Françoise 5 septembre 2012 - 6:00

après avoir lu ce billet je dois dire que je me sens fin prête pour le cam­ping bien que j’a­voue cela n’est pas vrai­ment pas tasse de thé mais comme Pyr­ros l’ap­pel des pay­sages pour­raient me faire chan­ger d’avis ...

Répondre
Guillaume@VacaSki.fr 5 septembre 2012 - 10:13

Je pen­sais pas que l’Is­land était si chère comme pays et sur­tout si inégal du coup au niveau de la qua­li­té des cam­ping ! Super retour en tout cas pour pré­pa­rer son voyage, je met en favo­ri ca peut vrai­ment servir !

Répondre
Jeanne 5 septembre 2012 - 10:19

Bon­jour

Mer­ci pour ce récit qui donne envie de ten­ter ce type d’aventure.
L’Is­lande à l’air d’être un beau pays.

Répondre
fabienne 5 septembre 2012 - 20:40

Sym­pa ton article ! On en a fait un y a 3 jours sur le même sujet...et je constate qu’on voyage pareil ! 😉 tente 3 places pour un couple, le sac de cou­chage Lafu­ma (on a éga­le­ment décou­vert la pos­si­bi­li­té de jume­lage après un sacré bail...) et le petit réchaud ! En tout cas tes pho­tos donnent sacré­ment envie d’al­ler poser sa tente en Islande !

Répondre
tewoz 6 septembre 2012 - 9:54

La vue donne clai­re­ment envie, mais avant de réus­sir à moti­ver ma p’tite femme de faire du cam­ping, je crois bien que je ne serais plus en âge de vou­loir en faire 🙂

Répondre
Guillaume 6 septembre 2012 - 11:01

On a la même tente aussi !

En effet, idéale pour 2.
On s’en est ser­vi pour notre tour du mont-Blanc et c’est pra­tique de pou­voir avoir les sacs à l’in­té­rieur de la tente et d’a­voir tout à por­tée de main et à l’a­bri de l’humidité/de la pluie.
En plus les sacs pla­cés sur les côtés nous per­met­tait de nous abri­ter du vent qui ten­tait de s’en­gouf­frer sous la tente cer­taines nuits. 😉

Et on s’est fait la même remarque sur l’ab­side par temps de pluie... faut aller vite pour évi­ter de trop mouiller l’intérieur !

Répondre
Matthieu 6 septembre 2012 - 11:21

Salut à toi Madamme Oreille,

Je suis le site depuis quelques temps. Je suis le copain de Johan­na (pseu­do Natu­raux­Pattes) qui fait aus­si de la pho­to. Voi­là une petite astuce pour un peu plus de séré­ni­té (à tes­ter avec ton matériel) : 

Pour le réchaud, ce que je fais main­te­nant, c’est ouvrir la vanne pour rem­plir la cou­pelle d’es­sence, refer­mer la vanne, enflam­mer l’es­sence de la cou­pelle et après quelques secondes (6−7 envi­rons) ré-ouvrir modé­ré­ment la vanne. En fait la cou­pelle fait chauf­fer le réchaud et créé l’as­pi­ra­tion de l’es­sence dans la par­tie haute (brû­leur). Du coup la flamme est moins impres­sion­nante. Fait un coup le test par beau temps et loin de la tente, mais je trouve que comme ça, c’est moins ... impressionnant.

Répondre
Oreille 7 septembre 2012 - 13:13

Vincent, Arnaud : on pen­sait faire un peu de cam­ping sau­vage (et je suis bien d’ac­cord pour dire que c’est quand même cher, 6€ pour juste poser une tente sur un gazon mal entre­te­nu), mais fina­le­ment, on n’a pas tes­té. Un peu par flemme, j’a­voue, parce qu’on n’a pas vrai­ment vu d’en­droits où c’é­tait jouable (les sar­dines dans les champs de mousse, je le sen­tais moyen) et qu’on n’a pas plus cher­ché que ça !

Lucie : on n’a pas payé la moindre douche \o/ (un gant de toi­lette suf­fit, de toute manière). Niveau tou­ristes, ouais, y’a­vait beau­coup de monde, et beau­coup de fran­çais (et ce sera pire l’an­née pro­chaine : l’of­fice de tou­risme s’y pré­pare déjà !). Je pense que répar­ti sur l’an­née, il n’y a pas for­cé­ment beau­coup de gens, sauf que le tou­risme se concentre quand même sur l’é­té. Mais bon, il suf­fit de mar­cher un peu pour retrou­ver le calme.

