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Retour sur Washington et New York

par Madame Oreille

J’é­cris ce post dans le train pour Nia­ga­ra Falls.

Tout d’a­bord, reve­nons sur Washing­ton. Nous n’y sommes pas res­tés suf­fi­sam­ment long­temps pour pou­voir don­ner de véri­tables conseils, mais deux trois petits trucs quand même. Nous logions au Day­sInn d’Ar­ling­ton. Pas cher pour des chambres très bien. Son seul défaut est d’être assez excen­tré, mais dès lors qu’on a com­pris quel bus prendre, ça va tout seul.

Les chambres sont propres, et pour­vues d’un micro-ondes et d’un fri­go, ce qui per­met d’al­ler ache­ter de quoi man­ger au super­mar­ché d’en face plu­tôt qu’au res­tau­rant (on a l’embarras du choix dans le voi­si­nage immédiat).
Les bus ne rendent pas la mon­naie. On a donc inté­rêt à avoir la somme exacte ou en tout cas s’en appro­chant. Mais c’est tou­jours mieux que ceux de New York, où ils ne prennent que les pièces... Pour cette der­nière, il vaut donc mieux prendre une carte à rechar­ger, quitte à ensuite faire l’ap­point sur le der­nier tra­jet. Glo­ba­le­ment, les bus y sont plus lents que les métros, mais simples à prendre et agréables.

Pour le loge­ment, New York est pour l’ins­tant la ville la plus chère que je connaisse. Notre pre­mière auberge nous a coû­té 70$, et à ce prix là on est à Brook­lyn, dans des lits cras­seux. J’en avais par­lé en racon­tant notre arri­vée : les deux employées du YMCA de Green­point ne sem­blaient abso­lu­ment pas tenir compte des réser­va­tions ni avoir envie de gar­der le moindre client. Elles nous ont envoyés dans une chambre pas faite (vieux draps et pou­belles sur le sol), puis dans une chambre où il man­quait un lit. Et tout ça sans bou­ger leurs fesses, elles nous ten­daient une clef : « allez voir ». For­cé­ment, y a des esca­liers... Nous avons donc fini dans une chambre minus­cule avec des lits super­po­sés (notre réser­va­tion était pour­tant pour un lit double) et des draps sales. Le som­mier supé­rieur était jon­ché de cadavres de cafards et de détri­tus des pré­cé­dents occu­pants. Seul point posi­tif, les voi­sins, des gens qui louent au mois, sont très gen­tils mal­gré leurs allures de repris de jus­tice. Le petit déjeu­ner est assez risible. Il faut aller le cher­cher deux rues plus loin, un café et un bout de pain. Quand j’ai deman­dé s’ils avaient du jus d’o­range ou du lait, la ser­veuse m’a répon­du que ça n’é­tait pas com­pris. Mais lors­qu’elle a appor­té le café du Belge, il était ser­vi avec un petit pot de lait... Allez comprendre...

Nous avons donc pas­sé les nuits sui­vantes au Cen­tral Park Hos­tel, sur la 103ème, à côté du parc épo­nyme. Pas de petit déjeu­ner, mais une cui­sine dans la chambre, une plus grande pour l’é­tage, et une encore mieux dans la pièce com­mune où tout le monde se retrouve pour dis­cu­ter joyeu­se­ment fixer son ordinateur.
Juste en face, on trouve une petite épi­ce­rie tenue par un mec sym­pa, et un Whole Food Mar­ket un peu plus loin, le para­dis de celui qui ne veut plus man­ger dans un fast food.

Pour les visites, on n’a pas fait grand chose. Prendre le fer­ry de Sta­ten Island (à Bat­te­ry Park) est un bon plan pour s’ap­pro­cher de la Sta­tue de la Liber­té, et voir la ville autre­ment. Il y a en un toute les demi-heures (envi­ron, selon les heures), c’est gra­tuit, et sans file d’attente !
Le MoMA (ne pas par­tir en vitesse en mélan­geant « Museum of Art » et « Museum of Modern Art » sur le plan !) est gra­tuit le ven­dre­di, mais for­cé­ment, nous n’y étions pas le bon jour. A 10h30 (ouver­ture), il n’y avait pas une file énorme. C’est sans doute pire quand les beaux jours amènent plus de tou­ristes. Quand on est res­sor­tis, 4h plus tard, il n’y avait plus du tout de queue.

L’Em­pire State Buil­ding est un peu plus chiant. On y est allé à la pire heure (cou­cher du soleil) et on enchaîne queue sur queue, pour mon­ter, pour pas­ser la sécu­ri­té, pour redes­cendre, pour retour­ner à la sécu­ri­té cher­cher mon tré­pied confis­qué... C’est éga­le­ment assez cher (21$, 1 de plus que le MoMA) pour juste un ascen­seur, mais la vue est assez spectaculaire.
Enfin, pour les fans, l’im­meuble de Friends est simple à trou­ver (même si tous les habi­tants du quar­tier font sem­blant de ne jamais en avoir enten­du par­ler), c’est en plein Green­wich, au croi­se­ment entre Grove et Bed­ford. Rien de spec­ta­cu­laire, le Cen­tral Perk se trouve à quelques mil­liers de kilo­mètres de là, mais ça reste amusant.

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1 commentaire

fabrice 11 mars 2011 - 17:45

Ha ca donne envie ! Cela fait un moment que je veut voir cette ville ! Pro­fites bien de l’ambiance !

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