Fran­çoise : y’a des pays où ça vaut sacré­ment le coup, quand même 🙂 

Guillaume : en fait, c’est un des pays les plus chers au monde ! Reyk­ja­vik est limite pire que New York, c’est dire (genre 40€ pour dor­mir dans une chambre double avec son propre duvet…). Bon, on s’est fait plai­sir sur les sou­ve­nirs, mais on a cla­qué 1500€ à deux, alors que je tablais pour moi­tié moins.

Jeanne : hé bin j’es­père que tu la ten­te­ras, l’aventure !

Tewoz : dis lui que c’est romantique ! 

Guillaume : fau­dra bri­co­ler un truc pour cette fichue abside. On a bien ten­té de n’ou­vrir qu’une fer­me­ture puis l’autre, mais y’a pas fran­che­ment beau­coup de place pour un adulte accroupi ! 

Mat­thieu : super cette astuce ! Je vais tes­ter, merci !

Répondre
Romain 8 septembre 2012 - 16:06

Bon retour en France !

C’est vrai que l’Is­lande est trés chère, sur­tout tout ce qui se rap­porte au tou­risme. C’est pour­quoi la basse sai­son est a pri­vi­lé­gier, et en plus on évite les bus et le trop grand nombre de touristes.

Et côté pique-nique...cela m’a fait rire le pain-sau­cis­son ! On a aus­si trim­bal­lé nos paquets de char­cu­te­rie (du mala­koff !), avec un bout de salade et un concombre. Bon point pour le pain noir qui est délicieux. 

Mais une chose qui nous a scot­ché : les yaourts !! Des pots de 500mL, superbes ! On en a fait une cure : petit dej, des­sert, gou­ter !! Fraises, fruits rouge, nature, vanille...Et quand on dit vanille, c’est pas un pauvre sucre vanillé ajou­té, non ! c’est de la vanille ! (ou alors c’est c’est vache­ment bien fait !!)
Allez en Islande pour les yaourts !!

Répondre
Laetitia 14 septembre 2012 - 8:49

Je me rap­pelle des réveils dans l’hu­mi­di­té sous la tente à devoir remettre ses fringues tout aus­si humides >_<
Ou bien des réveils à 3h du mat pour ren­trer les ser­viettes qui séchaient sur le des­sus de la tente !!
Que de bons sou­ve­nirs !!! Il est bon de pré­ci­ser aus­si qu’on paie pour 5 minutes de douche avec une eau pas for­cé­ment super chaude^^

Répondre
Hélène 14 septembre 2012 - 13:40

J’ai décou­vert ce blog ... qui se passe en Islande !
http://vivre-en-islande.blogspot.fr/2012/09/paroles-dislandaises-katrin-anna.html

Répondre
Olivier 6 octobre 2012 - 10:20

Moi per­so, je ne suis pas très nature donc pas très fan de cam­ping mais là, j’ai envie de m’y essayer et le pay­sage magni­fique qu’offre l’Is­lande donne envie !

Répondre
Camping Gard 18 octobre 2012 - 15:56

Avec ses pay­sages uniques, Islande est l’endroit idéal pour une expé­rience cam­ping. C’est dom­mage que les cam­pings n’aient pas toutes les faci­li­tés néces­saires, mais je crois que la beau­té des alen­tours est une belle com­pen­sa­tion. Vos pho­tos sont magnifiques !

Répondre
Antoine 22 juin 2013 - 15:04

Bon­jour,

Mer­ci pour cet article très ins­truc­tif. À quelle période êtes vous par­tis la bas ?

Répondre
Charles 10 juillet 2013 - 9:40

Bon­jour,
L’a­ven­ture en cam­ping doit vrai­ment être dif­fi­cile mais si agréable ! C’est déci­dé, l’Is­lande se fera en cam­ping et peut être à Vélo (mais pas sûr du tout pour le vélo, aha­ha). Ce doit vrai­ment être fan­tas­tique de dor­mir à deux pas d’une cas­cade ou d’un geyser !
Mer­ci pour votre article, j’ai pris note de tous vos conseils !

Répondre
Les liens photo - Septembre 2012 | sfphotos.fr 16 septembre 2013 - 9:09

[…] Retour d’Islande : notre expé­rience en cam­ping | Madame Oreille : blog voyage Autant pour l’expérience par­ta­gée (si jamais ca vous donne envie comme à moi ) que pour les pho­tos illus­trant l’article ! […]

Répondre
nelson 26 avril 2014 - 14:37

ma belle fille en revient, ca a l’air d’un pays aux pay­sages magni­fiques comme vous avez su le rendre en photo.
bra­vo pour votre article. Je pense que c’est une de mes futures destinations.

Répondre
Laurent 12 octobre 2015 - 14:18

Fina­le­ment, ce peut être une bonne idée le cam­ping sau­vage vu la pres­ta­tion pas tou­jours ter­rible des cam­pings ? Ou alter­ner un jour sur deux ou trois pour laver le bonhomme...

Répondre
Aurélie 6 mars 2016 - 18:38

Bon­jour,
Avec mon ami nous venons de nous lan­cer dans l’or­ga­ni­sa­tion de notre road trip Islande pour l’é­té. Après avoir pas­sé beau­coup de temps à com­pa­rer sur Inter­net, nous pen­sons opter pour une loca­tion de voi­ture « clas­sique » et des héber­ge­ments en cam­ping. Votre article nous a beau­coup inté­res­sé. Pour la tente, vous n’a­vez pas eu de dif­fi­cul­tés pour l’emmener en avion ? Et le réchaud, vous l’a­vez appor­té avec vous ou pris en Islande ?
Mer­ci par avance, Aurélie

Répondre
florian 2 mai 2016 - 20:57

salut, je vais sans doute poser une ques­tion bête, mais tant pis c’est anonyme ^^

Pour réser­ver un empla­ce­ment en cam­ping, faut s’y prendre à l’a­vance sur le net ? ou direct sur place, c’est bon ?

Répondre
florian 9 mai 2016 - 20:09

c’est encore moi, l’homme au ques­tion bete 🙂
Les cam­ping sont acces­sibles en bus en géné­ral ? ha et tu as aus­si connu des cam­pings dans les autres régions ? fyord du nord ouest par exemple
Ton blog date de 2012...ça fait loin tout ça 😉

Répondre
Geo 24 octobre 2016 - 22:09

Bon­jour à tous,
J’ai par­cou­ru l’Is­lande en juillet 2012 avec ma 307 embar­quée au Dane­mark (2 jours de ferry).
Évi­dem­ment le bateau est plus cher que l’a­vion mais l’ap­proche des Îles Féroé est somp­tueuse et le fait d’a­voir son véhi­cule bien équi­pé rend le cam­ping tout à fait confor­table et sur­tout au plus proche de la nature. On peut cam­per par­tout ou presque. Pour les douches douches on pro­fite des pis­cines que l’on ren­contre sou­vent (au moins 1 jour sur 2)
En 4 semaines nous avons fait 2000 km par la N1 qui fait le tour de l’île (dans le sens des aiguilles), avec quelques incur­sions en auto­car vers l’in­té­rieur (Porsmörk et Land­man­na­lau­gar) et bateau pour l’île de West­man­naey­jar (au sud). Donc 3 nuits en gîte ou hôtel et 24 nuits en camping.
Les autoch­tones nous ont dit que nous avions eu la chance de pas­ser un été plus doux que la moyenne (8 à 10° la nuit et jus­qu’à 20 en journée).
En résu­mé un voyage inou­bliable. Je pense y retour­ner en 2017 dans des condi­tions similaires...

Répondre
Éloïse 27 avril 2017 - 23:58

Salut,
Je m’en vais en Islande pour 8 jours en sac à dos et je me ques­tion­nais à pro­pos de mon sac à dos. Voi­ci ma ques­tion : qu’est-ce que je dois appor­ter dans mon sac à dos?Est-ce que je dois prio­ri­ser cer­taine chose ?

P.S Très beau site internet

Répondre
annick 25 février 2018 - 12:07

bon­jour
je refle­chis pour un voyage en islande les 10 pre­miers jours en mai
en louant a cam­per car
mer­ci pour cet article
ca donne vrai­ment envie

Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.